Tsukasa se baladait comme toujours enfin son corps se baladait dans les couloirs tandis que son esprit allait loin loin loin...Tellement loin qu'on ne le voyait déjà plus. Ou était-il en réalité? Dans les couloirs du lycée Shimizu à marché au milieu tout en écartant les bras, ses doigts effleurant les parois de temps à autre. Ses yeux perdus fixaient devant sans trop voir. Sa tête était légèrement penché vers la gauche. Son visage clos, triste, mélancolique, doux aussi semblait perdu dans l'espace temps, comme figé dans une éternité lassante comme la glace figerait un corps, comme une photo fige un évènement. Mais il ne fallait pas penser aux évènements des dernières années, ne pas penser aux souvenirs d'il y a quatre ans précisément.
Alors Tsukasa marchait dans ce couloir précisément. Pourquoi ce couloir? Parce que les salles qui s'y trouvaient étaient numérotées: 4, 6, 6, 6. Alors Tsukasa errait dans ce couloir. On pourrait dire qu'il faisait les cents pas sur le point théorique mais sut le point technique on aurait plutôt dit qu'il tentait de voler ou bien de toucher quelque chose. Il marchait un peu comme on marche dans les flaques d'eau sous la pluie. C'était ça. Mais s'il y aurait eut de l'eau ça aurait été en lui ou un orage déversait pluie dans son cœur depuis quatre ans. 4 ans... Et un enfer...666...4, 6, 6, 6... Voila en fait pourquoi il errait dans ce couloir ci. Sa marche était lente mais a un moment, alors qu'il entamait une énième longueur, son épaule percuta celle de quelqu'un d'autre.
Ceci le fit sortir de sa "transe", de son rêve. Il tourna la tête avec un calme certain pour observer qui il venait de percuter de la sorte. Il s'excusa avant même d'apercevoir de qui il s'agissait. Ses yeux noirâtres virent alors une jeune femme.
Pas de casse ?
Il avait demander cela comme on demande quel temps il fera demain, sans aucune ponctuation d'inquiétude ni dans sa voix, ni sur son visage, ni dans ses yeux. Il stoppa cependant son activité et regarda la jeune femme dans les yeux. Il était impossible de plonger dans les yeux de Tsukasa, trop impartial, trop froid, trop triste, trop noirs, trop trop simplement.