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 Shi' Saito <3

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MessageSujet: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 17:21

Nom : Saito

Prénom : Shiki

Surnom : Shi' où bien Sai

Age : 19 Ans

Lycée, prof ou autre : Lycéen en dernière année

Présentation morale :

Par où commencer ? Shiki est un personnage si facile à cerner, et pourtant si lointain. Il est certain qu’il n’est pas le genre de personne qu’on peut connaître totalement dès deux jours passés avec lui. Même si c’est ce que l’on croit. Par ce qu’il est plus complexe que ce qu’il paraît.

Pourtant, notre petit musicien n’est pas du genre à cacher ce qu’il ressent... enfin, tout dépend de la situation, bien entendu, mais dans les grandes lignes, Shiki n’aime pas mentir à son entourage à propos de ses émotions et ressentiments. Non seulement par ce qu’il est incapable de mentir à qui que ce soit sans qu’il soit ‘grillé’, comme on dit, mais aussi par ce qu’il n’aime pas ça. Cependant, il est bon acteur. Nuance. Il aime jouer avec le corps des gens.

Au premier(s) abord, Shi' semble respirer la joie de vivre. Ce qui, d’ailleurs, et vrai. Il est toujours joyeux, pour n’importe quelle raison. Cependant, pas trop non plus. Ne voyez pas là que s’il est du genre optimiste, il n’est pas du genre à crier et tout comme un gamin. Non, il n’est pas envahissant de ce point là. Il se contente de garder un léger sourire sur le visage, d’avoir les yeux brillants, et de rire quand il le faut. En parlant de cela, son rire est très communicatif. Très clair, il n’est pas le moins du monde assourdissant.

Cependant, cela pourrait agacer certaines personnes. Sa gaîté naturelle peut ‘écœurer’ certain, et il en est tout à fait conscient. Mais il ne peut pas vraiment faire autrement. On ne se refait pas, n’est-ce pas ?

Bref, Shiki est très joyeux de nature. Mais il n’y a pas que cela : il est plutôt optimiste, aussi. Qu’importe la situation, il s’efforce toujours de trouver un point positif. Même le plus infime qui soit. Ainsi, il peut passer pour deux choses. Soit on peut le prendre pour un idiot, un abruti fini, ou alors pour quelqu’un de très fort mentalement (voir les deux). Or, Shiki n’est aucun des deux. Idiot, il ne l’est pas. Certes, ça ne se voir pas tout de suite (d’ailleurs, il faut avoir passé un certain bout de temps en sa compagnie pour remarquer seulement qu’il n’est pas l’abruti congénital [c’est une exagération è_é] qu’on croit au départ), mais c’est bien la réalité. Il sait réfléchir avant d’agir, quand il faut, et sait réfléchir tout court. Il est loin d’être bête, l’air de rien. Enfin, tout dépend de la situation, mais il sait utiliser ses connexions neuronales, parfois.

Fort mentalement, il ne l’est pas non plus, et il le sait éperdument. Il est d’ailleurs particulièrement plus fragile que les autres, étant donné qu’il est emphatique. Autrement dit, le moindre petit choc émotionnel peut avoir des répercutions sur lui assez titanesques. Cela peut allez de la forte joie à la profonde tristesse. C’est pour ça qu’il se forme une barrière. Une barrière de sourire. Oh, ils sont sincères, mais notre pauvre petit musicien croit que cela l’aidera à surmonter les épreuves de la vie que tout le monde connaît un jour ou l’autre. Soit, ça marche, mais pas tout le temps. Mais bon, il faut bien savoir se protéger, non ? Il n’est pas maso, quoi (et heureusement) !

Il faut simplement savoir une chose. Quand Shiki est triste, il ne le montre absolument pas. Rien, absolument rien ne semble changé chez lui. Il est triste au fond de lui, mais il ne le montre pas, par ce qu’il a peur que ça atteigne les autres. Il est empathique, après tout. Mais il ne montre pas également par qu’il n’aime pas qu’on le prenne en pitié et tout simplement par ce qu’il ne veut pas se montrer dans un état de tristesse. Ce qui peut se comprendre. Ainsi, cela ne se voit pas, par ce qu’il est bon acteur. Mais sa couverture n’est pas souvent si imperméable que cela, il laisse toujours des petits signes qui atteindront les plus observateurs.
Mais quand il est réellement ‘désespéré’, peut marquer, voire choquer. Non seulement par ce que ça vous prend à la gorge, puisque dans ces moments, il n’arrive pas à retenir ce qu’il ressent et le laisse s’échapper de lui. Ainsi, lorsque la vraie tristesse le prend, il préfère s’isoler. Inutile de préciser que le voir pleurer est vraiment un spectacle triste à voir. Il est clair que voir quelqu’un lâcher des larmes peut faire piquer les yeux, mais alors In...
Quoiqu’on en dise, In est humain d’abord. Il peut aussi se mettre en colère. Manque de bol pour ses opposant, c’est toujours dans ces moments là qu’il arrive à maîtriser sa force (pas à la perfection, mais tout de même). Bref, attention à vous.
Il ne laisse pas souvent, néanmoins, la colère le prendre, par ce qu’il sait que ce n’est pas bon. Autant pour lui que pour les autres. Et puis, il n’arrive pas à rester longtemps en rogne contre quelqu’un. La rancune, il ne connaît pas, ou alors vraiment très peu. La haine, encore moins peu être que si. C’est à se demander s’il a déjà haï quelqu’un.
Bien qu’il soit innocent et naïf, n’oublions pas qu’il a 19 ans, et bientôt 20. Or, à cet age là, on est en plus dans l’adolescence. Or, pendant cette période, il y a une petite chose. Cette petite chose a un nom bien spécifique commençant pas ‘hor’ et se terminant par ‘ne’. Donc, si on le pousse à bout... adieu l’innocence, à la revoyure ! Elle reviendra, c’est certain, mais bon... Et puis, le lycé Shimizu n’est pas là non plus pour l’aider... n’est-ce pas ? M’enfin, ce n’est pas non plus avec tout le monde, simplement avec quelqu’un en particulier...
Mais ne nous attardons pas trop là-dessus, la définition de Shiki n’est pas terminée, et il reste encore beaucoup de choses à dire.

Serviable et généreux comme pas deux, il n’hésitera pas à aider quelqu’un dans les limites du possible. Et ce, même si la personne ne semble pas très sympathique aux premiers abords. Mais au risque de se répéter, il n’est pas masochiste. Donc si quelqu’un l’envoie balader avec méchanceté et violence, il n’insistera pas, et ira voir ailleurs. Sauf s’il sent que la personne en question n’est pas si mauvaise que cela, à la base. Il est bien placé pour savoir ce genre de choses, après tout. Bien qu’à vrai dire, l’empathie, il ne l’utilise qu’en cas de besoin, ou alors quand il ne le fait pas exprès. Il estime que tout le monde a le droit à une vie privée. Il ne va donc pas fouiller l’esprit des gens, ce serait irrespectueux.
Autrement, s’il sourit tout le temps, cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas être sérieux parfois. Il a deux cas où il est certain que Shiki parfois qu'on nomme In, retrouvera sa mentalité de jeune homme de 19 ans (enfin, non, mais on y reviendra) : quand il joue de la batterie, ou quand il est face à des situations qui nécessite une véritable attention de sa part. Il ne faut donc pas croire qu’il est perpétuellement en train de plaisanter, rire, et raconter des idioties. Enfin, il ne fait pas que ça, quoi... Oui, Shiki est doté d’une capacité de réflexion et d’analyse. Comme tout le monde. Quoique ? Bref, là n’est pas la question.

A part ça, côté mentalité... c’est complexe. Tantôt Mr. Shiki paraît avec un âge mental semblable à celui d’un gamin de 6 ans, tantôt celui d’un vieux sage dans la montagne. Ce sont des images, mais nous ne sommes pas si loin de la réalité. C’est principalement pour montrer que, malgré tout, notre... brundinet (on va pas dire super brun hein ? ^^’) peut se montrer plus mature que quiconque. Mais quand il le veut seulement.
Notre batteur national est également très soigneux en ce qui concerne ses amis. Il adore leur faire plaisir plus qu’à quiconque, et leur offre une confiance quasi absolue. Certes, il y a des limites. N’allez pas comprendre par là qu’il est aveugle. Non, car généralement, quand il devient réellement ami avec quelqu’un, c’est qu’il a passé beaucoup de temps avec lui (sauf exceptions), et qu’il a tissé des liens avec cette personne. Mais je ne vous donnerais pas la définition de ‘ami’. Tout simplement par ce que c’est une chose trop abstraite, indescriptible, que l’on connaît de toutes façons, et... ce serait totalement hors sujet.

Shiki est un petit plaisantin, il est très important de le savoir. Farceur invétéré, il ne sera cependant jamais méchant et humiliant. C’est simplement bon à savoir... Mais, étant très respectueux des autres, il n’ira jamais, jamais, jamais se moquer de quelqu’un. Ou alors, s’il le fait un moment, il ne le pensera pas, et plaisantera.
Que dire d’autre ? Il reste encore un torrent de choses à dire sur cet étrange, et si joyeux personnage ? Mais après tout, ces choses ne se décrivent pas, elles se vivent et se constatent. N’est-ce pas ?


[ Partie 2 à Suivre ! ]


Dernière édition par Shiki Saito le Jeu 28 Jan - 0:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 17:32

bienvenue ! * est impressionner par la présentation*
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 17:48

Superbe avatar!!!!! *Bave*

Bon commencement pour ta fiche en tout cas!!!! Bonne chance pour la continuer!! Very Happy
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:03

bienvenue et jolie presentation , attend de lire la suite^^
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:13

[ Partie 2 ]

Présentation physique :

La première chose qui frappe chez Shiki, c’est le fait qu’il ressemble vraiment à un homme mature. Ne vous fiez pas aux apparences. Il ressemble tout à fait à un jeune homme, côté visage et corp [ Oui il a bien une queue entre les jambes. Vous voulez voir ? * Commence à défaire sa braguette de panalon* ]. Il n’est ni grand ni petit, du haut de son mètre soixante neuf. Chez un garçon, ce n’est pas choquant. Chez une fille non plus, d’ailleurs. Ainsi, notre jeune homme est d’une androgynes presque parfaite. Même son corps est fin.

Ses membres sont longs, tout en finesse. Ses jambes sont grandes et minces, ressemblant à se méprendre a des jambes de femme, quoiqu’un peu plus musclées (hey, n’exagérons pas non plus... comment ça c’est déjà fait ?! è_é). Son torse, quand à lui, est également finement musclé, mais cela se voit très très bien. A vrai dire, il fait de la batterie. Ainsi, il ne l’a pas vraiment choisi. Ne comprenez pas qu’il (a) fait du body building... de toutes façons, ce n’est pas vraiment son genre. Bref.

Etant svelte, sa taille est plutôt fine. Au risque de se répéter, si on lui enfilait une robe (bien sur, il combattrait comme un démon pour ne pas la mettre), on y verrait que du feu. Des épaules charnues dans la continuité de la courbe de son cou, douce, belle et délicate, donnent sur un visage particulièrement beau. Il ressemble beaucoup à sa petite soeur Yurika. Et pourtant, il ne sont pas jumeaux et ne portent pas le même nom.

Sa mâchoire se termine en un menton légèrement pointu. Ses lèvres parfaites légèrement rosées peuvent attirer des regards indiscrets, surtout quand il ressent le besoin de les humecter à cause de leur sécheresse ou de les mordre légèrement quand il se sent gêné ou embêté. La plupart du temps, elles sont étirées en un sourire splendide et communicatif. Quand il sourit pleinement, ou peut apercevoir deux rangées de dents droites et blanches, qui s’emboîtent parfaitement.

Son nez, aquilin, se termine en ‘trompette’, ce qui lui confère un profil agréable et doux. Ni trop gros ni trop petit, il a une taille qui s’adapte parfaitement à son visage.

Passons maintenant à ses yeux. Ces derniers sont d’une couleur relativement rare et, chez lui, se retrouve dotée d’une lumière de vie impressionnante et éblouissante. Ils sont tellement gris qu’ils sont en vérité d’un argenté pur et beau où quand il s'énerve vraiment, des refle rouge aparaissent. On pourrait passez des heures plongé dans son regard sans s’en rendre compte, comblé par une telle pureté. Légèrement en amande, ils sont cependant plus ‘ouverts’ que le sont normalement les yeux bridés asiatiques. Très émotifs, il est amusant d’observer tous les sentiments, expressions et émotions qui passent dans son regard. La joie, l’admiration, l’amusement, l’amour, la colère... bref, toutes cette palette que tout le monde, enfin, que la plupart des gens possèdent. Le tout est agrémenté de cils à faire baver certaines filles et de sourcils fins qui suivent aussi toutes ses expressions. Mais si ses yeux sont originaux et magnifiques, que dire de ses cheveux ?

Ils sont d’une texture infiniment douce et soyeuse, coulant comme de l’eau entre les doigts. Fins, ils sont pourtant ‘raides’. Ils sont cependant totalement en bataille. Ainsi, ils partent en tous les sens en ‘pics’ naturels, qui ne partent cependant pas vers le haut comme le feraient ceux des punks ou visuals. Mais ce n’est pas vraiment ça qui est exceptionnel (enfin, si, mais pas que ça). Non, leur particularité réside en leur couleur. Une couleur originale et belle, que pourtant le jeune homme n’aime pas du tout. Il ne l’assume pas le moins du monde
Pourtant, sa chevelure est d’une magnifique teinte sanguine et noire, mais pourtant nuancée. Ainsi, selon la lumière et les endroits, ses cheveux seront d’un noire rare et très, très lumineux. Oui, la moindre source de lumière illumine sa tignasse, ainsi que ses yeux, de mille feux. Et au lieu d’être fier de cela, il déteste cette couleur.

Notre musicien à beau essayer de les teindre en une autre couleur, rien à faire. La teinture, normalement permanente tient deux heures, puis s’en va totalement. Shiki met ça sur le compte de sa nature de beau garçon.

Il n’aime pas particulièrement son physique. A vrai dire, il est très complexé par cette féminité expressive du à sa soeur. Il ne l’a jamais souhaitée. Et bien qu’il soit un garçon splendide malgré tout, lui, n’est pas de cet avis. Il ne se trouve vraiment pas beau, cet imbécile.

Sa voix, elle aussi, ne permet de déterminer s’il est un garçon ou une fille. Située dans le grave , elle est souvent douce, souriante. Très agréable à entendre. Tout comme son rire, qui est très communicatif.[/b]
Autre chose. En plus d’essayer vainement et stupidement de se teindre les cheveux, notre jeune homme est un adepte des piercings. Non pas par ce qu’il aime ça [enfin, si !! Oh, n’allez pas le prendre pour un maso ! Il y a une raison plus importante >w< ]

Ah, oui, autre chose : quand il utilise ses dons de drageur, ses yeux changent de couleur, et passent au rouge lumineux. De même, ses pupilles se rétractent, comme celle des chats, et deviennent fines et longues, bien que plus épaisses que celles des félins. . C’est un signe très distinctif, assez impressionnant quand on n’est pas habitué. Ces changements n’ont aucun effet sur ses talents ou autre chose, .

[ PARTIE 3 A SUIVRE ! ]


Dernière édition par Shiki Saito le Jeu 28 Jan - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:27

Bienvenue.
Wahou *-*
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:30

Bienvenue, Wouaah t'as la classe XD
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:36

Je le kiff ton Shiki comme ça *o*
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 18:56

L'histoire :

* Tout débuta lors d’une belle matinée d’août. C’était un 19, et il faisait un soleil radieux. Ce fut ce jour là que, dans les environs de neuf heures du matin, Shiki poussa son premier cri, dans un petit hôpital de province. Ce fait démontrant que son état de santé était tout à fait acceptable, les médecins eurent un sourire. Tout comme la mère du nouveau né, qui voyait ce dernier comme un don du ciel. C’était une réaction tout a fait typique, qui revenait sur la plupart des mères. Ça, et voir son enfant comme le plus beau du monde. Satomi Saito n’échappait pas à cela, et elle était aux anges quand elle prit pour la première fois In dans ses bras. Oui, elle l'avait nommé In. Et non Shiki. Le petit avait arrêté de crier, et la regardait avec ses grands yeux clairs. Il semblait étonné. Etonné de voir et d’avoir des sensations. Les sages femmes les regardaient avec un air attendri. Il y avait de quoi, il fallait le dire. Il manquait simplement une chose, une seule.

Le père du bébé n’était pas présent. Pas facile, quand il était à l’autre bout du monde. A ce moment là, Il se trouvait en Angleterre, en pleine conférence certainement. Raison pour laquelle il avait été impossible de le joindre. Ainsi, la jeune mère était trop faible après la naissance du nouveau né qu'elle en mourra. Shiki fut placé dans un pensionnat bien que son père ignora l'existence de l'enfant. Mais comment ne pas craquer avec la bouille d'ange de l'enfant ? Rapidement il faut adopter part une jeune femme qu'il considère comme sa vrai mère et un nouveau beau père qu'il considère également comme le sien. Originellement, car celui-ci, étant grand homme d’affaire dans le domaine de l’informatique, était très souvent absent, puisqu’il passait le plus clair de son temps en Amérique ou en Europe.

L’espace aménagé était plutôt petit, mais douillet et chaleureux. C’est ici que Shiki grandit. Sa belle mère l’adorait, et essayait de l’intéresser à tout.

Rien de particulier ne se passa dans les six premières années de sa vie. Où entre temps, lorsqu'il avait deux ans, sa mère eut un autre enfant. Une fille nommait Miho et qui elle, avait le nom de famille du père. Il était un bambin japonais banal, avec une scolarité normale, des cheveux et des yeux noirs normaux. Quelques détails changèrent, un jour, du tout au tout.

C’était lors d’une soirée de septembre, aux alentours de sept heures du soir. Shiki et Kyoko (sa belle mère ) étaient encore de sortie, et la jeune femme avait été attirée par une vieille boutique d’antiques. Intrigué, le petit garçon entra prudemment. Mais dès qu’il ramena son regard devant lui, il se retrouva face à un vieil homme aux cheveux grisonnants sur son crâne dégarni, possédant pourtant deux yeux rouge foncé et perçants. Son visage montrait la force de l’age, et pourtant, un air encore espiègle y était accroché, comme s’il n’avait pas réussi à quitter la haute enfance, celle où passait son temps à s’amuser à faire des farces. Surprit et apeuré, le petit shiki alla se réfugier derrière sa mère, se cachant avec sa jambe. Pourtant il ne lâcha pas du regard l’homme qui semblait être le propriétaire de l’échoppe.

- Alors p’tit gars ! Qu’est-ce que tu fabriques ici ? Demanda l’homme avec une voix railleuse

- Ze suis là par ce que maman elle avait envie ! Répliqua-t-il avec un semblant d’indignation, bien qu’il se cachât toujours derrière Kyoko.

D’ailleurs, cette dernière lâcha un petit rire et lui caressa la tête. L’homme approcha, et s’accroupit complètement, pour se retrouver face à Shiki. Miho, elle, elle était avec le père. Shiki ne savait pas trop ce qu'elle faisait mais il l'adorait.

- Tu sais, p’tit gars, c’pas un magasin normal ici ! Tu veux voir ?

A peine Shiki avait-il donné un semblant d’approbation que le vieil homme avait doucement attrapé sa petite main, et qu’il se dirigeait vers le fond de la boutique. Il lâcha un ‘suivez-nous madame, on va voir ce que votre fils peut faire !’ joyeux en direction de Kyoko. Cette dernière, intriguée, les suivit. Elle ne se méfia pas pour autant, le propriétaire n’avait vraiment pas l’air méchant. Il ne lui aurait pas demandé de les rejoindre sinon.

Ainsi, Shiki se retrouva assis sur une chaise en bois foncé, confortablement installé sur un coussin pourpre et un peu poussiéreux. Tout ici sentait l’âge. Les étagères semblait sur le point céder, et pourtant, elles auraient pu résister aux tempêtes et aux ras de marée. Le verni des meubles s’en allait au racloir, et le plancher grinçait, chantait presque autant que celui du grand temple de Kyoto. Mais l’objet le plus vieux que l’enfant voyait dans cette pièce se trouvait sur ses petits genoux. Il s’agissait d’un vieux livre sans prix, aux pages jeunes et racornies, sèches, sentant le papier usé. La couverture était d’un marron foncé indescriptible et la reliure tenait encore par miracle. Pourtant, c’était un ouvrage magnifique, autant dans sa vieillesse que dans son imposante et sa calligraphie. Le vieil homme venait de l’ouvrir, et l’avait posé sur l’enfant, sur ses genoux, qui regardait le livre, captivé. Le propriétaire s’assit en face lui, sur une chaise en bambou grinçant, et se racla la gorge avant de parler.

- Je suis le propriétaire de cette boutique, et je n’ai pas de nom. Appelez-moi comme vous voulez. Certain m’appellent l’Antiquaire, d’autres Vieil Homme, d’autres Monsieur, mais faites comme vous voulez.

Kyoko, qui avait réussi à les suivre, acquiesça. Puis l’Antiquaire se pencha vers Shiki.

- Ce que tu tiens entre tes petites mains n’est pas un ouvrage tout à fait banal.

A ces mots, Shiki leva la tête et le regarda de ses yeux sombres. Il avait un air interrogateur sur le visage, lui demandant du regard ce qu’il voulait dire par là. Le vieil homme ne laissa pas durer le suspens plus longtemps, et reprit la parole. Son ton était devenu beaucoup plus sérieux. Il avait l’air d’un conteur racontant une histoire.

- Ce livre a été écrit il y a bien longtemps, en europe. En France, plus précisément. A l’époque, c’était le Moyen Age, et c’étaient les prêtres qui écrivaient les livres, à la main, lentement. Un livre était l’œuvre de toute une vie, et ils sont très rares. Seuls quelques uns existent encore.
Celui-ci est particulièrement bien conservé. Les autres ouvrages, normaux, s’effritent, jaunissent et tombent en poussière. Comme tu peux le remarquer, petit, celui-ci a juste un peu roussi. Tu sais pourquoi ? Un maléfice très puissant permet de garder ce livre en bon état, pour qu’il puisse traverser les générations.


Il marqua un temps d’arrêt. Shiki était pendu à ses lèvres. Il était encore petit et naïf, alors il croyait tout à fait le vieil homme. La mère de du petit garçon qui se nommait In à l'époque, elle, n’y voyait là qu’une histoire racontée à un enfant pour le faire rêver. Il y avait, cependant, une part de réalité qu’elle n’imaginait même pas en cet instant

- Mais ce n’est pas tout, petit. Ce livre a été écrit dans un langage bien spécifique. Dis-moi, sais-tu lire ?

Shiki hésita un instant, avant de répondre avec entrain

- Oui ! Mais juste un peu seulement ! Je sais lire la moitié des signes en hiragana et quelques mots en katakana ! En plus, je connais douze kanjis !!

- Ooh ! Je te félicite ! Mais tout ceci, si tout se passe bien, ne devrait pas t’être utile.

Le petit pencha la tête sur le côté, intrigué. Il était pourtant très fier de sa capacité à lire, la plupart des enfants de sa classe ne connaissaient pas de kanjis.

- En fait, il s’avère que ce livre ait été écrit d’une manière très spéciale. Seuls ceux qui possèdent un taux de magie supérieur à la normale peuvent lire ce qui est inscrit dans ce livre. Mieux encore, cela varie selon la force de la magie. Intéressant, n’est-ce pas ? Et tu sais quoi ? J’aimerais savoir si tu peux lire ce livre. Car ce n’est pas la peine de savoir lire le japonais. Par ce que tu saura automatiquement la lire. Un nouveau-né magicien pourrait déchiffrer ce langage.

- Oooh !! Je peux essayer ?

- Oui ! Mais avant, nous allons demander à ta maman de lire ce qu’il y a écrit ! Madame, s’ils vous plait, vous pouvez vous approcher ? Dit-il à l’adresse de Kyoko, qui vint à côté d’eux.

Elle pencha la tête vers le livre, et observa les inscriptions. Elle fronça les sourcils avant de prononcer quelques syllabes, en hésitant

- Mataneuh ratulato... hein ? Mais ça ne veut rien dire !

Le vieil homme rit légèrement, puis lui envoya un sourire, sans pour autant lui répondre. Puis il adressa un regard à l’enfant, lui demandant silencieusement d’essayer de lire. Alors Shiki pencha la tête vers le livre, avant d’énoncer de sa voix claire en enfantine le texte qu’il voyait

- A toi. Toi qui a trouvé cet ouvrage d’une façon ou d’une autre. Toi qui peut lire ces lignes dans le langage de ton temps. Si ce livre t’est parvenu, c’est que tu as en toi quelque chose de différent qu’il n’y a pas chez les personnes normales. Toi, un homme à la puissance phénoménale.
En lisant ce qui va suivre, tu changera, tu aura une autre vision de toi-même. Tu subira des changements, peut-être pas visibles, peut-être simplement intérieurs. Peut-être les deux. Et si tu ne sais pas, tu sauras...

- Arrête-toi ici, petit, pour le moment.

Shiki ne broncha pas, et arrêta sa lecture. Il était émerveillé, bien que surprit. Effectivement, il pouvait lire ce qu’il y avait d’écrit, alors qu’il ne savait même pas lui-même lire convenablement sa langue natale. Mais cela ne le choquait pas plus que cela, il en était d’ailleurs très heureux.
Il tourna la tête vers sa mère, qui le regardait avec étonnement. Non, pas avec dégoût, elle était simplement très, très surprise. Et cette consternation était tout à fait explicable : son fils venait de lire des mots qu’elle-même n’avait pas réussi à déchiffrer. Et il savait que Shiki n’inventait pas, il n’était tout simplement pas capable d’utiliser ce langage là spontanément. Mais, coupant court à ses pensées, le vieil homme reprit.

- Pour prouver à ta maman que tout ça est vrai, on va lire la phrase qui suit ensemble, tous les deux, en rythme, tu veux bien, petit ?

- Oui, monsieur ! Déclara le petit garçon avec un grand sourire.

Alors ils regardèrent le livre, et dirent, à l’unisson :

- Che non men che saper dubbidar m’aggrada.

A comme l’avais prédit le moine auteur de ce livre, un changement s’opéra sur le jeune garçon.
Une lumière entoura le petit garçon, qui ouvrit des yeux grands d’étonnement. Il y avait de quoi, il fallait dire. Mais ce ne fut pas tout. Il commença à changer.
Kyoko voulut le prendre dans ses bras, affolée, mais elle ne réussit pas à l’atteindre, c’était comme si une bulle de verre invisible l’entourait, empêchant quiconque de le toucher. Pourtant, le vieil homme se trouvait à côté de lui sans broncher, il n’avait pas l’air d’être particulièrement gêné. A la place de cela, il semblait plutôt enthousiaste. Cela se voyait de part ses yeux brillants.

Les cheveux de In commencèrent à changer, sa couleur de modifia, ainsi que celle de ses yeux. Ces derniers s’éclaircirent fortement, passant du noir au marron, puis au vert, à au bleu pour virer à l’or et ensuite se terminer par un argent très clair et limpide. Un très bel argenté, qu’il était assez rare de retrouver dans un regard, surtout un regard d’enfant. Ses cheveux, quant à eux, virèrent au marron, puis au roux, et enfin à un violet lumineux et intense
Finalement, la lumière autour de l’enfant faiblit, pour disparaître.

La mère se jeta sur lui pour l’encercler de ses bras et le serrer tout contre lui. Le pauvre ne comprenait rien. Il avait lu une phrase en une langue se rapprochant de l’italien et... pouf !
Quoiqu’il en soit... tout se passa très vite. Il n’eu pas le temps de se sentir porté par sa mère qu’il sombrait dans le sommeil, totalement épuisé.

Ce n’était pas un sommeil tourmenté, loin de là. Non, un sommeil serein, sans rêves ni cauchemars.

Il se réveilla plus tard dans la soirée, allongé dans le canapé qui se trouvait dans son salon. Il avait sa mère, ne comprenant pas très bien ce qui lui étai arrivé. Elle lui avait expliqué qu’elle avait parlé avec le vieil homme et qu’elle avait changé d’avis sur lui. En réalité, lui aussi était un magicien. Un joueur de tours de passe passe. Et il avait repéré la " magie " émanant de Shiki. Il la lui avait simplement fait remarquer, rien de plus. Cependant, elle semblait elle aussi un peu perdue. Apprendre que son fils possédait des pouvoirs magiques hors du commun... ça secouait. Pourtant, pas une seule seconde elle avait ressenti de la honte ou même du dégoût envers son fils. Certaines mères auraient réagi comme cela... d’ailleurs, celles-ci ne méritaient même pas de s’appeler « mères ». Mais en aucuns instant des pouvoirs n'avaient faits leurs aparitions

Cette découverte changea cependant la vie du petit Shiki. Régulièrement, il allait voir le vieil homme, après l’école, et celui-ci lui apprenait des tours, lui expliquait certaines choses à faire et à ne pas faire, le laissant cependant découvrir seul l’ampleur de ses sois disant pouvoirs.
Ses changements physiques étonnèrent ses camarades et les enseignants, à l’école, le lendemain de la découverte. Mais il s’efforçait de ne pas montrer ses pouvoirs à son entourage scolaire, par peur d’un éventuel rejet.


[ PARTIE 4 A SUIVRE ( suspence hein ? ) ]


Dernière édition par Shiki Saito le Jeu 28 Jan - 1:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 19:29

[ Partie 4 : Histoire Partie two ! xD ]

Bref, il continua de grandir tranquillement. Cependant, quand il entra en cinquième, tout changea. Il avait donc quatorze ans. C’est dans les environs de cet age que, souvent, les adolescents commencent à faire attention au physique des autres, et à tomber dans un age particulièrement bête. Pour Shiki... ce n’était pas tout à fait ça. Enfin, si, comme tout le monde, mais sa naïveté enfantine restait. Il était fait comme ça. A vrai dire, ce fut à partir de là que les railleries diverses et variées sur son physique efféminé commencèrent à fuser. Au départ, ça ne le dérangeait pas, mais à force... Ce n’était pas bien méchant, juste des petites taquineries de la part de ses camarades... mais... eh bien il complexa dessus. Si bien qu’un jour, il décida de se faire faire des piercings. D’abord ce fut un premier à l’oreille, puis un deuxième... et finalement, cela se termina sur la lèvre inférieure. Mais visiblement, ça ne suffisait pas. Et histoire d’en rajouter une couche, un tas de filles se jetaient sur lui en criant ‘kawaiiiii !!’ et en lui disant qu’il ressemblait à un héros de manga shonen-ai... autant dire que, du coup, il n’avait pas réussir à dormir de la nuit, trop choqué de ces paroles.
Il se rendit également compte d’une chose... quand il se surprit à trouver un de ses amis mignon. A vrai dire, il s’était toujours pensé hétéro. Eh bah nan ! Mais ça, il n’arrivait pas à se l’avouer... Sortir avec une fille, ok. Sortir avec un mec, heu... hum. Pourtant, il manquait quelque chose, avec le nombre de garçons qui avait des vues sur lui... Mais le pauvre petit ne pouvait pas y échapper : il y avait vraiment des garçons dans son entourage qu’il trouvait séduisant. Mais ne débattons pas dessus plus longtemps, et passons à quelque chose de plus important pour lui.

Ça se passa quand une amie, Ayumi, l’avait traîné de force dans un magasin de musique. Elle voulait acheter des cordes de rechange et des médiators pour sa guitare, sous prétexte que sa femme de ménage les aspirait toujours avec l’aspirateur. Mais Shiki savait bien qu’elle mentait et que c’était elle qui les perdait : Ayumi n’avait pas de femme de ménage. Bref, il l’avait laissée aller harceler le caissier, et il était aller se promener un peu dans le magasin. Il n’entrait pas souvent dans ce genre de boutique, il fallait dire.
Son regard tomba alors sur un instrument en particulier. Une batterie. Il n’y connaissait absolument rien, mais elle lui avait parut particulièrement magnifique. Plus que les violons, contrebasses ou basses qui étaient pourtant des instruments agréables à regarder. Non, là... il aurait pu rester des heures à la regarder. Et sans qu’il ne sache pourquoi, il demanda à un vendeur s’il pouvait essayer. C’est quand il se retrouva sur le siège qu’il se demanda ce qu’il faisait là, baguettes en main. C’était si impressionnant de se retrouver là, derrière cet assemblage si imposant. Très peu sur de lui, il tapota légèrement chaque « trucs », comme il disait (il n’avait aucune idée des noms, alors chaque tambour et cymbale se présentant à lui était un « truc », la grosse caisse étant le « truc numéro un »... mais laissons le méandres de son cerveau débile pour revenir à ses actions passionnantes), et mémorisa les sons qu’ils produisaient... et, ô miracle, il les retint !

C’est ainsi qu’il essaya, hésitant, de jouer un rythme qu’il avait entendu dans une chanson, faisant rapidement les associations qu’il fallait. Ce n’était pas digne d’un pro, mais il s’amusait bien. A ce moment là, Ayumi et le vendeur le rejoignirent, l’observant. Ce fut Ayumi qui prit la parole en première.

- Ah, je ne savais pas que tu faisais de la batterie, In !
- Oui, dit le vendeur. Vous en faites depuis combien de temps, jeune homme ?

Shiki pencha la tête sur le côté et fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment où ils voulaient en venir. Il répondit tout de même, hésitant

- Heu... en fait, c’est la première fois que j’en voie une en vraie... c’est la première fois que j’en joue... héhéhé...

Un ange passa.

- Quoi ?! S’exclama le vendeur. Mais c’est pas possible ! Mais tu as un talent énorme, alors !
- Quoi, moi ?! S’exclama In, complètement perdu. Vous devez faire erreur ! Moi je sais rien faire.
- Attend, je faisait même pas ça quand j’étais en deuxième année ! Je sais pas, prend des cours, mais reste pas comme ça ! T’es super doué !

Et, sous conseil du vendeur,Shiki prit des cours. Il ne le croyait toujours pas, mais il trouvait ça vraiment agréable d’en jouer. Sa mère était ravie de lui payer ses cours, elle qui désespérait de voir son fils rien faire. Eh oui, Shiki était un peu mou, comme garçon... enfin, maintenant, elle avait la preuve du contraire.

Puis sa petite vie continua. Il dissimulait toujours ses sois disants pouvoirs aux autres, et s’entraînait quand il le pouvait. L’entraînement était laborieux, mais il tenait bon. Et puis, le vieil homme de l’échoppe était toujours là pour l’aider. Il l’avait surnommé ‘Shiji-san’, c'est maintenant que tous le monde au lieu de l'apeller In, L'apellèrent Shiki en trouvant sa classe.

Le premier « obstacle » survint quand il avait quinze ans, à la fin de sa seizième année. C’était un samedi de novembre neigeux, lors d’un début de soirée. Shiki avait invité des amis, et ils discutaient vivement de choses diverses et variées. L’ambiance était chaleureuse, conviviale et amicale.

Quelqu’un frappa à la porte de l’appartement. Sa mère étant dans le bain, c’est lui qui alla ouvrir. Chose qu’il fit. Mais il se stoppa net quand il reconnut qui était dans l’encadrement de la porte. C’était un homme grand, aux traits carrés et durs. Il le regardait d’un air sévère. Il portait un costume gris, et portait à la main une mallette noire. Un homme d’affaire. Qui tenai à son autre main, la main d'une belle adolescente de quatorze ans.
Son père et sa soeur.

Il resta un moment planté sur le pas de la porte. Cela faisait huit ans qu’il ne les avaient pas vu. Et les revoirs ainsi arriver sans prévenir le laissait pétrifié. Finalement, après trente bonnes secondes, il retrouva l’usage de la parole

- Pa... commença Shiki
- Qui es-tu ? le coupa-t-il, d’un ton cassant puis la jeune fille pris la parole.
- Patétique père... Tu reconais pas grand frère In..., Dit elle d'une petites voix caigu et chaleureuse affichant son petit sourir nié semblable à son frère.

Cette phrase tomba comme un bloc sur Shiki sans prendre par aux paroles de sa soeur. D’accord il ne voyait pas souvent son père, mais ce n’était pas une raison pour ne pas le reconnaître. Les mots restèrent coincés dans sa gorge. Le père le poussa, et força le passage tirant Yurika par le bras. Il entra donc dans le salon. Tous les regards se tournèrent vers lui. Le rouquin referma rapidement la porte et s’élança à la suite de son père et sa soeur, oubliant que ses amis étaient présents. Il haussa la voix pour inciter son père à s’arrêter, et énonça quelques mots.

- Papa ! Attend !

L’effet voulu se produisit : Le père s’arrêta, et se retourna vers le jeune homme. Il le regarda de haut en bas d’un regard perçant, comme s’il le scannait.

- « Papa » ? Qu’est-ce que tu racontes ? Tu n’es pas mon fils.

Shiki ouvrit grand les yeux, avant de répliquer, la voix tremblante et tournant son regards vers sa jeune soeur.

- Bien sur que si... c’est moi, In...Tu ne me reconnais pas ? Yurika ?! Qu'est ce qu'il a ?

La dernière phrase n’était pas une question, mais une affirmation. Shunsui semblait déçu, alors queShiki ne savait pas quoi penser.

- Tu mens. Mon fils n’est pas un décoloré. Et il ne te ressemble pas. Où est il ? Où est Kyoko ?

- Je... tu te trompes, c’est bien moi. Et maman est occupée pour le moment, mais elle devrait revenir.
Sur ces paroles, malgrès que son aparence ai changer, Yurika l'avait tous de même reconnu et elle fit lacher la main de son père à la sienne pour se ranger près de son frère.

- Papa ! Arrête de dire sa ! C'est bien In ! Dit elle en hossant le tons.

Juste à ce moment, Kyoko sortit de couloir, habillée d’un jean et d’un tee-shirt, une serviette nouée sur la tête épongeant ses cheveux. Dès qu’elle entra dans le salon, elle s’arrêta net.

- Shun... Shunsui...
- Ah, tiens, Kyoko. Je voulais te voir, toi et In avec Yurika. Où est-il ?
- In ? Mais il est derrière toi.
- Quoi ? Mais non, Kyoko, ce garçon n’est pas In.
- Si, je t’assure... tu ne reconnais même pas ton fils... Même si ça fait huit ans, tu devrais… Si Yurika le reconner alors pourquoi pas toi ?


Un lourd silence pesa dans la pièce. Tout le monde avait arrêté de parler. Shiki en avait oublié ses invités qui, incrédules et perdus, assistaient à la scène sans pouvoir rien faire. Shunsui regarda le sol, baissant la tête. Ses cheveux bruns tombaient devant ses yeux. Shiki, Yurika et Kyoko ne savaient pas quoi faire.

- Je refuse…

C’était Shunsui qui avait parlé. Il reprit, d’ailleurs

- Je refuse de croire qu’il est mon fils ! Ce n’est pas… ce… cette… enfin, ça que je suis venu chercher. J’ai besoin d’un nouveau directeur pour l’entreprise, et c’est mon fils que je veux. Je le répète donc : où est mon fils ?

Yurika surprise, elle sentit presque l'envie de cogner son père. Mais à la place elle se mordilla la lèvre inférieur...

[ PARTIE 5 A SUIVRE ! ]

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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 19:41

J'ai éclaté de rire derrière l'écran ! Et c'est là que tu te dis "les admins sont toujours gentils, ils corrigent toujours les présentations"

BAH zut vu la taille du bazar et ton âge t'es assez grand pour pas faire de fautes xD


Même si t'as pas fini, je te valide comme ça tu peux nous pondre tes cathédrales (c'est même plus un pavé c'est un euphémisme ça)
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 19:55

[ PARTIE 5 FIN ! ]

D’habitude… il en fallait énormément pour énerver Shiki… mais là, l’homme en face de lui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. De une il débarquait comme ça à l’improviste, de deux il l’ignorait, mais en plus de cela il le rabaissait. Il était son père, tout de même. Et il n’avait pas à lui dire des choses pareilles. Yurika l'avait compris elle e pourquoi pas lui ?
Laissant de côté son air perdu, Shiki fronça les sourcils et s’avança vers son père d’un pas droit et sur.

- Mais qu’est-ce que j’en ai à faire de ce que tu pense ? Je n’ai rien à recevoir d’un type que je ne connais même pas. Tu viens m’arracher à ma liberté, et en plus tu m’insulte ouvertement. Il y a certaines choses que je laisse passer, mais là, tu trop loin. Je te demande donc de sortir.

A ces paroles, Shunsui releva la tête, les yeux écarquillés. Son regard sombre rencontra celui, argenté, de Shiki, qui le regardait avec une expression partagée entre la colère, la déception, la tristesse et la conviction. Mais l’homme ne sembla pas en prendre compte. Yurika et Kyoko, elles, étaient totalement stupéfaite. Pour toute réponse, il prit son fils par le col de la chemise et le tira violement vers lui. Son visage affichait la fureur et la folie. C’est à ce moment là que le plus jeune remarqua qu’il puait l’alcool. Dans la précipitation, avant, il n’avait rien senti.

- Comment oses-tu ?! Parler comme ça à quelqu’un de mon rang est un affront ! Tu n’es pas mon fils et tu ne le seras jamais ! Je suis chez moi ici, je paye le loyer ! Ce n’est pas un rejeton comme toi qui va m’arrêter.

Cette fois, ce fut trop, la main partit toute seule. Mais malgré ce que l’on pouvait imaginer, ce n’était pas celle de Shiki. Mais celle de Kyoko. Elle frappa violement la joue de son mari qui, sur le coup de la surprise, lâcha le col immaculé de la chemise du roux. Yurika se précipita vers son frère en affichant une grande frailleur. Ce dernier se recula et toujours la tête vers sa mère, même pas étonné, contrairement à son père. Les larmes de Kyoko goutaient sur le sol. D’une voix tremblante, elle prit la parole.

- Shunsui, écoute. Ton fils à raison, tu n’es pas le bienvenu ici, ce n’est plus chez toi. Cela fait quatre ans que tu ne nous envoie plus aucune pension et ne paye plus rien. Cet appartement est ma propriété maintenant. J’ajouterais que ton fils non plus n’est pas ta propriété. Et tu n’as aucune raison de le violenter. Alors va-t-en, s’il te plait. Et ramène l'enfant que TU m'as volé avec Toi ! Pars Avec Yurika ! Que tu as souiller de moi !

Shiki le savait, dire ces mots, pour elle, c’était très dur. Après tout, elle aimait encore son mari. Mais elle en avait trop dit quen elle rejetta à son tours Yurika. Yurika temblait à son tours les larmes venant aux yeux. Mais après ce geste qu’il eut envers elle, par la suite, Shiki fut certain que son père, lui, ne les portait pas particulièrement dans son cœur. Il s’avança vers sa femme. Shiki et Yurika virent avec effroi le main de Shunsui se lever pour s’abattre sur Kyoko sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit. Ses amis, qui s’étaient levés sans qu’ils s’en rendre compte, s’étaient levés et se placèrent devant Kyoko, pour ne pas qu’il la frappe de nouveau. Elle était tombée au sol, ayant reçut un fort coup à la poitrine. Sa respiration était courte et elle était à genoux. Heureusement, avec tous les adolescents devant elle, elle était maintenant en sureté.
Shiki, de son côté, voyait rouge. Et au moment où il avança, poing serrés, ce fut le noir.

Il n'entendait plus que les cris strident que pouvait pousser Yurika en s'agripant à son bras.

Quand il s’était « réveillé », tout avait changé autour de lui. Cependant, l’endroit où il se trouvait lui était familier : il était tout simplement allongé dans son lit, dans sa chambre. Il se redressa, prit d’un sursaut incontrôlable. Un rêve.
La voix brisée à côté de lui – celle de sa mère – lui intima que non, tout ce qui s’était passé était bel et bien arrivé.

Kyoko lui raconta ce qui s’était passé. Shiki était entré dans une colère noire et avait, projeté Yurika contre le mur violament pour cogner brutalement son père . Puis, par un moyen inexpliqué, l’homme s’était écroulé au sol, se tordant de douleur, criant et se tenant la tête comme si sa vie en dépendait. Non ce n'était pas la magie. Le veille homme lui avait apris une technique de où fraper à la tête pour causer de gros dommage.

Après cet incident, il avait sérieusement songé à apprendre à se maîtriser. Même si il ne se mettait jamais en colère – enfin, presque -, il ne pouvait pas se permettre d’infliger de telles souffrances aux gens. Car oui, malgré tout, il s’en voulait profondément. Shunsui avait beau être un beau salaud, c’était son père. Mais yurika... Elle, il ne la reverra plus jamais... Il ne savait pas si elle était morte où bien vivante. Il avait fais du mal à sa petite soeur. Qui, elle, s'était dresser contre son père

C’est alors que la solution s’afficha. Elle apparut presque immédiatement. Et elle se résumait en un seul mot : Shimizu. C’était le veille homme qui lui en avait parlé, voyant que Shiki était volontaire pour y aller. Il n’aurait pas pu le forcer de toute façon. Et en très peu de temps plus tard, il partait. Il avait informé ses amis, qui, même si ils avaient été un peu distants – ce qui pouvait se comprendre, ils étaient assez choqués par ce qui s’était passé – l’avaient soutenue jusqu’au bout. Pour eux, Shiki restait Shiki, et le concerné avait apprécié cet état d’esprit.

Et le voila qui débarquait à Shimizu. Sans même savoir que sa soeur se trouve dans les environs et vivante.
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 19:58

Félicitation pour cette présentation et bienvenue ^^
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitimeMer 10 Déc - 20:10

Merci miss et à tous le monde qui ont post avant !
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MessageSujet: Re: Shi' Saito <3   Shi' Saito <3 Icon_minitime

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