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 Muda Dayo no Musume -Terminée-

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MessageSujet: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitimeSam 7 Nov - 13:01

¤ Identité ¤

Muda Dayo no Musume -Terminée- 091107105906742963

:: Nom :: Maboroshi
:: Prénom :: Opale
:: Age :: 16ans
:: Classe :: 2.A
:: Situation (Lycéen, professeur, autre membre du personnel, habitant de la ville...) :: Lycéene


¤ Personnalité ¤





:: Description physique ::

Une description physique… Je dois me décrire moi-même, c’est ça ?
Argh, je me déteste ! Finissons ce supplice vite.
De loin, je parait de taille normal, un mètre soixante six. Je pèse de trente neuf à quarante cinq kilos, cela dépend des jours. Je suis le plus souvent près du trente neuf.
Mon teint est blanc jaunâtre, vous savez, ce genre de couleur qui apparaît lorsqu’un tee-shirt jaune déteint ?
Mon parfum… ? Une légère odeur de shnaps, mélangé à celui d’une sucette, surement.
Mes formes, je ne les aime pas. Mes fesses sont mal faites, ou alors c’est justement la seule chose de normal dans mon corps, et cela ne va pas avec le reste.
Ma poitrine, elle, est trop grande -95C-, créant un déséquilibre sur mon physique et sur mon équilibre –Elle est trop lourde-.
Mes jambes sont trop grandes, et mon buste trop petit.
Je suis toujours habillée d’un jogging gris aux bordures violettes, et d’un haut de chemisier gris.
Le jogging provient de mes vêtements de sport, le chemisier de mon ancien uniforme, que j’ai déchiré pour en faire quelque chose de plus passe-partout.
Et oui, je suis en fugue et toujours à court de monnaie. Trop pour aller acheter des vêtements, en tout cas.
Mes chaussures, c’est le prolongement de mon jogging. Deux bottes qui y ressemblent tellement qu’on ne voit pas la différence entre la fin du pantalon et les bottes, de loin.

Mes mains sont peut-être la seule partie de mon corps que j'apprécie. Bien que peu adroites, elle sont pâles et sensitive. Comment expliquer cela ? Le toucher est un sens très développé chez moi, car la peau de mes mains est très fine. Mes doigts sont longs et vernis aux ongles. Un vernis gris.

Mon visage, lui, est bien trop grand pour être beau. C’est un visage rond, au menton anguleux, rendant le visage ovale.
Ma bouche est trop petite, mon nez trop fin.
Mes yeux, eux… Je les déteste. Je les déteste encore plus que le reste.
Ils sont grands mais légèrement bridés. Leur problème, c’est d’avoir des pupilles, des pupilles d’un brun horriblement délavé. Des pupilles donnant l’impression qu’elles sont rouges. Bref, je ressemble à un vampire, je fais fuir le monde.
Que dire au dessus ? Mon front est trop grand.

Pardon ? Vous voulez savoir… Ah, non, non, non ! Ca, je n’en parlerais pas !

Eh bien… Vous savez, un jour j’ai entendue dire que Marie-Antoinette, la veille de son exécution, s’était rendue compte que tous ses cheveux avaient blanchis sous la peur.

Les miens aussi, sont blancs. Comme ceux des personnes âgés.
Comment expliquer cela ? A vrai dire, je n’ai aucun souvenir de la période remontant avant mes cinq ans, mais… Il est possible que moi aussi, j’ai subie un choque psychologique qui m’ait fait perdre la teinte de mes cheveux.
Naturellement, le plus simple serait de supposer que je suis albinos ou alors que je suis blonde très, très, très clair.
En fait, je n’en sais rien.
Le résultat, c’est qu’ils sont là, mes cheveux, aussi gris et blancs qu’ils puissent l’être.
Ils sont là et long, attachés par un ruban obtenu en découpant dans mon jogging.


:: Description morale ::

Moralement, notre Opale est une fille mélancolique, rêveuse et dépressive. Mais sur tout, c’est une alcoolique finit. Naturellement, elle n’aime pas ce mot. (Ce qui ne l’empêche pas d’en être une). Dans cet alcool, elle dépense tout l’argent qu’elle peut ramasser en enchaînant petit-boulot et…Vole.

Oui, notre Opale n’est pas vraiment quelqu’un d’honnête. Enfin, si. Mais sauf quand il s’agit d’acheter à boire.

Elle est plutôt gentille, habituellement, mais possède une opinion de soit très, très basse. Elle semble et est toujours triste, les larmes aux yeux, prête à pleurer… Ce qu’elle fait très souvent.
On voit rarement un sourire esquisser son visage.
Le problème, c’est qu’elle a l’alcool encore plus triste.

C’est une fille adorable, s’il-faut-absolument-la-connaître, mais elle réussit souvent à déprimer les gens avec elle.
Elle est souvent dans la lune ou ailleurs, et dans ces moments, elle peut pleurer sans sangloter, doucement et calmement…
En bref, notre Opale, c’est quelqu’un d’effrayant.
Contrairement à la plupart des filles qui auraient eu la malchance de tourner comme elle, elle reste gentille, courageuse et dévouée. Je sais, c’est dur à croire. Autant que de l’approcher, d’ailleurs.
C’est malheureusement une fille très seule, qui fait fuir la plupart des gens.
Mais voilà, quand on est seule, on déprime, et la boucle est bouclée.
Donc, son plus grand problème serait de se trouver quelqu’un pour lui redonner le moral, mais ne rêvons pas, Opale s’en charge à notre place.

Opale est aussi une sucette addit. Enfin, un jour, vu qu’elle avait beaucoup bu et qu’elle sentait assez fort l’alcool et qu’elle voyait assez trouble, elle est allée à son casier, pour planquer la bouteille qu’elle avait en main –Et oui, elle ose entrer au lycée dans cet état-
Donc, notre jeune fille titube et cherche son casier. Elle le trouve, essaie de l’ouvrir, il ne s’ouvre pas. Elle le force, ça ne marche pas. Elle s’énerve et l’ouvre à-coups-de-sac-dans-la-portière. Celui-ci s’ouvre finalement et laisse apparaître un paquet de sucette : C’était le casier voisin.
Mine de rien, elle ouvre le paquet, le mal étant déjà fait, et en prend une.
Elle en prendra une autre et une autre.
Maintenant, elle a l’habitude de piquer dans les casiers.

Aussi, notre malchanceuse est maladroite. Si on lui demande de porter un vase sur un mètre, vous pouvez être sur qu’il s’écrasera avant d’avoir atteint l’endroit demandé. C’est bien simple, on dirait que ses doigts sont faits pour ne tenir quelque chose que le temps de lui donner un espoir, celui que l’object ne tombera pas cette fois. Ensuite, ses doigts se desserrent et… Et c’est cassé !

En court, elle est toujours dans son coin, parfois même au fond de la salle, recroquevillée. Lorsqu’elle est remarquée et priée de prendre une place, elle court vers le siège le plus loin possible des autres. Notre Opale est malheureusement aussi assez timide.

Elle a toujours un casque sur les oreilles, même en court, où elle prétend que celui-ci est débranché. Une chanson, une seule, y tourne en rond, sa lullaby.
Notre Opale ne chante pas tellement juste, mais fredonne parfois quelques paroles.


Un autre détail qui a son importance est qu'Opale est terrorisée par... Le noir. Elle a une peur panique d'être dans le noir. Ce qui fait qu'elle dort rarement aux dortoirs, et n'éteint jamais la lumière d'une pièce. Les meilleurs endroits qu'elle a donc trouvée pour passer la nuit sont les bars du coin, qui ferment tard et qui sont toujours éclairés. Ensuite, elle passe le reste de la nuit dans la rue, et lorsque les lampadaires s'éteignent, elle rentre au lycée.

Encore jeune, elle ne s’imagine pourtant aucune perspective d’avenir après le lycée. Elle aimerait bien mourir dans un petit appart, à elle, entourée de bouteille de whisky et de chats.
Caniphobe, la jeune fille est terrorisée par les chiens depuis sa plus tendre enfance. Elle s’est alors rabattue sur les chats. Calme, doux, et câlins, ils lui ressemblent un peu… Sauf que les chats ne boivent pas d'alcool et ne déprimes pas.




¤ Biographie ¤




:: Histoire ::

Le bruit de mes pas résonnaient sur le béton de la rue. Je trébuchait, me relevait, puis courait à nouveau. Je voulais fuir, fuir, fuir cette foutue vie et tout le reste ! Je voulais…
Essoufflée, je m’arrêtais. Mon point de côté me faisait mal, je le serrais fort de ma main gauche, alors que de la droite, je me faisais comme un par-choque, si jamais je tombais. Car je pouvais tomber : J’étais épuisée.
J’étais déjà aux alentours de la ville, il y avait moins de maison, moins d’établissements, c’était rassurant. J’avais presque fuit, plus qu’un petit effort et…

Il y avait un bar. Un petit bar de rue, pas très grand, pas très attirant. Le genre de bar où traînent les pochards, dans les cartoons.
Je devais me reposer, j’y entrais. Après tout, il était tard et personne ne penserait à me chercher. J’étais déjà en sécurité.

« Bonjour »
Dit-je à voix basse, vous allez savoir pourquoi.

L’établissement était réellement petit. Il faisait vraiment cliché. Sous mes pieds, des planches en bois grinçaient. Au plafond était suspendue une vieille lampe à néon, autour de laquelle flottait des dizaines de moucherons. A ma droite, il y avait quatre petites tables et quinze chaises –Quatre par table, sauf une où il y avait seulement trois chaises, celle du fond-. En face, un escalier menant à un étage supérieur et à ma gauche, il y avait un bar.
Derrière ce bar, il y avait un barman, devant ce bar, ou plutôt, affalée dessus, il y avait une personne âgée aux cheveux blancs, qui s’était endormie.
Je m’approchais donc doucement et m’installa sur le bar.

-E…Encore une mineur ?! Mais si la police débarque, ils vont fermés mon établissement, à servir de l'alcool à des mineures !

Je fixais un long moment le barman. Il était jeune. Je lui aurais donnée vingt cinq ou vingt-sept ans. Il avait les cheveux noirs et les yeux verts.
Je lui souris et lui dit que je ne prendrais qu’une limonade.
Je n’avais pas d’argent, de toute façon.
Mon attention se concentra maintenant sur la personne âgée. Elle avait la peau du visage lisse, c’était étrange.

J’écartais les longs cheveux blancs de son visage avant de comprendre mon erreur :: Elle devait avoir un an de plus que moi, tout au plus.
Elle était jolie, mais était asiatique. A vrai dire, étant moi-même européenne, je cherchai des personne venant de chez moi. Mais c’était normal, nous étions au Japon, après tout.

-Tu la connais ? Ca fait deux jours qu’elle ait là, tu veux pas la ramener ?
-Non, je ne la connais pas.
-Ah, t’es pas du lycée du coin, alors.
-Baah… Si ?
-Donc tu la connais.
-Comment ça, elle est du lycée Shimizu ?


J’étais surprise. Une personne comme elle, aux cheveux blancs, ça se serait vu, au lycée.

Le barman pointa du doigt le sol, derrière le comptoir.

-Regarde par là, il doit y être encore.
-Qui ça, « il » ?

Je regardais par terre avant de voir un cahier. Vous savez, ce genre de cahier qu’on ne voit uniquement dans les magasins qu’à la rentrée. Les cahiers de brouillons par définitions, portant une marque bas prix, et malmené, écorné et déchiré sur la couverture.
Il y avait marqué dessus « Journal Intime d’Opale, ne pas toucher, sinon je mords. ».
J’ouvrais le journal intime, plus curieuse que mal intentionnée.
Ca devait être comme moi, une fille qui avait un sacré caractère, pour se teinte les cheveux dans cette couleur. Elle m’intriguait. Je voulais aussi savoir depuis combien de temps elle était au lycée. ...


Dernière édition par Opale Maboroshi le Sam 7 Nov - 20:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitimeSam 7 Nov - 15:34

«
2 Janvier 2002




Ce cahier est à moi. Il a été acheté en trop pour mes affaires scolaires. Je ne l’ai pas dit à mes parents, ils ne me l’auraient pas laissé. Je l’ai mis dans mon cahier de français, je veux l’utiliser pour raconter ma vie. Il n’a pas beaucoup de pages, alors j’économiserais, je ferais semblant de raconter uniquement les événements importants. Personne ne le trouvera jamais…

Mes premiers souvenirs remontent en 1998. J’avais… »


La fille du bar émit un bruit étrange, mélange de sucions et de soupire, puis retomba, silencieuse, dans son sommeil, où l’on entendait uniquement le bruit de sa respiration, parfois chahutée par une légère toux.

Je recommence ma lecture.

« J’avais cinq ans. Je me souviens de la neige. De la neige partout. Il faisait froid, nous n’étions pas au Japon. Je ne sais pas dans quel pays je suis née, je ne me le rappelle plus. Mes parents adoptifs n’ont jamais ‘trouvés utile’ de me le préciser.

Tout ce que je sais, c’est que les routes n’étaient pas pavées. J’avançais, encore et encore. J’avais une main plus petite que la mienne dans ma main gauche. Sur la droite, je tirais une autre main, encore plus petite.
Mon frère et mes deux sœurs.

On nous a trouvés, presque morts de faim et de fatigue aux portes de l’orphelinat.
L’orphelinat n’était malheureusement pas très riche. Nous n’avons pas eu beaucoup à manger, mais on nous assurait quand même deux repas et demi par jour, deux vêtements chacun et de l’eau tiède.

Le temps s’écoula vite. C’est à cette période que j’ai comprise que mes cheveux étaient différent, bizarres. J’étais traitée de « Mémé », de « Sorcière » et autres.
Je m’en fichais, j’aimais bien mes cheveux quand même. Je les utilisais beaucoup. Détachés, je les mettais devant mon visage, pour me cacher du monde extérieur. Comme ça, j’avais l’impression qu’on ne me voyait plus et qu’on me laissait tranquilles. Je m’isolais derrière ces cheveux. Ils ont toujours étés longs.
Je n’ai plus aucuns souvenirs ni de mon petit frère, ni de mes petites sœurs. C’est étrange, j’aurais tant aimée me souvenir de leur apparence, pour les retrouver un jour.
Enfin, ce n’est pas grave.

Mes parents adoptifs, eux… Je ne les aie connus que plus tard.
J’allais avoir mes sept ans, c’était il y a deux ans.

Vous savez, lorsque les enfants s’imaginent qu’ils vont se faire adopter, ils s’imaginent toujours une maman aux cheveux longs, magnifique, avec de grands yeux bleus, qui s’approcherait d’eux avec un sourire merveilleux.
Ils s’imaginent un papa derrière, souriant et heureux. Il a l’air amical, alors on se sent rassuré. Il se tient dans l’entrebâillement de la porte.
La maman se penche, susurrent ces mots « Viens avec nous, ma chérie ». Et la maman nous prends dans les bras et rejoint le papa qui nous caresse les cheveux. « Allez, on y va ».

Quand les parents s’imaginent une adoption, ils voient une salle immense remplie d’enfants. Ils s’avance et voit, tout au fond, une petite fille ou un petit garçon dans un coin, rejeté. Il pleure. Les parents, émus, s’avance et prennent l’enfant dans leurs bras. Il a un visage magnifique, il leur sourit immédiatement. « Vous êtes des anges ? »

En fait, l’adoption ne se passe pas du tout comme ça. Les parents sont dans le bureau d’une psychologue, l’enfant, emmené par une dame entre dans la salle.
J’ai regardée un peu la psychologue qui m’a fait signe de la tête d’avancer. J’ai fait deux pas et ait levée la tête vers mes parents.
Ma mère tremblait, mon père détourna le regard.


-I…Il n’y a….
Ma mère bégaya. Je m’avançais encore un peu vers elle, j’avais peur. Je voyais bien que ça n’allait pas, mais la psychologue me dit « Allez, va voir ta maman ». Alors j’avançais.

Le ton de ma mère devint hystérique.
-Il n’y a pas moyen d’en avoir un autre ?!

-Désolée, vous savez, les adoptions ne sont pas choisies.

Je fis encore quelque pas et mon père s’interposa entre ma mère et moi.

-Ne la touche pas !

La psychologue rit doucement.

-Je comprends, c’est votre première rencontre. Vous ne pouvez pas l’accepter du premier coup. Vous aurez un suivit psychologique approprié, vous verrez, vous vous y habituerez. Une telle réaction est tout à fait normale.

-Non, vous ne comprenez pas, nous ne voulons absolument pas de celle-là !

-Pourquoi ? Elle est en bonne santé et ne présente aucun défaut. Elle parle normalement, et obtient de très bonnes appréciations en ce qui concerne ses études.

-Elle est… Mais vous l’avez vu ?!

A force de paroles, la psychologue finit par convaincre mes parents. De toute façon, ils m’avaient déjà achetés.
Oui, je me suis faite achetée. Ils avaient payés. Beaucoup. Les frais du voyage du Japon à mon Pays, puis les interprètes et enfin les professeurs pour étudier notre langue. Ils avaient grandement subventionnés l’orphelinat pour que leur dossier soit traité rapidement.

J’arrivai donc au Japon, avec mes parents.
Mon père était grand. Il avait les cheveux bruns et les yeux brun foncé. Une moustache fine et une barbe, pas longue, qu’il entretenait au rasoir. Il était très grand, mais pas gros. Musclé.
Ma mère, elle, avait les cheveux châtains. Et les yeux bleus. D’un bleu magnifique, très clair !
Elle pleurait souvent.


Maintenant, ça ne se passe pas bien, à l’école. Et pourtant, j’ai jurée de faire des efforts ! Mais je n’arrive jamais à obtenir la moyenne. Pourtant, je travaille énormément. La nuit, je rallume ma lumière, et je refais mes devoirs. Mais sur mon bulletin, c’est toujours la même note. Alors mon père me regarde d’un air dédaigneux.

-Quarante… Médiocre.

Je m’appelle Opale, j’ai neuf ans, je suis une petite fille médiocre.»

Les pages suivantes me menèrent vers une date totalement différente. Elle datait d’environ trois ans plus tard. Déboussolée, je commençais à lire.


«


-----------------------------------27 Juin 2005


Ca y est ! J’ai trouvée un moyen de tout oublier, de me calmer et de ne plus pleurer.

Pourtant, je ne le cherchais pas réellement. La journée d’hier avait… Elle avait juste commencée comme d’habitude lorsque, mal réveillée, je fis tomber le vase. Ce vase, c’était le plus cher de la maison. Il était placé juste dans le corridor d’entrée pour faire riche et valait plusieurs milliers de yens. Quand mon père l’a apprit, il est devenu subitement rouge. Il s’est mis à courir après moi, j’ai eu peur, j’ai courue. Il me rattrapait alors j’ai ouverte la première porte qui venait. Mes mains tremblaient tellement que je croyais qu’il allait m’attraper avant que je réussis à ouvrir la porte.

Elle s’est ouverte, je suis rentrée dedans.
C’était la cave. Dans notre cave, il y a trois vieux vélos entassés les uns sur les autres, il y a un vieux nounours qui dégage une odeur de moisie et il y a des bouteilles de vins, rangés dans des emplacement de ciments. Je me suis approchée. Je n’avais jamais goûtée de…. »

Je sentit une main agripper mon avant bras et sursauta.
La fille du comptoir s’était réveillée et me regardait de ses yeux rouges, à moitié ouverts. Elle n’avait pas bougé de place, hormis son bras, qui s’était levé pour m’attraper, ses yeux qui s’étaient entrouvert et un sourire qui s’était destiné sur mes lèvres.

-S’il te plait… Rend-moi ça.

Elle m’avait effrayée au point que je le lui rendis rapidement, et avec excuses. Pourtant, une fois qu’elle eut repris son cahier, je la regardais plus attentivement et ne la trouvais pas agressive.

-Il est quelle heure ? Demanda-elle au barman qui s’était plus ou moins endormit lui aussi derrière son comptoir.
Celui-ci, réveillé, regarda vivement à son poignet l’heure qu’indiquait sa montre.

-Il est… Il est minuit, tout pile.
-Aah… Dit-elle. « Il faut que je rentre aux dortoirs… »
-Et ton ardoise, tu la paye quand ?
-Quand je...
-Tu comptes vraiment… Vraiment rentrer au lycée dans ton état ?

Elle se retourna vers moi et me fixa longtemps. Puis elle sourit naïvement. Vous savez, ce genre de sourire idiot qui n’arrive que dans les mangas.

-Bah, oui, pourquoi ?



¤ Plus ¤

:: Code secret :: J’aime beaucoup le Japon
:: Comment avez-vous connu le forum ? :: Double compte


Dernière édition par Opale Maboroshi le Mer 11 Nov - 16:23, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitimeSam 7 Nov - 21:41

Bonsoir et re-bienvenue, Opale.
Quelle fiche magnifique, ça a été un réel plaisir de la lire !
Mais sache que les profs n'apprécient pas trop les élèves saouls x)
Pay attention~
Validééée ! Avec du mérite !
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MessageSujet: Re: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitimeSam 7 Nov - 22:32

Oh putain, toi je t'aime <3 Promet moi un rp.
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MessageSujet: Re: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitimeDim 8 Nov - 12:58

Aka-dono ::
Merci ! Hmm... Oui, j'essayerais de me dégriser avant de venir en court, mais je promet rien.

Beloved-san :: *Se pointe du doigt et équarquille les yeux. A du mal à comprendre que c'est à elle que l'on dit ca* ..Ah... Oui, promis.
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MessageSujet: Re: Muda Dayo no Musume -Terminée-   Muda Dayo no Musume -Terminée- Icon_minitime

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