Machi [Terminée]

『 Kawamura Machi 』

რ who I am რ

Identity ; ₪ Age ;16 ans ₪ Lieu de naissance ; La campagne d'Aichi ₪ Nationalité ;Japonaise ₪ Groupe ;Etudiante

რ You want to Know Me რ

₪ Caractère ;






Comment suis-je ? C’est une bonne question. Et je ne suis pas du tout douée pour les présentations morales… Je vais parler à la troisième personne, comme ça ce sera plus facile. Tout d’abord elle est très… enfantine. A croire qu’elle n’a jamais véritablement muri avec l’âge. Elle est bavarde, et parle de tout et de rien. Et elle adore avoir le dernier mot. Elle boude souvent, rit souvent et pleure souvent, comme les enfants. Et même si elle parle trop, elle a souvent la tête dans les nuages. Ses mères s’en plaignent souvent. Ses mères se plaignent
tout autant de son extravagance. Elle réagit aux évènements qui l’entourent à la manière qu’elle voit la plus « amusante », et cela sans penser que cette réaction peut sembler saugrenue. Elle n’accorde pas d’importance à ce que les autres disent ou pensent d’elle et n’est pas réticente quant à dire ces quatre vérités sur quelque chose qui l’agace. Franche et directe, elle peut aussi faire preuve d’une hypocrisie sournoise et ne recule devant presque rien pour obtenir ce qu’elle désire, que ce soit humain ou objet. Elle ne laisse personne s’approcher de ses « possessions », ce qui fait d’elle une fille possessive et jalouse. Elle peut se montrer timide et réservée, tout comme elle peut être très enjôleuse, cela dépend de la personne, et des sentiments qu’elle lui voue. Le fait d’avoir grandi sans frère ni père rend les garçons « mystérieux » à ses yeux. Elles les voient, ou plutôt les croient toujours lointains, presque inaccessibles.

◤ Plus grande qualité & défaut ;
Sa plus grande qualité? Parce qu'elle en a?...Et biien, allons dire que c'est son optimisme. Elle voit toujours tout en rose malgré ce qu'elle a vécu, elle est toujours prête à faire la fête et à s'amuser.
Son plus grand défaut est sa jalousie. Non cette jalousie qui vous dit de tout posséder et d'être au sommet à la place d'un autre, mais cette petite jalousie pour ses amis et ceux qu'elle aime.

◤ Sa plus Grande Peur ;
La neige. Elle déteste la neige et c'est presque une phobie. Lorsqu'il neige, que ce soit à Noël ou pendant un jour d'école, elle ne met pas les pieds dehors, et si jamais la neige la surprend alors qu'elle est dans la rue, soit elle rentre chez elle en courant, soit elle s'abrite sous le premier refuge à portée.
◤ Tic* ;
Aucun?
◤ Préférences ;

★ Sucré ou salé ? ; Tout ce qui est sucreries, elle en raffole. Elle a gardé son amour pour les friandises et le chocolat depuis sa tendre enfance.
☆ Livre ou Film ? ; Livre. Elle adore s'y évader et tout oublier autour d'elle. Même si elle aime regarder des films, elle préfère cependant la lecture.
★ A moitié Vide ou A moitié Plein ; A moitié plein, sans hésitation x3
☆ Une citation ? ; Aucune pour le moment.

₪ Physique et style vestimentaire ;


« Parce que je suis une poupée ».

Une poupée ? Non ! Les jolies poupées en porcelaine c’est… tout blond, tout blanc, avec de jolis yeux azurs. Mes yeux à moi sont…verts. Très verts. Je les ai hérités de la campagne, l’endroit où je suis née. On me dit souvent qu’ils sont trop grands, mais ça, c’est du à ma curiosité, non à la campagne. Mais je suis née avec donc…je suis née avec ma curiosité. Parfois j'aime bien porter des lentilles marrons, il parait que ça s'accorde avec mon teint et mes cheveux. Mes cheveux ne sont pas blonds non plus. Ils ne sont pas noirs, ni châtains. Juste bruns. Très bruns comme la couleur de… terre de sienne ? C’est ça son nom déjà ?... C’est écrit sur mon tube de peinture alors… Et ils sont longs. Je les ai laissé pousser parce que j’en avais marre d’être traitée de garçon, mais ils me dérangent alors je les noue souvent en un chignon, ça me donne un air sérieux et ça me vieillit de quelques années, déjà que j’ai l’air d’une fille de treize ans, d’après ce qu’on dit. J’aime porter des shorts et des chemises. Non pas que je ne sois pas féminine, mais c’est largement plus confortable qu’une mini-jupe serrée ou une robe à froufrou.



₪ Histoire ;

Il y avait eu entre les barreaux colorés de la fenêtre cette petite fille au regard brun, que je n’avais jamais vue avant. Je me suis approchée et toute la peur qui m’envahissait disparaissait à chaque pas. Cette peur des autres, du « nouveau ». Mes mamans m’avaient dit que mon premier jour se passerait très bien, que j’étais très capable de m’intégrer et de me faire des amies.
Me faire des amies.

La petite fille versait des larmes. Elle ne me vit pas m’approcher. Je me penchai très lentement, assez gracieusement et murmurai.

-Pourquoi pleures-tu ?

***
C’est une fille passionnante. Avec elle je peux tout faire, tout dire sans crainte d’être jugée. Et elle est si marrante ! Je ne m’ennuie jamais avec elle. Quand je me suis rapprochée d’elle, j’étais en quelque sorte fascinée. Aux premiers abords on aurait dit qu’elle était parfaite.

Elle est jolie. Et elle dessine comme un ange. Je suis littéralement amoureuse de tout ce qu’elle écrit. Et elle sourit. Elle sourit beaucoup, tout le temps, qu’on dirait parfois qu’elle est bête. Malgré ça elle pleure pour un rien, et malgré son air mature et sérieux quand elle pleure on dirait une éponge, ça inonde son visage et elle devient rouge. Elle adore faire des promesses qu’elle ne tient jamais.
Quand elle parle j’ai envie de tout oublier. Quand elle rit j’ai juste envie de la serrer, de la faire rire encore et encore.

Et on se dit tout. Absolument tout. Je lui ai même parlé de mes deux mères, comment c’était amusant, parfois irritant de vivre avec elles.

***
-Tu t’es perdue ? Mais ce n’est pas si grand ici. Tu es en quelle classe ?
-P6.
-C’est la mienne aussi. C’est à l’étage, viens je vais t’y conduire.
Et je l’entendais trotter derrière moi, un peu tristement, ses larmes roulaient encore et je pouvais l’entendre pleurer. Je me retournai vers elle, essayant d’esquisser le sourire le plus confiant et responsable que je pus donner.

-Mais voyons, tu n’es plus perdue maintenant, arrête de pleurer.
C’est là que ses joues gonflèrent légèrement, sa petite bouche nouée en une moue tristounette, couronnée par une unique fossette bien creusée.

-C’est que… j’ai peur de me perdre à nouveau.
Quand j’étais petite (encore plus petite que mes sept bougies), mes mères me tenaient chacune par une main pour que je ne me perde pas dans la rue, c’était devenu presque une habitude. Cette fillette n’avait peut-être pas de mamans pour lui tenir la main.
Tout sourire, je tendis la main.

- Tiens-moi par la main, comme ça tu ne te perdras jamais.

***
Ses doigts noués contre les miens se décollèrent. Je les sentais cependant encore caresser ma peau. Je fermai les yeux.
Il faisait bon. Si bon. Enveloppée dans mon manteau, mes cache-cols et ses bras, je ne sentais pas le froid. Il n’existait pas. Rien n’existait à part elle.

- Allons-nous-en. Ailleurs. Là où personne ne nous connait.

Et alors ses mots se mélangèrent au vent. J’étais heureuse. A cet instant là je me sentais capable de tout laisser de côté. « Tout ». Ce n’était rien comparé à « Elle». Elle était mon tout. Et j’étais plus que capable de « réduire » ma vie à cette fille, même si cela me prendrait le temps d’une vie.

-Je n’aime pas les promesses, fis-je simplement.
-Je te promets que j’irai ailleurs avec toi, un jour… fut sa douce réponse.

Douce réponse mélangée au vent.

***
-Quittons Aichi ensemble.

Le nez rouge, les joues gonflées par les petits cristaux de neige qui y jouaient timidement, le regard insistant, résolu. Et ce ton de voix qui disait que j’avais enfin pu prendre une décision. Une décision qui l’impliquait. Elle me regarda bizarrement. Ce genre de regard que vous ne comprenez pas, qui vous fait un peu mal, un peu peur.

Allons à Tokyo. Éclatons-nous. Amusons-nous. Voyons le monde. Et surtout soyons libres. Oui. Surtout. Et même si je ne crois jamais à tes promesses…

-Tu me l’avais promis.

Et ce sourire qui en disait long, ce sourire qui disait tout… Tous les bonheurs du monde, tous les rêves que nous avions eus.
-Partons ensemble.

Et sa voix se mélangea à cette neige feutrée, encore et encore.

***
J’avais dit à mes mères que je partais pour Tokyo. Elles ne m’en avaient pas empêché. Peut-être parce qu’elles avaient vécu la même chose… Aucune résistance, aucune argumentation, juste ce sourire un peu maternel qui disait « Tu vas revenir, tu verras. »

Et je m’élançai dans la neige, insouciante, heureuse comme je ne l’avais jamais été. A la gare. Vite. Elle y était. Elle m’attendait sûrement, le nez tout rouge, ses valises dans les mains, un bonnet sur la tête, et lorsqu’elle me verrait accourir elle sourirait, comme d’habitude. Et dans le train on se prendra la main, et on regardera les petits flocons de lumière couvrir les pavés précipités.

La gare était là. Et juste devant l’entrée, une foule de visages flous et inconnus.

Je m’arrêtai.

Les roues d’une voiture avaient balayé de la neige sur le trottoir, quelques murmures s’élevaient dans l’air. Les respirations se mélangeaient dans l’atmosphère en une buée imprécise de vapeur. Les regards étaient horrifiés.

Et entre les pieds de cette foule bruyante, la neige était teintée d’un rouge profond.

Le scénario était limpide.

Je m’approchai, et dans une voix que je ne reconnus pas, je demandai à me frayer un chemin. Un murmure derrière moi me souffla « C’est une pauvre gamine, elle y est probablement
passée sur le coup. »

Devant moi se tenait un grand homme en manteau de cuir qui m’ôtait toute visibilité. Je restai figée derrière lui, de peur de la voir. Elle. Je ne voulais absolument pas la voir. Pas dans cet état. « Sur le coup ». L’alarme d’une ambulance pleurait
derrière moi, des portes s’ouvrirent, des cris d’hommes résonnèrent, la foule s’éparpilla.

Puis plus rien.

En me réveillant sur le lit d’hôpital, j’aurais donné ma vie pour qu’elle vienne me dire que c’était un mauvais rêve. Au lieu de la voir, c’était ma modeste valise encore trempée qui
me regardait narquoisement, déposée à mon « chevet ».

« Partons ensemble. »

Un souffle se dégagea de ma poitrine, et je me vidai de toutes mes larmes.

Ce n’était pas le fait qu’elle n’avait jamais tenu sa promesse qui me faisait rager. Non. Mais plutôt celui que… de nous deux, c’était elle qui avait pris un train que je ne pourrais certainement pas rattraper pour l'instant, et qui était partie pour ne plus jamais revenir.
***

₪ Raison de votre arrivée à Shimizu ; Aichi est la ville où elle habite, donc c'est forcément le lycée où elle va. Elle n'a pas pu quitter Aichi comme elle le souhaitait, et donc, elle est inscrite dans le lycée près de chez elle.



რ Derrière l'écran რ


₪ Prénom ; S.J.S (Oui, c'est mon prénom, je ne mens pas =O )
₪ Fille ou Garçon ; Fille.
₪ Age ; 15.
₪ Ancienneté Rp ; Disons... deux ans?
₪ Comment avez-vous connu le forum ; Troisième (et premier?) compte x)
₪ Votre présence sur le forum ; Hum.. 5/10?
₪ Poste Vacant ? ; Oui [ _ ] // Non [X]
₪ Double Compte ? ; Oui [X] // Non [ _ ]
₪ Avatar ;
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Code règlement ;