Un pas en arrière...[pv kohana misato]

Keiichi déambulait dans les couloirs du lycée.Il savait qu’il était très tard près de trois heures du matin,mais le jeune homme avait décidé de sortir de son dortoir et de marcher seul pour se changer les idées,car il n’arrivait pas à dormir.Le jeune lycéen savait qu'il avait besoin de sommeil,mais il n'arrivait pas ne serais-ce que fermer un seul œil.Il revoyait dans son esprit les quolibets et les vieilles moqueries de ses camarades qui dataient du primaire.Portant la main à sa bouche qui ne faisait que produire des bâillements successifs signe qu'il pourrait peut être sombrer dans un profond sommeil mais pour lui,il n'en était pas aussi sûre :

Ce soir, le jeune homme était habillé d'une simple chemise noire entrouverte malgré la fraîcheur des fenêtres ouvertes et d'un pantalon de la même couleur ample.Il était pieds nus, ne faisant pas attention au sol glacé sous ses pieds.Un frisson parcourut son corps.Le jeune homme avait froid,mais il faisait semblant de ne pas le montrer.De toute manière à qui voulait-il le cacher,car,il n'y avait personne au moment même. Quel élève se baladerait à une heure pareille dans les couloirs à part Keiichi?Personne.Du moins pas en sa connaissance.Il avait laissé ses cheveux tout décoiffés,et marchant d'un pas lent sans faire le moindre bruit,il cherchait dans ses souvenirs d'enfance une personne qui pourrait lui être chère...Son père...Sa mère...Il ne se souvenait pas d'un être qui pourrait lui avoir procurer de la joie dans sa vie et pourtant,il semblait avoir oublié une personne essentielle qui malgré lui avait toujours reçut une place spéciale dans son cœur.Il le savait et c'était bien cela qu'il lui échappait mais le problème c'était qu'il n'arrivait plus à remémorer son visage,ses gestes,ses paroles, son sourire.Il s'arrêta un instant et s'assit contre un mur à côté d'un casier,car toutes ces question avaient finit par lui donner un mal fou à la tête.Le jeune homme ferma les yeux un moment,mais à peine commença-t-il à entrevoir quelques rêves que des rires se firent entendre dans son esprit.Il ouvrit alors les yeux.Impossible de dormir.Pourtant,cela se voyait que le jeune homme en avait besoin.Rejetant la tête en arrière,il regarda le plafond afin de mieux l'observer puis se lassant de regarder toujours la même chose,il fit par tourner sa tête à droite et à gauche du couloir et finit par remarquer une silhouette qui s'avançait au fur et à mesure de ses pas légers qui touchaient à peine le sol.A la longueur de ses cheveux,c'était apparemment une lycéenne.Mais que faisait elle à une heure pareille?Keiichi se remit donc debout en espérant ne pas lui faire peur et alla tout droit se diriger vers elle.Au fur et à mesure qu'il se rapprochait d'elle,il pouvait mieux l'apercevoir.Son regard se pointa vers le bas de son corps puis monta progressivement jusqu'à pouvoir distinguer enfin son visage.A sa vue,il ne respira plus,son sang se glaça.Il eut comme un vertige et se rattrapa de justesse à une rampe tout près de lui.Car il venait de se rendre compte que cette personne portait un long pincement sur ses yeux donc forcément elle devait être aveugle.En effet dans sa vie il connaissait une jeune fille ayant le même physique,et ayant été également non-voyante.Des images de lui et d'elle prirent soudain place dans son esprit et défilèrent comme s'il était question d'il y une semaine.Cette fille en question,il se trouvait que c'était son ancienne petite amie avec laquelle il avait passait de magnifiques moments avec le premier baiser et les nombreuses fêtes qu'il avait passé à ses cotés il s'en fichait de son handicap le plus important pour lui était qu'il aimait et pour tout dire il avait vécut l'amour parfait avec elle.Le problème était qu'au moment le moins inattendu,il avait déménagé sans avoir eu le temps de lui donner ses nouvelles cordonnées ayant eu un grand chagrin il pensa qu'il devait à tout jamais l'oublier.Pour se donner du courage et affronter la réalité,il prit une grande inspiration et articula quelques mots afin de se faire comprendre par la jeune fille si elle était par mégarde étrangère.

"Kohana c'est toi ?"

Il aurait aimait se trompé sur son compte car il avait déjà du mal à tenir debout et si en plus il venait à retrouver son ex petite amie cela ne pourrait que l'achever et le faire sombrer dans un évanouissement qui durerait assez longtemps.

Le jeune homme se rapprocha un peu plus de la jeune femme gardant toujours le silence et vit que celle ci tenait un long bâton qui produisait un bruit net au contact du sol.Au fur et à mesure qu'il s'avançait,il en conclue que c'était une simple canne en bois qui permettait de pouvoir se repérer dans le noir et étant un outil indispensable pour les aveugles.Au moment où il ne faisait pas attention à lui,il se prit un grand coup de la part d'elle sur le genoux droit ce qui laissa échapper de sa bouche un " aie " assez faible pour que personne ne l'entende.Apparemment l'inconnue était sur la défensive il faut dire que ce sacré coup fut douloureux pour lui.Il s'agenouilla afin de voir si son membre était en un seul morceau.La jeune femme quant à elle,se rapprocha de lui.Le visage de Keiichi n'était plus qu'à quelques centimètres du sien.Elle mit ses mains chaudes sur son visage lui caressant ses cheveux de toutes part et du bout de ses doigts toutes les autres parties qui le composait(bouche,yeux,joues..)Chaque secondes qui s'écroulaient,Keiichi sentait un nœud se former dans sa gorge.Il n'avait plus aucun doute dessus,la personne qui se tenait immobile devant lui n'était qu'autre que son ex petite amie et maintenant,il en avait la certitude car à peine elle termina de l'examiner qu 'elle parla d'une voix tremblante et triste.

Elle se laissa tomber contre un casier d'un lycéen qui heureusement ne fut pas ouvert car s'il l'avait été,la jeune étudiante ce serait prise un coup sec sur le haut de la tête.Paralysée,elle s'essaya prise d'émotion et ne sachant quoi penser.Des larmes ensuite vinrent petit à petit humidifier son pincement.
Keiichi ne se pardonnerait jamais si sa vue venait à s'aggraver par son unique faute.Dans ce genre de situation,il ne fallait faire qu'une seule chose importante c'était d'abord de calmer la personne et après seulement prendre le temps de discuter avec elle car si le début de cette rencontre commençait comme cela bientôt tout le lycée sera alarmé par ses pleurs et ses cris qui proviendront du couloir du 1er étage.Keiichi prit donc une résolution et entama à lui parler d'une voix remplie de tendresse et vint s'assoir auprès d'elle.

Peut être que Kohana ne s'en apercevait pas mais les yeux du jeune homme commençait sérieusement à le piquer car en premier la fatigue le terrassé plus des retrouvailles sanglotantes,cela ne pouvait que les enflammaient plus mais il s'en fichait au moins lui il avait la vue chose qui n'est pas donnée pour tout le monde.Il reprit la conversation tout en caressant lentement les cheveux de la jeune femme qui pour l'instant ne répliquait rien.

Des yeux de Keiichi ruisselaient des larmes qui prenait toujours plus d'ampleur au fil des minutes.Il ne put s'empêcher dès l'instant de prendre la jeune femme dans ses bras et de la collait contre sa poitrine.Son cœur battait à toute vitesse et tout son corps tremblait au contact du corps du sexe opposé.Il ne savait pas qu'elle serait la réaction de Kohana après tout si elle se débattait pour se défaire de son emprise,il la comprendrait parfaitement et lui laisserait même le choix de partir si elle le voudrait.

Effectivement, Kohana n'était aps vraiment choquée, elle était boulversée, elle avait aimée Keiichi, mais avait du y renoncer, à présent, elle ne savait pas vraiment si elle l'aimait ou si il elle détestait. Pourquoi le détester ? Elle ne savais pas, peut être parce qu'il n'avait rien fait pour garder leur couple intact, pour qu'elle ne parte pas, mais, rien...il n'avait rien fait. Alors Kohana l'avait oubliée. Elle avait réussi à ne plus rien ressentir. Et maintenant, maintenant qu'elle avait réussit à retrouver une vie stable, il revenait. Il le faisait exprès ou quoi ?

Kohana sentit les doigts de Keiichi contre sa peau, caressant ses cheveux. Kohana retira sa tête. Non pas q'elle n'aimait pas mais elle ne pouvait pas.

Et c'est tout ce qu'il avait réussit à pondre ? Kohana retenait toujours ses larmes, elle ne voulait pas montrer sa souffrance, de le revoir, de se rendre compte qu'elle était toujours attirée par sa voix mais que ce n'était pas comme si elle l'aimait. Keiichi fit quelque chose que Kohana ne put empêcher, il l'a pris dans ses bras, Kohana tenta un instant de le repousser mais elle y renonça, c'était tellement agréable d'être près de lui, comme avant...Kohana ne retint plus ses larmes et entoura sa nuque de ses bras tandis qu'elle éclatait en sanglot, ce qui n'était pas bon pour ses yeux, certes, mais sa faisait tellement du bien de laisser sortir ses sentiments... sa joue contre le torse de son ex. Elle aurait aimée que rien ne change mais c'était impossible, elle avait déjà fait trop de chose et elle n'était plus comme avant, elle avait changée et ele ne pouvait plus se permettre de l'aimer.

Lorsque que Keiichi voulu lui caresser les cheveux,geste qui normalement dégageait de la tendresse et de la compassion que la jeune femme prise de panique l'esquiva laissant alors sa main flottait dans l'air et qu'il posa ensuite sur le sol glacé pour en faire un appui.Choqué par son attitude et sans pouvoir y faire grand chose,il l'a pris ensuite dans ses bras.De minuscules larmes venaient remplirent ses yeux et les faisaient humidifier au fil du temps.En aurait dit que Kohana était prête une nouvelle fois à le repousser mais elle ne le fit pas et se contenta de verser quelques larmes tenant en même temps de ses doigts fins la nuque du jeune homme.Cela faisait si longtemps que Keiichi n'avait pas vidé son sac et cela venait de lui donner du courage.Pour oublier son passé et commencer une nouvelle vie il était près à faire n'importe quoi.Il se demandait néanmmoins pourquoi Kohana l'avait repoussé une première fois et pourquoi avait elle eu le réflexe de le faire ? Remarque son geste n'était pas du tout déplacé mais il était tout de même assez étrange.Des questions lui vinrent à l'esprit que lui était il arrivait durant toute ces années de séparation et le plus curieux pour quelle raison avait elle décidée de s'installer au Lycée Shimizu ? Ces questions n'eurent aucunes réponses assez logiques et claires pour pouvoir ne pas s'en inquièter.Il comptait bien lui en parler une fois que leur discussion reprendrait ayant pour endroit un hostile couloir menant aux dortoirs ou déjà plusieurs élèves venaient d'être transportés dans le royaume des rêves.La jeune femme essuyant d'un revers de manche une larme qui glissait tout le long de sa joue reprit d'un ton neutre.


-Keii' ? Tu m'a manqué...

Cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas revue ni entendu parler et puis touts les bons moments passés avec elle étaient tout de même graver dans son coeur à croire que celle ci lui avait procuré de merveilleux souvenirs dans sa vie.Elle était bien la seule à entrainer la bonne humeur et la paix pour tout le monde.Sa présence était de toute évidence approuvée par toutes les personnes qui la connaissaient et par conséquent Keiichi faisait partit de ces personnes là.Un petit sourire apparue sur son visage rien qu'en repenssant à ces souvenirs tous inoubliables les uns que les autres.Il ricana en silence puis prit volontiers le soin de lui répondre.


Je suis heureux que tu ne m'ai pas oublier,moi je pensais le contraire...
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que quelque chose à changer en toi et je ne sais par quoi commencer mais il y a aussi une question que j'aimerai te poser c'est ta venue dans ce lycée.

Le jeune homme ne voulut rien ajouter d'autre car il en avait bien assez dit de poser des questions intimes.De plus cela pourrait entraîner à une querelle entre eux et pour des retrouvailles,Keiichi voulait que cela se passe bien du début à la fin.Sentant que Kohana avait pris un air tout à fait stressant et se retrouvait gênée face à lui,il s'empressa de lui dire d'une voix fautive.

Il enchaîna d'un ton complice en évitant le plus possible de croiser son regard.