- When I was a child... - Mon père est d'origine anglaise, ce qui fait que je suis bilingue, mais a appris très tôt le japonais ce qui lui a parmi de voyager un peu partout dans la Métropole japonaise et d'avoir rencontré ma mère. Il s'appelle James Brown, c'était un homme d'affaire assez réputé. Il est blond, aux yeux marrons qui virent au vert. Il a toujours cette espèce de coupe au bol et porte des lunettes noires en forme de rectangle. Il est plutôt grand, beau, et prend soin de lui.
Ma mère s'appelle Keiko Naruchi. J'ai hérité de son nom de famille car mes parents ne se sont jamais mariés et puis c'est assorti à mon prénom (mon deuxième prénom est anglais et c'est Elisabeth). Ma mère est petite, brune, a des yeux marron miellé et a toujours cette bouille angélique qui a fait tomber mon père sous son charme.
Tous les trois, on habitait Tokyo.
Cependant, mon père partait souvent en Angleterre pour ses voyages d'affaires et me laissait seule avec ma mère. Pendant ce temps, celle-ci invitait quelqu'un nommait Haru Sakamoto. J'ai oublié son visage... Je ne sais plus à quoi il ressemble. Je me souvins qu'il s'occupait de moi comme si j'étais sa propre fille car parfois on sortait tous les trois, on dinait ensemble, il m'emmenait m'amuser dans des parcs... C'était comme combler un manque mais je ne m'attachais pas trop à lui vu que ce n'était pas mon père. Je savais qui était qui.
Je me souviens que mon père était parti six mois en Angleterre. Un soir, dans les environs d'une heure du matin, j'entendis des bruits assez effrayant venant de la chambre de ma mère. Je ne comprenais pas, je n'avais que cinq ans. Je sortis de ma chambre et j'entrai dans la chambre de ma mère sans frapper. Haru était sur elle et lui tenait les poignets en la plaquant sur le lit. Il y avait une couverture sur les parties génitales mais je vis les seins de ma mère pointant royalement à l'air et elle, rougissante, transpirante, poussant des cris qui était extasiant pour elle, traumatisant pour moi. Sur le coup je me mis à pleurer et à crier de ma petite voix gamine:
" Mais que fais-tu à ma maman? Tu la fais mal! Elle arrête pas de crier !! Je vais le dire à Papa quand il rentrera .. !"
Sur le coup, les deux jeunes amants étaient pétrifiés. Ils me dirent de retourner vite dans ma chambre et ma mère, dix minutes plus tard, vint me voir, affichant un regard noir. Elle leva sa main et me gifla de toute ses forces si bien que je tombai de mon lit, me faisant une bosse sur le crâne. Je criai, ma mère me re-frappa. Plus je criai, plus elle me frappait. Quand elle en eut marre, elle sortie de ma chambre, laissant mon corps agoniser sur le sol. J'avais pleins de bleus sur le corps et j'avais du mal à bouger.
Le lendemain, mon père rentra aux alentours de six heures du matin sachant qu'il était en avance car il devait rentrer que le soir. J'étais encore sur le sol, j'avais mal, j'avais passé le reste de la nuit a pleurer en silence et à rester là. J'entendis ses pas monter le long des escaliers puis ouvrir la porte de ma chambre.
- Myuu ? Myuu ? Darling ? Que fais-tu allongée sur le sol ?
Il faisait encore noir, la simple lumière de l'extérieure ne suffisait pas pour voir les blessures que j'avais. Mon père s'approcha de moi et commença à me caresser le bras mais je gémissais en émettant un petit "Aoutch". Je le vis écarquiller les yeux puis vite aller ouvrir les volets de ma chambre et constata plusieurs bleu sur mon bras gauche car j'avais tenté de me protéger le visage. J'en avais un au niveau des côtes et plusieurs sur les jambes.
- Myuu ? Que s'est-il passé? Qui t'as fais ça ? Pourquoi?
- Haru... Il faisait mal à maman... Ils étaient nus... Elle criait... Puis... j'ai eu peur... J'ai crié... maman... elle... elle... m'a ... tapé...
J'avais du mal à continuer de parler tellement j'avais peur en repensant à cette scène de violence. J'étais si petite, si faible, je ne comprenais plus rien.
- Qui est Haru, Myuu?
- Ben le monsieur qui vient nous voir quand tu pars...
Mon père avait les yeux exorbités quand je lui dis ça. Il se leva et courut dans la chambre de ma mère, sachant qu'Haru était toujours là. Je ne sais pas qu'elle réaction ni ce qu'il a ressenti à ce moment, j'entendis juste ma mère crier et dire des excuses du genre "Non chéri, ce n'est pas ce que tu crois, je ..." et mon père qui cognait ses poings au mur. Oui, je tiens mes pulsions de lui. Il frappa dans les murs et cassa des vases. Puis une fois calme, il vint dans ma chambre et me pris dans ses bras, m'enlaçant délicatement tel une poupée fragile. Il me dit qu'on allait partir loin de maman pour que plus jamais elle ne me touche et pour être heureux. Il me dit qu'il allait abandonner sa carrière pour être un simple salarié qui gagne de quoi manger et me faire vivre dans une ville nommée Nagoya, la ville où habite la famille qui l'a accueillit quand il est parti faire des études au Japon pendant un an.
- Good bye Tokyo, hello Nagoya ! - Mon père acheta un appartement pas très loin de son ancienne famille d'accueil avec qui il n'avait pas rompu le contact. On mit un mois à s'installer dans notre appartement, le temps d'avoir tout le nécessaire et d'être bien installée.
Je venais d'avoir six ans et j'entrai au primaire. J'étais toute nouvelle, je ne connaissais personne, j'étais toute pétrifiée. Mais quand on est jeune on s'y fait vite ...
Des petites filles qui vous tendent la main, qui vous sourient, qui demande si vous voulez jouer avec qu'elles... Une enfance au primaire banale, quoi de plus normale? Des jeux, des rires, des sourires, de légères disputes pour des gamineries aussi stupides qu'on en rigole aujourd'hui .. Enfin bref. C'était aussi à partir de la primaire qu'on garde quelques rares amies qui le seront pour la vie malgré les difficultés et tout le blabla...
- When I was in love .. - Entrée au collège de Nagoya.
Je fus mon entrée avec deux de mes amies, Mary et Ana. Au moins, je ne me sentais pas seule car c'était un pas vers le lycée et surtout l'université. Je savais qu'elles étaient là pour m'épauler et je savais qu'elles étaient là pour moi. On était dans la même classe, assises pas loin l'une de l'autre tout en sachant rester sage et sérieuse afin qu'on ne nous fasse pas changer de place. Nous entrâmes dans le club de chant afin de nous détendre de toute la pression des cours et c'est là que nous rencontrions nos senpaï, ceux-ci devait nous choisir en fonction de ne prestations. Par chance, moi je jouais du piano depuis toute petite et c'était un plus qui devait les impressionner. Lors de mon essai, je jouai et chantai "Tears" de X Japan. Un léger applaudissement de fin, des sourires de la part de mes amies, un senpaï qui s'avança vers moi : c'était Hiroki Matsumoto. D'après les rumeurs, c'est le garçon le plus populaire du collège et personne ne le résistait malgré qu'il ait seulement un an de plus que moi on pouvait le confondre avec un lycéen de Nagoya. C'était un grand japonais de un mètre quatre vingt, ses cheveux décolorés en caramel laissaient place aux racines noires qui repoussaient cette couleur plutôt éclatante, ses yeux étaient grands, peut-être des circles lens effet naturel ou bien un débridage des yeux, qui sait ? Un léger rougissement s'afficha sur mes petites pommettes quand il s'approcha de moi, mon coeur battait légèrement. C'était qu'un coup de foudre, me dis-je, ce n'est pas comme dans les films.
Hiroki-senpaï et moi nous voyions que pendant les répétitions en groupe et individuelle, c'est-à-dire dans le collège. C'était de quatorze heure à dix sept heure... Je savais que mon professeur personnel partait pour aller draguer les filles du quartier, boire un verre et tout le topo après les répétitions. Je savais que je n'avais aucune chance avec lui car j'étais bien trop pure, bien trop innocente et surtout trop respectueuse envers moi-même et mon père pour que je sois une bonne image et surtout le reflet de lui-même. J'étais son portrait craché, cependant je n'avais jamais éprouvé la moindre once de colère qui m'obligeait à frapper sur les murs et à casser du verre.
Un soir de Décembre, dans les environs de dix sept heures trente voire dix huit heures, j'étais dans la bibliothèque de Nagoya. L'ambiance plutôt silencieuse, la chaleur procurée par les lumières tamisée, je m'assis à une table près de la fenêtre. La neige tombait discrètement, dans un blanc contrastant avec le noir de nuit. Des gens passaient et trépassaient, des couples blottis l'un contre l'autre sous un parapluie... Je me sentais si seule, je n'avais rien dit à Mary et Ana à propos de mes sentiments pour mon senpaï car plus je passais du temps avec lui, plus mon coeur battait fort et mes pensées se guidaient pour chaque moment aussi répétitive pour lui mais unique pour moi passés avec lui. J'avais envie de pleurer tellement j'avais honte d'être comme toutes ces filles dans les manga aussi gniangnian les uns que les autres. C'est pourquoi, du jour au lendemain, je quitta l'activité chant pour ne plus souffrir bêtement. Lui et moi étions différents ! Je suis plutôt sage, posée, discrète alors que lui sort, s'amuse, se dévergonde et même boit de l'alcool. Non ... Je n'étais pas assez bien pour lui. Après les cours, je me mis à rester cloîtrer dans ma chambre le soir, en y sortant juste pour manger et rester un peu avec mon père et c'est tout. J'étudiais à fond histoire de l'oublier et que mes pensées ne soient pas subjuguées.
Et puis un soir j'ai craqué. Mon verre de jus d'orange vide dans la main, je le brisa sur le sol, regardant cet objet éclatant et luisant à la lumière qui avait émet un son aigu et strident lorsqu'il entra en contact avec le sol. Je me sentis calme, nettement mieux.
Le même soir, je décidai d'aller "zoner" dehors. Je marchais dans le centre-ville et je m'assis sur un banc tel une clandestine. J'admirais les étoiles et la neige qui tombait toujours aussi discrètement. Ma tête dans les nuages, je pensais à Hiroki, son bras autour de moi, assis autour de moi, limite mes larmes voulant couler quand tout d'un coup...
-Myuu-chan ? Que fais-tu dehors à cette heure-ci ?
- Hi...Hiroki-senpaï ?!
Je fis un bon en reconnaissant sa voix, il était juste derrière moi, je ressentais sa présence et mon coeur se mit à accélérer. J'étais pétrifiée, j'avais peur, je ne savais pas quoi faire ! Il s'assit à côté de moi et passa son bras autour de mes épaules. J'étais muette et aussi immobile qu'une statut. Un léger blanc de silence puis...
- Tu sais que j'ai quitté le club de chant, moi aussi? Je me sentais seul, je n'ai pas le même plaisir d'enseigner qu'avec toi et puis toutes les filles qui se présentent pour que je sois leur senpaï ne sont que des groupies alors que toi... Tu ne me connaissais pas et tu as appris à me connaître qu'en tant que senpaï, par pour le beau Hiroki qui plait à toutes les filles et les gays.
J'avais envie de pleurer. J'étais tombée sous son charme dès le début mais je le niais et maintenant qu'il me dit ça, je me sentais mal. Je faisais partie de ces groupies ! Ce n'était pas moi, je ne me comprenais pas, je ne savais plus ce que je ressentais pour lui... J'étais tellement confuse que je me levai brusquement et partis dans un cul de sac. J'étais à l'abri des regards, cachés dans le noir. Une vague de larme déferlèrent sur mes joues toutes rondes et mes yeux devinrent subitement rouges.
Sauf que je n'avais pas entendu Hiroki courir après moi. C'est alors qu'au bout de quelques instant je le vis apparaître devant moi, la lune éclairant sa beauté, laissant mes yeux à moitié flou retrouver une belle vue scintillante. Mon souffle haletant, il s'agenouilla devant moi et sécha mes larmes avec ses pouces. Il me regarda profondément puis me demande, d'une voix chaleureuse à vous couper le souffle:
- Myuu-chan ? Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai dis quelque chose qui fallait pas ? J'ai juste dit que tu étais pas comme les autres et ...
- Si ! Je suis comme les autres , dis-je. Je ne mérite pas de te parler, je suis stupide, Hiroki-senpaï ! Je suis comme tes groupies, je suis ces filles niaises qu'on trouve dans les shôjo qui tombent amoureuse de leur senpaï et qui font tout pour leur plaire !
- Myuu-chan, je ...
- Tu vois ? Je suis COMME LES AUTRES. Je... Je suis tombée sous ton charme dès que je t'ai rencontré mais je le niais à chaque fois parce qu'on est trop différent ! Je suis trop sage et trop posée alors que toi tu aimes sortir draguer à droite et à gauche , boire de l'alcool et...
- Myuu-chan, je t'aime.
Je stoppa mon discours, j'avais le souffle coupé, mes yeux écarquillés. J'étais pétrifiée, vulgairement dit "Sur le cul" qu'il me balance cela comme cela. Mon coeur se mit à rebattre promptement mais j'éteignis vite ma lueur d'espoir qui éclaira mon esprit sombre. Hiroki attrapa mes joues avec la paume de ses mains et me regarda dans les yeux avant de m'annoncer:
- Même si tu es tombée amoureuse de moi comme mes groupies, pendant plusieurs mois tu es restée toi-même et c'est ça qui m'a plu. Moi aussi je suis tombée sous ton charme dès le début mais je ne voulais pas te faire de mal et aujourd'hui je me rends compte que j'aurais du t'avouer ce que je ressentais pour toi dès le début car durant tout ces mois je pensais qu'un garçon populaire comme moi, qui sort et qui boit, ne t'intéressait pas et que tu cherchais un garçon posé, intelligent comme toi. Myuu-chan, tu es celle qui me faut. J'ai envie de devenir un autre homme pour toi. C'est la première fois que je te vois pleurer, et cela me fait tellement bizarre car je m'étais habituée à ton petit sourire enfantin et innocent. Ca me fait mal ... Je t'aime Myuu ! Je veux te rendre heureuse, continuer de te voir sourire, et tant que j'ai la chance d'avoir une fille comme toi pour partager mon coeur, je devrais la saisir ! Myuu-chan...
Je vis ses yeux se fermer, ses lèvres s'approchant. C'est alors qu'elles se collèrent contre les miens. Un petit sursaut, des yeux s'écarquillant laissant place à un esprit soulagé et heureux. Une chaleur passa dans mon corps, des petites étincelles se faisaient ressentir sur mes lèvres... C'était mon premier baiser. Une fois nos lèvres séparées, un regard chaleureux échangé, il me blottit contre lui et m'embrassa sur le haut du visage. Je le serrai contre moi, je ne voulais pas le quitter. Mon premier amour, mon premier baiser !
- Dream and Nightmare -Il me leva et je lui tenais sa main. J'étais tellement heureuse à ce moment là, je souhaitais que le temps passe lentement pour profiter de chaque moment, chaque instant, chacune des petites secondes qui s'écoulaient à ce moment là.
Hiroki-senpaï nous fit marcher, pénétrant dans chaque petite rue. J'avais peur car c'était sombre, mais celui que j'aimais me disais qu'on allait chez lui et que ce n'étais pas très loin. Ce n'était pas très rassurant de marcher dans des ruelles sombres où les alcooliques viennent s'évanouir et où les dealers viennent vendre leur poudre blanche mais j'avais confiance en mon petit ami. Mais, soudainement, une fois bien éloigné de la ville, des alcooliques et des dealers, nous arrivâmes à un cul de sac. J'avalai ma salive, et regarda bêtement mon amoureux.
"Hiroki-kun... On... On est perdu ?"
Je le vis tourner son visage vers moi, affichant un sourire suspect, un regard diabolique. Un frisson me parcourait le dos et mon premier réflexe était de partir vite et loin sauf qu'Hiroki m'attrapa le poignet et me balança contre le mur du cu de sac, m'effondrant sur le sol avant d'accourir vers moi et me ligoter les poignets avec de vulgaires cordes. La peur m'envahit et je ne pouvais pas crier, cela ne servait à rien puisque personne ne pouvait m'entendre ! Hiroki me regarda dans les yeux, révélant un monstre que je ne pouvais percevoir à travers son masque de beauté et à travers mes yeux de crédulité. Ses mains qui me tenaient la mains devinrent des mains baladeuses, parcourant mon corps sans la moindre once de pudeur avant d'arracher mes vêtements en plusieurs gros morceaux, laissant ma peau nu à l'air, mes parties montrées. Je me souviens qu'il me dit à ce moment:
"Tu caches bien ton jeu. Tu as beau avoir une tête de gamine, ton corps est celui d'une femme ! Regardez moi la taille de ces seins, oh mon Dieu ! J'ai bien fait de te dire de belles choses, sinon tu ne te laisserais jamais faire.."
Mon corps tremblait par le froid de nuit mais surtout par la peur, des larmes coulaient sur mes joues à nouveau.
Et puis soudainement je repensais à ma mère, à Haru, à ce moment où je les aie surpris. Allais-je subir le même sort ? C'est à ce moment là qu'Hiroki baissa son pantalon et révéla ce qu'il se cachait en dessous. Je fermais mes yeux, je priais pour que ça soit un cauchemar ! Le trou noir m'envahit à ce moment là .. Mais je me souviens que mon ancien senpaï m'avait forcé à lui faire quelque chose avec ma bouche et qu'il m'obligeait à me mettre dans une position humiliante pour me faire saigner de ma partie intime. Une fois le supplice infernale terminé au milieu de la nuit, je m'évanouis, poussant un cri d'effroi. J'avais l'impression que ce cauchemar ne se terminerait jamais tellement que cela durait des heures. Quand je vis le noir envahir mes yeux, je souhaitais de tout mon coeur ne jamais me réveiller ..
- A trauma .. - La lumière réapparut sur mes paupières, une lumière blanche limite aveuglante. Le paradis ? Et non, retour à l'enfer de la vie. Quand les détails apparussent, je constata que j'étais dans une chambre d'hôpital et rien qu'à l'odeur on le sait. Il y avait des électrodes sur mon corps et mon bras gauche avait une perfusion. Mes cheveux semblaient avoir poussés et je vis des bouquets de fleurs sur une table perchée au pied de mon lit. Soudainement j'entendis la porte s'ouvrir et mon père apparaître : il était décoiffé, était tout pâle, ses yeux un peu rouge puis un sourire s'afficha en me voyant, marchant à pas rapide vers moi pour me regarder et me dire "Myuu, tu es réveillée ? Enfin ? Myuu, my sweety !" puis me serrer contre lui. J'ouvrai un peu ma bouche, ayant du mal à parler, un son si frêle sortant de ma bouche.
En me levant de mon lit au bout de deux heures, accompagnée de mon père, j'allai me regarder dans mon miroir : mes cheveux semblaient plus longs que la dernière fois que je m'étais regardée et ma peau était encore plus blanche tel un fantôme sur patte. Je ne me reconnaissais pas.
Mon père m'annonça qu'il savait que j'avais été violée vu le sang sec qui était coulé de ma partie intime et les traces de sperm et que, grâce à cela, on avait pu savoir que le coupable n'était autre qu'Hiroki. Il me dit que j'avais été dans le coma pendant six longs mois tellement mon esprit avait été blessé. Sachant que le violeur est en prison en ce moment vu qu'il avait avoué son crime en faisant une crise de nerfs, il finit par me dire que nous partirons vivre à Osaka pendant un certains temps. J'acceptai son choix et je sortis de l'hôpital un mois plus tard, le temps d'examen, d'exercice de réhabilité et tout ces trucs dont je ne me souviens plus trop.
- Let's go to Osaka -Avec les dommages et intérêts que nous avions touchés, nous louâmes une petite maison qui était, anciennement, une maison de Geisha. C'était simple et nous vivâmes trois ans comme ça et cela fût le temps nécessaire pour que je me remette de ce qu'il m'était arrivé. Jamais je ne traînais avec des garçons, jamais je ne sortais la nuit. Je n'adressais la parole à personne à Osaka, je passais le clair de temps avec mon père, me promenant avec lui, donnant l'impression d'être une concubine japonaise vu que je ne ressemble pas du tout à mon père.
Et puis j'avais envie de revivre à nouveau. Nous repartîmes à Nagoya une fois mon poids parti... L'envie de revoir mes amis, l'envie de retrouver la jeune Myuu que j'étais avant, étaient les principaux arguments pour me remettre vite de cette accident qui m'affecta longuement. Certes, un viol ça vous touche pour toute la vie, mais on peut vivre avec si on surmonte ce cauchemar qui a duré quelques heures et quelques heures, c'est peu sur toute une vie.
- Nagoya, COME BACK ! - Avec les cours à domicile et du soir que je suivais, je me ré-scolarisa. Me voilà en classe 1.B au lycée de Nagoya avec Ana, Mary étant partie dans une école de coiffure.
Happy End ? To be continued ...
Secrets of the other side.
→ Depuis combien de temps faites-vous du RP ? 3 ans environs mais j'ai fais un break :/
→ Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais déjà dessus, mais chut ;D
→ Avez-vous un double compte ? Euh... Ils ont été suppr' je crois xD
→ Personnage de votre avatar ? Je sais pas, image trouvée sur Zerochan oo'
→ Quel est le code règlement ? Code OK by Aka.
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Sujet: Myuu - Like an Angel ~* { END. 
Ven 4 Mar - 23:56
