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 De quoi parlions-nous déjà? [100%]

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MessageSujet: De quoi parlions-nous déjà? [100%]   De quoi parlions-nous déjà? [100%] Icon_minitimeLun 7 Mar - 1:40

Hello, I'm Ai Kazama enfin je crois...

→ Âge :24 Pommes ... Ah? Ce n'est pas des pommes...? Des pommes des années... Au fond c'est la même chose non...? Non? ... Pourquoi on parle de pomme?
→ Classe :Il me semble avoir fini l'école... Je ne sais plus... Je vais vérifier mes diplômes
→ Lieu de naissance :Tokyo
→ Statut :Professeur de Cuisine... Parce que je ne sais faire que ça....



Caractère

La folie, la folie, suis-je folle? Oui! Parfaitement! Tu ne comprends pas? Moi non plus je ne sais pas, je ne sais pas... Si je sais!
Le monde est rose, si rose, un double arc-en-ciel, des petits oiseaux qui font cuicui, des fleurs qui chantent, des petits lapins partout, partout... Je cours, je cours pieds nues dans l'herbe violette, lorsque j'étends les bras je peux m'envoler, loin si loin voir des choses extraordinaire, me laisser porter par le vent, flotter et oublier... Oublier ... Loin des bonnes convenances, loin de toutes ces intrigues ... Ce que je veux c'est cuisiner, manger, inviter des gens... Ici pas besoin d'enfiler un costume de jeune femme sage, de femme convenable, de fille de bonne famille, de n'être plus qu'un mensonge, ici pas la peine de faire semblant d'aller bien, ici. Non puisque tout va bien... Réellement. Je n'ai pas à subir les remarques de mes paires qui ne font que me répéter «Ce n'est pas convenable, c'est indigne d'une personne de votre rang » et blablabla... Qui se soucis du convenable ici? Peut être ces jolies papillons? En tout cas aucune voix stridente ne me sermonne à longueur de temps... Je suis si heureuse ici... Pourtant plus je vole vers ce nuage en coton sucré plus je m'aperçois que quelque chose ne va pas. Qu'en fait tout ça n'existe pas que tout ça n'est qu'un rê... NON NON TAIS-TOI! Je n'ai pas besoin de toi, Logique, vas-t'en laisses-moi mes illus... Illusions... Rêve... Non!! …

After The Dream.

Si fade, si fade! Je ne veux pas me réveiller, je veux dormir pour toujours, monde réel tu n'es pas ma réalité! Pourquoi suis-je enfermée ici? Pour combien de temps encore? Je suis lasse si lasse de ces déceptions, chaque fois que je pense enfin m'être détachée de ce monde je me réveille... Encore et toujours. Cruelle, cruelle, cruelle destiné... Mais pour l'heure parons-nous d'un sourire, parons-nous de grâce et enfonçons-nous dans le mensonge... Jusqu'à ce que … Jusqu'à ce que... Jusqu'à ce que … Quoi... Quoi... MAIS QUOI... Je ne sais pas de quoi parlions-nous déjà? de quand? De qui? De quoi... Cessez-donc de m'importuner... D'ailleurs qui êtes vous? Une des nombreuses voix dans ma tête?? CHUT NON! C'est un secret, il ne faut rien dire. Gardons nos petits secrets et ne révélons rien à personne. Personne n'a besoin de savoir que ça ne tourne pas rond là-dedans... Non rien ne tourne... Ou bien si, l'univers tout entier. Ou bien est-ce moi... Je ne sais pas je suis perdue aidez-moi... Chut... Calmes-toi ma fille, ne montres pas ta détresse, ni ta faiblesse. Fais semblant d'être normal... Normal c'est quoi?? C'EST QUOI? Dis-moi... Voix dans ma tête est-ce que tu le sais toi? Chut... ça ira, ça ira … Lèves-toi Ai et danse, danse, chante, rit...
***

Oh... Mais pourquoi suis-je donc toujours dans mes draps, si Akizuki-Sensei me voyait... Elle me sermonnerait encore « Ce n'est pas convenable »... Qu'est-ce qui est convenable?? Il est convenable de sortir de son lit et de s'apprêter...
Sensei? Si je ne lui avait pas déjà parlé, déjà frôlé j'aurais pu croire qu'il s'agissait d'une voix dans ma tête... D'ailleurs... Elle n'est plus là... Elle m'a juste instruite lorsque j'étais plus jeune... Je ne sais plus... Plus rien, peut-être que je ne suis encore qu'une petite fille qui a rêvé de sa vie d'adulte..

[STOP]

Qui suis-je? Je suis Ai Kazama. Fille d'Ana et de Katsuki Kazama.. J'ai conscience... Conscience d'être folle... Oui je le sais... Oh non, ne vous trompez pas! Je suis souvent lucide... Enfin plus qu'avant... Je ne sais pas réellement pourquoi... Quelque fois... Quelque fois je sors de mes délires et je réfléchis...
Qui suis-je, qui est-elle? Je ne sais plus de quoi nous parlions déjà?
Ai est joyeuse.

Lorsqu'elle s'abandonne totalement à la joie, Ai est comme ça lorsqu'elle ne sait pas quoi faire. Dans ces moments là elle rit, elle danse, elle chante de sa voix fluette et tout va bien même si tout va mal... Illusion! Un lapin qui parle, un miroir, miroir magique! Lorsqu'elle se regarde dedans plus rien n'a d'importance, elle croit basculer dans un autre univers, elle tournoie, elle saute, elle rit. Délicieuse femme-enfant qui n'a pas conscience de la réalité... Qui fuit et qui n'a plus conscience de rien, ni de personne, elle n'a besoin de rien juste d'oublier encore et encore jusqu'à ce que... Ce que...

Ai se questionne.
Jusqu'à ce que QUOI! Qu'est-ce qu'il se passe dans cette tête, pourquoi somme-nous ainsi, CE N'EST PAS CONVENABLE! Qu'est-ce qu'il l'est? Est-il convenable de se rouler ainsi par terre? De rêver de lapins qui parlent, de vouloir partir loin d'ici, loin toujours très loin, de vouloir enlever ce fichu soutient-gorge la tout de suite qui ne veut pas nous laisser respirer??? Qui ça nous? Est-il convenable de parler de soi au pluriel? Mais je suis plurielle... NOUS SOMMES PAS SEULE DANS NOTRE TÊTE... Notre, un être pour plusieurs, trop dur, trop dur... Tellement dur...

Ai est triste, n'en peut plus...
Trop, trop, pourquoi on nous demande chaque fois trop... Nous voudrions juste nous assoir, nous effondrer et ne jamais nous relever.. UN PEU DE REPOS... Pour une âme torturée... Ne plus bouger, fixer un point, ne plus penser, se perdre dans l'immensité du ciel, ne plus respirer... ET NON... Il faut vivre... Vivre c'est mieux... Ou bien pire... Nous pleurons, à chaude larme, nous pleurons tellement que plus.... Rien ne roule, roule et rien ne coule sur nos joues...Juste de l'épuisement, un coeur au bord des lèvres, un soupire puis... plus rien... Du calme... Juste une respiration régulière... Elle c'est endormie.

Ai ne sait plus
Ai réfléchit, elle observe, tout, tout est curieux tout est jolie tout est si beau... Alors elle a du mal a rester concentré plus de cinq secondes sur une personne... Sur une chose... Trouble de l'attention. Alors quelque fois elle oublie...Les choses, les gens, pour un cours un instant... Oh bien sûr elle s'en rappellera un jour forcément, mais cela peut prendre du temps avant qu'elle n'y arrive. Ai se raccroche à ce qu'elle voit à ce qu'elle sait... Mais sait-elle réellement quelque chose? Est-ce que ce n'est qu'une chimère? Peut importe... Ah... de quoi parlions-nous déjà?

Ai a peur.

Des animaux, plumes, poils, crin, écailles... Le problème c'est qu'il lui arrive souvent d'oublier ce petit détail, elle ne s'en rappelle que nez à nez avec un animal. Elle devient alors hystérique. Si si. Hystérique. Elle bondit, elle hurle, elle se cache puis finalement, elle fini par oublier la présence de l'animal et s'en va, en chantonnant, pour aller regarder curieusement autre chose.

Ai lorsqu'elle boit elle...
Perd conscience des choses, des gens, plus rien ne l'intéresse, elle devient juste avide. Avide d'amusement, avide de plaisir, avide de sucre, de sel, d'épices. Elle chasse à grand renfort de rire et de caresse l'Ennui, la pudeur, la retenue... Elle se lâche, elle ne se contrôle plus. Ou bien au contraire elle se contrôle peut-être mieux après tout. Cependant, dans ces moments là, elle n'est soudain plus la jeune femme discrète, distraite, effacée, elle devient un peu plus Elle, un peu plus Femme. Une femme qui désire. Une femme qui veut à tout prix. Une femme qui obtient ce qu'elle veut.


Ai n'est pas réellement folle.
Ai a juste du mal à gérer ses émotions. Toutes. Alors elles les gères séparément. Elle ne sait pas faire autrement. Ou quand elle ne le fait pas elle perd pied, elle coule, elle se noie dans ses émotions et c'est dangereux. Très. Trop. Pour elle. Pour les autres. Alors elle fait comme elle peut... Elle voit le monde différemment. Peut-être trop pour les autres. Elle interprète les choses du quotidien. C'est tout. Mis à part ça elle a fait du progrès. Si si. Avant elle n'était pas capable de gérer, elle perdait la raison.

***
Mais maintenant ça va … Je veux dire ça va mieux... Mon Psychiatre dit que je vais bien... Ou que nous allons bien??? Je ne sais pas... Les crises tout ça c'est bien caché en moi, au fond... Je ne me roule plus par terre, je ne veux plus mourir... Il y a toujours cependant... Quelque fois quand même ça resurgit... Mais tout va bien... à part que c'est toujours difficile de se concentrer sur quelque chose, sur quelqu'un... Que j'oublie quelque fois … Mais ça va... Mon psy me dit que je ne suis pas folle... que j'ai juste du mal à gérer mes émotions et que j'ai de simple troubles d'attention... Distraite? Oui c'est vrai... Capricieuse aussi... Je veux, j'exige, quand je n'ai pas je fait preuve de roublardise pour obtenir ce que je veux... Parce que quand je veux... Il me faut absolument assouvir ce désir, sinon ça me hante vous comprenez? Ça m'obsède... Je suis comme le vent, je file légère et indomptable, capricieuse et indomptable... Il s'attarde puis passe, sans rien demander, il emporte ce qu'il souhaite emporter, il peut passer de la brise à la tempête... Le vent est comme ça … Ai et comme ça... Je suis comme ça. Qui est Ai? Ai c'est … Ai c'est moi... Ah de quoi parlions-nous déjà?Je vous ai déjà dit que j'avais des tatouages? Vous voulez les voir?

Physique
illusion

S'il fallait que je me décrive, il faudrait que j'accepte de regarder dans un miroir. Les miroirs, eux ne mentent pas. Mais je ne sais pas si je n'ai pas envie de continuer à me mentir à moi-même. Dans ma tête j'ai arrêté d'être ce à quoi je ressemble en vrai. Dans ma tête je suis une Princesse. Dans ma tête je suis Alice. Dans ma tête je suis fille du vent. Dans ma tête je ne suis pas réellement. Dans ma tête, je passe légère mais jamais ne reste. Dans ma tête je suis invisible. Dans ma tête je suis une courageuse guerrière. Dans ma tête je suis folle. Dans ma tête je suis un peu moi, un peu une autre. Mais n'est-ce pas dans ma tête que je suis ce que je suis vraiment?

After The Dream.


J'approche, furtivement du miroir, j'enlève le drap qui le recouvre, tremblante et j'ouvre les yeux. Tiens? Des lunettes? Je porte des lunettes? Je porte des lunettes, les verres sont teintés. Je ne me rappelle plus s'il s'agit de lunette de vue ou juste des lunettes de soleil. Ça n'est pas important de toute façon. Et si je les enlèves? J'ai les yeux noirs. Tout simplement... Banale. Affreusement banale. Chhhhhh, ni pense pas, ne regarde plus remets tes lunettes et oublie, voir le monde en jaune est bien plus amusant... Sauf! Sauf qu'on a décidé de ne pas tricher. Alors on les laisse sur le sol, c'est bien. C'est mieux. Pour qui? Je ne sais pas, je ne sais plus mais ça n'est pas important. Mes cheveux... J'ai des cheveux bruns. Un peu rouge. Acajou? Des rubans dans les cheveux. Deux, pour chacunes de mes couettes. Je les enlèves, pour voir. Ils descendent en cascade dans mon dos. Long ou mi-long je ne sais jauger... Hop. Plus de lunette plus de ruban... Des vêtements bizarre, j'ai l'air d'une débraillée... Peut-être en suis-je une? Peu importe. On enlève. Plus de tunique imprimée aux couleurs de l'Angleterre. God Save The Queen. Un débardeur rose, simple, banale, hop on l'enlève lui aussi... Jean sombre toi aussi, sur le sol.

***
On ferme les yeux et on prend le temps de s'observer. Un coeur sur la gorge. Un tatouage? Ah oui. Des tatouages j'en ai quelques uns. Un sur la gorge, un coeur. Amour... Passion. Je manque de cœur... Cruellement... Un autre sur l'épaule. Un papillon. Parce qu'il vole libre. Parce qu'il peut s'échapper. Parce que je manque de liberté. On en voit le bout de sa queue, détachant mon soutient-gorge je regarde ce lapin niché tendrement au creux de mes seins. Plein de tendresse. Parce que je manque de tendresse, parce que j'ai manqué d'amour maternelle. Mes doigts passent lentement sur ses trois tatouages, en y redessinant distraitement les contours. Ils s'arrêtent sur mon nombril et tapote une fleur, un peu triballe, presque éclose mais pas totalement, pour que je me rappelle qu'il me reste du chemin à faire pour m'épanouir pleinement et que je dois pas me contenter de ce que je suis. Parce qu'au fond je ne suis qu'un bourgeon. Autre que cette fleur je distingue quelques fines arabesques sur mon bas ventre continuant de s'étendre fantaisistement (mui je me permets d'inventer des mots èé) sur mes hanches et sans doute un peu plus bas... Je me fige, m'effondrant d'un coup sur le sol, la cuisse légèrement ouverte. Dernier tatouage, un mot. Sweet.

***
Je ris et me mets en position fœtal... Futile. Je me trouve si futile. Je ne suis qu'une fille banale. Un peu petite, aux formes un peu trop ronde. Je ne suis pas une Princesse. Pas une Alice. Pas une suis fille du vent. En vrai j'existe pour de vrai. Je ne passe pas je stagne. Par dessus tout je ne suis pas invisible et je suis pas une courageuse guerrière. La voilà, la ridicule, la futile,la fausse, la vrai. Elle est moi. Cette fille dans la glace. Pas parfaite. Juste... Juste quoi d'ailleurs... Ridicule et pathétique l'ingénue que je suis finira par s'endormir le cœur et le corps lourd, mise à nue dans tous les sens du terme, un peu plus perdue mais qu'importe j'oublierai vite...


HISTOIRE
«Raconte-moi une histoire.
Chapitre 1

Il était une fois dans un pays lointain, une petite fille du nom de Ai, une très jolie petite fille âgée d’à peine quelques jours. Ça n’était donc qu’un tout petit nourrisson ne pouvant à peine que pleurer et babiller. Elle dormait paisiblement à côté d’un autre nourrisson, une petite fille aussi, qui s’appelait Ami. Ai et Ami étaient jumelle, seules quelques minutes séparaient les deux enfants, Ami était l’ainée, Ai la dernière. Cela resterait ainsi tout au long de la vie des deux jumelles. Ami était forte, Ai était faible. Ami apprit à marcher, à parler, à courir la première, Ai, elle, mit du temps à apprendre à le faire. « Elle est à la traîne… Ami a pourtant appris si rapidement… » ; «Elle ne semble pas très dégourdit… » Voilà ce que les autres autour disaient d’elles, sans le savoir ils venaient de parler comme beaucoup d’autre parleraient à l’avenir… Cependant, nous y reviendrons. Ai réussi, tardivement certes mais elle y arrivait à présent, un pas en avant, l’autre également et ainsi de suite, ouvrir la bouche et répéter les mots qu’on lui disait, au fond ça n’était pas difficile, sauf qu’il ne fallait pas oublier de faire avancer ses pieds ni d’émettre des sons sinon, on arrive beaucoup moins à marcher et à parler. Même si Ai oubliait au début elle finit par y arriver sans devoir se concentrer pour ne pas oublier, d’ailleurs cela lui permis de découvrir à quel point le monde était grand, à quel point elle était petite, à quel point les choses étaient belles, étaient différentes l’une de l’autre… Tant de chose à regarder à écouter, si peu de temps pour le faire… Ai voulait tout entendre, tout voir, tout sentir, tout toucher tout ça en même temps alors Ai avait mal à la tête, elle n’arrivait pas à tout faire en même temps… Surtout qu’elle n’arriver pas à rester concentrée sur une chose, sur quelqu’un. « Elle est tellement bizarre… », « N’est-elle pas un peu attardée ? ». Voilà ce qu’on disait d’elle. Voilà pourquoi ses parents l’écartèrent rapidement. Si Ami elle semblait précoce Ai elle semblait être une attardée, un peu comme si leur filles étaient les deux faces d’une même pièce. Semblable, attachée l’une à l’autre mais entièrement différentes. On la laissait à la maison avec des tuteurs et les domestiques, exhibant l’aînée, alors qu’on cachait la dernière. « Elle est malade… Elle a une santé si fragile », «Nous ne voulons pas prendre de risque avec elle ». Sourire, air soucieux. Ils savaient feindre. Après tout pour faire carrière dans les affaires Katsuki, le père, avait su apprendre à mentir avec perfection alors qu’Ana, la mère savait trouver des excuses, l’imagination d’un auteur de SF à succès était fertile… Ils savaient que si les détracteurs voyaient que leur seconde fille était « débile » ils s’en serviraient sans retenue…

Chapitre 2

Les deux jumelles avaient maintenant dix ans toutes les deux. Si elles étaient toutes les deux de jolies fillettes aux joues roses, aux cheveux châtains et des yeux d’ébènes, si elles étaient identiques au niveau du physique elles étaient différentes du point de vu de leurs caractères et de leur façon d’être. Ami était aussi intelligente qu’Ai était limitée aussi fière qu’elle était honteuse d’elle, elle était obtus qu’elle était ouverte, pragmatique opposée à sa fantaisie… Enfin c’est ce que tout le monde pensait mais Ai n’était pas bête, Ai n’avait pas honte, Ai n’était pas réellement ouverte puisqu’elle ne savait pas faire autrement que de l’être, Ai n’était pas non plus fantaisiste puisque le monde pour elle était fantaisie. Mais ça personne ne le savait… Sauf peut-être son professeur, Akizuki Keitaro. Il savait que la fillette que lui avait confié ses employeurs n’était pas bête, au contraire, il s’évertuait à leur répéter d’ailleurs mais personne ne l’écoutait, parce qu’ils pensaient tous que l’ingénue était débile, ils pensaient tous que la petite fille qui n’arrive pas à se concentrer est folle et ils lui disaient « Débile et pas très saine », « ça tourne pas rond dans sa tête », « Peut-être que tu aurais dû faire un plus gros dépistage lors de ta grossesse tu aurais sans doute découvert avant que l’une des deux auraient des tares… ». Pensent-ils qu’une enfant ne comprenne rien aux mots des adultes ? Même s’ils ne saisissent pas tous les mots ils savent lorsqu’une remarque est cruelle… Ai le savait, le sentait et plus elle le voyait plus elle s’enfermait en elle et elle devenait un peu plus chaque jour cette « jolie petite folle » comme l’appelait ses parents… Akizuki-san regardait la fillette en secouant la tête, « pauvre petite » pensait-il. Avant d’être professeur il était psychologue, il croyait avoir décelé chez elle de sérieux trouble de l’attention et un peu d’hyperactivité et sans nul doute d’autre début de problème d’ordre émotionnel et psychologique, essentiellement dû au fait qu’on médisait sur elle, qu’on la rabaissait tout le temps… Son environnement n’était pas saint pour elle. Il demanda une entrevue avec les parents de la petite, il conseilla subtilement aux Kazama d’éloigner la plus jeune des deux du Japon. « L’Angleterre » déclara-t-il « L’Angleterre est un pays formidable, votre fille serait suivit par des spécialistes, elle ne vous « gênerait » plus… Pensez seulement à cela, vous envoyez votre fille la plus en retard en Angleterre pour l’aider au mieux à le rattraper… Si vos détracteurs le savaient ils cesseraient d’insinuer que vous cachez votre cadette par peur et honte… Ils n’auraient plus rien à dire… ». Voilà comment il convaincu ses parents de l’emmener avec lui en Angleterre ayant même obtenue carte blanche quant à son éducation.

Chapitre 3

L’Angleterre, ce pays en Europe où l’on dit qu’il y pleut tout le temps, ce pays en Europe un peu appart. Venues dans ce pays à bord du jet privé de ses parents la petite fille regardait d’un œil émerveillé les gens autour d’elle serrant fortement sa petite main dans celle de l’adulte à côté d’elle qui parlait au téléphone dans une langue dont le nom lui échappait mais dont elle pouvait comprendre presque tout puisque le gentil monsieur lui avait enseigné cette langue depuis qu’elle était en âge de parler. Elle ne se souvient plus du nom du monsieur mais en tout cas elle sait qu’il est gentil, il lui parle avec beaucoup de gentillesse mais quelque fois il pose un peu trop de question et lui fait passer un peu trop de test bizarre. Ai l’aimait bien, parce que Ami elle elle ne l’aimait pas, elle disait tout le temps que ce monsieur était stupide mais Ami disait que presque tout le monde était stupide de toute façon… Même à Ai… Quelque fois elle faisait exprès de lui raconter de choses fausses, puis elle s’amusait aussi à faire des bêtises et à prétendre que c’était Ai qui l’avait fait… Une vraie peste ! Elle n’arrivait cependant pas à détester cette fillette qui lui ressemblait tellement, elle n’arrivait pas à lui rendre ses mauvais coups, parce que c’était sa sœur à elle, parce qu’elle l’aimait quand même, parce que Ami lui prêtait quelque fois ses peluches, parce que Ami tapait les enfants qui l’embêtaient… Même si après elle disait que c’était Ai qui le faisait elle n’était pas méchante… Enfin, c’est ce qu’elle pensait… Oh et puis ça n’a pas d’importance, Ami n’est plus là et secrètement la cadette était contente, enfin elle allait pouvoir vivre pour elle dans ce nouveau pays amusant… Elle sera un peu plus fort la main du monsieur réajustant de sa main libre les bretelles de son sac à dos, il y avait Monsieur Panda à l’intérieur, son doudou à elle, sa peluche préféré, la seule peluche qu’on ne le lui ait jamais offert, en plus c’était un panda et les pandas c’était joli, c’était bien rigolo aussi, ils étaient de deux couleurs bien particulière, noir et blanc, ils mangeaient des bambous et même que les bébés pandas étaient minuscule et tout fragiles … Ai se disaient qu’elle aimerait les sauver quand elle sera plus grande, peut-être que si elle le faisait elle deviendrait la Reine des Pandas ! Peut-être que si elle le faisait elle pourrait vivre toute sa vie avec les pandas ! AH ! Panique ! Où est Monsieur Panda ? Ah oui, la petite fille se rassure elle se rappelle qu’il est dans son sac et qu’il y dormait tranquillement, bien au chaud fatigué par ces heures de vol … Parce que Monsieur Panda n’avait jamais était dans un engin volant, il était très excité ! Ai elle aussi n’avait jamais pris l’avion auparavant, alors elle était dans le même état que Monsieur Panda… Sauf qu’elle ne pouvait pas dormir en marchant… Enfin elle n’avait jamais essayé de dormir en marchant ! Il faudrait qu’elle essaye un jour de marcher et de s’endormir… Elle demanderait à Monsieur Panda… Monsieur Panda c’est son seul ami il saura lui dire lu… Oh les valises, les valises ! La cadette sera un peu plus fort la main du gentil monsieur et accéléra le pas, n’écoutant pas ses protestations. C’était grave ! Il y avait des gens en costume qui kidnappaient leur valise !! Mais elle ne les laisserait pas faire, non non ! Pas question ! Elle passa la porte et une fille pluie lui mouillait déjà les cheveux, qu’est-ce que c’était brumeux ici ! Son regarde se promena autour, rien… Que des arbres autour du bâtiment que lequel ils s’ étaient posés… Sauf qu’il y avait une route et sur cette route une voiture, la petite fille la regarda avec des yeux ronds, on aurait dit la vielle rolls de ses parents mais en moins vieille… Elle promena son regard sur la carrosserie tandis que ceux qui avaient kidnappés leur valise les entreposaient dans le coffre, les invitants à monter dans le voiture. Il lui semblait que le gentil monsieur lui parlait mes ses mots n’arrivaient déjà plus à l’atteindre trop préoccupé à regarder autour toutes les choses nouvelles qu’elle voyait autour d’elle… Elle en avait mal à la tête, ses yeux semblaient être pris de frénésie, elle lâcha la main du monsieur et se tortilla les doigts, regardant encore et encore les choses autour d’elle ne sachant plus où donner de la tête, les arbres, le paysage, le bruissement des oiseaux , le ronronnement doux du moteur, les messieurs en noir, la voiture, Monsieur Panda, Ami, le gentil monsieur, papa et maman … Ses pensées ainsi que ses yeux semblaient devenir incontrôlables passant d’une information à l’autre, d’une pensée à une autre pour en revenir à autre chose ou encore partir sur autre chose. Ai ne se sentait pas bien, trop de chose, bien trop de chose, elle commençait à avoir mal à la tête, mal aux oreilles, aux yeux, trop de chose, trop de chose, « s’il vous plaît, à l’aide !! » c’est ce qu’elle voulait crier mes ses lèvres refusaient obstinément de s’ouvrir puis soudain plus rien ! Du noir… Des paroles murmurées au creux de son oreille… Qui était-ce déjà ? Ah… C’était le gentil monsieur … Il avait posé ses mains sur ses yeux et essayait de lui faire reprendre pied… Il lui semblait que ça allait mieux… Elle se laissa traîner et s’assied dans la voiture, le regard vague elle retira Monsieur Panda de son sac à dos et le serra fort contre elle, posant sa tête contre la voiture, les yeux clos, sa respiration devint presque aussitôt régulière alors qu’elle s’endormait doucement en se rappelant des mots du gentil monsieur « ça ira Ai, pense à Monsieur Panda… Ne te concentre que sur lui et ça ira… »

Chapitre 4
Akizuki-san regardait la jeune fille d’un œil attendrit. Elle avait fait tellement de progrès depuis leurs arrivé ici il y a six ans ! C’était grâce à sa volonté et à ses efforts constants, mais aussi au psychiatre qui la suivait. Le professeur continuait de lui faire cours mais plus les années avançaient plus il était évident que Ai ne ferait jamais de grande étude, sa tête était peut-être trop pleine de chose pour pouvoir intégrer d’autres connaissances… Mais ça n’était pas si grave, elle se révélait être une excellente cuisinière. En effet, elle se rendait souvent en cuisine et cela depuis sa plus tendre enfance, elle scrutait les gestes des cuisiniers, les yeux brillant, comme si cela la fascinait… Comme si seul cela pouvait retenir suffisamment son attention pour qu’elle s’y concentre et qu’elle n’oublie jamais… Depuis deux ans maintenant un professeur de cuisine vient lui enseigner ce qu’il sait et apparemment dans ces cours c’est une élève appliquée… Akizuki-san marqua une pause, observant du coin de l’œil ça jeune protégée… Si seulement elle pouvait faire preuve d’autant de concentration dans ses heures d’études ! Mais ça n’était pas si grave, après tout elle faisait de son mieux pour paraître intéressée même si dans ses yeux il ne pouvait pas y voir la même lueur qui animait ses iris lorsque le professeur Landford arrivait… Il soupira et rappela à l’ordre la jeune fille qui s’était perdue dans le plafond, s’amusant sans doute à compter les tâches bleues qui constellaient les dalles du plafond.
Ai rêvait à ce soir en réalité… Aujourd’hui l’un des commis de la cuisine de Landford-sensei allait passer la chercher pour l’emmener dans une boîte, pour la première fois de sa vie. Ai c’était demandé quel attrait les humains pouvait bien trouver aux boîtes… D’ailleurs elle s’imaginait très mal dans l’une de ces fameuses boîtes, mettre beaucoup de monde dans une boîte en carton... Non mais quelle idée ! Elle aurait voulu demander à Akizuki-sensei ce que c’était mais le commis lui a dit de ne rien dire. Alors elle va tenir son engagement même si elle a terriblement envie de le lui demander. Il viendrait la chercher ce soir, il l’attendrait en dessous de sa fenêtre après minuit et ils sortiraient par la porte de derrière. Il avait un double des clefs parce qu’il devait venir très tôt quelque fois pour aider les cuisiniers. Ai essayait de se concentrer sur la boîte et sur les paroles du garçon, elle avait hâte d’y être.
Il était tard, elle attendait le garçon dans sa chambre puis soudain, elle entendit des petits bruits à sa fenêtre. Elle courut vers celle-ci puis l’ouvrit, le garçon attendait en bas, elle alla mettre des boules de vêtement sous ses couettes pour faire croire qu’elle dormait, elle éteignit les lumières puis descendit à l’aide de la barrière blanche contre le mur sur lequel du lierre s’y enroulait allègrement. Le jeune homme l’aida à descendre puis il la regarda, l’œil désapprobateur. Il lui avait dit pourtant de s’habiller de manière plus sexy… Il soupira et détacha les couettes de la jeune fille et lui ébouriffa les cheveux, il examina sa robe noir puis il la déchira de son genoux jusqu’au haut de ses cuisses. Là elle était sexy ! Il lui attrapa la main et la conduisit à sa bécane qu’il avait garé un peu après la porte de derrière.
Il avait tout prévu, d’abord il la ferait boire et ensuite il glisserait un truc dans son verre, l’affaire serait réglé. Il voulait se la faire depuis le moment où il l’avait vu, il l’observait quand elle traînait dans les cuisines, il lui avait parlé deux trois fois… Bon elle était un peu simplette, tout ça tout ça mais au final elle avait du charme. Il n’avait pas été facile de la duper et ça ne le serait certainement pas plus après. Il avait tout prévu. Fausse carte d’identité, prévenu des potes, trouvé l’endroit idéale pour le clou de la soirée… Non vraiment cette soirée risquait d’être parfaite.
Et elle l’avait été, le garçon avait pu arriver à ses fins.
C’est là que la Ai des soirées naquit. Enfin, surgit. Ca n’était pas réellement une seconde personnalité mais plutôt.. Plutôt… La vrai Elle. Inhibée totalement, plus rien ne l’arrêtait elle se sentait pousser des ailes, sans boire de redbull… Une simple goutte d’alcool suffisait et elle se lâchait, son esprit ne vagabondait plus, elle ne se perdait plus, elle était maîtresse d’elle-même…

Chapitre Final.
La cadette vint annoncer à son professeur particulier qu’elle voulait apprendre la cuisine et l’enseigner… Elle le dit sur un tel ton, une telle ardeur qu’il ne put qu’acquiescer, il n’avait jamais vu une aussi belle flamme brûlée dans ses yeux depuis bien longtemps… Il se demandait bien ce qui s’était passé hier soir pour qu’elle prenne cette décision. Après tout elle comptait encore les tâches du plafond hier encore. Il rit doucement, après tout c’est vrai que la nuit porte conseil Il la regarda partir, contemplant l’adolescente de dos, il se rappelait de la petite fille fluette qu’elle était il y a encore quelques années… Il sourit tristement alors qu’elle refermait la porte derrière elle, le poids des années retomba sur ses épaules soudainement. Il se sentait fatigué, comme s’il était devenu un vieillard. Il soupira puis s’enfonça dans son fauteuil, laissant son esprit se replonger dans de tendre souvenir.
Ai en réalité n’était pas décidée… Elle se sentait juste si… Humiliée, mortifiée ! Elle se serra doucement, jamais on ne l’avait dupé autant ! Lorsqu’elle essayait de parler au commis de ce qu’il c’était passé il clame qu’il n’a rien fait, que ça n’est que son imagination ! Mais ça ne pouvait pas l’être elle s’en rappelait.. Partiellement… Enfin la soirée était floue mais le reste ! Elle s’en souvenait. Elle avait fui la cuisine, refusant de le voir maintenant, mais si elle refuse clairement et simplement ils finiraient par comprendre qu’elle a un problème et ça elle ne le veut pas… Alors si elle ne peut fuir les cuisines en étant dans cette maison elle avait demandé au Professeur Landford s’il voulait bien la prendre en charge… Elle avait demandé à Akizuki-sensei aussi. Demain elle quitterait la demeure pour aller chez son professeur, elle reverrait son Psychologue tous les mois à partir de ce jour, les progrès était encore constant…
Ai tapota le rebord de la fenêtre, était rentrée au Japon depuis quelques années maintenant, elle avait appris ce qu’elle devait apprendre auprès de son professeur et de certain professionnels japonais, elle avait décidé de couper les ponts avec sa famille et s’était lancé dans une entreprise un peu folle…Celle de devenir professeur de Cuisine. Aujourd’hui elle passait l’épreuve écrite mais elle n’avait pas peur, elle n’oubliait pas lorsqu’il s’agissait de cuisine… Elle avait même déjà fini. D’ici une heure l’épreuve se terminerait… Oh. Elle avait bien le temps de compter les nuages non ?
La cadette obtint son diplôme, elle était si heureuse ! Elle appela ses professeurs et leurs annonça la bonne nouvelle tandis que malgré elle pieds l’emmenaient vers la demeure familial.. Ce n’est qu’une fois devant qu’elle réalisa où elle se trouvait. Elle soupira, après-tout peut-être qu’elle ne voulait pas couper les ponts définitivement… Elle entra et alla saluer son père et sa mère, croisant sa sœur et allant la saluer elle aussi. Elle, était devenue avocat et l’une des jeunes filles la plus prometteuse de sa génération. Elle la sera contre elle, même si elle était jalouse d’elle, elle se rendit compte qu’elle l’aimait sa jumelle… Même si elle avait toujours cette manie agaçante de lui renvoyer à la figure ses propres défauts. Elle ne dit pas un mot, leur retrouvaille ne dura que cinq minutes mais c’était suffisant…
Ai avait expliqué ses projets pour l’avenir à ses parents, ils désapprouvèrent au départ puis finirent pas s’y faire. Elles étaient leurs fille après tout et puis s’ils la laissaient faire ça ne pouvait qu’être bénéfique pour leur image. Le père joua de ses relations et Ai signa à Shimizu, s’installant dans une maison de campagne à Nagoya…

Isn’t the End … Her life continue… It’s a new dawn for her...»


Secrets of the other side.

→ Depuis combien de temps faites-vous du RP ?Je compte plus.
→ Comment avez-vous connu le forum ?Je sais plus.
→ Avez-vous un double compte ?Raven ~
→ Personnage de votre avatar ?Euh. C'dessiné par Kana D:!
→ Quel est le code règlement ? Code OK by Aka.


Dernière édition par Ai Kazama le Jeu 23 Juin - 7:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De quoi parlions-nous déjà? [100%]   De quoi parlions-nous déjà? [100%] Icon_minitimeMar 21 Juin - 8:33

Double poste pour dire que j'ai fini D: ♥
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MessageSujet: Re: De quoi parlions-nous déjà? [100%]   De quoi parlions-nous déjà? [100%] Icon_minitimeMar 21 Juin - 23:43

Re-bienvenuuuuuuuuuuuue ! °__°

Bon eh bien je n'ai rien à redire sur ta fiche, elle est juste parfaite ! J'aime beaucoup l'histoire et le caractère d'Ai ! Alors je valide sans conditions, bon jeu ^^ (n'empoisonne pas les élèves xD)
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MessageSujet: Re: De quoi parlions-nous déjà? [100%]   De quoi parlions-nous déjà? [100%] Icon_minitime

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