Himami Chaos ~ [DONE 100%]

Caractère

________ Gentleman, timide, solitaire, maladroit... Absolument pas « bad boy » pour un sou... Il pourrait au contraire être presque touchant d'être si effacé, galant et doté d'une grande sensibilité. Sensibilité qui d'ailleurs se ressent dans ses dessins, ses photos et partout où il apporte sa petite touche artistique. Non, Himami n'a – presque – pas peur de pleurer devant les autres, le principe du « Les mecs ne pleurent jamais » ne s'applique pas dans sa tête. Quelle honte y a-t-il à être touché en plein cœur par la beauté de quelque chose ? Il est également « excessif » dans sa façon d'apprécier les choses sans doute... Son cœur n'ayant pas murit au même rythme que les années ont défilé a gardé son âme d'enfant et sa capacité à s'amouracher facilement ainsi qu'à s'émerveiller de peu. En même temps, avoir gardé un regard d'enfant sur le monde aide parfois à ne pas être trop accablé par les horreurs que l'Homme sait accomplir. Il sait se montrer d'une grande puérilité ! Il pourrait être prêt à faire la moindre connerie si tant est qu'il y gagne en fous-rires. Par principe et parce que les choses sont ainsi, Himami est le bon pote des filles, prêt à rendre service, loyal... Aaaah, c'est sans doute son côté galant à outrance, galant des vieilles années et son côté vieux jeu qui fait de lui un homme "Inoffensif". Sentimentalement parlant il est aussi doué qu'un marsouin pourrait l'être pour faire la cour à une perruche. Autant dire qu'il n'est pas aidé et que... Tant pis. C'est ainsi. Oui, Himami a tendance à être fataliste quand il se heurte à un problème trop grand. Oh, il essayera de se battre, n'allez pas croire le contraire, mais, il aura facilement envie de baisser les bras s'il voit qu'il se bat contre des « moulins à vent ». En communauté, il restera souvent en retrait, observant les autres avant de s'essayer à rentrer dans le bain en s'accommodant à ceux qu'il aura en face de lui... Mais maladroit qu'il est, il fera sans doute pas mal de bourdes au début... Alors, Himami culpabilise beaucoup. Pour rien, pour pas grand chose. Il voudra alors s'emmurer dans un silence de plomb et réfléchir, réfléchir encore, se maudire et... Pleurer peut-être, parfois. Ah, que voulez-vous quand on a si peu confiance en soi hein... On se remet vite en question. C'est sans doute pour ça qu'il l'aime tant sa solitude... Parce qu'on est en osmose avec soi et que personne ne nous jugera...

Physique

________ Le jeune homme n'aime pas son corps. Un corps d'enfant, version plus grande... Il n'est pas musclé non, juste assez, juste... « Normal » Bon il n'est pas non plus chétif ni comme ces geeks qui n'ont que la peau sur les os, mais ce n'est pas un modèle de musculature par excellence. Et il se trouve trop grand, trop longiligne... Bah... Il n'y peut rien après tout et à réussi – avait-il seulement le choix ? - à se faire à ce corps qui, pour ce qu'il en fait, est mine de rien tout à fait convenable. Pour être tout à fait banal il a les cheveux très bruns, tirant sur le noir. Il les porte courts mais aime se cacher derrière sa mèche quand le soleil lui frappe trop la rétine ou juste pour... Se cacher et observer discrètement... Il voue un culte à ses mains auxquelles il fait particulièrement attention: elles sont son outil de travail, le pont entre son imaginaire et le monde réel, la clé de son talent. Il a un visage particulièrement fin sans grandes caractéristiques à dénoter, si ce n'est son regard. Déroutant à première vue, peu banal... Il a les yeux charrons. Quand l'une de ses pupilles et bleu, l'autre est marron. Défaut génétique qui mine de rien donne à son regard doux et apaisant une touche de mystère étrange. Au delà de cela, Himami s'habille sobrement... Tout va avec tout chez lui, inutile de chercher trop loin... Et c'est très bien comme ça. Il se fond un peu dans la masse certes, mais qu'importe. Il se sent bien dans ses vêtements c'est l'essentiel.

Histoire

________ Himami Yamamura de son vrai nom naquit au mois de mai, le 7 à Kyoto. Né d'un père diplomate et d'une mère cantatrice, il fut très tôt habitué à souvent voyager. Il fut longtemps accoutumé à une solitude forcée qui ne lui déplaisait pas au fond, et ne s'attardait pas à s'attacher, bien trop au courant qu'un jour il devrait une nouvelle fois prendre son baluchon et partir loin, laissant derrière lui école et amis. C'est ainsi que durant les grandes étapes de sa vie, il habita quelques années à Tokyo avant de déménager au Vénézuela ainsi qu'à Berlin et en Italie. Tous ses voyages l'aidèrent à trouver un voix dans le milieu artistique dans lequel sa mère le baignait déjà. A Tokyo, durant ses jeunes années, il fut prématurément habitué aux courbes architecturales avant-gardistes et épurées. Au Vénézuela c'est la nature et les vastes étendues qui le passionnèrent et lui remplir le cœur et l'esprit d'images si belles et si apaisantes qu'il passaient des heures entières étendu, immobile à contempler les beautés de Gaïa... On ne pouvait voir que ses prunelles caresser presque amoureusement les contrées sur lesquelles elle se posaient... A Berlin c'est l'histoire, les stigmates du temps et l'art en général qui l'attira... Il prit à ce moment là ses premiers vrais cours de dessins. Il se donnait corps et âme, décrétant qu'il n'y avait qu'ainsi qu'il savait vraiment s'exprimer. Il s'adonna également à la photographie, privilégiant les clichés pris sur le vif plutôt que ceux où l'on doit faire poser des modèles. M'oui, pour lui la photo permettait de reproduire à l'infini ce que la vie n'offrait qu'une fois... Sa mère le voyant dévier de sa « vocation » à elle essaya de l'initier au chant... Mais en grand timide qu'il était, il était incapable de se produire devant qui que ce soit. Il préférait de loin travailler seul, dans un monde qui lui appartenait pour amener son art et son talent à son apogée. Enfin, son art... Bien grand mot encore en ce temps là. Et enfin Venise... Ah Venise... Il y fut durant presque 6 ans. Fraichement bachelier, il s'inscrivit aux Beaux Arts de la Sérénissime puis en école d'Architecture, profitant d'une si belle opportunité. Mais quand son père du de nouveau hisser les voiles, Himami fit des pieds et des coudes pour rester ici et finir ses années d'études. Pas question pour lui de quitter une si belle cité d'Art. C'est donc seul qu'il resta à Venise, menant son petit bonhomme de chemin sans grandes péripéties. Ah si... Il y en eut une à vrai dire... Murano, ville célèbre pour ses ateliers de Souffleurs de verre. Curieux et avide de savoir qu'il était, il entra d'abord dans ces ateliers pour prendre des clichés d'une authenticité sans borne. Les souffleurs avaient un quelque chose d'inexplicablement fascinant. Il voulut se prêter à cet art et fit plusieurs stages, plusieurs ateliers de formation pour finir par être embauché de temps à autre dans un atelier. Il aimait travailler le verre, ce matériau à l'apparence si brute mais qui au fond savait se mouvoir et former des choses tout droit sorties de l'imaginaire de l'Homme... Il aimait se trouver à côté du brasier dans le grand four et se sentir consumer par cette chaleur étouffante mais au combien divine... Il se sentait bien, là... Jusqu'à ce que, son diplôme en poche, il dut partir rejoindre ses parents, au Japon. Ce fut un déchirement de quitter cette ville dont il était tombé amoureux, mais qu'importe, il se devait de partir. Il s'envola donc pour Nagoya et resta un temps chez ses parents avant de dégoter, grâce à ses formations et à son coup de crayon, un emploi en temps que dessinateur dans une maison d'édition. Que demander de plus...? Il se trouva ensuite un appartement en plein centre ville, quoiqu'assez bien placé pour avoir un bois – ami de la Nature oblige. - pas très loin. Toujours aussi sociale, il entretenait toujours la quiétude de sa solitude... Il gardait néanmoins en tête le désir de faire ici, quelque part, un atelier où souffler le verre à sa guise... « Chaos ». Ce nom quant à lui apparut quand il était à Venise. Il avait voulu se trouver un pseudonyme avec lequel « percer » et sa fascination pour les ateliers de Murano, par le « Chaos » ambiant et la chaleur digne des fours de Vulcain lui donnèrent cette idée là. C'était pas très recherché, mais la symbolique était importante à ses yeux.