*Oh putain ce qu'elle me fait souffrir ma tête...
Et je sais même pas où je suis...*
C'est
ça qui arrive quand on aime trop boire, on finit toujours pas se perdre
ou peut-importe quoi... La dernière chose qui trottait dans la tête
d'un espagnol ivrogne, c'était l'image d'une école qu'il ne distinguait
maintenant même plus très bien tellement il avait pu boire... il voyait
les choses embrouillés, et avait perdus toutes notion du temps. Son
dernier souvenir qu'il connaissait encore, celui d'une jeune femme près
de lui, celui d'une jeune femme qui l'avait cherché, laissant une image
dans sa tête, et une drôle de sensation dans ce qui lui restait de
coeur. Il n'avait plus rien comprit, probablement la raison pour
laquelle il avait encore bus, il avait oublié... c'était la le
problème, chaque fois que son mal ressortait, il buvait et finissait
par oublier. Mais cette fois pourtant un visage souriant revenait dans
sa tête. C'était ironique tout de même..
Une main au visage, la
tête qui tourne, de la difficulté à comprendre tout ce qui pouvait bien
se passer, voilà les symptômes de l'ivresse probablement le pire des
fléau. Le Don qui n'avait rien trouvé de mieux s'était lancé dans le
saké, par manque d'alcool en sous-estimant tout de même son degré
d'ivresse qu'il atteindrait. Mais encore une fois c'était mieux ainsi,
pour tuer la solitude éternel qui l'entourait. Les gens ont
habituellement besoin d'une chaleur réconfortante pour oublier leur mal
ou se soulager, soit la chaleur d'un paternel, d'un âme soeur... mais
pour Luis, c'était la chaleur de l'alcool, cette chaleur hypocrite qui
le retenait cependant à la vie, à la raison, mais surtout la folie.
Toujours des coins de plus en plus sombre de sa vie, qu'il ruminait en
souffrant, sans rien faire pour essayer de digérer la douleur. À quoi
était-il bon?? Il ne savait rien faire que de coucher, courir les
jupons, se plaindre et boire. Étais-ce vraiment une vie qui vallait la
peine d'être vécut?
William Shakespeare a sut si bien dire:
"Être ou ne pas être, telle est la question."
Peut-être
au fond aurait-il du se suicider il y a tout ce temps, il aurait évité
tellement de mal partout autour de lui, il aurait évité tellement de
haine et de mauvaise choses. Mais maintenant il était trop tard,
le
démon Don Luis était bien vivant,
le vice bien présent au fond de ses beaux
yeux couleur océanique...
Mais
pour l'instant n'était pas l'heure de se comparé à un démon ou de
parler des notions bien et mal, il était surtout temps de prendre
conscience d'où il était. Le jeune De Kruz regarda partout autour de
lui, mais il ne comprenait toujours rien, Lui qui était originaire de
Madrid, il n'était pas encore trop habitué à cette nouvelle ville
qu'était Nagoya.. et tout naturellement, il était bien trop fière et
borné pour demandé son chemin, probablement le sang qui coulait dans
ses veines, celui des conquistador.. Un sang emplit d'honneur qui était trop pour ce pauvre gosse de riche. Mais pour l'instant, il aperçut une porte, il la prit naturellement. Il se retrouva ainsi dehors,
il partit ainsi en quête de... de... de quelque chose qu'il ignorait même jusqu'à l'existence. Il marcha ainsi un long moment, quand il finit enfin par atteindre les jardins, quel jardins?? Peu importe, il pourrait enfin se reposer, il aperçut une jeune femme qui était assise devant lui la tête entre les genoux. Cette endroit ne serait-il pas un échappatoire pour certains??
Mystère qu'il finirait probablement par découvrir, mais il ne semblait pas être le seul à ne pas avoir la santé.. c'est ainsi qu'il se coucha dans l'herbe sans raison, juste devant la jeune femme sans avoir de raison de lui parler, il regarda le ciel en silence.. il recommençait ainsi à dégager un charme que la jeune fille pourrait presque ressentir.