Confrontation et Lamentation... [Leo et Mamoru]

Une jeune fille au teint pale se déplaçant dans les couloir comme un esprit mystérieux, elle semble enivré, son regard perdu, tout ce qu’elle paraît n’est qu’illusion. En tenue de nuit elle erre, ses cheveux baigné par la couleur du sang flottant dans l’air, ses yeux noirs renfermant les ténèbres… Elle en serait presque effrayante, pourtant elle avait une chose qui faisait qu’elle était rassurante. Peut-être ce son qui émanait d’elle comme une douce mélodie, froide et silencieuse, elle se dirigeait dans les hauteurs du bâtiment. Son point de chute était simple à trouver, son seul but étant de s’isoler, de faire le tri dans son esprit… Alors que tout semblait calme, la nuit fraîche et dégageait allait s’offrir à elle. Elle avançait toujours au même rythme, un pas souple et énigmatique qui laissait une part de curiosité sur son chemin. Elle monta les dernières marches qui la conduisirent sur la porte du toit. Elle la poussa et referma derrière elle doucement. Elle se stoppa et leva les yeux vers cette étendu bleu nuit où scintillait quelques points lumineux, elle remarqua que l’astre lunaire n’ était pas au rendez-vous. Tant pis elle ferait sans ce soir, elle fit un pas décalé, une pointe et un demi-tour sauté, la jeune fille faisait quelques pas basique de classique pour se déplacer mais le plus étonnant, c’est qu’elle semblait vibrer au son d’une mélodie. Ses pas s’accélérèrent de plus en plus et le classique fut mélanger à de la dance, un drôle de cocktail qui lui permettait de se défouler…

Elle se laissa transporter par sa symphonie, par ses pulsations… Elle avait un cœur et le respecter car ses désirs étaient sa raison de vivre, oui elle vivait pour se faire plaisir même si cela signifiait à deux heures du matin sur un toit. Elle était là car sa nuit n’avait pas était parfaite, loin de là… Les tourments du passé, les questions sans réponses, sa haine envers ses parents, tout ce qu’elle avait refoulé depuis le début… Elle se stoppa, s’effondra sur le sol glacé, elle frissonna. Ses yeux humide de larmes, ses joues légèrement teinté de rouge par la fraîcheur de la nuit, son souffle haletant, elle dirigea sa peine comme un appel aux cieux. Elle se mit à frapper le sol de ses points, quand elle sentit comme une présence derrière elle. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, combien de temps l’avait-elle observé… Toute ses interrogations qui venaient encore, une fois de plus l’assaillir. Sa voix légère mais aussi glacial que l’air de cette atmosphère perça le silence mortuaire des nuits solitaires:

-Qui es-tu ? Que viens-tu faire ici ?

Elle sembla vouloir enfoncer ses ongles dans le sol de béton, sa tête pivota lentement vers la porte du toit, ses yeux noir rivé sur un être étrange. Ses cheveux tombant le long de son visage lui donnait l’air d’une aliéné psychopathe prête à tuer. Elle le regarda de haut en bas… Puis déclara toujours sur ce même ton macabre.

-Tu comptes crécher là encore longtemps, ou tu veux peut-être que je te montre la sortie ?

Cette jeune fille au caractère plutôt aiguisé n’avait guère envie d’avoir de la compagnie, surtout celle d’un homme. Elle avait comme une soudaine envie de meurtre, ou de pleurer peut-être les deux à la fois, tant de confusion et de perception des choses avec complexité qu’il fallait à tout pris qu’elle trouve le moyen de se calmer. Ce garçon… Il n’avait pas l’air aimant, des cheveux noir ébène quelques mèches blanche, des yeux sanguin… c’était l’inverse d’elle… Il avait l’allure d’un démon, mais les traits de son visage laissait paraître à une éventuelle compassion dans cette étrange sculpture masculine. Elle essuya ses yeux d’un revers de manche, ses cuisse découverte de tissus car son t-short ne semblait pas assez long pour tout couvrir. Elle s’empressa de le dévisager et de suivre son regard, si il osait poser ses yeux ne serai-ce qu’une seconde sur une partie dénudé de son corps elle lui ferait la peau… Au moins ça lui servirait de prétexte pour le frapper… Elle avait plus besoin d’un punching-ball que de quelqu’un.

La jeune fille écarquilla les yeux de stupeur, elle avait la net impression que ses nerfs finiraient par exploser avant même que sonne l’heure suivante. Le silence se mesurait à vu de nez, il devenait de plus en plus pesant quand une voix masculine vint annoncer l’arriver de la chose qui hante ce lycée… Soit il la prenait vraiment pour une gourde, soit elle avait à faire à un réel abrutit de première catégorie… La lune fut doucement dégagée, sa lumière blanche éclaira le toit la laissant voir un balai… un vulgaire balai de paille… Elle se mit à rire nerveusement, ses yeux noir perçant les environs, elle se redressa. Sur sa peau légèrement halée la lune y réfléchissait ses raies. Elle sembla grogner quelques insultes entre ses dents, elle marmonna puis s’attarda sur ce balai, quelqu’un l’avait coincé là et la prenait vraiment pour une truffe… mais le pire dans tout ceci c’est que sa conneries était impressionnante et ce type était bon pour un hôpital psychiatrique. Elle entendit soudainement un bruit de ferraille, un bruit sourd et métallique. Elle fit volte face. Elle le vit là grillage en main, celui-ci se détachant, lui tombant de l’autre côté, elle observa la scène sans bouger un cil, comme-ci il lui importait peu qu’il s’en sorte ou non. Peut-être était-ce égoïste et inconsidéré de sa part mais sa première pensée fut:

*Bien fait pour sa tronche à ce crétin, il fera moins le con la prochaine fois, si toute fois il y en a une…*

Il avait l’air médusé, puis qu’importe l’être humain il ne méritait pas de mourir, elle resta immobile en l’écoutant prononcer ces mots:

« Ce balai est mortel... vraiment... »

Il n’avait vraiment donc dans le cerveau qu’un tas de conneries et de bêtises infantile, le mec se casse la gueule va peut-être y rester et il trouve encore bon de faire de l’humour, Soit il est inconscient soit il est totalement fou… Lyly opta pour la folie pur et dur enveloppé de conneries profondes. Il s’en suivit d’un cri, il réagissait enfin comme quelqu’un de normal. Elle se précipita au rebord et put le voir accroché au rebord de la fenêtre, il si hissa et remonta calmement sur le toit comme-ci rien ici ne s’était produit. Il était juste fatigué par ses efforts pour escalader la façade pour rejoindre le toit, mais sinon il semblait plutôt bien se porter. Le garçon continua dans son élan premier l’absurdité, genre elle allait tout oublier, se retourner et attendre qu’il lui fasse peur… Elle était persuadé qu’il n’y serait jamais parvenu et de plus le rire qu’elle refoulait devenait de plus en plus incontrôlable, un tel sommet de débilité ne devrait pas être permis selon elle. La suite fut l’élément déclencheur de son fou rire, oui imaginez un mec plutôt beau gosse plein de conneries qui s’avance vers vous pour se présenter et que là son pantalon s’accroche dans le grillage et le fait s’étaler de tout son long à vos pieds… Lyly étant morte de rire, un rire incontrôlable et puissant dû s’asseoir pour essayer de retrouver son calme, il aura au moins eu le mérite de la faire pleurer de rire en pleine crise de nerfs. Il se mit à se parler à lui même et apparemment il faisait les question et les réponse la jeune fille le regardait l’air amusé. Lui semblait haïr le matin… et la malchance que ce moment lui attirait tel un aimant. Il finit par venir s’installer en tailleur en face d’elle puis à gesticuler et regarder partout aux alentours. Elle soupira et l’interrogea:

-Que t’arrive-t-il ? Tu cherches quoi au juste ? T’as perdu un truc ?

Elle ne comprenait rien à cet étrange personnage, elle avait l’impression d’avoir à faire à un aliéné échappé de l’asile le plus proche. Puis il se releva doucement, elle resta assise sur le sol et le regarda d’en bas, la tête levé vers lui elle l’écouta lui demander:

« Ça t'arrive souvent de te croire pour un papillon à deux heures du mat' ? »

Elle fronça les sourcil et rétorqua sèchement:

-Comment ça un papillon? Qu’est ce que tu entend pas là ? Que je plane, et puis de toute manière ce que je fait à 2h ou à 3h ou n’importe quand ne te regarde pas. Mais vu ton taux de débilité, d’inconscience et d’immaturité je ne penses pas une conversation sérieuse et diplomate soit de ton ressort. Et j’ai pas vraiment de temps à perdre avec un clown de pacotille qui s’éclate à foutre sa vie en danger. Tu devrais réfléchir un peu plus à tes actes…

La jeune fille semblait très irrité, légèrement susceptible elle le toisa, elle le foudroya de ses yeux noirs animés par la fureur des évènements, elle n’aimait guère parler pour ne rien dire. Sans un sourire, sans un seul faux mouvements elle s’inclina légèrement face à lui après s’être relevé, puis une voix sans émotions, froide se mélangea au silence nocturne:

-Lyly Setsuna… Et toi ?

Cette dernière phrase prononcé signa la note de fin, le garçon devrait se débrouiller pour analyser la situation et ne pas aller de travers car la jolie rousse au caractère de feu était légèrement abrasif et volcanique. Elle lui fit clairement comprendre ce qu’elle attendait et qu’elle ne voulait ni plus ni moins…

Ce garçon indignait la jeune fille qui à vue de nez parlait dans le vide, il se fichait totalement d’elle, du fait qu’elle soit présente, il n’avait en considération que son humble personne. Alors que la jeune fille bouillonnait intérieurement, que si il continuait elle lui montrerait les prises qu’elle connaissait de son frère… Il était arrogant et bestiale, voir complètement primitif, il était tout ce qu’elle répugnait et détestait et le tout dans un seul être, elle se demandait si cela était possible de réunir autant de laideur dans un seul homme. La preuve était là juste devant elle qui lui annonçait gaiement qu’il allait pisser selon ses propres thermes. Sans aucune honte il baissa son pantalon suivit de son caleçon puis se soulagea. Elle le regarda, grimaça l’air complètement dégoûté. Il se présenta à son tour comme si de rien n’était, puis il arriva ce qui devait arriver, le garçon se coinça le sexe dans la fermeture éclaire de sa braguette. Elle le regarda puis ne put s’empêche de rire de la situation. Après tout elle se fichait de ce garçon et une pensée pas très sympa traversait son esprit:

*Bien fait pour sa gueule, ça le rendra un peu moins macho! *

Il était à genou sur le sol, tentant maladroitement de se défaire de cet accident, Il lui annonça qu’il n’y avait pas de mal comme si elle avait quelque chose à foutre, mais elle passa outre ses paroles. Il tenta de se relever mais ce ne fut pas un franc sucer, il tourna en rond avant de s’écrouler de nouveau les mains sur le sexe, il se roulait sur le dos puis il lui fit une drôle de demande, il voulait qu’elle le masse… Son regard se ternis, ses mains se crispèrent et sur un ton hostile répondit:

-Tu croix que je vais te masser, moi je penses plutôt que je vais te la broyer à toi de voir si tu veux toujours que j’approche!

Ce qui s’en suivit la choqua une nouvelle fois, ce garçon était vraiment fou elle ne trouvait même plus de mot pour le qualifier, elle s’étonnait qu’il soit encore vivant si tout les matin il lui arrivé cela. Il s’était levé, et avait enlacé la porte en fer pour se refroidir les parties, il voulais atténuer la douleur de la sorte. Quand il eut fini il se dirigea vers elle et ne trouva pas mieux que de s’asseoir sur une aération, celle-ci s’effondra sous son poids et elle le vit disparaître. D’un côté elle était soulagé, d’un autre elle s’inquiété de ne plus l’entendre râler… Finalement il resurgit par la porte du toit, vêtement en lambeau, mine déconfite et l’air plutôt en rogne. Il grogna:

« Tu vois, TOUT les matins, je subits ça, jusqu'à 12h, ça arrête pas, donc faut pas s'étonner que j'deviennes dingue ! »

Elle sourit son air était limite compatissant, elle hocha la tête puis déclara:

-Tu sais si tu ne cherchais pas à faire tant de connerie, la nature ne te le ferait pas payer autant! Tu devrais te remettre en question, par ce que je dois dire que tu es… Tu es insupportable et très agaçant, tu es repoussant et énervant… Fin j’ai jamais rien vu de tel mais j’ai qu’une hâte que ça s’arrête.

Elle se leva et tourna en rond sur le toit ne sachant que faire, son esprit était trop tourmenté pour qu’elle retourne se coucher mais la compagnie de cet étrange jeune homme ne l’attirait pas plus que ça. Elle se doutait que quoi qu’elle fasse il la suivrait car il n’avait rien de mieux à faire. Elle se tourna vers lui soucieuse, elle en fit le tour et l’examina. Puis elle lui demanda:

-Tu comptes être infernale tout le temps où je peux te proposer d’aller te changer les idées, ou bien que l’on discute sans avoir à faire à un fou ?

Elle tressaillit quand le garçon qui se nommait Léo, lui hurla limite dessus. Son air énervé et extrêmement instable ne la rassurait guère, elle recula de quelques pas, ses yeux noir toujours rivé sur lui. Elle ne le lâchait pas du regard, pas une seconde elle n’aurait jamais fait quelque chose qui puisse la mettre en danger, et lui était un vrai danger potentiel pour lui même et les autres. Il n’était pas du tout content qu’elle dise qu’il en faisait exprès et il voulu lui prouver simplement que ce qu’elle avançait était faux. Il se planta au milieu du toit et ne bougea plus, elle s’assied et le regarda patiemment… Il avait une musculature assez bien développé, un regard de braise une allure de méchant mais il n’y paraissait pas! C’est alors que les ennuis arrivèrent tout d’abord une fiente d’oiseau vint s’écraser sur son épaule. Lyly eut une expression de dégoût avant d’étouffer un rire. Puis un drôle d’insecte dont elle ne connaissait pas l’identité se scratcha sur son visage suivit de près par son prédateur une sorte d’oiseau quelconque, celui-ci lui lacéra le visage afin d’engloutir sa proie, mais le garçon avait tellement la poisse qu’il recula tentant de s’appuyer contre la porte qui était ouverte et il bascula dans les escalier… Elle poussa un cri d’inquiétude mais sourit doucement quand elle le vit revenir, il avait l’air abattu et complètement blasé. Puis il se mit à râler…Elle devait l’accorder il était maudit, il avait la poisse total qui pesait sur lui… Il n’était peut-être pas si con, il essayé juste de faire de son malheur une connerie qui ferait rire les autres, même si il en souffrait, c’était plutôt un beau geste. Elle avait une expression douce sur son visage, et calme. Il se mit à marcher et à prendre garde, il décida de s’asseoir mais pas au bon endroit… Une barre de fer se détacha et s’écrasa sur sa tête, puis il décida de s’en débarrasser en mettant un coup de pied dedans. Seulement son lacet ce coinça dans la barre et elle lui revint tout droit dessus une nouvelle fois dans sa tête…

Malgré tout ça il avait cerné pas mal de chose sur elle, oui elle se défoulait sur la musique… Elle écouta ce qu’il avait encore à dire, elle avait toujours eut de la chance. Elle ne pouvait pas savoir ce qu’il ressentait, puis il partis dans un monologue durant ce temps elle se demandait que peut-être si elle le laissait s’approcher, oui peut-être serait-il moins toucher par la mal chance… Elle se leva et s’approcha de lui, elle lui offrit un mouchoir pour qu’il se débarbouille un peu… Là il y avait une ombre dans l’entrée de la porte du toit… Une ombre qui lui fit oublier la dernière question de Léo… Elle la fixait, ses yeux ne la lâchant plus, elle répondit d’un distrait, et d’une voix absente:

-Je venait pour la première fois, mais je dois dire que j’aime cet endroit, l’odeur de la nuit et le calme qui y règne quand il ne t’arrive pas des bricoles.

Elle se leva doucement, trébucha sur la jambe de Léo, et tomba à plat ventre sur lui, elle n’avait néanmoins toujours pas quitté cette ombre des yeux… elle bougeait de temps à autre, elle l’intriguait. La jeune fille était absorbé par cette chose, elle n’osait à peine respirer, elle se releva doucement tentant de ne pas faire mal au garçon qui se trouvait sous elle en ce moment même. Il n’avait pas choisit sa position, mais Lyly étant simplement vêtu, il avait de quoi se rincer l’œil mais elle s’en fichait… Elle lui chuchota:

-Il y a quelque chose là bas, une ombre étrange qui bouge… Je me demande si…

Elle se leva et se dirigea vers elle d’un pas ferme, vers cette ombre à l’apparence de plus en plus humaine… Elle avait le cœur qui s’emballait. Elle tremblait et la peur la gagnait, elle se faisait des films, elle se rappelait des scènes de son passé, des choses qu’elle n’aurait jamais dû voir. Elle s’en allait, fin elle avait l’impression d’aller à reculons, elle tomba en face de cette ombre qui par un mouvement lui fit une frayeur monstrueuse, elle poussa un hurlement en reculant. Elle s’emmêla les jambes et tomba, sa tête cogna le sol et la jeune fille resta inconsciente sur le sol. Immobile sur ce sol si froid, les images qui lui revenaient en tête la propulsèrent dans un cauchemar… Elle n’aimait pas sa vie là bas. Ses flash, ses choses tout ce qu’elle avait vécu n’était qu’un mensonge basé sur une famille qui soignait ses apparence, des sueurs froides apparurent sur son visage… Elle semblait avoir l’inconscient mouvementé, elle se débattait et heureusement pour elle sa tête ne saigné pas… Elle murmura quelque chose:

-Les laisse pas me toucher…s’il te plait… grand frère…

Ce fut la seul chose qui sortit d’elle, elle n’était pas en état de réaliser quoique se soit… Mais qui pouvait bien lui avoir fichu une trouille pareille…