Petite "inspection" des lieux [ PV : Beloved ]

Invité

Une heure, deux heures, trois heures …. Ou peut-être seulement un quart d’heure était passé, alors que Satsu venait enfin de trouver un endroit où rester en paix. Enfin, rester en paix, au moins, ce lieu convenait à ses recherches, c’est-à-dire que personne ne serait venu l’embêter pour quoi que ce soit, et en particulier pour lui demander une destination quelconque, vu qu’à présent, il se trouvait à l’intérieur du lycée. Il était à peine dix heures, et il était arrivé dans la cour à … huit heures du matin. Oui, il était assez matinal pourquoi ? Cela faisait donc deux heures qu’il était appuyé sur le même mur, à observer les élèves passer et repasser, cherchant certainement quelque chose à faire. Aucun, il ne connaissait aucun d’eux, et pour cause, il n’était encore qu’un petit nouveau ici, va donc falloir qu’il s’intègre, enfin qu’il essaye du moins, avec son comportement, autant dire ce n‘était pas une mince affaire. C’était justement à ce moment-là, qu’un surveillant alla le voir, apparemment intrigué de sa présence dans ces lieux, franchement, il y avait de quoi être étonné ?

« Hey, ça fait un moment que tu es ici, planté à rien faire, tu attends quelque chose ? »

Drôle de question venant de la part d’un surveillant. Ce que se demandait notre petit blondinet était surtout « comment savait-il que cela faisait un bon moment qu’il était là, sans bouger de sa place ? » Bref, inutile de se poser des question, à tout les coups il se prendrait un petit, ou gros coup de vent, ce qui n’enchante pas trop les gens voyez-vous … Dans ces cas là, ce sera donc Satsu qui lui en donnera un gentiment. Oui, vous l’aurez compris, notre petit gars ne se foula pas la cheville à répondre à son interlocuteur, qui attendit pendant quelques secondes supplémentaires une réponse de sa part. Levant les yeux au ciel, il attendit patiemment que cet homme parte, avant qu’il commence à se montrer vulgaire envers lui, alors qu’il n’avait rien fait dans toute cette histoire. Bon okay, posez une simple question était quelque chose, mais bon, on ne change pas les gens du jour au lendemain, m’enfin à quelques exceptions près …
Bref, ce n’était que quelques minutes plus tard, que le surveillant partit, maugréant quelque chose inaudible, ce qui eu pour effet, de rendre encore plus désagréable Satsu, ayant horreur des personnes qui parlaient dans le dos des autres. Bon, autant ne pas s’occuper plus de ce petit bonhomme qu’est le surveillant, et retournez dans ses pensées.

« Sympa les surveillants ici. Si les élèves sont aussi comme ça, je n’oserai pas imaginer, bonjour l’ambiance … »

Vive l’ironie, pas vrai Satsu ? Revenons à nos moutons, ou plutôt à ce cher et aimable garçon nommé Satsu. Dès le départ du surveillant, il ne put s’empêcher de pousser un profond soupir, attirant l’attention de certains élèves dans les parages. Leur lançant un regard noir, il s'exclama alors, d’un ton froid et distant.

« Quoi ? Vous n’avez jamais vu quelqu’un soupirer ou quoi ? »

Les dévisageant, il ne porta pas plus d’importance sur eux, allant méditer dans un endroit où certainement, il ne serait pas dérangé, enfin, en espérant que personne ne le dérange du moins. Ainsi, il alla s’asseoir sur un banc, plaquant sa nuque contre la barre du banc, bras croisés devant lui. Il y avait pas à dire, rien n’était plus amusant que de regarder silencieusement les nuages défiler dans le ciel à une vitesse presque … impressionnante.

Invité

[Gros retard, désolée, mais j'ai pas trop la tête à rp, en ce moment ^^'. C'est court en plus... Arf, amen xD.]

Beloved sortait de son cours de littérature... Alors pourquoi avait-elle cet énorme attirail -ou plutôt sacoche qui devait bien faire les trois quarts de sa taille- sur son dos? Énorme. Il était énorme, son synthétiseur. Et elle était énorme, la sacoche qui l'enveloppait. Combien de touches contenait-il? Cinquante? Soixante? Dans les environs, en tout cas. Avec, elle s'amusait à recomposer n'importe quel morceau, les reconstituer, superposer des effets divers pour changer leur atmosphère... Ou elle composait, tout simplement. Comment imaginer la vie sans cet instrument? Les touches lisses, peintes en noir brut, surplombant de magnifiques touches crèmes, douces au toucher... La jeune fille était comme éprise par cette passion indéfinissable qu'est la musique. Flûte, piano, guitare, tout y passait.

Cela faisait un bon moment que Beloved passait devant ce jeune homme, et il n'avait pas une seule fois changé de position. Tant de fois, elle avait fixé ce regard perdu dans les cieux, et à chaque fois, pas de réaction. A croire qu'il dormait, celui là. Quand elle vit le surveillant l'accoster et le gronder méchamment, elle s'était arrêtée deux secondes, puis s'était précipitée en cours de langue. Cours passionnant, autant que les autres, ironie quand tu nous tient. Bref, après deux petites et à la fois longues heures à dormir sur un bureau en bois, elle était repartie en pleine forme. Ce petit sommeil lui avait visiblement fait du bien : elle s'était réveillée d'humeur rayonnante. C'est avec un sourire narquois aux lèvres, les béquilles sous les coudes et le synthé' dans le dos qu'elle attaquait trois heures de trou, étant donné qu'elle n'était pas latiniste. Il était dans les environs de dix heures et demie. Qu'allait-elle donc pouvoir faire...? Manger, lire, écouter de la musique, ce n'était ni le moment ni l'endroit approprié, à vrai dire.

Après avoir rencontré un groupe de cinq hystériques qui s'extasiaient devant le fond d'écran d'un téléphone portable, Beloved arriva dans la cours une nouvelle fois, mais cette fois par pur hasard. Elle jeta un bref coup d'œil contre le mur... L'étudiant qu'elle avait aperçu avant son cours n'était plus la. Puis elle balaya la cours du regard. Ses yeux s'arrêtèrent devant ce garçon en question assit sur un banc, ses cheveux blonds pendant dans le vide. Elle déposa son instrument sur le côté du banc, et quelques secondes plus tard, elle s'était déjà approchée de l'arrière du meuble, et était déjà penchée vers ce jeune homme. Ses lèvres affichaient un sourire satisfait et ses yeux pétillaient de malice. Elle déclara d'une voix claire et douce :

"Vous savez, ce n'est pas très bien de sécher les cours."

Puis elle se redressa et exécuta une petite révérence, tenant deux pans de sa robe entre chaque doigts. Une énorme grâce se dégageait d'elle, certes, mais également un sentiment de grande confiance en soi. Rien qu'en apercevant ce sourire qu'elle avait aux lèvres, on pouvait se dire "Cette fille est dangereuse".

» "A travers la pluie"[pv nikita]
» Chez les "pauvres!"[PV Kira ou Kano]
» c'est "ca" les jardins ? pv Nikita Taro
» Pour L'amour & La Haine "PV"