The Howling [ Fini ]

PV Aegide Kazama

Invité

Eh bien, voici une belle journée en perspective, qui s'offre à nous. Une journée ensoleillée, un peu de brouillard, pour enfin cacher les désastreux visages qui trainent dans la ville de Nagoya. Ces visages qui peuvent vous anéantir votre journée. Enfin, leurs visages vont être dissimulés derrière un amas de douce crème, qui s'abaisse petit à petit vers le sol afin de bloquer notre vue, sur leurs visages qui sont des plus horribles. Mais, serait-ce un problème de vue ou un problème de concentration? Je suis sensé décrire les lieux, les faits, les gestes des personnages, et je me trompe d'une force improbable. Il n'y a ni brouillard, ni vent, ni rien. Les gens ne sont même pas sortis de maison, ou peut-être travaillent-ils? Je sais que les étudiants, élèves, petits enfants sont à l'école, les adultes sont eux, sûrement en train de prendre du « bon » temps afin de se débarrasser de leurs progénitures, car ces derniers sont plus envahissant que adorablement démoniaques. Personne dans les rues. Enfin, personne. Presque personne. Seuls quelques petites vieilles, faisant leur shopping entre elles, s'amusant à parler sur les gens, à les critiquer, et à faire leur belle en face d'eux : le syndrome même de l'hypocrisie. Ou alors un jeune homme, et une jeune femme, qui était âgés de 16-17 ans, qui se promènent, dans la rue, en séchant les cours ou bien... pour prendre du bon temps, eux aussi, être ailleurs que dans ces couloirs étroits, sombre, qui peuvent être le meilleur endroit pour commettre un meurtre ou un attentat à la pudeur, vue que personne ne pourra voir les fesses de cette jeune personne qui oserait se dévêtir.
Le jeune homme trouva que la beauté de la jeune femme était impressionnante, dotée d'un visage angélique, d'un visage, que l'on aimerait avoir pour diner. Une jeune fille avec qui on aimerait faire les choses les moins catholiques, lui faire prendre un pied d'enfer, faire tout pour lui donner du plaisir, et enfin, la faire souffrir en la jetant comme une vieille chaussette. C'est un tel plaisir de pouvoir faire souffrir des jeunes personnes aussi pures, aussi innocentes, qui n'ont rien demander à personne. Pourquoi? Oh par simple vengeance. Par simple vengeance envers la gente féminine, ce type d'humain qui est exagérément puérile, extrêmement destructif et destructeur, ces femmes veulent tout pour faire souffrir leur entourage. De plus, généralement, les femmes sont plutôt sensible au niveau des sentiments d'autrui, et tant qu'elle ne l'aura pas décidé, elle ne parlera pas à une personne qui l'aime. Si quelqu'un l'aime, tant mieux pour elle, si quelqu'un la déteste, tant pis pour elle, elle s'en fiche. Les femmes tombent facilement amoureuses, à peine deux mois de relations, et elles ont décidé, car elles ont trouvé quelqu'un qui est plus attentif, d'aller avec l'autre plutôt qu'avec celui d'origine. Bande de pouffiasses... Quoi? J'ai dit ça tout haut? Veuillez m'en excuser, j'ai vécu de nombreuses déceptions amoureuses, qui ont forgé en moins une haine profonde d'une certaine espèce de la femme : la pétasse. Enfin bref, les femmes ne sont pas toutes comme ça, et souvent, c'est l'homme qui fait souffrir la femme. Cependant, pour le cas cité ci-dessus, la femme doit sûrement porter la culotte, et jouer le rôle de l'homme. (Non, pas sexiste du tout).
M'enfin bref, le jeune lycée décida de suivre la jeune femme qui s'assit sur un banc, en face de la rue sur laquelle ils (elle et lui), étaient. Il la regarda longtemps, et vit qu'elle était en train de fermer les yeux et s'endormir.
A partir de cet instant, il décida d'aller voir un petit film au cinéma, rien de bien intéressant. En fait, il voulu faire un test : Voir si la jeune fille allait toujours être couchée sur son banc, en train de roupiller telle une fainéante. Il resta au moins deux heures au cinéma, et en voyant ce délai qui a été écoulé, il se dit que la jeune collégienne a dû se réveiller, et rentrer chez elle. En effet, lorsqu'il arriva sur les lieux, il ne vit plus la femme, tourna son regard vers sa gauche, et la vit en train d'avancer vers le cimetière. Le jeune Aegide trouva ceci très amusant et décida de la suivre, et même de la conduire vers un endroit glauque, morbide et effrayant : le Cimetière.
Eh oui ! Il l'emmena au cimetière et il vit qu'elle se réveilla. Serait-elle somnambule? Elle est étrange cette fille (tout comme la joueuse, elle a fait un personnage qui lui ressemble en tout point /sort/).
Il s'écarta d'elle. Depuis tout ce temps, la nuit était tombée et avait envahi la ville de Nagoya. Il la vie en train de « paniquer », et s'approcha doucement d'elle, en faisant gaffe de ne faire aucun bruit, en étant près de son oreille, pour qu'elle puisse sentir une respiration plutôt chaude, et reposante. Il lui dit, dans le coin de l'oreille.

Bonsoir Jeune Demoiselle - Et enfin, il attendit une réponse de la jeune femme qui sûrement, va sursauter ou une connerie dans ce genre, tandis qu'Aegide, lui, avait un sourire au coin des lèvres. Un sourire sadique, mais pas si démoniaque que ça...

[Sorry pour l'attente.]

La petite demoiselle regardait toujours devant elle, ces formes étranges. La peur était toujours là, son cœur battait toujours aussi fort, elle avait l'impression qu'il allait même sortir de sa cage thoracique, tellement elle l'entendait. Cette peur ne semblait pas vouloir partir, elle restait dans son corps et elle ne pouvait qu'attendre qu'elle s'en aille toute seule, elle ne pouvait pas faire grand chose tant que ces ombres et ces bruits étranges parvenaient jusque ses yeux et oreilles. Il lui suffirait juste de se boucher les oreilles, fermer les yeux, pourtant, la petite demoiselle n'y avait même pas pensé, elle ne pensait qu'à ça, ces ombres, ces bruits, qui lui faisaient peur. Mais au bout de quelques petites ou longues minutes, ça commençait à cesser. Le bruit de l'oiseau, un bruit aigüe et fort, ce bec qui frappait contre quelque chose de dur, s'était enfin arrêté et le calme revenait lentement dans cet endroit où peu de personnes passaient.. Son cœur se mit alors à battre moins fort, jusqu'à ce qu'elle ne l'entende presque plus. Elle le savait, elle rêvait. Pourtant, elle ne voulait pas vraiment y croire. Mais...Sa tête vint tout de même se secouer, faisant voler quelques uns de ses cheveux gris clair autour de sa tête avant que ceux-ci ne retombent rapidement sur ses épaules. Pendant ces quelques secondes à se 'secouer', elle avait fermé les yeux. Sayuri se mit alors à regarder devant elle. Les formes qu'elle voyait bouger n'étaient en fait que des ombres des branches d'un arbre, ou encore ses feuilles, qui bougeaient quand le vent se prenait dedans.
La jeune fille sentit quelque chose bizarre près de son oreille. Une respiration? Non, c'était impossible, il n'y avait personne à part elle, rien qu'elle, Sayuri était seule. Un rêve? Non, plus maintenant, c'était bien là. On l'avait vue? Il y avait quelqu'un? Qui...était là? Ça faisait trop de questions, quand même, et elle ne trouvait de réponses à aucune de celles-ci. Mais Sayuri était sûre que c'était bien quelqu'un qui produisait cet air qui venait près de son oreille, c'était plus chaud que l'air qui se trouvait autour d'eux, le vent, qu'elle pouvait sentir. Elle en était sûre, sans l'être totalement. Bientôt, elle en fut totalement sûre. Il y avait quelqu'un. Une voix. Elle ne sursauta pas. Non. Pourquoi sursauter? Il parlait, c'est tout. Ce n'était qu'une voix qui brisait le silence, elle n'allait tout de même pas en avoir peur... Et elle lui répondit, d'une petite voix timide et quelque peu hésitante.

" Bonsoir "

Si elle l'avait voulut, elle l'aurait pu. Si elle le voulait, elle le pourrait. Mais l'envie de se retourner n'était pas au rendez-vous, la petite demoiselle ne voulait pas croiser son regard, elle ne voulait croiser aucun regard. Elle ne voulait pas croiser ce qu'elle évitait, puisqu'elle...les évitait. Logique, non? Mais pourtant, elle s'avança de quelques pas devant elle, pour ne plus sentir cette respiration près de son oreille, restant tout de même assise sur le sol. Elle resta un petit moment dos à lui, réfléchissant un peu, en essayant de penser à autre chose. Mais elle ne pensait qu'à lui, elle se posait tellement de questions...
Si il voulait la voir, il pouvait toujours venir se placer devant elle. Mais non...Mais si...Elle ne voulait voir personne. En fait, si. Mais non à la fois. Elle voulait changer, c'est vrai, mais elle ne pourrait pas le faire seule. Elle changea bien vite d'avis, sans même savoir pourquoi. Lentement, elle tourna sur elle-même, frottant un peu plus le bas de sa robe blanche à la terre boueuse. Celle-ci se collait contre le tissus qui n'était plus blanc, maintenant, mais plutôt marron, de la couleur de la terre humide. Tant pis pour ses vêtements, les machines à laver existent. Bien qu'elle se retrouvait face à lui, face à cet inconnu, son regard restait posé sur le sol dont les petites gouttes d'eau étaient absorbées, pour plus tard venir hydrater ces arbres.
Son regard restait baissé sur le sol, tandis qu'elle rouvrait la bouche, une deuxième fois, une voix toujours timide et qu'on n'entendrait pas si le silence n'était pas avec eux..

" Qui...êtes-vous? "

La petite demoiselle laissa et laisserait le silence s'imposer pendant quelques longues secondes, voir minutes, même pendant plusieurs heures si l'occasion se trouvait. Dans tous les cas, il ne fallait pas qu'il s'habitue à ce qu'elle parle autant, comme ça. Pour elle, c'était déjà beaucoup, trois mots à suivre... Et qu'elle pose des questions, c'était très peu souvent, même rare. Habituellement, c'était l'inverse, et elle se contentait de répondre par un ou deux mots. Sayuri ne savait même pas pourquoi elle avait posé cette question, elle qui d'habitude ne s'intéressait à personne... Elle venait de poser une question 'banale', qui pouvait se retrouver n'importe où, à tout moment dans la journée, dans différents lieux.
Au loin se formait une toute petite tache blanche qui s'approchait rapidement d'eux. De loin, on aurait pu dire un rat.... Mais pas trop loin, tout de même, puisque ces bestioles sont petites... Dès le début, elle l'avait reconnu. C'était lui. Son petit animal de compagnie. Il l'avait sans doute suivie jusque là, et il était peut être allé se promener, aussi. Le petit animal ralentit, marchant lentement vers eux. Il se trouvait sur le côté, et la petite demoiselle avait tourné son regard vers lui. Lui... Zéphiros, son petit furet blanc. Généralement, ce sont les chiens, qui portent le nom de "fidèle compagnon", mais pour elle, les chiens n'étaient rien. Les furets n'étaient rien. Lui, il était quelque chose. Le petit animal arrivait alors près des deux jeunes gens, et sous l'œil de la jeune fille, il monta sur son épaule, s'asseyant alors dessus. Elle avait toujours beaucoup d'attention sur le jeune homme en face d'elle, cet...cet inconnu. Tout était sur lui, malgré qu'elle regardait le petit animal. Son regard finit tout de même par se reposer sur le sol boueux.

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