Nom : Yagami
Prénom : Kioku
Age : 20 ans
Lycéen, prof ou autre : Professeur de Physique
Présentation morale :
Né de nature têtu et obstiné, il n'a jamais renoncé à une idée ou un objectif qu'il s'est fixé. Très souriant, il attirait l'attention lorsqu'il parlait et avait don de captiver les regards de ses élèves. Son père lui avait appris la pérsévérance, l'amour du travail et la beauté de la simplicité, la campagne lui avait appris à être généreux, modeste et attentionné. Parfois cependant, il dépasse la limite de sa franchise et en devient presque trop direct, ce qui pourrait provoquer quelques mauvaises réactions. Il est de nature jalouse et possessive et ne laisse jamais quelqu'un d'autre s'approprier ce qui lui revient de droit. D'habitude posé et calme, il s'énerve très rarement et garde son sang-froid dans les situations les plus enflammées.
Présentation physique :
Les cheveux d'un blond cendré, il se perdait très fréquemment dans l'immense champs de blé que son père cultivait, les yeux d'un bleu clair et profond, il a toujours possédé la beauté dont la campagne lui avait fait don, il ressemblait même à la campagne et sa terre de blé, avec la douceur de son regard céruléen et la blondeur de sa chevelure d'or. Enfant, on le confondait très souvent à une fille et on lui avait même inventé quelques surnoms féminins. Ses traits, fins et délicats, sa peau d'une blancheur immaculée et son sourire, doux et apaisant font de lui un être agréable. Sa ressemblance aux filles s'estompa lorsqu'il grandit et prit de la taille. Son corps se dessina parfaitement et ses surnoms ne lui allaient plus. Un petit grain de beauté au menton, de petites fossettes sur les joues qu'il avait hérité de sa mère ne se dissipèrent cependant pas lorsqu'il grandit.
Histoire :
Kioku est né et a toujours vécu à la campagne. Son enfance fut bercée par la chaste brise de l’innocence, il avait connu la tendresse des bras d’une mère au foyer, la douce rigueur d’un père travaillant les champs et la chaleur d’un âtre harmonieux. Il nourrissait des rêves naïfs, puis, découvrant peu à peu l’école, il avait apprit à grandir. Il n’avait jamais haï l’école, étant enfant, il voyait en elle une nouvelle maison où régnait une atmosphère quelque peu sérieuse qu’il apprit à aimer. Il aima d’abord la douce amitié qu’il trouvait chez certains, le bonheur d’être écouté, et il estima ensuite ses professeurs. Il les avait toujours respectés, voyait en eux des êtres cultivés et patients, aimant le travail et la discipline et décida, non sur un coup de tête mais sur une décision bien réfléchie de se faire professeur.
« Les écoles ici sont petites et peu nombreuses » lui disait sa mère à maintes reprises. Elle n’avait pas tort, c’est pour cela que, non renonçant à son rêve, il pensa quitter sa modeste maisonnée pour s’abandonner au flux déroutant de la grande ville. Déroutant était l’adjectif puisque, enfant de la campagne, il n’avait jamais mis un pied dans une ville. Il n’en fut pas moins obstiné et, ni les airs tristes d’une mère encore attachée à son enfant –pourtant touchant les dix-neuf ans- ni les arguments d’un père qui connaissait lui-même son fils et qui savait que sa résolution ne pouvait être discutée n’ébranlèrent son choix. Il irai en ville, et il y enseignerai.
C’est ainsi qu’il partit pour la ville. Les premières impressions, qui étaient certes très…peu colorées ne l’impressionnèrent pas. Il fut cependant assez confus de découvrir des bâtiments entassés dans un ordre laid et des terrasses de cafés joncher les rues. Parfois quelques petits pots de fleurs, ayant perdu toute leur beauté, pointaient tristement leurs pétales par-dessus le bord d’une fenêtre entrouverte, respirant un air brumeux, grisâtre qui leur donnait de mauvaises couleurs. En évoquant la ville, ses parents en parlaient comme si c’était l’incarnation personnifiée de la grandeur et de la beauté. En y demeurant quelque temps, il découvrit que la ville n’était qu’un tat de béton et d’affiches publicitaires.
La première déception passa pour laisser place à une détermination sans bornes. Bientôt, il se retrouva derrière un bureau, dans un des plus grands collèges de la ville.
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Sujet: Kioku Yagami 
Jeu 9 Avr - 22:44