On y arrive... ou pas

Invité

« Le jeune homme regardait à présent les Hommes de loi s’approcher de lui le regard méfiant… Près à s’enfuir si jamais ils tentaient de le questionner… Près à... Près à… Il secoua la tête un autre crime finirait par le rendre fou… Fou de culpabilité… »

C’était la phrase qui lui revenait à l’esprit, une phrase qui figurait dans son manuscrit… Une phrase qui correspondait exactement à la situation qu’il devait endurer … En effet deux policier venaient de l’accoste r prétextant qu’il avait l’aire d’un drogué… Son apparence lui jouait là un bien mauvais tour… De plus il refusait obstinément de coopérer d’après eux en ne disant rien… Il soupirait intérieurement, cela ne leurs avaient pas effleurer l’esprit qu’il n’avait tout simplement pas envie de leurs parler… Il se souvint de se qu’avait dit son père adoptif lorsqu’il lui avait donné des conseils pour se tirer d’affaire périlleuse… Alors voyons… Faire un sourire enjôleur… Ce qu’ il fit… Il vit l’un des policier sourire béatement et l’autre frissonner d’effroi… Mikoto étonné de voir leurs réaction, décidément il ne comprenait pas grand chose aux autres , enfin toujours est il, qu’ils partirent aussi vite qu’il étaient venus… Il se sentit soudain fatigué… Il trouvait le soleil trop vif le brouhaha alentours trop bruyant et était sur le point de défaillir tellement il se sentait oppressés parmi autant de gens… Il s’appuya contre le mur, son teint pâlit un peu plus, l’éclat de ses yeux brilla un peu plus fort tandis qu’il s’affaissait un peu plus contre le mur… Quelqu’un venait de lui demandait s’il allait bien… Il grogna et lui lança un regard plein de défi… Il ne pu pas distingué clairement cette personne car celle-ci se sauva en criant « VAMPIRE »… Il soupira…. Voilà pourquoi le monde extérieure le fatiguait autant, les gens étaient curieux et cherchaient à sympathiser avec tout le monde… Et généralement ils s’effrayaient pour un oui pour un non… Comment avait-il pu quitté son havre de paix pour se monde de folie… Il le savait mieux que quiconque… La folie est tellement fascinante, attractive et obsédante… L ‘extérieur l’obsédait depuis qu’il c’était enfermé chez lui… Et maintenant qu’il était sortit il ne se sentait pas bien, tout était nouveau, effrayant et attrayant….
Il quitta la gare, traînant sa valise et entrepris de rejoindre le lycée… Il devait arpenter des rues bondé et essayer de survivre… Il n’allais pas y arrivé… Enfin c’est ce qu’il se disait mais il se rappela les conseils avisé de son père adoptif « Sourire en toute circonstance » , ce qu’il fit. Il regardait droit devant lui essayant de paraître confiant et passait de temps en temps sa langue sur ces crocs. Adressant à qui le regardait un peu trop un regard inquisiteur… Plutôt efficace personne ne semblait vouloir s’approcher… Il dénota quelque réaction étrange tout de même… Comme des rougissement soudain et violant, certain l’ignorait ostensiblement, d’autres notamment des jeune filles le regardait avec insistance, d’autres tremblait, de peur il supposait mais personne ne l’approchait.
Il vit les grilles du lycée et il fut soulagé de voir son nouveau pied à terre… S’approchant de la grille il la poussa et y entra… personne à l’horizon… Il fut soulagé et cette fois s’appuya contre un arbre et s’affaissa jusqu’à s’asseoir sur le sol. Il tremblait et son teint devenait cette fois ci devint blanc, et ses yeux rouge brillaient d’une lueur vive… Il posa sa main contre son visage et soupira, cette épreuve était difficile mais nécessaire pour vaincre sa timidité et la peur des autres, certes il n’avait pas gagner la guerre, mais cette première bataille restera à jamais gravé dans sa mémoire

Uka était assis devant son bureau, au secrétariat du lycée. Les pieds étendus sur le bureau, les fesses confortablement posées sur un siège moelleux. Le lycée avait fait de bons investissements, des très confortables sièges, et des bureaux piles à la bonne hauteur pour y allonger ses jambes.

Lorsque quelqu’un frappa à la porte, Uka sortit rapidement ses jambes du bureau pour les remettre à leur place, les pieds touchant le sol. D’une faible voix, il autorisa la personne à entrer dans le secrétariat. C’était la principale du lycée. Quand il la vit, il se leva et lui tendit la main qu’elle saisit.

« Bonjour, Madame. Qu’est ce qui vous emmène ?
-Un nouvel élève va rapidement arriver, je vous donne sa charge.
-Bien. »

Elle pencha la tête vers l’avant en signe de salut et se retourna, prête à sortir de la pièce. Elle ouvrit la porte et se retourna face à moi, ma bouche à moitié ouverte.

« J’oubliai le plus important, son apparence est différente. Il aurait –apparemment, les yeux rouges. »

Elle ne me laissa même pas le temps de dire quoique ce soit qu’elle avait déjà disparu dans les couloirs de Shimizu.

Uka se dirigea à contre cœur dehors, ou une chaleur étouffante l’attendait. Il balaya la cours du regard, pas de monsieur aux yeux rouges dans le coin. Il décida alors de s’asseoir sur un des vieux bancs en pierre. C’est sur, c’est moins confortable qu’un siège bien rembourré. Il baissa la tête est fixa ses pieds, qui, soudainement, étaient devenus très intéressants.
Sans qu’il ne s’en rende compte, quelqu’un passa dans la cours. Quand Uka l’aperçu, il se demanda si c’était LA personne en question. Il ne voyait pas son visage puisque le jeune homme avait la main devant le visage. Uka se leva du banc et se dirigea vers l’élève qui était assis au pied d’un arbre.

« Salut bonhomme. »

Oui, il avait conscience qu’il venait de s’adressa à une personne d’environ 17 ans comme s’il parlait à un gamin qui avait à peine ses trois dents.
Il sourit à l’individu devant lui.

Invité

« à la limite de la réalité, le jeune homme croyait rêver, ou plutôt cauchemarder, il s’était enfuis et les Hommes de loi devaient sûrement le courser, ses jambes continuaient de le portait mes c’étaient des actions mécanique, son esprit lui était sur le point de ce déconnecter saturé… »

Il repensait à ce passage… Comprenant ce que ressentait le personnage qu’il avait crée.
Le jeune homme avait fermé les yeux éreinté et le cœur battant à tout rompre, il devait essayer de reprendre des forces au vu de la bataille qui l‘attendait. En effet il devrait quitté ce lieu si reposant pour aller au bureau des surveillants qui devait se trouver dans le bâtiment administratif, là où il y avait à cette heure ci beaucoup de monde… Il en frissonna de peur et secoua la tête préférant fermer es yeux et ne plus y penser… Le silence … Le calme… Même ici il ne le trouvait pas complètement car le vent soufflait et les oiseaux chantaient, le bruissement des feuilles le faisait sursauter… Dans son ancien appartement rien de brisait le silence à part le bruit de respiration et évidemment son tuteur lorsqu’il venait… Chaque petit bruit était pour lui un vacarme… Il porta les mains à ses oreille et entrepris de filtrer les sons… Rien n’y faisait, le vacarme ne cessait pas ni même ne ‘atténuait. Soudain il entendit la voix d’un homme, grave et mélodieuse. Chaque sons se taisaient, ne restait plus que la voix de l’homme qu’il supposait être en fasse de lui… Il ouvrit les yeux et fut quelque instant aveuglé par le soleil, il détourna la tête et pris le temps de détailler l’homme. Il se doutait que celui-ci n’était pas élève, en effet sa tenue, stricte ne correspondait pas à l’idée qu’il se faisait des élèves… Enfin il ne pouvait pas trop en être certain après tout il n’y connaissait rien. Il regarda sa tenue, lui il était débraillé comme tout les autres jours , et ce qu’il portait était trop grand pour lui, même s’il les avait mis pour cette raison… Il regarda de nouveau l’inconnu se demandant quoi répondre… Bonhomme, ce terme le faisait rire… Esquissant un sourire qui dévoilait ses canines il murmura un vague:

« -Salut »

« Garder le sourire aux lèvres en toutes circonstance pour se sauvé des situations périeuses » Cela permettrait peut être à l’individu de comprendre qu’il ne voulait pas communiquer et qu’il voulait rester seul… Il se releva avec difficulté, sentant ses jambes trembler. Il resta appuyé contre l’arbre et grogna… Il n’avait pas récupérer suffisamment. Il sentait sa tête tourner. Trop de lumière. Ses iris rouges se posèrent sur l’inconnu, se demandant se qu’il attendait.

Généralement, accueillir des élèves était quelque chose de tout à fait banal, voire même chiant, leur faire faire tout le blablabla administratif n’était pas très attractif. Sauf aujourd’hui, enfin quelque chose qui brise la routine, qui coupe la respiration, qui fait frémir. Enfin quelque chose d’intéressant dans ce lycée.

Quand le nouvel arrivant leva le regard, il détourna en suivant la tête, surement aveuglé par le soleil. Il réussit tout de même à relever la tête pour observer Uka. Le surveillant, lui, ne prit pas le temps de regarder l’aspect du gamin. Il jeta de suite tout son dépourvu sur son regard rouge sang. En plus de ça, un teint pale et de longs cheveux faisaient merveilleusement ressortir la sublime et singulière couleur des yeux du gosse. Il frissonna, pas de peur, non, plutôt d’impression.

Surement tous les autres surveillants seraient déjà partis en courant, totalement affolés, mais Uka devait être l’exception qui confirme la règle. Il planta son regard dans celui de l’élève, un sourire discret sur les lèvres, un sourire d’émerveillement. Ce genre de sourire qu’on a quand on découvre quelque chose qui nous fait vibrer. Uka adorait l’aventure, la nouveauté, et ce que lui offrait le gamin était au-delà de toutes ses espérances.

Le gamin le salua à son tour et se leva. Il s’adossa à l’arbre, grommelant un peu. Il n’était pas très stable. Uka attrapa le gamin et l’épaula pour l’aider à marcher. Il était maigre, tout frêle. On pourrait croire qu’il se briserait au premier coup de vent.

« Désolé de te faire chier mon beau, mais on a des papiers à signer. »

Uka traina l’élève au secrétariat, lui désigna une des deux chaises en face du bureau pour qu’il s’y assoie. Uka, lui, partit de l’autre côté du bureau, sur son cher siège. Il ouvrit un tiroir et sortit une feuille à remplir, il la posa sur le bureau de façon a ce que l’élève le voit.

« Document à remplir, truc tout con. Comme tu le vois, on a besoin de renseignement sur toi, tes parents, ton lieu d’habitat et tout le tralala. »

Uka releva la tête de la feuille et regarda le jeune homme. Il ne se lassait pas de ce regard. Pour une fois, un élève l’intéressait vraiment. Il voulait en savoir plus sur l’enfant aux yeux de sang.

Invité

« ... Il s'autorisa un petit moment de répit et alla s'asseoir sur une marche de l'église en fasse de lui, il ferma les yeux, mais se sentait observer... »

Le jeune homme regardait l'homme enfin, il essayait... Le soleil l'aveuglait toujours, pourtant lorsque le soleil fut suffisamment éloigné pour qu'il puisse le regarder, il fut un peu... embarrassé... Il le fixait... Enfin ses yeux... Il distinguait dans son regard ni peur ni dégoût, il était... intrigué plutôt... C'était troublant, il essayait de détourner le regard pour échapper à celui de l'homme, s'en y arriver il avait toujours l'impression que son regard le brûlait; l'étudiait, lui qui refusait de parler de lui-même la certitude que l'on essayait de lire en lui le troublait.

Il sentis l'homme lui saisir l'épaule en lui effleurant le cou. Il voulut s'écarter jugeant le contacte physique trop soudain et déroutant, mais il était trop fatigué pour protester ou se dégager. C'est donc le visage fuyant qu'il avançait d'un pas lent derrière le surveillant.

il savait que c'était un surveillant lorsqu'il lui dit qu'il avait des papiers à signer. Généralement, c'était eux qui s'occupaient des partis administrative du lycée... En chemin il vit que beaucoup de monde le regardait, il en était mal à l'aise, de plus il faillit tourner de l'œil, deux trois fois lorsqu'il se sentis devenue le centre des préoccupations de certaines personnes. C'est donc soulagé qu'il entrait dans le bureau du surveillant, havre de paix dans ce monde étrange et oppressant si différent de sa petite bulle dans laquelle il s'était réfugié... Il se sentait aussi vulnérable et impuissant qu'un enfant dans un monde d'adulte... Il n'aimait pas se retrouver en position de faiblesse, ni se retrouver autant indécis et passif face à ce qui l'entourait, cela le troublait, le perdait complètement. Il s'asseye avec soulagement sur la chaise et commença à remplir la petite fiche... :
Nom: Tarô

Prénom: Mikoto

Âge:18 ans...

Lieu de résidence:...

Difficile comme question... devait-il écrire son ancienne adresse ou alors celle d'ici? Il décida de faire simple:

Lieu de résidence: actuel Inconnus à ce jour...

Parents:

Encore une question difficile... Il nota au plus simple:

Tuteur: Kyosuke Tarô

Profession des parents: Editeur

Numéro de téléphone : /

Problèmes médicaux: Crise d'anémie répétitive, aucune allergie

Antécédents médicaux:/

Projets futur:/

La question la plus difficile pour lui, il n'avait pas de projets pour l'avenir... Il trouvait cette question totalement inutile, mais ne le fit pas remarquer...

Ensuite le questionnaire devenait plus une sorte de fiche personnelle avec les habituels questions: Hobbys, matière préférer/détesté, talents particuliers, etc. Autant dire inutile pour lui, ne se connaissant même pas lui-même comment pourrait-il remplir une fiche qui servirait d'autres à le connaître... De plus il refusait qu'on sache des choses personnelles sur lui, qu'on puisse essayer de s'intéresse à lui, lui semblait de toute manière inconcevable et il préférait nettement observer qu'être observer... Sauf qu'à cet instant il avait l'impression d'être devenue le sujet d'étude de l'homme en face de lui. Il s'autorisa un, instant à le décrire pour lui-même. Des cheveux assez long, des yeux sombres, rien de bien distinctif sauf l'impression très forte qu'il avait en face de lui un homme n'ayant peur de rien... Il ne s'autorisa pas à le dévisager plus longtemps et passa la fiche à l'homme sans rien dire d'autre.

Uka regardait le jeune homme écrire, posant un temps d’arrêt entre chaque question, comme s’il hésitait, comme s’il ne savait pas quoi répondre au questionnaire. Lorsqu’il eu finit il regarda Uka un court instant et lui tendit la fiche, que le surveillant s’empressa de lire.

« Mikoto Tarô » Il put enfin mettre un nom sur ses yeux rouges. Il continua de lire la fiche, les sourcils légèrement froncés et le regard étonné par le nombre de questions sans réponses. Il ne connaissait pas son adresse, ni même son numéros de téléphone. Et apparemment, il n’avait aucun hobby, aucune distraction. Uka écarquilla les yeux et fixa Mikoto. Il essaya de lui parler d’une voix calme, sans montrer le souci que cela lui apportait.

« Tu ne connais pas ton adresse ? »

Tu n’as pas de chez toi ? Putain mais tu es qui, au juste, Mikoto Tarô, hm ? Explique-nous. Uka avait des papillons dans le ventre ? Il était à présent complètement absorbé par le garçon. Il trouvait ça carrément surprenant d’être –pour ainsi dire, passionné par cet élève. Il avait déjà eu à faire à des élèves intéressants, mais sans plus.

« Et ton tuteur n’a pas de téléphone ? »

Non, stop les questions. Laissons le respirer, à ce gamin. Uka passa une main dans ses cheveux et laissa échapper un soupire.

Le pire était qu’en faite, le gosse n’avait répondu à aucune question personnelle. Uka trouvait ça apeurant. Oui, tant que ça. Pour lui la base d’un bon éveil était d’avoir des activités extras-scolaires. De pouvoir s’amuser et faire quelque chose qui nous plait. Pouvoir parfois oublier les cours et les problèmes qui nous entourent. Mikoto lui, ne connaissait pas ça. Peut être faisait-il partit de ses adolescents complètement renfermaient sur eux même ? En tout cas, c’est ce qu’il laissait paraître. Peut être avait-il eu beaucoup de problème dans sa jeunesse. Ou n’en avait-il pas eu ?
Toutes ses questions fusaient dans la tête d’Uka. Il avait envie de s’exploser le crâne contre le bureau, mais ceci est indécent.
De plus, ca risquerait d’effrayer le gosse qui n’avait déjà pas l’air d’être super à l’aise ici. Uka se fixa comme objectif de faire en sorte que Mikoto soit mieux, ici. Et partout ailleurs. Uka voulait voir un gamin heureux.

Invité

Le jeune homme regardait l'homme en face de lui pendant que celui-ci regardait sa fiche
... Il vu passer sur son visage de l'étonnement, de l'incompréhension... Mikoto l'enviait de pouvoir être aussi expressif... Puis bientôt vint le temps des questions... Ce qu'il redoutait... Mais il ne posa que des questions sur des choses assez impersonnel ce qui en fin de compte l’arrangeait à la première question il répondit :

-J'habitais... la capitale... Je suis venus ici parce qu'on m'y a inscrit, je viens d'arriver je n'ai donc nul part ou aller... Je comptais... voir si je pouvais trouver un parc ou un arbre sur lequel je puisse dormir ce soir... Même si la nuit je n'ai pas l'habitude de dormir...

Détournant les yeux et regardant ses mains il espérait que cette réponses lui conviendrait. De toute façon comme il le disait, il n'avait pas pour habitude de dormir la nuit car son sommeil était hanté par des pensée des souvenirs.. Par le reflet d'une ancienne vie qui refusait de rester sous scellé… A vrai dire le sommeil lui faisait peur mais cela il ne l’avouerait à personne pas même à ce surveillant au regard perçant…
Pour répondre à la deuxième question il fit simple:

-Je peux donner son numéro personnel… Mais je ne sais pas s‘il le voudrait… de toute manière il exprimerait son désaccords par téléphone à la personne qui lui téléphonera…

Il écrivit sur un bout de papier les 10 numéros et lui donna… Continuant de le regarder, intrigué… Il le regardait un peu fasciner il faut bien l’avouer, de voir quelqu’un présenter autant d’émotion … Enfin remarquant qu’il fixait l’inconnue depuis un certain temps il détourna son regards rouge et décida d‘anticiper d‘autre éventuels questions :

-Si je n’ai pas répondu aux autres questions c’est que je ne savais pas quoi répondre… Enfin peut être finalement mais je ne veux pas qu’on sache autant de chose sur moi… Je crois d’ailleurs que vous êtes le seul avec mon tuteur à en savoir autant sur moi… C’est… vraiment déstabilisent pour moi d’ailleurs voir autant de gens parler autant je n’ai pas l’habitude c’est fatiguant… même éreintant …

Il posa sa tête contre le dossier de ça chaise et se sentit soudain exténué comme si il avait fait un effort surhumain…. Pour lui le fait de parler autant était déjà quelque chose qui ne lui était jamais arrivé auparavant … Il avait des vertiges et ferma les yeux pour faire passer le malaise.

Uka observait le bout de papier avec le numéro du tuteur écrit dessus. Il e regardait, sans ciller, comme si quelque chose allait apparaître. Une explication peut être ? Lui-même n’en savait rien. Ce qu’il savait c’est que sa curiosité n’était pas assouvie, et que son envie de comprendre Mikoto était belle et bien présente.
Il releva la tête, délaissant le bout de papier qu’il glissa discrètement dans la poche de son jean pour ne pas le perdre. Quand il releva la tête, son regard chercha d’abord Mikoto, furtivement. Son cerveau ne mit que quelques dixièmes de secondes pour le repérer. A vrai dire, il n’avait pas bougé. Sauf sa tête, qui était à présent appuyée contre le dossier du siège.
Uka scruta le visage de l’élève, il était beaucoup plus pale qu’auparavant, ses yeux étaient clos. Il avait l’air plutôt mal-en-point. Le peu de choses qu’il avait vues et faites l’avaient épuisé. C’était impressionnant cette faiblesse face à la vie.
Uka se leva doucement histoire de ne pas faire trop de bruit. Il s’approcha doucement de Mikoto, le regarda les yeux grands ouverts quelques secondes, comme pour photographier cet instant, et s’accroupi à côté de lui.

« Tu veux que je t’emmène à l’infirmerie ? »

Ce serait bien pour tout le monde. Surtout pour Mikoto. Evidemment, Hikaru resterait à côté de lui aussi longtemps qu’il serait là-bas. Pas à côté de lui, mais pas loin. Uka avait très bien compris que Mikoto avait besoin d’être seul, au calme. Comme si la vie lui faisait du mal. Comme si les gens l’affolaient. Uka s’estimait heureux de pouvoir être aussi proche du jeune homme. Il espérait que –inconsciemment, il ne lui faisait pas de mal.

« T’y serais peut être mieux, gamin. »

Surement même. Il n’y avait pas à dire. Une salle calme, propre, et isolée. Qu’aucun bruit ne pouvait franchir. Sauf celui du doux silence et de la sérénité.
Uka ne savait pas si une infirmière était présente. En fait, il s’en foutait, il ferait office de docteur pour une fois.
Il aida Mikoto à se lever, le tenant délicatement par le bras, n’osant pas resserrer sa prise, pour ne pas le briser. Une fois que le gosse fut bien sur ses jambes, Uka prit le risque de le lâcher. Tout doucement…
Il se dirigea vers la porte du bureau et en sortit. Il n’y avait personne dans le hall, tous les élèves étaient entassés dans des salles de cours. Tous, sauf un. Tous sauf lui. Tous sauf l’élève qui n’en était pas un. L’élève qui était différent, celui que personne ne comprendrait jamais entièrement. L’elève que tout le monde regarde bizarrement, mais qu’au fond, tout le monde l’admire. Ou plus.

Invité

« Le jeune homme fut rassuré lorsqu'il vit la silhouette d'un félin se détacher de l'obscurité... Pourtant, en regardant le chat de plus près il se rendit compte qu'il n'entait comme les chats qu'il avait pu croiser... Il ressemblait à une panthère gracieuse, majestueuse et lui il n'était rien... Ou tout au plus un intrus

Le regard rouge du jeune homme fixaient, comme fasciné le surveillant... Il était proche de lui... Même trop proche, mais avant qu'il ne puisse protester il se retrouva debout... Le contacte le fit frissonner... C'était trop pour lui, trop proche, le contacte trop déstabilisant... Il s'adossa contre le mur, puis il suivît le jeune surveillant sans rechigner... Où allaient-ils... ? L'infirmerie... Agrippant légèrement la manche de l'homme en face de lui il marchait par automatisme... Un pas, puis un autre puis encore un autre, encore un autre... Ne pas tomber, rester concentrer sur le dos large de l'homme... Lorsqu'il tentait enfin de détourner les yeux il vit que plus personne n'était présent dans les couloirs... Il se décrispa un peu, content de ne plus sentir le moindre regards inquisiteurs, mêlés bien souvent de peurs, de curiosité, de fascination, d'envie... Envie de quoi? Il s'en doutait un peu:
Envie de poser des questions sur lui
Envie de prononcer ce mot qu'il entendait si souvent « Vampire »
Envie de s'enfuir en courant
Envie de le toucher
Bien sûr il ne pouvait pas le savoir avec certitude, mais il avait si souvent rencontrer ces gestes lorsqu'il avait débarqué de Tokyo pour venir jusqu'ici, qu'il ne doutait plus qu'on puisse simplement vouloir autre chose de lui.
Pourtant, il ne pouvait... non il n'arrivait pas à comprendre l'intérêt que cet homme lui portait... Il devinait beaucoup de curiosité bien sûr, mais aussi un peu d'inquiétude... Non il n'avait pas peur du jeune homme, mais étrangement il était inquiet... Pour lui... Il était certain qu'il n'avait jamais eu peur que Mikoto se jette sur lui pour lui aspirer du sang... L'imagination de certain mêlé de préjugé... Un mélange plutôt explosif et très fatiguant pour lui... Enfin là il pouvait respirer, marchait sans avoir peur de croiser le regard méprisant, terrifié, des gens qui ne le comprenaient pas et qui le méprisait sans jamais essayer de voir plus loin que l'être grand, frêle, pâle qu'il était... Il portait sa propre croix... Ses yeux...
Pourtant, il les trouvait beaux, fascinant... La lumière rouge qu'ils dégageaient était très belle et douce... Enfin faut-il savoir regarder...
Seuls dans le couloir, Mikoto semblait capable de satisfaire sa curiosité il secoua légèrement la manche de l'homme en face de lui et demanda:
-Comment vous vous appelez?
« Pourquoi vous vous occupez de moi comme ça? »
Une nouvelle question qui lui brûlait les lèvres, mais il n'oserait pas le lui demander... Trop personnel, en outre cela demandait à Mikoto beaucoup de courage et d'énergie... Ce qu'il n'avait pas du tout, en ce moment... Pourtant cette question fusa malgré lui
-Pourquoi... Pourquoi vous vous occupez de moi comme ça

Si ses yeux étaient à présent noirs comme du charbon terne, ils furent autrefois eux aussi injectés de sang. Non pas des yeux semblables à une petite fille qui vient de pleurer, mais comme ceux d’un vampire. Comme ceux du Diable en personne. La comparaison peut paraître plutôt forte, mais ces yeux étaient vraiment tels ceux d’un être des ténèbres. Ils perçaient votre âme, déchiraient votre cœur, trouaient vos poumons, figeait votre cerveau, et vous tuaient, tout doucement….

Le pire dans tout ça était peut être son sourire narquois, qui était collé à ses lèvres sans arrêt. Glacer le sang, telle est sa spécialité. Vous faire froid dans le dos fut un jeu, mais ne nous égarons pas du sujet principal.

Ses yeux ont à présent la couleur du charbon. Ils ont perdu tout leur éclat. Toute leur vie. Le sang qui paraissait ancré à vie dans ses pupilles s’étaient lentement dissipé. Comme on balaye de la poussière. Ses pupilles ne dégageaient plus aucune émotion. Enfin presque, il restait tout de même une petite étincelle au fin fond de celles-ci. Un lueur d’espoir. L’espoir de retrouver cet être si cher qui lui manquait tant : son frère. Son cœur était-il lui aussi devenu gris ? Surement, mais personne ne pouvait voir l’intérieur si haché du jeune Uka. Les gens pouvaient seulement voir ces yeux vides de toutes choses devant les peupler.

Des yeux rouges, peu commun me direz-vous. Sauf quand on est albinos, mais ce n’était ni le cas du surveillant, ni celui du jeune arrivant. C’est pour ça qu’Uka s’occupait tant du môme. Il le comprenait, plus ou moins. Enfin il pensait le comprendre, du moins. Peut être qu’Uka se trompait sur toute la ligne, mais pour le moment, il ne savait rien de Mikoto, et voulait simplement le protéger, pour qu’il se sente bien dans son nouveau lycée.

Une adaptation dans un lieu nouveau n’est facile pour aucun élève, encore moins pour quelqu’un de différent, Uka savait que tout ça allait être dur pour le lycéen, c’est pour ça qu’il resterait à ses côtés dans tous les cas possibles et imaginables.

« C’est mon devoir, gamin. »

Il lui sourit, pas son sourire narquois habituel, non, un sourire plein de compassion. Un sourire qui se voulait rassurant. Ne craint rien gamin, je ne te ferai aucun mal. Sauf si tu le souhaites…

« Appelle-moi Uka. »

Cela suffit amplement pour ce qui va suivre.

Invité

« C’est mon devoir, gamin. »
C’était simplement une question de devoir, il aurait dû le savoir, il ne devrait pas être déçu. Il soupira doucement et marchait toujours relâchant la manche du surveillant puis lorsque celui-ci lui dit son nom il dit :
« Très beau prénom »

Il se tut songeant que sa remarque pouvait être un peu déplacé et fixa ses pieds. Mikoto continuait d'avancer, essayant de suivre la même cadence que le surveillant, parfois son regard était attiré vers une fenêtre, lorsque cela arrivait il s'arrêtait et contemplait la scène, détaillant chaque chose, les analysants, les comprenant. Une vielle habitude, en effet depuis la fenêtre de son appartement, il avait l'habitude de regarder par la petite fenêtre de son salon, là il pouvait regarder la beauté du monde sans prendre le risque d'être observé, pointé du doigt... Peut être que les gens le jugeaient trop disgracieux, différent pour faire partie du grand et beau tableau du monde, d'une certaine manière. Peut être que était-ce le cas finalement... Comment Mikoto se voyait-il? Il venait de se rendre compte qu'il n'y avait jamais pensé... Il se voyait, tel qu'il était. Il était juste lui...

Il détourna la tête et ne vit personne. Il cligna des yeux et se mit à chercher le surveillant... Il paniqua un peu, le fait d'avoir perdu la seule personne qui semblait ne pas avoir peur de lui, le fit se sentir mal de nouveau... Il se mit à courir, le regard concentré devant lui... Au bout de quelques minutes il finit par voir le dos de l'homme, il esquissa un sourire et continua de courir jusqu'à ce qu'il l'eu rattrapé. Il ralentit et reprit une allure raisonnable et entendit qu'il était essoufflé. Il se rendit compte à quel point il avait été stupide de se mettre à courir après quelqu'un comme un dératé alors qu'il avait fait une petite crise d'anémie juste avant... Il sentit vraiment stupide sur le coup puis il s'appuya contre le mur doucement, il ne se sentait pas très bien, mais finalement rassuré. Il murmura pour lui-même :

« J'ai cru vous avoir perdu »
Il se rendit compte à quel point cette réplique pouvait paraître stupide et espéra qu'il soit le seul à l'avoir entendu. Il se tourna vers Uka et dit :

« J'ai besoin de 5 minutes de pause, je ne tiendrais pas sur mes jambes si j'essaye de me relever maintenant. »

» Il arrive ...
» English man arrive.