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 J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche.

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MessageSujet: J''aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche.   J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche. Icon_minitimeSam 23 Mai - 17:57

[Pv Rei.]

    Il claqua violement la porte derrière lui, rageur. Cette affreuse prof de maths ! Grommelant, les nerfs à fleur de peau, Judicaël marchait à pas vif vers la sortie du bâtiment. C’était un monde, tout de même ! Cette prof… Il gonfla les joues, shoota dans un caillou, se fit très mal au passage. Oui. Bon. Bates junior avait peut-être un peu abusé. Peut-être. Mais ce n’était pas une raison pour le coller ! Absolument ! Il avait juste un petit peu tenté de la séduire, de la corrompre mais ce n’était pas une raison. Pas-du-tout ! D’un geste agacé, il tenta d’effacer les rides qui se formaient entre ses deux sourcils, signe de mécontentement. Après tout, ce n’était pas de sa faute à lui, si la femme était frigide hein. Et puis elle se prenait trop la tête. C’est bon, Jude n’avait pas la peste, ce n’était pas la peine de le regarder avec de grands yeux bovins alors qu’il tentait sur elle sa technique de séduction numéro trois. La meilleure, la plus efficace… Celle qui avait surtout lamentablement foirée.

    Pour remettre les choses à leur place, il convient de conter la petite scène qui s’était déroulé sous les yeux ahuris de la classe 1.B du lycée Shimizu. C’était un mardi ensoleillé comme beaucoup d’autres de l’année scolaire. Nous étions en dernière heure et la fatigue et la lassitude avait fini par tomber sur nos chères têtes blondes comme une harpie sifflante. Le soleil qui tapait à travers les carreaux avait sonné le glas de la concentration studieuse qu’imposait les mathématiques et bien des personnes étaient parties dans des rêveries sans rapports aucuns avec les suites de chiffres que dessinait avec application la professeur de maths chargée de la classe. Judicaël Bates, récemment débarqué, s’était assis tout au fond de la classe et regardait tour à tour le charmant postérieur de la prof et le visage paisible d’un de ses camarades, cherchant qui aborder en premier. Choix difficile et ô combien frustrant. Il se frotta le bout du nez d’un air songeur et finit par se résoudre à tirer au sort. Un, c’était la prof. Deux c’était le type de sa classe à qui il jetait des œillades enflammées depuis midi. Ne pouvant se résoudre à les départager seul, il tapota sur l’épaule de son voisin.


    « Un ou deux ? »
    « Uh ? »


    Bon. D’accord. Vive toi, vieux. En plus explicite, ça donne ? La mine boudeuse, il fixait le brun qui semblait ne plus lui accorder aucune attention. Mais… GRAAAAH. Judicaël, pris d’une crise de frénésie douteuse, lui colla un violent coup de pied dans le tibia. L’autre sursauta, se tourna vers lui tandis que Jude, dans la plus parfaite imitation du coupable qui mime l’ange, suçotait la manche immaculé de sa chemise, le regard rivé sur le tableau devant lequel la prof ânonnait des principes mathématiques auxquels il ne comprenait rien. Mais bon. Le soupir exaspéré de son voisin lui arracha un sourire qu’il dissimula rapidement.

    « Bates ? »
    « Hm ? »
    « Un. »


    La cloche avait sonné et Jude, fier de sa résolution, s’était dirigé d’une démarche féline vers le bureau, s’asseyant dessus avec un sourire mutin. Bref. La sauce n’avait pas pris et après quelques phrases, il s’était fait viré comme un malpropre. Et avec une retenue, en plus ! Tournant vivement au coin d’un couloir, il enfonça violemment les mains dans les poches de son jean élimé, à la recherche de son paquet de cigarette. Le sac noir rebondissant sur son dos au grès de ses pas vifs et l’air autour de lui s’électrisait. Irritation. Le plus pur et le plus simple des sentiments. Frustration d’un enfant qui n’a pas réussi à avoir ce qu’il voulait. Ses doigts rencontrèrent le paquet et il émit un sifflement soulagé. C’était ça de pris. Sortant une cigarette du paquet, il la glissa derrière son oreille. Pour plus tard. Déboutonnant les deux premiers boutons de sa chemise, l’air nonchalant, il se calmait peu à peu, calquant ses pas sur les abrutis qui marchaient devant lui.

    Il ne vit pas la porte s’ouvrir et lui arriver dans la tronche.

    C’est dangereux de marcher en longeant les casiers.

    Très dangereux.

    Il se redressa vivement, le nez ensanglanté et dévisagea son adversaire, prêt à lui sauter à la gorge :


    « Toi, si tu m’embrasses, je te pardonne… Sinon… »


    Le grondement furieux qui roulait dans sa gorge laissait présager le pire.
    Ou pas.
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MessageSujet: Re: J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche.   J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche. Icon_minitimeDim 24 Mai - 10:58

[Désolée, c'est vraiment pas terrible :/]


    Le temps était tout simplement radieux, aujourd'hui. Par contre, le moral de Rei n'était pas au beau fixe. Forcément, après une nuit presque blanche, on n'est jamais heureux et euphorique en se réveillant. Autant vous dire qu'après avoir été torturé, mis à bout par les simples ronflements de son colocataire gras, et par d'éprouvants cauchemars, le jeune garçon ne s'était même pas réveillé du tout. Allons-y dans la simplicité : Il n'avait pas dormit. Et c'est à contre cœur qu'il sortit de son lit, dans les alentours de sept heure du matin, et qu'il se dirigea vers les salles de cours, en oubliant même de prendre son petit-déjeuner. Raison de plus pour être morose. On lui fit la réflexion, d'ailleurs : « Rei, tu as l'air bien troublé, ce matin. » lui avait dit un camarade de classe. Ce n'était pas qu'aperçut. Rien qu'à voir son teint pâle, ses sourcils froncés, ses dents serrées à bloc, les premières pensées qui débarquaient dans notre petit crâne étaient « Il est malade ? », ou bien « Il n'a pas l'air bien. » ou même encore « Il ne faut pas que je l'approche, je risque de le faire pleurer. » ou enrager, occasionnellement -bien que ce soit le genre de chose qui est d'une extrême rareté, chez lui.

    Cette matinée se passa dans le calme le plus complet. Calme soporifique, même. Une heure de langue vivante, deux heures de mathématiques. Rei n'avait pas envie d'écouter. Il gribouillait quelque chose sur la feuille vierge qui était censée lui servir de notes. Ce « quelque chose », considérons-le comme de l'art baroque. Non, finalement, considérons-le comme … Gribouillis. Il continuait à enchaîner spirales sur spirales, sans vraiment regarder ce qu'il faisait, jusqu'à ce que le marchand de sable fasse son petit bout de chemin devant lui, et lui jette sa poussière en pleine gueule. Ainsi, il se mit à rattraper sa nuit, et resta dans un sommeil semi-profond pendant les deux petites heures qui lui restaient de cours, sans faire attention aux aller-retour de son professeur de mathématiques et de japonais.

    Une fois, une seule fois, il fut réveillé par ses voisins de gauche. Bien que sa vue soit légèrement troublée, il cru entendre un sursaut, cru apercevoir un sourire discret, cru même croiser un regard bleu océan, rempli de fureur. Regard qui se dirigea d'un mouvement lasse vers le tableau que Rei, lui, n'eut pas le courage d'observer. Ses yeux se refermèrent doucement. Somnolant à moitié, l'étudiant continua à écouter les dires de ses voisins, dires plutôt courts, en effet. Et juste après le « Un. » qui marqua la fin de ce petit bavardage, il se perdit dans ses pensées. Ce regard, ce semblant de sourire, tout appartenait à un certain Judicaël Bates, surnommé « l'Ange déchu de la classe 1.B ». Rei ne lui avait jamais parlé. Il ne savait pas si c'était un ange ou un démon. Et comparé aux trois quarts de la classe, exclusivement la gente féminine, il s'en fichait comme de sa première couche. Il laissa échapper un soupir en pensant au sale coup qu'allait suivre cette discussion voisine, et reprit le rattrapage de sa nuit.

    Cette fois, ce ne fut pas un cauchemar qu'il fit, mais un rêve banal. Lui, avec un corps de ver de terre, coursé par des lamas bleus et roses. Pas très vraisemblable, comme rêve, mais assez comique, finalement. Il se réveilla, totalement changé. Au revoir l'humeur massacrante, bonjour le bonheur ! C'est donc avec un grand sourire aux lèvres que ce lunatique incarné sortit de la salle de cours. Il vu l'ange déchu rester auprès de Madame la professeur de mathématiques, mais n'y fit pas plus attention. Ce qui comptait pour lui, désormais, c'était son ventre ! Après cette petite sieste régénératrice, il avait horriblement faim. Après tout, il était midi, non ? Il sortit quelques pièces de la poche arrière de son jean afin de s'acheter son déjeuner. Un simple jus d'orange, et une brioche à la viande. Non, même, deux brioches à la viande : Il avait pu en dégotter deux pour le prix d'une. Rei, éternel chanceux.

    Il se dirigea vers la salle des casiers, un bout de brioche dans la bouche. Passer par là, c'était le moyen le plus rapide d'atteindre la cafétéria sans rencontrer de foule. Il saisit la poignée de la porte, et … Ne comprit plus trop vraiment ce qu'il se passa, ensuite. Tout se passa un peu trop rapidement pour lui. En une fraction de seconde, il vu quelqu'un à terre, nez ensanglanté. Ce quelqu'un, c'était l'ange déchu, Judicaël. Sans le savoir, Rei était tombé sur le pire. Il s'accroupit immédiatement, puis sortit vivement un mouchoir de la poche de son sac, qu'il tendit au garçon, et balbutia maladroitement :

      - « Désolé ! Je suis vraiment désolé ! Je ne faisais pas attention … Attends, attends, j'ai des mouchoirs, je vais t'en passer un, d'accord ? Euh … »

    Ce ne fut que quand Judicaël releva la tête afin de lui lancer un regard terrifiant que Rei se rendit compte que c'était lui. Ignorant la véritable signification de ce regard, il ébaucha un léger sourire, avant de répliquer :

      - « Ah, je te reconnais ! Tu es Judicaël Bates et tu es dans ma cla … »
      Mais en fait, ce sourire disparu rapidement, et devint plutôt rictus. Autant vous dire que la phrase que le jeune homme avait prononcé par la suite était effrayante. Et cette fois, Rei l'avait malheureusement compris. Ses joues s'empourprèrent, malgré lui.
      « T'... T'emb … T'embrass … Je te demande pardon ?! Je ... »

    Bon, au final, faisons comme si cet idiot fini n'avait rien entendu. « Je n'ai rien entendu, je n'ai rien entendu … » se répéta-t-il intérieurement. Et murmurer ceci avait marché, maintenant persuadé qu'il n'avait rien entendu et que cette phrase n'était que le pur fruit de son imagination, il se releva doucement. Une de ses mains était tendue vers le garçon, l'invitant à se relever, l'autre tenait la nourriture qu'il lui restait.

    Dans une pure innocence, Rei lui décocha son plus beau sourire, et s'exclama joyeusement :

      - « Allez, relève toi ! Ah au fait, comment est ce que je pourrais me faire pardonner de t'avoir fait mal …? Ah ouais, je sais, ce n'est peut-être pas terrible, mais bon, j'ai eu une autre brioche à la viande pour le prix d'une, alors si tu veux bien, je te l'offre, on peut manger ensemble ! »

    Ta générosité finira vraiment par te perdre, Rei ...
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MessageSujet: Re: J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche.   J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche. Icon_minitimeDim 24 Mai - 12:07

    Il attrapa le mouchoir avec un regard de gratitude. Au moins, sa chemise ne serait pas attaquée par l’hémoglobine. Parce qu’il en avait marre, de finir crado, à la fin de la journée. Il n’avait pas une réserve de vêtements beaux et sexys illimités, non mais ! Son regard s’attarda un instant sur la personne penchée sur lui. Si ça ne lui avait pas paru évident, au début, il crut enfin la reconnaître. Ce qui est un exploit, chez l’ange, puisqu’il est à peu près autant physionomiste qu’il n’a de ses de l’orientation. C’est dire. Mais – avouons-le – comment ne pas reconnaître le Deux, hein ? Un large sourire étira ses lèvres, mi-joyeux mi- hm… Mi-diabolique, oui. Et ce n’était pas triste à voir. Son nez était explosé, mais la partie n’était peut-être pas terminée. L’écoutant d’une oreille, il se releva. Le jeu était entamé et l’autre, sans le savoir, avait engagé d’une balle fort sympathique. Ainsi, il le reconnaissait, hm ? Son sourire s’élargit un peu plus. Il refusa d’un geste de tête la proposition et farfouilla dans son sac de sa main libre, cherchant de l’autre à maintenir le mouchoir sur son nez. Son sac, noir et sobre, semblait sans fond. Comme un trou noir prêt à l’aspirer. Jude écarquilla un instant les yeux, avant de se raviser. Non, pas la peine de penser à des choses à la con, maintenant. Après une minute de fouille minutieuse dans son sac, il en émergea une pomme, piquée au petit dej’ de ce matin, et une bouteille d’eau.

    S’il s’était s’agit de n’importe qui d’autre, on aurait pu s’inquiéter de ce régime draconien. Mais, étrangement, personne ne lui avait jamais posé de question. De toutes façons, l’anglais mangeait pour quatre au repas du soir. Quand le menu le lui permettait… En effet, si Jude se contentait d’une pomme à midi c’était pour deux raisons : La première était qu’après avoir tenté de draguer la cantinière laide comme tout qui faisait le service à midi suite à un pari stupide, il s’était banni à tout jamais du lieu, le considérant comme « malsain » - juste une manière détournée de dire, qu’en fait, il avait très peur que la femme tente de le séduire en plein milieu du self ou, pire, tente de le violer sur une table. BRRR. Rien que d’y penser, ça lui filait de l’urticaire. Sisi. La seconde raison était beaucoup plus banale : Judicaël ne savait absolument pas cuisiner et n’avait donc – par conséquent – jamais appris les mots japonais correspondant. Ainsi, lorsqu’il se retrouvait dans un combini à regarder les paquets, il se retrouvait immergé sous une flopé de mots nouveaux et incompréhensibles et quand bien les comprendrait-il, il n’était pas sûr de savoir à quoi correspondait le mot « blanchir ». Ce qui est très embêtant. Du coup, Jude avait inventé une parade : il mangeait des fruits et des légumes. L’autre jour c’était une tomate, une pêche, un concombre – c’était très drôle de le voir essayer de manger son concombre d’ailleurs. Oui, Jude, sans couteau, c’est dur – et il ne s’en portait pas trop mal.

    Il agita gentiment la pomme sous le nez du jeune homme, s’étirant lentement et osant enfin enlever le mouchoir avec un geste prudent. Il stoppa une jeune fille de leur classe lui emprunta un miroir en lui jurant sur la tête de tous les « Saints de son pays » de lui rendre dès la première heure de l’après-midi et inspecta avec soin les dégâts. Rien de cassé, c’était ça de moins sur sa dette. Mais Jude ne perdait pas de vue l’idée d’un baiser et le fait que le jeune homme s’était troublé puis avait soigneusement évité la proposition ne l’alléchait que plus. Un innocent et mignon jeune homme… Que vouloir de plus, hm ? Il esquissa un léger sourire, referma le mouchoir de poche et le rangea dans la poche arrière de son jean, juste à côté de son paquet de cigarette. Lieu sûr, donc.


    « C’est Minalaas, ton nom de famille à toi, non ? »


    Oh, bien sûr, il connaissait son prénom aussi mais il ne savait pas trop comment appliquer la multitude de règle qu’on avait voulu lui enseigner à son arrivée ici. Les –kun, -chan et autres s’emmêlaient avec une facilité vertigineuse dans sa tête blonde – pas si blonde que ça – d’anglais et il jugeait plus prudent de tâter le terrain avant d’employer son prénom. Il ne tenait pas à se faire envoyer bouler pour la quatorzième fois de la journée, merci. Oh, oui, c’était purement intéressé. Mais d’une certaine façon, c’était aussi tout benef’ pour son interlocuteur puisque Jude tenterait de réfréner ses pulsions jusqu’à ce que « l’affaire soit dans le sac. » - comme aurait dit ses potes de dortoirs. Toujours est-il que, sans se démonter, il enchaîna sur la question cruciale du comment se ferait-il pardonner. Jude claqua doucement de la langue, faisant tourner machinalement, le bracelet en cuir qui ceignait son poignet :

    « Je pense que, dans ma grande bonté, accepter de manger avec moi t’éviterait les foudres de l’enfer. » Œillade amusé, ton théâtral. Il ajouta, se penchant, vers lui, foncièrement amusé : « Mais je n’abandonne pas l’idée que tu m’embrasses. Loin de là. »


    Il s’éloigna avec un petit sourire malicieux, le fixant droit dans les yeux pour jauger ses réactions. C’était assez intéressant, en fait, les garçons timides. Il faudrait qu’il y pense, la prochaine fois qu’il se retrouverait confronté à ce genre de specimen. Oui, qu’il y réfléchisse…Son regard accrocha encore une fois les lèvres appétissantes de son vis à vis tout en se disant que, décidément, la vie était mal faite.ceux qu'il voulait, était difficile à attraper tandis que les gens dont il se moquait éperdument papillonnaient autour de lui comme s'il allait leur accorder un semblant d'attention. Comme s'il y avait une chance. Il leva les yeux au ciel, jeta sa pomme avant de décider avec impatience de ne pas lui laisser d'autre choix que d'accepter de diner avec lui. Il poussa un petit cri pour détourner son attention sur un truc futile et inutile et lui saisit la main en sifflotant. L'air de dire "C'est pas moi, tu rêves, il ne se passe rien, mon vieux" et de se carapater avec lui vers un des nombreux lieux où l'ange aimait venir manger tranquille. Une salle vide. Et poussiéreuse. Certes. Mais c'était un lieu sans transit où - du moins Jude l'espérait fortement - il allait pouvoir se livrer à quelques expériences sur son camarade de classe. Expériences plaisantes, évidemment. Du moins pour lui. Il referma soigneusement la porte, accorda un bref sourire à celui qu'il surnommerait dorénavant "sa proie" et lui déposa un très léger baiser sur les lèvres, à peine un effleurement. Juste de quoi troubler, agacer, énerver et autre verbe pouvant illustrer les réactions diverses et variés que Jude avait eu après un geste tel que celui-là.

    « Bon appétit !»


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MessageSujet: Re: J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche.   J'aurai voulu tourner sept fois ma langue dans ta bouche. Icon_minitime

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