Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Aika Kuragari.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Aika Kuragari. Empty
MessageSujet: Aika Kuragari.   Aika Kuragari. Icon_minitimeJeu 18 Juin - 12:52

Kuragari

Aika

18 Ans

Lycéenne


☠ Présentation Morale ☠
Commençons tout d’abord par les significations respectives du nom et du prénom de cette demoiselle. Il y a 18 ans de cela, elle fut prénommée Aika, qui signifie « lamentation », ou encore « chanson triste ». Pourquoi Aika ? Pourquoi un prénom si négatif aussi ? Pour la simple et bonne raison que sa mère mourut en lui donnant la vie, l’abandonnant à son père, un riche homme d’affaire, aussi puissant que malfaisant, tout comme l’y prédestinait son nom de famille, Kuragari, qui signifie « ténèbres », et qu’il transmit à sa propre fille. Pourquoi tant de détails inutiles me demanderez-vous. Tout simplement parce qu’ils sont loin d’être aussi futiles que vous l’imaginez. La traduction du nom de la jeune fille est le parfait miroir de sa personnalité. De nature sombre, renfermée, et dépressive, la jeune fille n’échappa pas au destin qui lui était tracé : celui de devenir malsaine comme l’était son père, ainsi qu’infortunée. La main du destin est imprévisible, le sien ne fut rien de plus que de malheureuses coïncidences.

Si seulement sa personnalité ne pouvait être que cela. Seulement, avec des « si », nous pourrions refaire le monde, or cela est impossible, tout comme choisir sa psychologie. Et Aika n’avait pas choisi. Autrefois, enfant, même mélancolique, elle possédait en elle cette part de joie et d’énergie. Mais les années passèrent et elle grandit. Plus sage et plus intelligente que la plupart des jeunes de son âge, elle se posait bien plus de questions qu’elle n’aurait dû s’en poser. Au lieu de vivre simplement, tout comme les autres humains y étaient formés, elle remit le sens de sa vie en question. Elle commença à se demander quelle était sa véritable place dans ce monde, et quel rôle elle avait à y jouer. Avant de finir par se rendre compte qu’elle n’était qu’un infime atome de passage, mortel, perdu dans cet immense univers.
Jusqu’ici, la sagesse et la sobriété de son esprit avaient dominé. Elle perdit cependant très rapidement le contrôle dès son adolescence. Enfin, disons plutôt qu’elle finit par sortir du droit chemin. L’envie de vivre pleinement la submergea. Elle voulait tout découvrir, ne rien laisser passer, vivre sa vie à fond tant qu’elle le pouvait. Ce fût ici qu’elle tourna mal. Elle devint rebelle, provocatrice et manipulatrice. Et la liste de ses défauts est encore bien longue… Elle préférait être solitaire, ne se liant d’amitié avec personne, ne voulant pas s’attacher, sachant qu’elle finirait ensuite par être déçue. Elle ne se faisait pas d’illusions. Même si elle avait décidé de la vivre pleinement, sa vie, comme celle des autres n’était qu’un « rituel de passage » totalement ridicule. Selon elle, la vie n’était que souffrance et illusions. Pendant des années, des décennies, on vous rempli l’esprit de rêves que vous faites tout pour atteindre, sans y parvenir. On vous fait miroiter des rêves de bonheur et d’idéaux. Un bonheur que vous n’aurez jamais. Vous passez votre vie à chercher sans pouvoir trouver. Le bonheur devient très vite un mensonge de plus. Les gens se marient avec le premier ou la première imbécile qu’ils trouvent, fondent une famille, se lèvent le matin, vont au travail ou à l’école, rentrent le soir pour finir par aller se coucher. Et c’est là leur pitoyable vision du bonheur. Et cette vision là dégoutait profondément Aika. Cependant, elle n’avait pas de temps à perdre pour ces gens stupides ne voulant pas entendre raison.
Même ayant mal tourné, la jeune fille avait conservé sa sagesse et son intelligence, si bien qu’elle finit par l’utiliser pour manipuler les autres et les séduire. Elle charme tout aussi bien par son apparence que par ses mots. Elle est aussi quelqu’un qui réfléchit beaucoup, qui analyse chaque situation pour en tirer le meilleur profit. Très calculatrice et très maligne, sa faculté d’analyse lui permet de se parer à chaque éventualité, ce qui la rend si dangereuse.
Avide, possessive et égoïste, elle ne se satisfait jamais de rien. Il lui en faut toujours plus, constamment plus. Jamais elle ne se trouve pleinement satisfaite. Que ce soit pour tout. Même la richesse spectaculaire de son père n’a jamais réussi à la satisfaire. L’argent devient trop vite bien trop lassant. Trop lassant pour une gosse pourrie gâtée et capricieuse.
Mais Aika, c’est également une personnalité sombre et torturée. Victime d’un traumatisme étant enfant, elle est devenue dépressive et a de fâcheuses tendances à la schizophrénie. Pas franchement réjouissant, pas vrai ? Au final, elle n’est rien de plus qu’une adolescente on ne peut plus dérangée qui s’évertue malgré tout à essayer de vivre dans un monde qu’elle ne comprend pas et qu’elle méprise, en ayant la volonté de faire des choses insensées pour ne pas être oubliée, en profitant avec le plus grand égoïsme de chaque instant s’offrant à elle, et en essayant naïvement d’être heureuse, bien qu’elle sache que le bonheur, son bonheur, n’est qu’illusion.

Une personnalité bien trop complexe, un fardeau bien trop lourd pour une gamine de 18 ans…


☠ Présentation Physique ☠
Est-il véritablement nécessaire de la décrire ? Est-il vraiment nécessaire de dire à quel point son physique est un véritable chef d’œuvre de beauté et de perfection ? Et bien, puisque vous insistez…


Petite déjà, elle suscitait l’admiration des gens. Ayant hérité des cheveux blonds de son américaine de mère, ainsi que de ses yeux bleus, il était vraiment très difficile de ne pas totalement s’attendrir complètement devant elle. Qualifiée d’ange ou encore de petite princesse, elle provoquait déjà beaucoup de jalousie chez ses camarades d’école, et était appréciée par bon nombre de jeunes garçons. Bien que consciente de cette beauté naturelle, elle avait souvent l’impression d’être considérée comme un phénomène de foire. Il était vrai qu’une peau blanche, presque blafarde, des cheveux blonds, et des yeux bleus, légèrement bridés certes, mais bleus, c’était très peu commun pour une japonaise, et cela intriguait, indéniablement. Mais il était aussi vrai, qu’elle ne ratait jamais une occasion de se servir de son physique pour obtenir ce qu’elle voulait, ou encore pour se sortir d’une situation délicate lorsqu’il lui arrivait des ennuis à l’école. Cela faisait qu’elle ne se faisait jamais punir. Comment aurait-on pu soupçonner une seule seconde cette enfant aux airs angéliques d’être en réalité une véritable petite garce ? On ne pouvait tout simplement pas. Elle avait l’air si pure, si innocente, qu’elle l’était forcément. Pour les autres.

Et avec les années, en grandissant, elle devint de jolie à belle. Belle à en tomber à la renverse. Jamais aucun artifice ne lui était nécessaire. Même vêtue de la façon la plus simple, même lorsqu’elle n’était pas coiffée, même au réveil, même lorsque les larmes perlaient sur son visage, elle restait toujours belle. En toutes circonstances. En plus de devenir plus belle encore, ses courbes devinrent harmonieuses. Ses hanches s’élargirent légèrement, et sa poitrine devient bien plus fournie, de quoi faire baver la gent masculine. Parce qu’en effet, elle les faisait et les fait encore bien baver ces messieurs. Et elle ne se gêne pas non plus pour profiter de son succès. Véritable Don Juan au féminin, elle aime plaire et séduire, son apparence le lui permettant amplement. Et puis, pourquoi devrait-elle préserver sa beauté pour une seule personne, il faut savoir partager. Généreuse la petite. Presque autant que ses formes. Presque. Sa silhouette fine et élancée est à faire pâlir de jalousie n’importe quelle bécasse liposucée. 100 % authentique. Et toc. Tout chez elle est d’une finesse remarquable, son corps, ses jambes, ses bras, ses doigts, sont visage, ses traits. Ses lèvres pâles et légèrement rosées à la fois sont des plus attractives, des hommes seraient prêts à se damner rien que pour pouvoir y gouter.

Cependant, en grandissant, elle eût également la volonté de s’affirmer, de se différencier encore plus des autres, de devenir unique. Bien qu’elle le soit déjà. Amatrice de changements, des teintures de différentes couleurs recouvrirent ses cheveux blonds, devenant roses, rouges, noirs, violets, et actuellement verts aux reflets bleutés. Cheveux d’ailleurs, qu’elle n’a jamais coupé depuis son enfance, et étant alors extrêmement longs, et beaux, puisqu’elle en prend le plus grand soin, tout comme d’elle-même en général. Ses ongles sont souvent vernis, la plupart de temps de noir ou de rouge. Elle n’est cependant que très rarement maquillée, ou alors très légèrement d’un trait de liner noir qui fait merveilleusement bien ressortir la couleur de ses magnifiques yeux.

Son visage imprégné de la plus parfaite expression d’innocence reste souvent indéchiffrable. Elle affiche souvent des expressions diverses et variées, mais il est difficile, voire même impossible de savoir ce à quoi elle pense réellement. C’est la ce qui la rend aussi si mystérieuse, et de surcroît, encore plus attirante. Plus les femmes sont mystérieuses et impossibles à atteindre, plus les hommes leur courent après, c’est bien connu.

Dans sa façon de s’habiller, elle mêle excentricité et féminité. Elle apprécie ce qui sort de la norme, et notamment tout ce qui s’apparente de près ou de loin à un style plutôt rock, voire gothique. Tout en restant féminine et sexy. Ses vêtements de prédilection sont plutôt de longues robes noires décolletées, très décolletées, aux multiples dentelles dans lesquelles elle ressemble à une véritable princesse, des ténèbres, cela va de soit.

Son apparence parfaite pourrait être l’exact opposé de sa psychologie, un physique parfait pour une âme loin d’être belle…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Aika Kuragari. Empty
MessageSujet: Re: Aika Kuragari.   Aika Kuragari. Icon_minitimeJeu 18 Juin - 12:58

Désolée du double post, mais il n'y a pas suffisamment de place pour que je poste le tout en un seul message.


☠ Histoire ☠
Le commencement de l’histoire d’Aika remonte à il y a de cela 18 ans. Il n’était pas loin de minuit, et la ville de Tokyo, d’ordinaire si animée, même de nuit, semblait totalement vide et sans vie. Dehors, la pluie tombait dru et l’atmosphère était à la fois triste et glaciale.

Quelque part dans l’immense capitale, les poumons d’un nouveau né s’emplissaient d’air pour la toute première fois, tandis que les battements d’un cœur tout proche du sien s’accéléraient considérablement. Jusqu’à l’arrêt.

Flash-back


« Nooooon !!! » hurla un homme d’une trentaine d’années tandis que médecins et sages femmes s’activaient autour du corps inanimé de sa femme. « Erika non ! »
Ses hurlements désespérés déchirèrent la nuit, de même que le tonnerre grondant et que les décharges électriques qui secouaient le corps sans vie de la pauvre femme. Mais les tentatives acharnées du corps médical se révélèrent vaines, et l’un des médecins se retourna vers le mari, l’air profondément désolé et compatissant.
« Je suis désolé » lui déclara-t-il avec sincérité. « Nous avons fait tout ce qui était en notre possible »
Le veuf secoua la tête, ne voulant pas y croire. C’était tout bonnement impossible. Il fit un pas vers sa femme, mais finit par se laisser tomber à genoux, se prenant la tête dans ses mains tremblantes, hurlant et sanglotant, réalisant qu’elle était morte…
« Derrière lui, un autre médecin annonça, en écrivant en même temps : « heure du décès, minuit pile. »
Une infirmière se pencha au dessus de lui pour l’aider à se relever, tandis que l’une des sages-femmes lui tendait un petit bout de chair rose aux grands yeux bleus.
« Monsieur, votre fille… »
« JE NE LA VEUX PAS ! » hurla-t-il sans même la regarder, les larmes dégoulinant encore sur son visage. Pourtant, son regard se posa tout de même sur elle, et ses yeux croisèrent le regard couleur lagon de sa fille. Il sanglota de plus belle.
« P-p-p-pourquoi … ? Pourquoi… est ce qu’elle… lui ressemble autant… ? »

Fin du flash-back

Et finalement, il l’avait gardée. Le nouveau né était tout ce qu’il lui restait de sa défunte femme, et cette dernière n’aurait sûrement pas été d’accord avec le fait qu’il abandonne leur propre fille. Et elle lui ressemblait tant… Elle avait ses yeux, le même visage pâle, la même grâce. Au fond, comment aurait-il pu la laisser ? Il ne le pouvait tout simplement pas.
Cependant son travail lui demandait beaucoup trop de temps pour qu’il s’occupe convenablement de sa petite Aika, nommée ainsi en souvenir de sa mère, morte en lui donnant la vie. Le puissant homme d’affaires engagea donc une nourrice qui avait pour ordre de l’éduquer comme l’aurait fait une mère. Bien que son père fut souvent absent, Aika fut choyée, gâtée, jusqu’à n’en plus pouvoir. Etant fille d’un des hommes les plus riches du pays, elle grandit dans le luxe, devenant peu à peu une gamine égoïste et capricieuse. Une ordure de gosse de riche.

Malheureusement sa vie ne fût pas toujours si simple et si idéale. Lorsqu’elle eut huit ans, son existence prit un tournant qu’elle n’aurait jamais du prendre. Ce fut à partir de là qu’elle comprit quelle était la véritable nature de son père, ce père qu’elle adorait, bien qu’elle ne le connaisse pratiquement car il se révélait qu’il était toujours absent. Au fond, on adore toujours son père lorsque celui-ci vous fait crouler sous toutes sortes de cadeaux et de jouets en tous genres…

C’était un de ces soirs où son père rentrait tard du travail, après une longue journée de dur labeur, et une soirée extrêmement arrosée, que le drame se produisit. Enfin drame, cela fait tout de suite tragique comme expression, et c’est d’ailleurs un petit peu fort. Mais pour une gamine de huit ans, cela était bien plus qu’un drame. C’était une tragédie, une fin du monde, une apocalypse sociale.

Flash-back


« Dis Hatori tu joues à la poupée avec moi ? » demanda la petite blondinette avec entrain, sautillant sur place en tirant sur la manche de sa nourrice.
« Pas ce soir Aika chérie, il est tard et il est temps que tu ailles te coucher. »
« Aller Hatori ! S’il te plaît ! S’te plaît, s’te plaîîîît !!! »
La tutrice n’eut pas le temps de refuser une deuxième fois car une porte claqua à l’étage du dessous.
« Aika !! Papa est rentré ! » beugla une voix masculine.
Le sourire de la petite fille s’estompa soudainement, et elle lâcha la manche de sa nourrice, l’air contrariée.
« Va embrasser ton père. Ensuite tu remonteras te brosser les dents, te coucher, et je viendrais te border d’accord ? » lui dit Hatori avec douceur en lui soulevant affectueusement le menton d’un doigt, avec de déposer un baiser sur son front.
Aika descendit à contrecœur, elle n’avait guère envie de voir son père. Si seulement son instinct lui avait ordonné de faire demi-tour… Mais à huit ans, on ne se rend pas véritablement compte des dangers auxquels on s’expose. On ne se rend pas véritablement compte que ce danger est partout, même au sein de sa propre famille.
Elle descendit alors, son père se trouvait dans le hall, plongé dans l’obscurité, comme si rien n’avait été laissé au hasard ce soir là. Lorsqu’il entendit sa fille descendre, il se retourna. Son visage passa alors de l’expression de la plus ridicule stupidité à la colère. Il avança vers Aika en titubant. L’alcool ça ne vous réussit pas voyez vous. Et, sans qu’elle puisse s’y attendre, il la saisit brusquement par les épaules, la secouant avec brutalité.
« Espèce de petit déchet ! Tu ne mérite pas de vivre ! C’est à cause de toi si Erika est morte ! Tu n’es même pas digne d’être sa fille ! »
Ses traits, déformés par la colère, et exagérés par son état d’ébriété lui donnait un air tout à fait grotesque. Néanmoins pas suffisamment pour en rire. Ni même pour que la fillette se rende compte que son père n’était pas dans son état normal. Mais au fond, comment pouvait-elle prendre du recul à cet instant ? Elle n’avait que huit ans, son père lui crachait à la figure d’horribles paroles qui la terrorisaient et l’anéantissaient. Plus tardivement que si ça avait été n’importe quelle autre gamin à sa place, elle se mit à pleurer, silencieusement. Elle était incapable de bouger ou même de produire le moindre son, pas même le plus discret des sanglots.
« Tu crois que pleurer te servira à quelque chose ?! » hurla son père « Ne cherche pas à m’attendrir ! Tu n’es rien à mes yeux ! Rien ! »
C’était plus, bien plus qu’elle ne pouvait supporter. C’en était même trop. Elle se laissa lourdement tomber par terre, sanglotant bruyamment, y parvenant enfin, hurlant, suppliant, implorant.
« Aika ? » interrogea la voix inquiète d’Hatori, à l’étage.
« Hatori ! « cria faiblement la petite, dans un ultime effort, la voix brisée par ses pleurs.
Des pas rapides se firent alors entendre, et Hatori déboula en courant dans les escaliers. Sans réfléchir, elle se rua sur le père, oubliant tous les codes de conduite qui lui avaient été inculqués. Mais la vie d’Aika importait bien plus que toutes ces règles stupides. A ses yeux, elle était comme une petite sœur, et son unique famille.
« Petite salope » persifla alors le père en tentant maladroitement de se relever. Mais la tutrice d’Aika le poussa de nouveau, et il tomba à terre.
« Monsieur Kuragari ! Vous avez perdu la tête ?! » hurla-t-elle, les larmes aux yeux. « Je vous en prie, arrêtez ! Vous ne pouvez quand même pas infliger cela à votre propre fille ! Votre enfant ! Qu’en penserait votre femme ?! Elle est morte en lui donnant la vie ! Mais Aika ne doit en aucun cas être tenue responsable de sa mort ! »
Il regarda Hatori, puis Aika. Un éclair de lucidité traversa ses yeux et il fondit en larme, prenant son visage entre ses mains, en sanglotant et reniflant bruyamment.

Fin du Flash Back


Inutile de préciser qu’après cet « incident », Aika vit naître en elle une haine grandissante envers son père. Elle qui avait toujours été si douce, si compréhensive, si gentille… Elle avait à présent érigé de véritables barrières autour d’elle, et s’était considérablement endurcie. Etant dotée d’une sagesse peu commune pour son âge, elle eut tout de même l’intelligence de ne pas se laisser sombrer, elle se renferma sur elle-même, certes, mais elle allait bien. Elle était forte, et elle réfléchissait bien plus qu’elle n’aurait dû réfléchir pour son âge. Les tendances misanthropes, à huit ans, cela avait de quoi inquiéter. L’une des rares personnes qu’elle laissait s’approcher d’elle, c’était Hatori. Les autres, elle les rejetait, purement et simplement. Mais ses soudaines envies d’être solitaire n’étaient rien comparées à ce qui l’attendait.

Après cette altercation entre le père et sa fille, Hatori prit encore plus soin d’Aika. Elle la chouchoutait, la couvait, et ce encore plus qu’avant, l’étouffant presque. Presque. Ou pas. La gamine supportait gentiment la tendresse excessive de sa tutrice, mais elle avait ses limites. Lorsqu’elle eut dix ans, elle la repoussa, affirmant qu’elle n’avait plus besoin qu’elle prenne soin d’elle de cette façon, qu’elle était suffisamment grande à présent pour prendre soin d’elle-même toute seule. Et évidemment, son père refusa qu’Hatori s’en aille. Selon lui, Aika était jeune, beaucoup trop jeune pour ne plus rester sous l’autorité de sa tutrice. Et pour une fois, il avait eu raison.
Ce ne fut malheureusement pas toujours le cas. Comme lorsqu’il fit en sorte qu’une de ses sociétés associée fasse faillite pour la racheter et en tirer le plus gros des bénéfices. Ou encore comme lorsqu’il décida soudainement de se remarier lorsqu’Aika eut dans les environ de 14 ans.
Et bien évidemment, Aika haïssait sa belle-mère. Superficielle, hautaine, suffisante, elle se croyait tout permis et s’autorisait même à tenter de diriger la vie de sa belle fille. Erreur fatale. Jamais elle n’aurait du essayer de s’immiscer dans la vie de l’adolescente, qui jusque là, avait fait en sorte de se montrer polie et courtoise envers la mégère. Jusque là… Oui, parce qu’à moins d’être totalement inconscient et stupide, on ne se mêle pas de la vie d’Aika Kuragari, sans prendre le risque de se casser les dents. C’est ainsi que la jeune fille commença à faire de la vie de sa belle mère un véritable enfer. En moins exagéré évidemment. Et ce, d’une subtilité à toute épreuve. Si elle était trop directe dans ses propos, son père s’en mêlerait, et c’était la dernière chose qu’elle souhaitait. A vrai dire, depuis l’incident survenu dans son enfance, elle se méfiait de son père, en plus de le haïr, lui aussi. Mais ça, il ne devait pas le savoir, après tout, il était son faire-valoir, et sa carte de crédit ambulante. On ne renie jamais son père lorsque celui-ci est l’un des hommes les plus riches et les plus influents du Japon. Au contraire, on se fait passer devant lui pour la petite fille modèle, on entre dans ses bonnes grâces, et on attend sagement qu’il passe la main. Autrement dit, qu’il crève.

Et cela arriva bien plus vite qu’elle ne l’aurait imaginé. La main du destin est imprévisible. Tellement imprévisible qu’il était impossible de prévoir à l’avance l’accident de voiture qui ôterait la vie de son père et de sa belle mère le soir de ses 17 ans. Accident ô combien tragique qui laissa à la jeune fille un héritage de plus de quelques centaines de milliards de Yen. Quelle tristesse… Ou pas. Puisque pour Aika, ce fut l’un des évènements les plus heureux de sa vie. Elle qui n’attendait que cela, elle n’aurait jamais pensé que cela se produirait si vite, et que ces deux stupides semblants de parents seraient éliminés en même temps. Cela avait largement dépassé toutes ses espérances. Elle se retrouvait donc propriétaire d’un domaine des plus grands et des plus luxueux, et de l’une des entreprises les plus importantes du pays. La plupart des parts du marché ayant tout de même été vendues à d’autres entrepreneurs, avec Hatori, elle décida de continuer à contrôler certains secteurs, les confiant à de riches hommes d’affaire à qui elles pouvaient faire totalement confiance, puisque leurs agissements eux-mêmes étaient surveillés par des notaires. Ils ne pouvaient donc en aucun cas s’approprier l’entreprise du défunt père d’Aika. Et tout le bénéfice était pour elle. Le rêve.

Cependant, elle décida de quitter Tokyo un an plus tard, car étrangement, elle souhaitait suivre des cours dans une école, comme n’importe quelle lycéenne normale au lieu de devoir supporter sans arrêt ces professeurs qui venaient l’instruire à domicile. Elle voulait découvrir le monde, les gens, même si elle ne les appréciait pas forcément. C’est pourquoi elle partit pour Nagoya. Le lycée ou elle comptait s’inscrire, le Lycée Shimizu, était l’un des lycées les plus réputés du pays, et se trouvait justement à Nagoya.


Comment j’ai connu le forum ? Mon ancien compte a tout simplement été supprimé alors que ma nouvelle présentation était en cours. Il faut dire aussi qu’après plus d’un mois, ma présentation étant restée inachevée, c’était un peu bien fait pour moi. Bref. J’ai eu quelques problèmes personnels qui expliquent mon absence, mais maintenant je suis de retour, avec une présentation achevée.


☠ Code : Validé par Kiba
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Aika Kuragari. Empty
MessageSujet: Re: Aika Kuragari.   Aika Kuragari. Icon_minitimeVen 19 Juin - 14:30

Tiens, j'ai dû supprimer ton compte mais il ne me semblait pas que c'était le cas =O

Enfin bon, pas grave puisque tu es revenue =)

Tout est okay,
Bienvenue pour de bon cette fois !

Je te valide~
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Aika Kuragari. Empty
MessageSujet: Re: Aika Kuragari.   Aika Kuragari. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Aika Kuragari.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Aika's Gallery.
» Breath In Peace [PV Aika]
» Visite amoureuse(NeLL--Aika Tendo) Suite

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ARCHIVES :: ARCHIVES & Co :: ADMINISTRATION :: Fiches de présentation-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser