Fonce-moi dessus j’te dirais rien ! ;AKA NIKAGARA

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FONCE-MOI DESSUS J'TE DIRAIS RIEN!

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Etre en retard. Une de mes spécialités. Pourquoi ? Pourquoi j’aime être en retard ? Pour me faire remarquer ? Pour faire chier les profs ? En fait j’en sais rien. Tant que j’ai toujours des bonnes notes, je pars du principe que je peux me le permettre. D’habitude je ne me fais même pas disputer par les professeurs. Ma petite gueule d’ange et mes yeux coquin remplis de regret leurs font vite oublier que j’aurais dû être là au début du cours. Oh ! Et puis pour ce que je rate !

Il est 14h16. Déjà 16 minutes de perdues. Le temps que tout le monde s’assoit et que mOsieur le professeur fasse l’appel. Non, vraiment, j’ai le temps d’arriver en cours. Pendant ces 16 minutes, j’ai déjà eu le temps d’aller faire un tour au toilette, de prendre mes livres dans mon casier et de me dirigeais tranquillement vers la salle de classe. Maintenant, je suis épaulée contre les casiers juste avant un virage de couloir. Je me cache pas. J’attend.

Je suis habillée comme tout les jours. Pas de besoin d’en mettre des tonnes pour aller en cours. Pécho une nana ou un mec, d’accord. Mais pas à l’école. A quoi bon. Alors pas de maquillage, pas de surplus de bijou, juste ma gourmette à mon bras droit. J’ai un pantalon moulant en jeans. Mais PAS un slim hein ! Je porte un T-shirt vert tout aussi serré qui met bien en valeur mes boobs imposants. Et je ne sors jamais sans mes converses. Et j’ai mes cheveux détachés qui me tombent dans le bas du dos.

Aller, c’est partie. Il est 14h20. Je pense que l’appel est finie et que le cours commence doucement. C’est donc à moi de faire mon entrée. Je marche d’un pas décidé. Je prend directement à droite quand le couloir tourne.
BAM !

Je l’avais pas vu venir celle-là. C’est quoi ce bouseux qui regarde pas devant lui. En plus je tombe par terre, sur mes fesses. Heureusement que la porte de la classe est fermée sinon tout le monde aurait vu ma chute. La honte…Je regarde devant moi. IL est aussi tombé. IL n’a pas l’air de s’être fait mal. IL est beau. Je LE veut dans mon lit !

Je fais mine d’avoir mal :

- Aïe !

Je fais semblant d’avoir du mal à me relever en me massant les fesses et en fermant un œil comme si je souffrais terriblement.

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Ce jour-là, la petite voix bienveillante dans la tête d'Aka lui avait murmuré qu'il fallait rencontrer des élèves. Il paraissait que cette école était très réputée pour sa bonne ambiance, que ce soit entre élèves ou entre profs et élèves. D'après ce qu'il en savait, cette école avait été bâtie pour laisser souffler les jeunes. Il pouvait déjà le constater dans la mesure où l'uniforme n'était pas obligatoire. Il ne se fit pas prier. Il chercha dans sa tonne de fringues quelque chose qui le démarquerait des autres. Aussi enfila-t-il un gilet sans manches traditionnel, très ouvert à l'avant pour que l'on puisse observer son poitrail, et pour casser l'image qu'on a du kimono, il mit un simple jean, légèrement serré et entaillé à certains endroits. Aka ne savait d'ailleurs plus comment il avait obtenu cette chose, lui qui préférait les vêtements plus sophistiqués. Arrangeant ses cheveux devant une fenêtre qui lui faisait office de miroir, il se lança un regard mauvais. Il ne savait faire que cela, après tout.

Peu de temps après, il était dans les couloirs de Shimizu. Il errait sans but, et cette fois, il marchait lentement, non pas pour ressembler à un petit vieux, mais bien pour essayer de repérer les endroits et les classifier. A éviter, ou à fréquenter. Une fois arrivé au niveau des casiers, son esprit était déjà parti ailleurs. Ses yeux ambrés étaient vides. A quoi repensait-il, déjà ? Il n'eut pas le temps de le savoir car il fut violemment tiré de ses songes éveillé. Quelqu'un le heurta de plein fouet, à moins que ça ne soit lui. Tous deux tombèrent, et il dégaina immédiatement son regard furieux vers le coupable. La coupable. Elle se mit à gémir avant qu'il n'ait pu dire mot. Le jeune homme brun se releva, furibond, et adopta un air malsain.

" C'est bien fait pour toi, tu n'avais qu'à pas me foncer dedans. Si ton coccyx est cassé, l'infirmerie est pas loin, mais ne compte pas sur moi pour t'y conduire. "

Il la détailla un peu mieux. On aurait dit que son haut vert était trop petit tant sa poitrine donnait l'air d'être compressée à l'intérieur. Aka réprima une grimace. Il détestait le vert. Et en plus, elle se croyait sexy, avec son regard de merlan frit !
Soudain, la petite voix dans sa tête lui susurra d'être plus galant ; il s'agissait là d'une fille. Il était persuadé qu'elle jouait la comédie, mais il se força incliner légèrement la tête devant elle.

" Excuse-moi, mais je suis pressé. J'ai quelque chose d'important à faire. Si tu dois payer des frais d'hôpitaux, tu n'auras qu'à m'envoyer la note. "

Assez répugné d'avoir eu à être gentil, il se prépara à tourner les talons.

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C’est bien connu. Les beaux gosses c’est soit des homos, soit des gros con. Ben là je crois bien que je suis tombée sur un con de première. Même pas il s’excuserait le mec…Genre c’est de ma faute. Mais on est deux dans l’affaire mon coco. Je fronce les sourcils en entendant sa première phrase. Il s’est vite relevait mais il ne me donnerait pas un coup de main. Non. C’est trop demander au mOsieur. J’avoue que je suis d’une nature chiante mais je ne suis pas antipathique comme ça, et j’ai en honneur les gens de cette tranche. Etre associable est un gros défaut pour moi. Je suis toujours souriante et tout, on a envie de m’approcher au moins. Bon d’accord je suis une grosse focus. Mais il faut ce qu’il faut. Les gens m’apprécient et j’en mets pleins dans ma poche comme ça.

Il me reluque comme si je venais d’une autre planète. Ben si t’es pas content, c’est pareil. Je ressemble à quelque chose, moi. Parce que, à mon avis, il a dû s’habiller dans le noir ce matin. Bon après chacun son style vestimentaire. Je ne crache pas là-dessus normalement. J’ai cru entendre une excuse sortir de sa bouche mais je doute que ça soit sincère. Je vois que je ne suis pas la seule à être hypocrite dans l’histoire. Je crois aussi qu’il est plus malin qu’il en à l’air. Il a dû capter mon petit jeu. La note ! Tu vas voir où je vais te la mettre la note !

J’ai l’impression que je ne peux rien sortir. Je suis là, debout comme un hibou avec ses grands yeux. Je le fixe sans dire un mot. Il m’a achevé là. Jamais personne ne m’avait adressé la parole ainsi. Tout simplement parce que je ne parle jamais de cette façon à qui que ce soit donc j’exige qu’on me rende la pareil. Il fait demi-tour. Et moi je reste là. Mais dis quelque chose ! Même si c’est nul. Tu ne vas pas le laisser s’en tiré comme ça. Bon alors je sors la première connerie qui me vient à l’esprit :

« Oula ! Y en a un qui s’est levé du pied gauche ce matin ! Fallait rester au lit. Tu m’aurais pas foncé dessus... »

*..Gros con !*

Je n’ai jamais eu de tact. Je ne sais même pas s’il va réagir. Mais je voulais. Je voulais lui clouer le bec. Mais je ne suis pas douée pour ça. Je préférerais le clouer dans mon lit °°

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Entendant ce nouveau petit gémissement dans son dos, Aka ricana d'un air mauvais. Non mais c'était quoi son problème à cette fille ? Elle avait bien l'air d'être une hypocrite de première celle-là ! Il serra un poing vigoureusement, prêt à... Non. Laisser couler. Elle est trop naze pour ça. Et puis, la torture mentale n'est pas plus mal. Il plissa ses yeux et fit volte-face, se retrouvant à quelques mètres de Cho. Il n'avança pas. Il croisa les bras et placarda sur son visage un sourire narquois, moqueur. Ou alors elle cachait bien son jeu, ou elle était le stéréotype de la fille aux gros seins ; elle avait tout dans la poitrine et rien dans la cervelle. Mais il ne valait mieux pas se prononcer tout de suite, n'importe qui aurait pu être aussi vicieux que lui pour cacher ses vraies intentions.

Il fixait la jeunes fille de ses yeux dorés, d'un air dubitatif. Puis il adopta un air détaché, levant les mains au ciel (Genre comme ça : vOv *Out*) et soupirant au passage :

" Quoi... Tu n'as que ça comme répartie ? Et après tu feras quoi, tu vas te mettre à pleurer ? "

Il regarda ses quelques affaires qui étaient répandues par terre. Nul doute qu'elle devait aller en cours ; mais la sonnerie avait retenti depuis un bon moment déjà, alors que cherchait-elle à faire ? Posant une main sur son visage, il se frotta les yeux de l'index et du pouce, les sourcils froncés.

" Tu ferais mieux d'aller à ton cours plutôt que de râler et de tirer des conclusions hâtives sur moi, sinon tu vas être collée, et ça, oui ça, ce serait vraiment terrible pas vrai ? "

Aka recroisa les bras et se retourna pour repartir inspecter les lieux.

" J'espère que la réponse que tu cherchais avec ta petite provocation t'a plu ! "

Faute de pouvoir glisser ses mains dans ses poches avant, il le fit dans ses poches arrière avant de marcher de nouveau. Mais il ne savait pas pourquoi, il sentait qu'il ne serait pas si rapidement débarrassé de la jeune fille. Il frissona suite à ce mauvais pressentiment.

Invité

Bon alors bon. Les mecs dans son genre, j’en croise pas souvent. Heureusement d’ailleurs. Très sûr de lui. Trop sûr de lui. Il croit qu’il va me faire pleurer. Genre…J’en ai vu d’autres mon coco. Il essaye à tout prix de me faire mal. Mais ses mots me passent au-dessus de la tête. Je me suis déjà fait beaucoup critiquer à cause de ma bisexualité ici. Alors c’est pas un pauvre taré qui va me blesser avec ses « ça serait terrible que tu te fasse coller ». Je ne sais même pas pourquoi il est si agressif. Même mon charme n’opère pas. Pourtant mes gros boobs devraient le rendre tout mielleux. Ils rendent tous les mecs mielleux. Mais pas lui. Il est peut-être gay, après tout. Ah ! ben chacun sa sexualité. Mais bon, c’est pas une raison pour essayer de me mettre plus bas que terre. On s’est juste foncer dedans. Il a quoi dans la tête ? Je suis plus calme qu’avant. J’étais énervée sur le coup. Je voulais aussi lui faire mal. Mais je ne suis pas douée pour ça. Maintenant, je veux savoir pourquoi il est comme ça. Je ne lui ai rien fait. Ca l’a peut-être dérangé que je lui fonce dessus. Mais je ne suis pas la seule fautive dans l’histoire. Je ne regardais pas où j’allais, mais lui non plus dans ces conditions.

Voilà qu’il repart déjà dans l’autre sens, les mains dans les poches. Il est quand même exaspérant. Toujours avec son air détaché. Mais bizarrement, ça m’excite. Et ça ne me donne pas envie de le lâcher. Jusqu’à ce que j’obtienne ce que je veux. Je ne sais pas ce qui trotte dans sa tête et j’aimerais bien le savoir. Il est mystérieux et j’aime ça. Bon alors ou je le rattrape ou je le laisse partir. Aller, je prends mon courage à deux mains. Je sais que je vais encore m’en prendre pleins la gueule. Mes les gens les plus fermé sur eux-mêmes sont souvent les plus intéressants. Il m’intrigue. Je cours pour être à sa hauteur et je me place juste devant lui pour qu’il ne puisse plus avancer. Vu sa tête il devait s’attendre à ce que je ne lâche pas prise. Et il n’a pas l’air ravi. Ouais ben t’sais ; on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. Je fixe ses yeux, et je plisse les miens doucement, je dois avoir l’air fâchée ou tout simplement conne. Je veux mettre mes mains sur ses épaules mais j’évite de peur de prendre une baffe dans la figure. On est jamais sûr de rien.

« J’peux savoir ce qu’il te prend ? Je t’ai rien fais à ce que je sache… » Lui dis-je d’un ton grave.

Je ne voulais pas qu’il me lance un pique pour me blesser. J’aimerais juste qu’il m’explique pourquoi il est comme ça. Aussi antipathique.

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Allez, il y était presque. Aka avait presque tourné et changé de couloir, ce qui, pour une raison inconnue, lui aurait donné l'impression d'être libéré de cette furie qui semblait tout miser sur ses seins imposants et compressés dans un vulgaire morceau de tissu vert. Il s'apprêtait donc à tourner quand la jeune fille se planta cash devant lui. Il écarquilla les yeux d'un air furieux. Encore une qui ne se laissait pas faire ! Mais c'était quoi ce bahut ? Toutes les filles avaient été éduquées pour faire chier leurs interlocuteurs ? Il ferma les yeux d'un air crispé, en fronçant les sourcils. D'accord, il était venu ici pour socialiser et faire de sa vie quelque chose d'intéressant, mais de là à ce que tout le monde lui saute dessus ! Il soupira et posa ses yeux dorés à nouveau sur elle. Soudain, elle minauda de nouveau. Tout ce qu'Aka lui accorda pendant les minutes qui suivaient fut un silence exemplaire et las. Il était dans l'incapacité de lui répondre pour la simple et bonne raison qu'il lui était impossible de dire qu'il haïssait tout le monde. Quoique, ça pourrait être marrant de lui dire d'une manière détournée... Ou pas. Il soupira et l'examina de nouveau, essayant de préparer un plan tant bien que mal. Il haussa les épaules avant de prendre la parole.

" Il me prend que tu as essayé de m'intimider en faisant des mimiques stupides pour me dire que tu souffrais hooorriblement. J'ai horreur de ça, je ne tombe pas dans ce genre de piège. "

Aka croisa les bras, ne cessant de la dévisager. Il entendit une porte s'ouvrir dans son dos et une voix se hausser. Bah, un prof stupide qui s'énervait pour des paroles prononcées dans le couloir, ouhh pas bien, ça dérange le cours hein ! Grommelant légèrement, il partit sans accorder un regard au pauvre type, non sans oublier d'empoigner l'épaule de la fille pour continuer de lui parler. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Il aurait tout aussi bien pu la dénoncer de son retard, en être débarrassé et passer une après-midi supeeeeerbe et ensoleillée ! Mais non, une fois de plus il avait agi à ses dépends. Il lâcha la jeune inconnue et planta de nouveau ses yeux dans les siens pour lui adresser la parole. Il était tout bonnement impossible pour lui de regarder ailleurs quand il parlait à quelqu'un, ou alors ça relevait du mystérieux.

" Hm... De plus, tu n'as rien fait non plus pour que je sois agréable envers toi, alors je trouve que c'est carrément plus 'amusant' d'être sec avec les gens plutôt que d'hocher bêtement la tête et d'ignorer la personne en s'enfuyant presque à toutes jambes, tu comprends ? "

Il haussa un sourcil, surpris intérieurement mais sans le montrer. Il venait carrément de décrire quelque chose qu'il aimait faire ? Ou presque, il avait juste comparé la chose avec le plus commun des mortels et par comparaison avait démontré ce qu'il préférait. Pourquoi diable avait-il raconté ça à cette jeune provocatrice ? Il souffla en fermant les yeux d'un air contrarié.

" Maintenant j'imagine que tu vas trouver nécessaire que nous nous présentions, pas vrai ? "

Invité

Dur, dur d’être forte. Je ne laisse jamais aucune émotion paraître sur mon visage quand je suis avec les gens habituellement. La seule chose que je montre, pour ainsi, aux personnes que je côtois c’est mon côté déluré et ouverte. Mais la colère, la tristesse, la mélancolie font partie des sentiments que je préfère garder pour moi. Pourtant, pendant l’espace d’une phrase, j’ai haussé la voix, j’ai montré une partie de moi en colère parce qu’elle n’arrivait pas à obtenir ce qu’elle voulait. Et qu’est-ce que je voulais ? Une simple réponse. Je ne suis pas narcissique, enfin je ne pense pas. Mais je fais tout pour que tout le monde m’aime. J’ai ce besoin que personne ne comprend. Et pourtant, ce mec me dénigre. Il n’est pas comme les autres et voit au-delà des apparences. Il a su déceler le mensonge quand je faisais semblant d’avoir mal. Alors que tout les garçon de son âge ne pense qu’au sexe et deviennent tout mielleux en regardant ma poitrine, lui, préfère passer son chemin. Je peux comprendre qu’il ne soit pas comme tous les autres. Mais je ne comprends pas pourquoi il est comme ça. Quand une personne est différente, elle m’intrigue. Il m’intrigue.

Ma réponse ; je l’ai eu. Un silence. Lourd pour ma part. Mais sans doute jubilatoire pour lui. Mais j’ouvris grand les yeux il commença à s’exprimer. Malheureusement il fut interrompu par mon prof qui se plaignait du dérangement des voix dans le couloir. Je m’apprêtais à retourner en classe quand il me traina plus loin pour continuer son explication. Que devais-je penser maintenant ? Moi qui le dérangeais tant, il aurait pu me renvoyer en classe d’un claquement de doigts. Et pourtant d’après ses mots, c’est de ma faute. Mon Dieu ! Il m’intrigue, mais qu’est-ce qu’il m’énerve ! Se présenter. Et puis quoi encore. Ca sert à quoi de se présenter à quelqu’un qui préfère te mettre plus bas que terre plutôt que de t’aider à te relever à cause d’une bousculade. Mon visage devait être froid. C’est un peu normal après tout ce que je venais d’entendre. Nan mais, à part le bousculer, je lui ai fait quoi hein ? Faut pas pousser mémé dans les escaliers non plus. J’ai pas tué un membre de sa famille non plus. Ok ; mauvais exemple.

« J’admets avoir joué la comédie, mais certainement pas pour t’intimider. Seulement pour m’attirer tes faveurs. Et je m’en excuse. »

Son regard me troublait. J’avais beau essayer de garder mon calme et d’être pausé, ma voix partait en live à quelque occasion. C’est de sa faute ça ! Pourtant, j’étais sincère dans mes paroles. J’avoue que c’est mal de mentir juste pour se mettre quelqu’un dans la poche. Mais je n’aime pas quand on ne m’aime pas. C’est égoïste, je sais.

« Tu dis que je n’ai rien fais pour que tu sois agréable avec moi. Tu peux me dire alors ce que j’ai fais pour que tu sois désagréable à ce point ?Je ne pense pas que mon mensonge t'as tellement blessé. »

Je cessai de parler un instant. La seule chose que je faisais c’est le fixer. Scruter la plus petite réaction. Le moindre clignement des yeux. Doucement, je me calmais. Puisqu’il ne disait rien, j’ajourais fermement :

« Je me présenterais quand tu m’auras répondu. »

Et vlan. Je me demande pourquoi je lui ai dit ça. Je sens que je vais m’en prendre encore pleins la gueule. Et bam.

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