Eiji Kurochi [terminé]

:: Description physique ::



Une tête, deux bras, deux jambes et le tronc pour tout relié. Le corps humain de base qui, sauf exception, se compose toujours des mêmes éléments. Passons aux détails maintenant, c'est petits trucs qui font que, au final, la différence existe. Si si, c'est grâce à eux je vous assure. Très importants . Et lorsque je me regarde dans un miroir, voici les détails que je vois chez moi : garçon de taille moyenne, plutôt du genre "musclé finement mais sûrement", aux cheveux roux et yeux bleus, héritage de l'un de mes parents, lequel je l'ignore, mais ça vient certainement pas de mon facteur. Ah, et j'ai une longue cicatrice dans le dos. Un visage au tein clair et aux traits assez fins pour intéresser les regards, mais sans plus. Mes cheveux sont indisciplinés, partent en épis là où ils le veulent et me retombe sur le front et les tempes. Leur couleur intrigue et choque parfois, vu que notre société est pour le moin assez hostile à toute marque de différence trop tapageuse, notamment sur les lieux d'enseignement. Mais il est hors de question que je me les teigne. Et mes yeux n'arrangent pas vraiment les choses. Alors je dis que je porte des lentilles, c'est plus simple. Je porte quasi constement des lunettes de soleil d'ailleurs, à cause de ses yeux à la noix. "Très fragiles" qu'il me dit l'ophtalmo, "et à protéger d'autant mieux que le gauche est presque atteint de cécité", qu'il embraye. Pour décrypter, je suis à demi aveugle, en fonction des jours et des conditions météo. Mais l'autre compense, il parait qu'il a 10/10 en vue. Alors du coup, je me suis fait faire un tatouage sur la droite du cou, chez un gars mi-magicien, mi-philosophe et tiers-chamane, qui m'a dit que ça aiderait l'oeil déficient à ne pas sombrer complètement dans les ténébres. Après, que ça fonctionne ou pas, je m'en fous un peu ; le tatouage est classe et je suis presque certain que personne n'en aura un dans le genre. Le reste de mon corps étant d'une banalité affligeante, je vous passe cette description là. Aussi dirais-je seulement que je suis plutôt doué en bagarre et en course, vous comprendrez pourquoi tout à l'heure. Question vestimentaire, j'aime et déteste tout un tas de choses et porte en général des touches pour le moins extravagantes, comme un chapeau de cow-boy, des barettes ou chouchous, des badges représentant une carotte ou un citron, des lacets différents et fluos etc... Sinon, hormis les lunettes qui ne quittent jamais mon nez, j'ai constemment sur moi un sac besace mi-cuir mi-tissu usée jusqu'à la corde, contenant jour et nuit mon appareil photo, mes clopes et mon briquet. Le reste du contenu change en fonction de l'humeur. D'ailleurs, j'en ai assez de m'étaler en description physique. Passons à ce qu'il y a dans ma tête.

:: Description morale ::



Les humeurs, les envies, les traits de caractères, tout ça, c'est bien trop complexe pour moi, simple mortel. Pourquoi ai-je envie de boire un chocolat chaud en plein été ou de manger une glace en plein hiver sont le genre de chose dont je ne me préoccupe pas, préférant vivre comme je l'entends. Une fois par curiosité, je suis très curieux, j'ai demandé à une connaissance de me décrire moralement, car j'étais constemment surpris par les reflexions vaseuses du genre " Toi, t'es à la fois le sage qui montre la Lune et l'idiot qui regarde le doigt", je vous jure qu'on me l'a sorti une fois. Cette fameuse connaissance à décreter avec un sourire qu'elle ne voulait pas se taper un mal de tête carabiné et j'en est dédui que mon comportement était tellement instable qu'on ne pouvait pas le décrire. En fait, je suis sérieux et concentré, voire totalement associal et méchant lorsque je travaille. J'aime le boulot bien fait et déteste qu'on me dérange. Une fois finis mes obligations, je peut me montrer joyeux ou absent, en passant par grognon et totalement à l'ouest, tête en l'air au point de confondre un café avec un jus de tomate. On me dit souvent que ma naïveté est plutôt étrange lorsqu'on voit que je peux être aussi vif et perspicace que le meilleur des enquêteurs. Très contradictoire en fait. Je suis une contradiction ambulante. Cet aspect de ma personalité est d'ailleurs l'objet de pas mal de paris lancé à la boîte où je travaille. C'est devenu une distraction d'essayer de prévoir mes réactions. Surtout qu'ils tombent quasiment toujours à côté. Heureusement que je ne suis pas vraiment porté sur l'irritation car même si ce n'est pas méchant, une personne s'emportant facilement aurait depuis longtemps démissonié ou fait taire les indiscrets. Je suis indiscret d'ailleurs. J'aime savoir tout de tous le monde et de toute chose, "talent" obligatoire pour mon métier. D'un naturel plutôt relaxé, il ne faut pas se fier à mon air décontracté. Car malgré tous mes aléas comportementaux, je n'en reste pas moins quelqu'un d'assez distant et difficile à convaincre. J'attire les gens et les reçoit volontiers mais ça ne veut pas pour autant dire que je les hisse au rang d'amis ou de connaissances. Je suis très lent en ce qui concerne le fait d'accepter ou non des personnes dans mon cercle d'ami. C'est une autre de mes capacités pour mon boulot. Je sais me faire oublier très rapidement, devenant à loisir ennuyeux ou trop expansif, les gens finissant par se lasser et ne plus faire attention à moi. Mais uniquement dans le cadre d'un job. Je n'aime pas passer pour un gars associal, ce n'est pas dans ma nature. Raaah, puis me*de hein, contentez vous de ça et débrouillez vous avec, puisque je vous dit qu'on ne peut pas me décrire psychologiquement. La preuve, même moi je n'y arrive pas totalement.



:: Histoire ::



Il était un soir un bébé, gesticulant et braillant, comme tout bon nouveau-né qui se respecte. Un soir d'automne, alors que les fleurs roses des cerisiers se fânent sur la péninsule japonaise, une maman et un papa regardaient leur petit braillard, des étoiles dans les yeux. Les parents du petit rejeton virent, comme tous les parents, leur enfant grandire et s'épanouir sous leur tutelle protectrice et chalereuse. Bien sûr, l'homme savait que ce petit garçon n'était pas le sien, il suffisait de voir les cheveux roux et les yeux azurés pour le comprendre, mais il avait rencontré sa jeune épouse alors qu'elle venait de ce faire larguer par son fiancé, un étranger de passage, lorsque ce dernier l'avait apprise enceinte. Préférant donner un toit et une éducation à l'enfant qu'elle portait plutôt que de les laisser tous les deux à la rue, il l'aima comme son propre fils et prévoyait bien lui mettre des petits frères et soeur sur les bras.
Il vécurent dans l'insouciance jusqu'au dix ans du bambin qui était devenu un petit homme gentil, poli et serviable. Il se maintenait à niveau à l'école et ses parents était fiers de lui. Certes, il était toujours fils unique, son père n'ayant pas pu réaliser son souhait, c'étant découvert stérile. Mais leur ménage à trois marchait bien, et la bon humeur constante du petit garçon ensollait littéralement la maison et les deux adultes.
L'année de ses dix ans donc, alors qu'il allait chez un ami pour son anniversaire, une carte dans la poche, la réalité de ce qu'aurait dû être son existence le rattrappa, comme voulant engloutir ces dix années de sursis que la vie lui avait offertes par erreur. Le bambin avait trois pas sur le pont de l'estuaire du fleuve, sa ville étant maritime, lorsqu'une voiture déboula derrière lui, le percutant légèrement. Le choc l'envoya tomber contre la barrière du pont. Un homme alors, sorti du véhicule. En le regardant, le garçon eut l'impression de ce voir en plus vieux. Les yeux bleus un peu foncés, les cheveux roux et rebelles. Son père, son vrai père, se tenait devant lui, une barre de métal à la main.
Le vrai géniteur, parlons en. Cela va faire une décénie qu'il surveille cette fille et son fils. Qu'il enregistre chacun de leur mouvement, qu'il les suit. Il est atteint d'une maladie cérébrale poussant à la violence et à la paranoïa. Elle c'est déclaré l'année où sa copine est tombée enceinte, raison pour laquelle il l'a quittée. Et maintenant, il ronge son frein, attendant le moment propice pour enlever à cette sale garce le bonheur qu'il lui a donné, lui, alors que son impuissant de nouveau compagnon n'est qu'une charogne se servant des restes des autres.
Il avait donc décidé, purement et simplement, de tuer son fils. Délaissant l'arme précaire qu'il avait dans les mains, il ensserra le cou du garçon, puis, avisant les recifs au pieds du pont, le poussa par dessus la balustrade. Il regarda en riant le petit corps se fracasser contre les rochers puis couler à pic dans les eaux de l'estuaire...
Quelques semaines plus tard, le garçon discutait de tout et de rien avec son infirmière. Des bandages et pansements persèment encore son corps mais il était tiré d'affaire. La mousse sur les rochers l'a fait glisser dans l'eau en lui évitant le pire et il ne gardera qu'une longue cicatrice dans le dos pour ce qui est des traces physiques.
A la fin de sa convalescence, on autorisa ses parents à aller le voir. Alors que le médecin les faisaient entrer en les présentant comme ses parents, le garçon se tourna vers l'infirmière, un poil apeuré puis vers la blouse blanche. "Qui sont ces gens ?"

♦♦♦

J'ai perdu la mémoire concernant mes 10 premières anées en me fracassant le crâne contre les rocher. J'aurais pu y rester mais le sort à décidé de me priver de mes souvenirs d'enfance. Pour l'histoire que je viens de vous raconter, je ne suis sûr de rien, et m'amuse à en inventer toutes sortes mais j'ai bien dû me casser la figure dangereusement pour m'en tirer avec une balafre aussi grande dans le dos et un traumatisme cranien.. C'est vrai, je peux être n'importe qui. Ma petite commotion cérébrale à, semble -t-il, troublé mon comportement d'origine, raison pour laquelle je suis si imprévisble, d'après les blouses blanches. Pour ce qui est de mon nom et prénom, ceux qui se disaient mes parents m'en avait donné un que je n'aimais pas du tout, alors en reprenant mes affaires personnelles à la sortie de l'hôpital, j'ai regardé le nom sur la carte d'anniversaire et ai pris le patronyme d'Eiji Kurochi. Plutôt que de m'appitoyer sur mon sort, j'en ai profiter pour redécouvrir le monde et refire ma vie. J'ai loupé deux ans d'écoles, raison pour l'aquelle, à 20ans, j'y suis encore, puis ai repris mes études. Durant ces deux années, j'ai expérimenté les différentes facettes de la vie de voyous, je me cherchais une identité et ne trouvait rien de mieux à faire que le délinquant, l'orphelin des rues qui se bat pour sa survie. A mes 16ans, j'ai frappé à la porte d'une agence de journalisme et j'ai réussit à m'y faire engager, par miracle sûrement. Je souhaitais me tenir au plus prêt des informations du monde, découvrir des faits insolites et partager des connaissances avec le monde netier. J'y ai choppé la maladie de la fumette, les bureaux étant constamment enfumé par leencigarettes. J'ai depuis été muté dans la région du lycée Shimizu et j'y suis mes dernières années de cours, en prenant les choses comme elles viennent, vivant l'instant présent. Car on ne sait jamais quand il va s'arrêter. Grâce à ce boulot, j'ai pu améliorer mes techniques de combat et ma vitesse de pointe, à force de devoir m'échapper et eviter les gardes du corps des différentes personnalités que je dois photographier ou suivre. Il n'y a pas de sot métier. Je dis suivre les cours, mais il est bien rare de me trouver en cours. A mon âge, on a plus envie de traîner et flâner des les rues. Surtout si on prend en compte le fait que je suis sur le terrain le tiers de mon temps. Des vrais bourreaux ces patrons, j'vous jure. Bref, j'ai oublié la moitié de ma vie et prfite pleinement de la seconde pour me forger une nouvelle mémoire.



:: Code secret :: [ Code Validée By Yuna ]

:: Comment avez-vous connu le forum ? :: Je le connais déjà ♫ (mystère mystère...)

J'espère que tu pourrra être valider car au moins mon bienvenu parmis nous ne sera pas faux.

Et pourquoi ne pourrais-je pas me faire valider -^ ?

Tout me semble Ok pour l'instant ^_-. Il ne manque plus que ton histoire ♥

Finis l'histoire \o/ (même si j'aime pas ♫)

ET ben dans ce cas t correct. x)

J'avais cru comprendre, merci.

mAIS DE RIEN.

C'était ironique, hein, je précise on sait jamais.

C'est sur X). En tout cas un autre petit bienvenu de ma part.