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 Mamoru Fujino [Terminé]

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Mamoru Fujino [Terminé] Empty
MessageSujet: Mamoru Fujino [Terminé]   Mamoru Fujino [Terminé] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 16:42

¤ Identité ¤

Mamoru Fujino [Terminé] 503965Sans_titre_3

:: Nom :: Fujino
:: Prénom :: Mamoru
:: Age :: 17 ans
:: Classe :: 1.B
:: Situation (Lycéen, professeur, autre membre du personnel, habitant de la ville...) :: Lycéen


¤ Personnalité ¤

:: Description physique ::

« Dis moi maman, il me ressemblait comment papa ? »
« Et bien…Il suffit que tu regardes dans ce miroir, et tu verras. Regarde, là, les mêmes yeux ambrés aux reflets d’or, parachevés par une dense couronne de cils, qui font en sorte que tout va bien lorsque tu les contemples. Et ce petit nez retroussé, fier qui lui donnait cette allure hautaine. Et les lèvres, ces mêmes lèvres qui m’avaient tant attirée par leur carmin profond et leurs courbes accentuées. Et puis ces cheveux rebelles, pourtant si fins et si doux au toucher, exactement la même couleur de bois aux ondulations cuivrées. Et surtout, surtout ce petit air de défi lorsque qu’il fixait, de tendresse lorsqu’il souriait, de mélancolie lorsqu’il réfléchissait, et tes gestes, tes réflexes on immortalisé les siennes, car tu as exactement la même attitude qui lui était propre. Cette façon de balancer la tête un peu en arrière avant de prendre la parole, la manière dont tu avances légèrement la lèvre inférieure dans un air mécontent, et puis ce grain de beauté au niveau du cou, il est précisément dans le même emplacement.
Et quand je te regarde je ne peux m’empêcher de penser que tu seras aussi grand que ton père plus tard. Tes jambes sont déjà assez longues et ta carrure fine pour me le faire croire, même si dans l’ensemble tu donnes un air fragile et tendre que je ne retrouve pas chez ton père. »
« Et qu’est ce que j’ai eu de toi, maman ? »
« Et bien je pense que je ne t’ai laissé que ces petites fossettes qui se creusent pour couronner ton joli sourire. C’est déjà ça. Pour le reste, tu me fais cruellement penser à l’homme que j’aimais. »

:: Description morale ::

Dès son plus jeune âge il aimait s’occuper des autres plus que de lui-même, non parce que son cœur était grand ou que sa gentillesse n’avait pas d’égal, rien de cela, juste pour s’attirer leurs tendresses. Et oui, il avait toujours eu la chance de savoir ce qu’il désirait, d’utiliser tout ce qui était en sa possession, de s’adapter à chaque caractère, chaque comportement qu’il en devint caméléon. Mais ce n’était ni de l’hypocrisie, car il en avait plus qu’horreur, ni une comédie de courtisane, parce que c’était d’un ennui. Juste un jeu, un long jeu qui ne l’ennuyait jamais. Les gens ne se ressemblaient presque jamais moralement, et c’était si amusant d’avoir à portée un nouveau jouet. Il avait vécu la plus claire partie de son existence ainsi, à considérer les êtres humains comme des jouets ayant une conscience, des poupées articulées. Et c’est ce qui développa en lui sa possessivité exagérée. Cette « poupée » là lui appartenait, cela voulait dire que personne d’autre n’avait le droit de la toucher, de la contempler, c’était tout simplement SON jouet. Jalousie, possessivité. C’était là sa seule façon d’être « amoureux ». Peut-être ressentirait-il un trop-plein d’affection envers une personne, le désir de la protéger, de la voir sourire, en bref de « l’amour » envers elle, il ne cesserait au fond de lui, sans vraiment le reconnaître, de la considérer comme une poupée lui appartenant à lui seul.

¤ Biographie ¤

:: Histoire ::

Il lui avait fallu une fraction de seconde pour voir, une minute pour réaliser, et trois secondes pour s’écrouler par terre. Ce fut, en somme, si bref qu’il n’en gardait presque aucun souvenir. Sauf peut-être cette expression macabre sur le visage, les yeux exorbités, la langue pendante. Ce visage qui ressemblait tant au sien était, à ce moment-là, si laid qu’il en haït son propre reflet.

C’est drôle comment il en faut de peu à un être humain pour mourir. Une corde, un tabouret, un crochet, et la stupidité suffisante pour combiner le tout en un seul acte capable de nous donner la mort en moins de deux minutes.

Les adultes étaient vraiment incompréhensibles. De quel droit ? Les « problèmes » -comme sa mère le disait si bien- qu’il vivait lui pesaient-ils tellement sur les épaules qu’il en abandonna sa propre progéniture ? De quel droit ? Et à chaque fois qu’il demandait cela à sa mère, elle lui répondait, avec le même ton de voix tendre, un peu détaché comme si elle lui annonçait le dîner de ce soir « Il te ressemblait vraiment beaucoup. » Et ça sonnait comme un reproche.

...

« Mamoru, dis bonjour à ton nouveau père. »
Comme s’il avait encore l’âge de « dire bonjour ». Il l’avait défié du regard comme on lorgne un vieux copain. Cet homme qui s’était introduit dans sa vie, et qui ne lui ressemblait pas.
« Enchanté » qu’il avait dit. Tu parles. Il puait l’hypocrisie propre aux adultes. Un sourire au coin, amusé, suffit à le laisser sans voix, et il l’avait planté là, debout à côté de sa mère.

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. C’était amusant comment les êtres humains peuvent jouer des rôles différents par rapport à la vie des autres. Cet homme qui venait s’immiscer dans sa propre existence jouait le rôle du « méchant », de « l’imposteur » alors qu’il représentait aux yeux de sa mère « Le prince charmant. ».

Imposteur. Voleur. Il ne s’en était pas suffit. Il fallait davantage. Ces mêmes yeux d’un noir perçant brillant dans la pénombre en demandaient davantage.
« Allez. Enlève-moi tout ça. »
Le ton était à chaque fois le même, insistant, doux, en même temps si froid. Et il s’exécutait avec une lenteur douloureuse. Lui qui l’avait défié du regard le premier jour. Peut-être avait-il peur de lui. Il savait pourtant qu’il n’allait rien lui faire si cela venait à être découvert. Il obéissait pourtant, avec une sorte de soumission qui le répugnait lui-même.
« Je vais t’apprendre. Tu verras, c’est très amusant. »
Ce n’était pas amusant, il avait menti. Juste douloureux, dégoûtant. Et il se sentait sale. C’était loin d’être un jeu auquel il était habitué. Celui-là s’exécutait à deux, et pour l’instant, seul un joueur « s’amusait ». Ce n’était pas juste. Et pourtant, à chaque fois, il dédaignait la protestation, se laissant tout simplement faire. Et après, quand l’autre joueur en avait sa part, il le laissait simplement là, humilié, maculé, tremblant. Et rebelote. Inlassablement. Comme si le jeu ne prenait jamais fin.

Et cela dura quatre années de suite.


Toutes ses affaires étaient déjà empaquetées lorsque sa mère pénétra sa chambre. Au début il avait eu une réaction de surprise, puis, en balbutiant un peu il avait lancé, essayant de se faire le plus possible nonchalant.

-J’me tire.
Très simple. Elle n’avait pas réagi. Dans ses souvenirs il ne gardait de ce moment précis que son regard, un regard gris, si différent du sien, débordant de tendre pitié. Il s’était levé et, pour la première fois avait percé de l’inquiétude dans sa voix.

-Où iras-tu ?
-Le dortoir d’un lycée c’est pas si mal. Et puis tu sauras où m’trouver si t’as besoin de moi, tu connais mon lycée. Il suffit juste que j’y prenne une chambre le temps d’me trouver un boulot et un appartement.


Il avait peur qu’elle ne lui demande pourquoi, elle ne le fit pas. Il fallait mieux qu’elle ne sache rien. C’était si bon de vivre dans l’ignorance, de ne rien savoir. Il tendit une main assez tremblante et saisit un des deux sacs qu’il avait préparés.

-Dis-moi maman… Pourquoi papa avait-il fait ça ?

C’était la énième fois qu’il le lui demandait, et c’était la première fois qu’elle lui donnait une réponse convenable.

-Ton père était du genre à tout garder pour lui, à s’inquiéter et à souffrir en silence, tout comme toi. Ne commet pas les mêmes erreurs que lui.

« Ne commet pas les mêmes erreurs que lui. » comme si d’une certaine manière elle lui demandait les raisons qui l’avaient poussées à entreprendre cette décision.

-Il n’a même pas laissé un mot, une explication…
Changea-t-il de sujet.

-Ne te crois pas dans un film.
Avait-elle tout simplement répondu.

Et il partit.


¤ Plus ¤
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