Quand on cherche les embrouilles... (PV: Yokiro)

(version corrigée, maintenant que j'ai à nouveau un clavier français)

Mizore se leva d'humeur râleuse.
Le petit cercueil qui lui servait de réveil n'avait pas eu le temps de lancer sa tirade et d'enchainer sur son rire macabre... ni de voler dans les airs pour se fracasser plus loin puisqu'elle l'avait arrêté à temps.

Elle s'essaya en tailleur sur son lit et entreprit de faire le point sur sa rentrée.
Son dossier scolaire était déjà entaché de ses retards. Elle le savait car elle avait eu droit aux remontrances de sa mère. Peut-être quelques notes pour insolence et un langage peu avenant... Quoique ça avait eu lieu avec des élèves, pas encore avec des professeurs, alors ça ne devait pas encore figurer sur son dossier. Si ça avait été le cas, sa mère aurait déjà appelé.
Se faire remonter les bretelles par téléphone dans un couloir fréquenté, c'était pas top! Il lui faut absolument un portable.

En avant joyeuse troupe!
La jeune fille s'habilla et engloutit son petit déjeuner en express. Autant profiter de son avance pour éviter d'allonger la liste de ses retards.

Elle évoluait d'un air maussade au milieu de quelques élèves en route pour le lycée Shimizu eux-aussi.
Amusant! Lorsqu'on n'affiche pas de sourire avenant, les gens ne viennent pas vers vous. A moins que ce soit son style vestimentaire ou sa décoloration à outrance...
En tout cas, cet état des faits lui convenait très bien.

Elle entendit quelques éclats de voix et vit que les gens devant elle pressaient le pas en évitant de regarder dans la ruelle sous-sous-jacente.
La demoiselle ne se sentait pas menacée alors elle ne voyait pas pourquoi elle ferait comme le reste du troupeau, tel un mouton aveugle.

Un regard furtif dans la ruelle lui permit de remarquer un gars plutôt grand et imposant qui secouait un jeune homme à la carrure moins forte. Du racket! Elle se souvenait qu'elle en avait été victime dans son ancien collège avant qu'elle ne devienne gothique.
En tout cas, ce n'était pas son problème!

Elle dépassa la ruelle sans une once de culpabilité!
Du moins en surface... Elle fit demi-tour au bout de quelques pas.

" Pardon. Sempai? " dit-elle en entrant dans la ruelle.
" Dégage morveuse! " lui aboya la brute.

Primo: on rackette! Secundo: on insulte les dames!
A croire que ce mec avait tout pour plaire... Peut-être avait-il d'autres vices à montrer, mais Mizore en avait déjà trop vu.

" Excuse-moi, frangin, on ne s'est pas bien compris... " , commença-t-elle d'une voix sucrée et le sourire aux lèvres alors qu'elle avançait vers lui.
" ... je cherche les ennuis! " finit-elle d'une voix hargneuse alors que son pied s'abattait tel un marteau sur le pied de la crapule.

Ce dernier poussa un hurlement et attrapa son membre endolori.
La gothique agrippa le poignet de la victime et la tira à elle pour ensuite la pousser en direction de la rue principale. Elle retiendrait un peu le maton.

Il la dépassait d'une bonne tête et avait une carrure plus carrée qu'elle. Mais elle avait l'habitude des coups et de plus elle était agile. Elle arriverait à esquiver les coups... elle espérait juste être la plus rapide au moment où il faudrait quitter la brute.

Ce matin Yokiro s'Avait bien levée de bonne humeur pour lui une journée simple d'études pourrait sûrement lui redonner un peu d'Amusement ou en tout cas, de se détendre mais je ments car la vérité est tout simplement le contraire de mes dires. C'Est ainsi que ce fichu cadran ce mît à résonner dans tous les recoins laissant dans la réalité ce cher étudiant au point tel que de savoir qu'il y aurait vraiment de l'étude à faire lui changeait le caractère. Pas de mieux, mais de pire car tout sa annonce très bien un examen. Le plus pire des exercices donné aux élèves par ces fichus professeurs qui ne pensent qu'à leurs réussite dans un examen d'une période complète quand on pourrait s'Amuser ou même prendre l'air. c'ESt ainsi qu'il se leva suppliant la remise de ce maudit examen pour une autre journée ou même espérant qu'un évènement lui fasse oublié pour de bon. Il se prépara donc et entrouvrît sa porte-patio pour laisser entrer dans son uniforme una air fraîche et matinale. Il referma tout et alla se hâter vers la cuisine où un savoureux repas extaordinairement bien préparé l'attendait. Il ne fît pas moins de deux minutes pour s'y mettre et le fini ausitôt et par une même poignée y bu son verre de lait. Il termina tout ce matin avec une mise d'espadrilles et après avoir fait la bise à toute sa famille, il sortit son sac d'une main et son autre refermant la poignée.

Il descendit les marches de sa demeure et s'Empressa de se rendre en ville où quelque chose pourrais peut-être l'amuser. Bien sûr pour rien au monde il ne devrait arriver enretard alors, il fît tout simplement une visite des boutiques regardant toute babiole et il fini par en ressortir pour poursuivre avec un autre magasin et puis ainsi de suite jusqu'à finalement se rendre au lycée sous peine d'être en retard si sa continuait. Alors sans embrêchemant il contourna les élèves puis avant même de passer la petite ruelle il entraperçut enfin son sauveur d'épreuve. Un homme de sataille environ ou même dirais-je exactement pareil se vînt à se battre avec une demoiselle la négation complète d'un lâche. Il en profita donc pour se divertir traversant la rue pour d'un coup sec frappant dans le cou arrière de celui-ci. Bien sûr, c'Est son père qui luiavait enseigné ce mouvement pour faire effondrer une personne et c'ESt ce qu se passa même avec ce bandit ou cette petite brute s'écroulant immédiatement. Il ne fît pas de deux pour le mettre dans un coin et alla s'excuser à la chère demoiselle qui voulait sûrement elle aussi se battre:

-Désolé d'Avoir détruit un début d'Amusement. Je me présente Yokiro Kimoshi, 17 ans et lycéen du Lycée Shimizu.

et sous un bref regard il la contempla pouvant percevoir une femme au caractère d'Enfer et à l'humeur sans consédent.