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 Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE]

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Ileen Flynn

Ileen Flynn


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MessageSujet: Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE]   Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE] Icon_minitimeVen 7 Jan - 18:38

Hello, I'm ILEEN FLYNN

→ Âge : 23 ans
→ Classe : //
→ Lieu de naissance : London, my dear
→ Statut : Professeur de chant



Caractère

My personality?
Oh, dear god...


Ai-je seulement une personnalité?
Probablement, oui, quel humain n’en a pas. Oh, mais je suis si difficile à cerner.
Sans me vanter, je peux aisément dire que je ne colle à aucun modèle psychologique.
Freud et Erikson peuvent aller se rhabiller!

« Ilen, rend moi cet ordinateur, tu es incapable d’écrire quelque chose de potable. Comment est-ce que tu veux que les gens gobent ça? Le coup du : ‘Je suis difficile à cerner’, ça le fait pas. Allez, donne, j’vais t’aider. »

Ileen, c’est ma sœur. Ma grande sœur qui ne connait rien à la nouvelle génération. Ça ne l’empêche pourtant pas de faire des études pour devenir prof. Elle n’arrête pas de me répéter : « Un jour, je vais t’enseigner, tu vas voir! » Elle est si motivée que parfois, ça fait peur à voir. Je vais commencer par le début. Ça devrait être plus facile à suivre.

Persévérance VS. Acharnement.
Certains disent que c’est une qualité, d’autres disent que c’est un défaut. Ma sœur est du genre TRÈS motivée dans ce qu’elle fait. Surtout lorsqu’elle essaie de nous apprendre quelque chose. Vous savez, le genre à n’accepter aucune critique sur son enseignement, sur ses exemples, etc. Elle me dit qu’il va falloir que je me tienne à carreaux lorsqu’elle va être prof. « Tu ne seras pas épargné parce que tu es mon frère! » Le pire dans tout ça, c’est qu’elle n’est pas juste comme ça lorsqu’elle apprend quelque chose à quelqu’un. Elle s’applique au maximum dans tout ce qu’elle entreprend. Ileen accepte les mauvais commentaires. Difficilement, mais elle les accepte. La meilleure manière pour ne pas se la mettre à dos, c’est de ne pas lui en faire en public. Car c'est une belle réplique cinglante et possiblement un doigt d’honneur qui vous attendront au bout du chemin. Croyez-moi, j’ai déjà essayé.

Sérieux VS. Platitude
Lorsqu’elle est concentrée, ou occupée, n’allez pas la déranger, ça vaut mieux. Non seulement elle travaille à fond sur ses projet mais elle prend tout très au sérieux. D’où l’avertissement de ne pas lui faire de mauvais commentaires en public, surtout si elle a mis corps et âme sur quelque chose. Elle tient vraiment à ce que tout aille comme elle veut. C’est une personne qui déteste les imprévus mais qui, une fois qu’ils sont passés, peut trouver rapidement une manière de redresser le tout. Je ne l’ai pas mentionné avant mais elle n’a cette attitude que dans ses projets personnels. Elle sait travailler en équipe, c’est déjà ça.

Sens de l’humour VS. Bouffonnerie.
Lorsqu’elle n’est pas acharnée dans ses études, Ileen est une personne très agréable à côtoyer. Elle aime beaucoup rire et partir sur un délire, ce qui rend d’autant plus ses blagues plus rigolotes puisque, normalement, les gens ne sont pas habitués à la voir faire de l’humour. C’est une personne qui, lorsqu’on ne la connait que professionnellement, aura une allure très ferme et sévère mais lorsqu’on creuse un peu plus et qu’on apprend à la connaître, c’est comme si on trouvait une mine d’or…Ou un gisement de pétrole. Enfin dans les deux cas, on ne s’y attend pas vraiment. Il lui arrive de faire des blagues en travaillant, mais il en retourne plus d’ironie ou de sarcasme.

Sensualité VS. Vice
C’est tout de même drôle que ce soit moi qui soit obligé d’écrire sur ça, mais je crois qu’on ne peut pas vraiment l’ignorer. Ileen n’a jamais vraiment été ce qu’on appelle une ‘croqueuse d’hommes’ et j’espère qu’elle ne le deviendra pas. Il n’empêche qu’elle a un charme naturel. Un petit quelque chose de mystérieux, d’attirant. Comme un aimant. On ne sait pas trop comment ça marche, un aimant, et pourtant. Elle use de cet atout très souvent, plus en amour qu’en affaires, je dirais. C’est quelqu’un qui, sans la compagnie des gens, ne se sent pas à l’aise. Pour en revenir à la sensualité, je dirais qu’il y a quelque chose, surtout dans ses mouvements et dans son attitude, qui intrigue. En amitié, ce charme lui vaut d’attirer les gens vers elle facilement et lui permet de se faires quelques amis. En amour, Ileen dit qu’elle n’est pas du genre à jouer bien longtemps avec sa proie. Lorsqu’elle sent une faille, elle passe subtilement en deuxième vitesse. Je ne connais pas ses stratégies en profondeur, malheureusement. Il vous faudra les découvrir à vos risques et périls.

« Pourquoi est-ce que tu as mis deux qualificatifs par paragraphe? Et pourquoi le ‘VS’?
- Parce que tu peux aisément tomber dans les deux. »
- Extrait du cahier de James Flynn. Page 11

I went to Japan before I was able to teach him how to sing.
I hope he’s alright. I hope he has sweet dreams...


Physique

I used to look like a swan,
Now, I look like an eagle.


Lorsque j’étais un peu plus jeune, j’avais un physique différent de ce qui me caractérise aujourd’hui. Mon frère avait une description dans son cahier, mais je ne suis pas certaine qu’elle soit véridique au moment où j’écris ces lignes. Je ne veux pas vous décrire ce que j’étais avant, ça serait ridicule, puisque vous pourriez faire la comparaison et me juger. Je me contenterai simplement de vous expliquer en détails ce à quoi je ressemble maintenant.

1 mètre 63 pour 52 kilogrammes, ne se le cachons pas.
Je suis plutôt grande. Pas trop, mais plutôt. Désavantageux pour passer inaperçu. Pour une personne comme moi, ce n’est pas trop dérangeant. Côté silhouette, je me fonds aisément à la masse. Pas de surplus de poids, pas de problème d’alimentation ni de vers solitaire (c’est toujours bien de le préciser) et je fais du sport. Un minimum. Côté courbes, je me dis gâtée par la nature puisque j’aurais pu finir entant que planche à repasser mais la génétique en a voulu autrement. Selon le guide de la femme, je suis une femme avec la silhouette en « X », c’est-à-dire que mes épaules et ma taille sont plus larges que le reste. Je n’irai pas jusqu’à dire taille de guêpe, ce serait de la vantardise.

Une autre chose qu’il ne sert à rien de cacher, c’est la véritable couleur de mes yeux. Bien que je porte des verres de contact rouges, ils sont bruns, en réalité. La raison pour laquelle je porte mes verres de contact rouge, ce n’est pas parce que j’ai honte de mes yeux, ce n’est pas parce que je trouve que brun est une couleur affreuse. C’est simplement parce que le rouge rend mon regard plus…comment dire…pétillant? Oui, probablement. Parce que, qu’on se le dise, un regard brun avec des cheveux bruns, ça n’a rien de très intéressant. Tandis qu’un regard rouge avec des cheveux bruns, tout de suite, ça attire plus le regard. Mes cheveux sont à la base de la même couleur que mes yeux. C’est ma couleur naturelle tout ce qui a changé au fil du temps, c’est la coupe. À présent, ils sont plutôt longs, souvent attachés en une tresse basse le long de ma nuque ou dissimulés grâce à je ne sais trop quel stratagème. À l’avant, ils sont coupés en un toupet carré avec des mèches plus longues sur les côtés.

Passons maintenant au style vestimentaire. Jupe et collants sont mes plus fidèles alliés dans mon combat pour le style. J’aime bien avoir l’air chic sans pour autant me montrer vulgaire. Je suis professeur, quand même, je me dois de donner l’exemple. Donc oui, jupes et collants, je m’hasarde quelques fois à porter le pantalon mais ce n’est que lorsque je fais du sport ou des activités qui nécessitent de bouger. Pour les hauts, j’aime aussi ce qui est chic. Hauts à col roulé, hauts à col rond. Pour ce qui est des couleurs, je suis du genre à porter peu de couleurs. Beaucoup de teintes sobres comme par exemple le noir, le gris, et le blanc. Parfois, je porte du crème, du rouge et du mauve foncé mais je ne tombe jamais dans d’autres couleurs. J’ai une profonde haine pour le jaune et le orange qui, je trouve, sont des couleurs affreuses pour des vêtements. Il en va de même pour le rose, qui est carrément dans ma liste noire.


If he was awake,
he wouldn’t recognize me.
What a shame.

Secrets of the other side.

→ Depuis combien de temps faites-vous du RP ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de le répéter? « Dans le temps où il y avait du rp sur Neopets. »
→ Comment avez-vous connu le forum ? Des amis me l’ont fait découvrir
→ Avez-vous un double compte ? Ouip Abby Morrison
→ Personnage de votre avatar ? Sais pas. Voilà l’image originale pour faire plaisir à vos yeux

Spoiler:

→ Quel est le code règlement ? Code OK by Aka

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Ileen Flynn

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MessageSujet: Re: Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE]   Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE] Icon_minitimeSam 8 Jan - 7:29

Histoire

Everywhere I go,
I’m going to let it shine.


23 années d’existence.
23 années au compteur et toujours aucune satisfaction personnelle.
Il va falloir que je me mette au boulot.

Comparé à d’autres qui subissent les trahisons parentales les unes après les autres, qui se retrouvent avec des dizaines de lames plantées dans le dos et des milliers de peines ravalées, je connais tout de mes parents. Ils m’ont tout raconté de A à Z comme si, selon eux, il était important que je connaisse ma place dans leur estime, ma place dans leur histoire.

Je suis née le 02 janvier, il y a 23 ans de ça, au St. Thomas’ Hospital, à Londres.Dans ce temps là, il neigeait, les gens étaient heureux. À défaut de ne pas être le premier bébé de l’année, j’avais quand même droit à la magie des fêtes aux gens souriants à l’époque de ma naissance, mes parents avaient un mode de vie aisé, qui leur permettait d’avoir un enfant sans se ruiner. J’étais donc aimée et voulue. Les premières années de ma vie me l’ont bien prouvé, quoi que j’étais peut-être trop jeune pour m’en souvenir. Enfin…Si je ne suis pas morte et en pleine santé, c’est probablement pour ça. Mère au foyer, ma mère était artiste peintre. Elle voyait toujours les choses du bon côté et, même si elle ne travaillait pas comme mon père le faisait, elle était heureuse de pouvoir apporter son aide financière. Ma mère n’était pas une peintre reconnue, mais elle avait du talent. Je revois encore ses toiles colorées qui recouvraient les murs de ma chambre, lorsque j’étais petite. Mon père avait un travail plus administratif entant que vice président dans une compagnie d’assurances. Grand avantage pour moi, j’ai grandis avec la présence constante de ma mère. On pouvait donc clairement dire que j’étais une « fille à maman ».

J’étais très proche de ma mère et je serais probablement devenue artiste si je n’avais pas découvers la musique à l’école. Très franchement, les instruments de musique ne me disaient rien mais c’est lorsque j’ai découvert le chant que je suis tombée en amour, littéralement. C’est très dur à expliquer. C’est comme si on trouvait une source, à l’intérieur de soi. Ça a l’air un peu con dit comme ça mais c’est vrai. C’est une source inépuisable, c’est l’air qui produit le son. C’est comme si le corps tout entier était l’instrument. Je chantais tout le temps, en revenant de l’école. C’est comme si j’avais eu une révélation et, très franchement, je crois que c’est la plus belle chose qui est arrivée dans ma vie.

Juste après mon petit frère, je crois. On peut choisir ses amis, mais pas sa famille. Je suis plutôt contente d’avoir eu un petit frère aussi adorable. Il est né au même hôpital que moi. Du haut de mes neuf années, j’étais toute fière, d’avoir un petit frère. Mes parents l’ont appelé James, comme un de mes grands-pères, qui avait démontré beaucoup de bravoure en allant à la guerre mais qui était malheureusement mort au combat. En donnant ce nom à mon petit frère, mes parents espéraient que cet enfant aille du courage, de la détermination. Comme son défunt grand-père. Malgré notre différence d’âge, James et moi avons développé un lien très puissant, celui qui unit un frère et sa sœur pour la durée d’une vie. Il ne s’est probablement pas rendu compte que ce lien s’était créé, mais au plus profond de moi, je savais. J’avais un amour inconditionnel pour mon petit frère, que je tenais dans mes bras et à qui je chantais des berceuses.

Étonnamment, je n’ai jamais été jalouse de James. Probablement que la différence d’âge y était pour quelque chose, mais je ne sentais pas le besoin d’être meilleure et d’avoir plus d’attention que lui. J’avais conscience que nous évoluions dans des sphères différentes, lui les LEGO et moi les devoirs de maths, et pourtant j’aimais bien passer du temps avec lui. En grandissant, on a découvert chez lui un trouble de la mémoire à court terme. Pas une maladie, un trouble. À l’époque, il était assez vieux, à 8 ans, pour comprendre ce que les docteurs racontaient et ça l’a probablement troublé autant que moi malgré son jeune esprit qui ne comprenait pas nécessairement les impacts que cela pouvait avoir sur sa vie. Les médecins lui on recommandé de prendre des notes très souvent, si bien qu’il a créé ce que nous appelons maintenant « Le cahier de James ». Au début, on y notait les notions dont il devait se rappeler. C’était très divers, ça pouvait aller des dernières tables de multiplication qu’il avait apprises jusqu’au prix d’une quelconque sucrerie à la tabagie du coin. Plus tard, c’est devenu une vraie mine d’informations diverses. Il le réécrivait même chaque année pour y apporter des modifications. Il était rêveur, mon frère. Il aimait les bandes dessinées, les dessins animés, Pokémon.

Pour ma part, tout allait bien. On a fait des tests pour voir s’il y avait possibilité que j’aie le même trouble que mon frère mais les médecins ont rassurés mes parents en disant que si je l’avais eu, il se serait manifesté beaucoup plus tôt. J’avais 17 ans quand le diagnostique est tombé. J’avais eu le temps de vivre bien des péripéties. Pourtant, j’avais des amitiés normales, bien que futiles et inintéressantes pour moi puisque je passais le plus clair de mon temps à répéter, à chanter. Je n’ai jamais été très forte sur les interactions sociales mais j’ai quand même réussit à me faire un ou deux petits-amis. Aucune relation à long terme, c’est trop compliqué, ça fait trop mal. J’ai eu du plaisir le temps que ça a duré, mais je ne me suis jamais attachée. Je croyais avoir trouvé la solution au bonheur. Chanter, m’occuper de mon petit frère. Et ça m’est sauté au visage. Je voulais être professeur. Travailler avec des gens de mon âge ne m’intéressait pas. Travailler dans un bureau comme mon père non plus d’ailleurs. Je voulais être sous les projecteurs, avoir de l’attention. Je voulais enseigner ma passion.

Puis, mon frère a eu 11 ans. J’en avais 20, je faisais mes études, je préparais mon avenir. Mes parents lui avaient offert un ordinateur portable l’année précédente pour qu’il puisse écrire ses notes autant qu’il le voulait. Il ne lui avait jamais touché jusque là. Il reposait, ramassant presque la poussière, sur sa table de travail. Il ne l’avait ouvert qu’une fois et s’était hasardé à ouvrir le logiciel de traitement de texte. Il l’avait éteint presque aussitôt, disant qu’il n’arriverait jamais à remplir toutes ces pages blanches. Qui aurait cru qu’à ses onze ans, il aurait tout le temps nécessaire pour écrire tout ce qu’il voulait. On ne sait pas trop comment, mais un jour alors qu’il revenait de l’école, il a oublié. Oublié de regarder des deux côtés avant de traverser la rue. Vous imaginez bien ce qui a du arriver. Il n’est pas mort, il est entré à l’hôpital juste à temps. Vous imaginez le choc de la petite famille lorsqu’on lui annoncé la nouvelle. Il n’est pas mort, mais j’ai senti que quelque chose s’était brisé, et je ne parle pas simplement des os de son corps frêle. C’est moi qui lui ai ramené son ordinateur, lorsqu’on m’a dit que je pouvais aller le visiter. Il était content de me voir. Moi, je tremblais de colère. Je ne pouvais pas croire que quelqu’un, même s’il s’agissait d’un accident, pouvait avoir fait du mal à mon petit frère. Nous n’avons jamais parlé de son accident. Il ne sentait pas le besoin de nous parler de ce qu’il ressentait, par rapport à celui-ci. Pour faire une histoire courte, il a passé quelques semaines à l’hôpital, puisqu’il était trop dangereux de le déplacer d’un endroit à l’autre. Puis, nous l’avons ramené à la maison pour qu’il se sente bien, même s’il était en convalescence. Et c’est là qu’il a commencé à réécrire son cahier pour la énième fois, mais sur son ordinateur. Cette fois-ci, il ne commença pas par écrire des petites anecdotes anodines comme il l’avait toujours fait, il s’est mit à pianoter nerveusement sur le clavier, écrivant en grosses lettres :

Je m’appelle James Flynn,
Je suis malade,
Et je ne pourrai probablement plus jamais marcher.

C’est ce qui constituait la première page du cahier de James Flynn. Les pages suivantes parlaient successivement de mon père, ma mère et moi. C’est à partir de ce jour là que je me suis juré de vivre pour mon frère. Si lui ne pouvait pas aller où il voulait, je serais ses yeux et ses oreilles.
Et c’est bien que j’aie pris cette décision car l’année d’après, il est tombé dans le coma.

Il était temps pour moi d’accomplir ce que je ne m’aurais jamais crue capable de faire. Voyager. Je croyais que j’allais finir ma vie à Londres, à enseigner le chant dans les écoles du quartier mais il s’est avéré que non. Mon frère avait un rêve, celui d’aller au japon et de voir les gens dessiner. C’est donc à moi qu’est revenu le privilège de voyager jusque là-bas. Avec un peu de chance, je trouverais du métier. J’ignorais vraiment comment j’allais faire pour apprendre le japonais. Pour tout dire, je ne l’ai jamais vraiment appris mais ça c’est une autre histoire. J’ai donc fais mes valises et, après m’être assurée de ne pas être larguée en plein milieu du japon sans un endroit où rester et la possibilité de trouver un job, je suis partie pour le japon. Je suis débarquée à Nagoya avec mes 21 ans, mon orgueil, mon accent anglais, mes affaires et une caméra vidéo, dans le seul but de montrer à mon frère ce que c’est, le Japon.

À présent, j’ai 23 ans. Ça fait un peu moins de deux ans que je suis à Nagoya. J’ai fais des petits boulots sans importance pour payer mon logement pendant un bon bout de temps. Relations interpersonnelles quasi nulles, à part peut-être un semblant de relation amoureuse avec un gars qui n’est resté qu’un ami par la suite. Je commence demain comme professeur de chant au lycée Shimizu. En espérant que ces jeunots connaissent un peu l’anglais…

It’s so dark but I can see the light,
Shining through you.


Dernière édition par Ileen Flynn le Sam 8 Jan - 17:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE]   Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE] Icon_minitimeSam 8 Jan - 14:13

Bonjour,
*se mouche dans son pyjama*
C'est taupecoule de lire des fiches au réveil ! Et crois-moi, la tienne est superbe ! Je n'ai rien à redire, c'est complet, clair, bien écrit, bref, parfait ! >< (et je meurs d'envie de tenter de te faire un kit aussi, parce que ton image est trop belle, voilà)
Donc je te valide de suite :3 Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE]   Ileen Flynn ~ "Hi, dear." [COMPLETE] Icon_minitime

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