La vie de Miku ? Haha, rien d'intéressant, franchement... *se fait menacer* Ok, ok, je vais vous en parler, roooh.
La vie de Miku, c'est comme un scénario d'anime, avec pour personnages:
-Itsuki Nandaba, ingénieur et père des enfants Nandaba;
-Nanase Kogano, fleuriste et mère des enfants Nandaba;
-Keisuke Nandaba, étudiant, grand frère et souffre-douleur de Rin et Mikuru;
-Mikuru Nandaba, principale intéressée de l'histoire;
-Chiisa Nandaba, petite soeur de Mikuru et Kei, mais figurante...
- Et la vieille Nandaba, on ne dira pas son nom; mère de Itsuki, belle-mère de Nanase et grand-mère des enfants Nandaba: à part le fait qu'elle est d'origine anglaise par sa mère et qu'elle est blonde aux yeux bleus (elle a les cheveux gris maintenant, mais on peut l'imaginer plus jeune, non ?) et que c'est de ses traits que Mikuru a hérité, il n'y pas vraiment de raison de parler d'elle...
S'il s'agissait réellement d'un scénario, il comporterait trois parties, et ne serait jamais fini. Mais on est pas dans un studio, alors, cessons de divaguer, et place à l'histoire !
Partie 1:
C'était un jour de printemps, plutôt chaud, vu qu'on approchait de l'été. Pour être exacte, c'était un certain 12 avril 1996, dans la ville de Fukoka. Tout était si calme quand tout à coup:
- Bwaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Dans l'hôpital de quartier, tout le monde avait tourné la tête en entendant ce son étrangement plus aigu que les autres. Les médecins avaient cessé d'opérer, d'osculter, etc, etc. Tout le monde se demandait d'où pouvait bien venir ce cri perçant quand:
- Madame Nandaba, regardez, c'est une fille ! Qu'elle est mignooooooooonne !
Et c'est ainsi que l'on comprit la source de toute cette agitation: Mademoiselle Mikuru Nandaba, 45 cm, 3,200 kg, venait de naitre...
Partie 2:
-Mimi, Mimi ! Viens p'tite soeur, regarde les fleurs que je t'ai ceullies !
-J'arriiiiiiive ! Elles sont violettes, comme ma couleur préfèrée ?
Miku, à vrai dire, a vécu une enfance plutôt heureuse. Sa mère, Nanase Nandaba est fleuriste, son père, Itsuki Nandaba est ingénieur. Et il y a son grand frère. Ah, son fameux grand frère, Keisuke. Il a toujours vécu avec elle, et c'est celui qui la connait le mieux. Ils ont toujours partagé leurs jouets, et il a l'a toujours défendue en cas de besoin. Et Miku savait lui rendre la pareille. En cas de "Grend frère, grand frère, ma glace est tombée !" ? Il lui donnait la sienne, tout simplement. Elle l'admirait, oh ouii, qu'elle l'admirait, son "Keichou" comme elle aimait tant l'appeller. Mais voila. Un jour...
-Félicitations, Keisuke, disait papa Nandaba, tu es bien mon fils. Un jour tu porteras l'héritage de la famille, sois-en sûr.
Et avant que la petite Miku ne puisse poser sa question:
-Mon fils a gagné à son tournoi de judooooo !, hurlait Maman
Même mamie Nandaba semblait avoir plus de forme que d'habitude:
-C'est bien, tu me rappelles ton grand-père...
Cette fois, c'était la goutte de trop. Même grand-mère, toujours assise dans son fauteuil en train de tricoter s'était levée pour le féliciter. Et sans que personne ne s'en rende compte, elle courut dans sa chambre, furibarde. Enfin, quand je dis personne... Kei l'avait remarqué, lui. Et naturellement, comme un garnd frère attentionné et plein de bonne volonté, il est allé la voir. Mais il n'a même pas eu le temps de pénétrer entièrement dans la chambre de sa p'tite soeur que déja:
-Tout le monde ne voit que toi, et toi, tu ne me vois plus. Je... je pensais qu'il n'y avait que moi qui...
Et elle claqua la porte et éclata en sanglots. Et depuis ce jour, Miku fait tout pour être la plus gâtée, la plus chouchoutée, et Kei ne fait plus vraiment partie des personnes chères à son coeur... Pour la simple et bonne raison qu'il n'a (pour une fois ! JUSTE UNE !) pas fait attention à elle.
Depuis, le temps est passé. Tout le monde pensait que ce n'était qu'une petite brouille passagére, qu'en entendant ses petits surnoms d'enfance (d'ailleurs c'est depuis ce qu'il s'est passé avec son frère qu'elle hait les surnoms), elle lui reparlerait, mais non.
Elle l'a tellement détesté pour un jour... que maintenant elle le déteste toujours, sans savoir pourquoi.
Extrait du journal de Mikuru:11 avril 2009:
- Cher journal,
Dis-moi, et si je tuais Kei ? Cette nuit j'ai rêvé qu'il m'avait offert une grenouille pour mon anniversaire, et comme tu le sais, cher journal, j'ai HORREUR des grenouilles. Alors, je me demandais si je ne pouvais pas le tuer avant qu'il ne gâche mon anniversaire...
C'est vrai que c'est un peu méchant de ma part mais, ça mettrait fin à toutes ses railleries et ses "Mimi", "Milku" et autres... Mais d'un autre côté, Papa et Maman se demanderaient ou il est, et je ne pourrais pas répondre "Je ne sais pas, moi, il doit être..." vu qu'ils se douteront que j'y suis pour quelque chose...
Tiens d'ailleurs ils m'appellent pour aller diner. A plus ! :3
12 avril 2009:
- Cher journal,
Oh mon dieu, oh mon dieu, OH MON DIEU ! Kei a été GENTIL avec moi aujourd'hui ! GENTIL ! Tu t'en rends compte ?! Et pour mon anniversaire, il m'a offert un DVD et un COSPLAY ! Je rêve ! J'étais tellement heureuse que je l'ai embrassé *bwaaaark* ! Peut-être que c'était un message pour me dire d'être un peu plus sympa avec lui, qui sait ? Quoique...
13 avril 2009:
J'ai essayé d'être gentille avec lui. Non. Il m'exaspère trop. Je ne peux pas.
Cela est-il assez explicite, ou il faut un autre exemple ? Un autre exemple ? Très bien. Un jour:
-« Dis-moi, Milku, qu'ai je fait pour que tu me traites ainsi ?»
Réponse de l'intéressée:
-« Tu es Kei Nandaba. C'est tout.»
Mikuru serait-elle une enfant gâtée qui cherche à l'être encore plus, ou une petite soeur complexée à cause des railleries incessantes de son frère ?
...
Cette fois, c'était un autre jour. Toujours à Fukoka, mais en été cette fois. Les seuls détails inchangés étaient le calme ambiant. Et ce cri perçant dans l'hôpital, qui faisait trembler tout le bâtiment.
-« Madame Nandaba, c'est une fiiiiiiiiille !!!»
Ce jour là, Mikuru rentrait de l'école, et n'en avait pas cru ses oreilles. Une fille ? Mais ça avait toujours été ELLE, la fille de la famille ! Elle s'était approché du bébé, avec une grimace de dégout:
-« Tu parles, elle ressemble plus à l'autre idiot qu'à moi !»
Dans son esprit, elle ne pouvait accepter cette petite voleuse de place comme membre de sa famille, et le faisait bien comprendre. Elle voulait toujours avoir des robes plus jolies que celles de sa sœur, avoir plus de nourriture, avoir plus de... et de...
Bref. Toujours plus que "l'autre petite gêneuse", comme elle l’appelait. Réaction qu'elle regretta plus tard, vu que le premier mot de Chiisa, (oui, Chiisa Nandaba), fut "Onee".
Partie 3:
-« Mikuru, nous allons...
- Quoi, quoi ?!
- ... déménager.»
Cette nouvelle fit l'effet d'une bombe sur la jeune fille, elle qui a toujours vécu à Fukoka, joué avec les enfants du Fukoka et mangé de la nourriture de Fukoka.
-« NOOON ! Pourquoi, comment ça ?!, avait-elle hurlé ce jour là, si c'est de la faute à...
- Rin devient grande, tu sais. Elle a besoin d'avoir sa propre chambre. Cette maison là n'est plus assez grande. Et ton père a été muté à Nagoya, chérie. Tu te feras de nouveaux amis la-bas, tu verras
!» avait dit sa mère d'un ton qu'elle jugeait rassurant.
Et c'est ainsi que Mikuru fut inscrite au lycée Shimizu, pour y commencer ses études secondaires. Elle s'y sent un peu mal, mais, va-t-elle trouver les amis dont sa mère lui a parlé ?
To be continued...
Vous voyez, quand je disais que ce n'est rien à part du blabla inintéressant !