Passage à l'infirmerie [pv : Kami oxlay]

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D’une démarche chaloupée,comme à son habitude Ryo gardait les yeux fixait sur son portable... Ah là là, si seulement ces filles pouvaient juste le laisser tranquille,au moins une minutes. Quoi de plus beau qu'un superbe harem bonder de jeunes filles aux corps délicieux,certes mais pour l'instant Ryo en avait un peu marre de ces filles à l'appeler vingts quatre heures sur vingt quatre. Bref, notre tombeur regardant à peine où il allait puisqu’il avait entre ses mains son portable. Ryo s’avançait, cette fois si il portait son éternel sac en bandoulière, Le billet qu’il avait à la main, trop poli pour être honnête, n’était autre que le numéro d'une certaine Kiyoko,cette fille le lui avait remis en espèrant un appel de sa part, et depuis il errait un peu au hasard des couloirs, pas perdu pour autant, mais profitant de sa petite promenade pour visiter son tout nouvel établissement.
Le téléphone portable illuminé d’une douce lueur bleuâtre par le rétro-éclairage commençait à lui donner la migraine; en outre il regardait d’un œil intéressé les décorations du couloir et ne prêtait que très peu d’attention à une de ses ex; Ryo referma le clapet de son portable d’un geste sec, presque agacé. Voilà pourquoi la fidélité ne l’intéressait pas; trop de contraintes, trop d’obligations…alors que la polygamie, c’était la liberté ! En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis, prétendent d’aucun; et puis il était encore jeune, il fallait profiter de la vie, voir de nouveaux horizons et faire de nouvelles expériences! Le jeune homme s’en réjouissait d’avance. Il avait déjà croisé quelques nanas canons en traversant les inombrables couloirs et ne comptait pas s’arrêter là; dès le lendemain il reprendrait son exploration des lieux, espérant rencontrer une belle fille, exploration qui risquait fortement de se terminer du côté de chez les lycéennes…Parfois quand elles étaient entre elles, elles laissaient traîner leurs soutifs et leurs strings un peu n’importe où, et les chambres de ces demoiselles devaient être terriblement existantes à voir. Quoique, cette migraine ! Il avait oublié en éteignant son portable pourtant...pour remettre à demain ce qu'on peut faire le jour même, et puis la jolie infirmière ce fera une joie de l'osculter, un peu de cinéma et un peu de sang, est cette magnifique femme (il l'espèrait) le guêrira avec plus qu'un bisou sur la blessure.
Le pas chancelant de joie, il descendit les escaliers menant droit vers l'infirmerie, s'il en croyait bien les plans accrochait sur les murs. Finalement, il l'a trouva assez facilement content de lui, il inspira une bonne fois...
Voila qui faisait plus Ryo, ce grand acteur savait jouer les malades.Il se créa facilement une respiration sacadée, posant une main sur son torse grimaçant légèrement en prétextant que sa poitrine lui faisait souffrir énormément, Toujours debout, il regarda à sa droite jusqu'au fond du couloir et fit pareillement du côté gauche, vérifiant d'être seul pour le moment. Fort heureusement il était seul, voila qui facilitera les choses...Il frappa doucement à la porte, Ryo posa sa main sur la poignée et attendit quelques secondes avant de la tourner légèrement. On pouvait entendre jouer la mécanique qui permettait d'ouvrir la porte. Elle n'était donc pas fermée? Sans doute était-ce dû au fait que l'infirmière était déjà présente. Ryo allait enfin rencontrer cette femme dans la nom figurait sur la plaque de la porte. Il tourna cette dernière jusqu'à ce qu'il puisse ouvrir la porte; et c'est avec douveur qu'il l'ouvrit bien que des grincements se firent entendre. Certes, il n'avait pas attendu le petit "entré" de la femme présente à l'intèrieur mais même, son excitation augmenta en flèche lorsqu'il pensait au corps que pouvait avoir une infirmière, d'habitude les infirmières sont splendides.

"Bonsoir."

Son ton était plutôt doux pour ne pas dès le début se mettre cette personne sur le dos, mais il ne voyait pas l'infirmière, Ryo gonfla les joues frustrés...son plan tombait à l'eau ! Il regarda autour de lui d'après ce qu'il voyait, l'infirmerie comportait deux lits dans lesquels les élèves malades peuvent trouver repos. Non loin se trouve un bureau sur lequel travaille, par moments, l'infirmière, un rideau lui permettant de se cacher aux yeux des élèves qui se reposeraient. Hormis ceci, dans une armoire se trouve les médications, bandages, etc, nécessaires aux soins que l'infirmière pourrait prodiguer aux malades, voir blessés qui viendraient lui rendre visite. Au fond de la salle se trouve de quoi peser et mesurer chaque élève, matériel nécessaire lors de certaines visites médicales. Dans un long soupire Ryo prit place dans l'un des lits,s'allongeant en attendant la venue de l'infirmière...pour vu qu'elle ne mette pas longtemps, sentant l'un des draps le gêné, il se releva et l'enleva et s'y re'allongeant sans oublier de se couvrir avec ce même drap gênant.Portant cette fois-ci un doigt sur ses lèvres les caressants en aux belles poitrines qu'il avait rencontré jusqu'ici (mouii, Ryo en regardant les filles passaient dans les couloirs il a eu le temps de les...matter.)

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Appuyée sur sa main et griffonnant de temps en temps un mot sur un fichier. Voilà ce que faisait Kami en ce moment. Elle ne voyait décidément pas le métier d'infirmière de la sorte mais elle devait faire avec et si elle avait le malheur de se plaindre, la vieille pimbêche d'infirmière en chef lui rappelait avec joie qu'elle n'était que stagiaire. Aussi Kami rectifiait des dossiers pour la plupart du temps. Là, elle révisait pour un futur concours. Il n'était pas vraiment dans ses projets récents mais elle voulait le réussir et serait définitivement infirmière après ça.
Une fois de plus la vieille infirmière et son chignon lui avait demandé de finir la journée. Elle était partie avec un sourire sournois, rappelant qu'il ne se passait rien le soir et qu'aux moments les plus intéressants la jeune fille se devait de ne pas être là mais en cours, comme tout le monde. C'était à croire qu'elle espérait dégoûter la jeune fille du métier, mais c'était peine perdue. Kami voulait être infirmière depuis toute petite et ne perdrait pas cette ambition si près du but.

Mais il était clair que le temps passait lentement. La vieille bonne femme lui avait conseillé de fermer l'infirmerie car de toutes façons il ne se passerait rien mais dans un soucis de bien faire, Kami avait laissé la porte déverrouillée. Elle voulait se dégourdir les jambes, aussi, elle quitta le bureau pour aller chercher quelque chose à boire au coin du couloir.

Elle repositionna son stéthoscope bien comme il faut autour de son cou, remis en place le col de sa blouse d'infirmière et partit en faisant claquer ses talons dans le couloir. Elle était seule que voulez vous. Elle s'ennuyait sacrément. Elle arriva devant le distributeur de boisson et prit une simple bouteille d'eau. Comment ça le robinet ? Non, elle voulait se dégourdir les jambes et puis c'est pas comme ci elle payait l'eau. La vieille avait oublié de la monnaie autant en profiter tant qu'elle le pouvait. Elle s'observa dans la vitre de la machine à boisson et remarqua que peut-être elle devrait s'acheter sa propre blouse. Celle-ci lui était presque trop petite et elle était bien obligé de laisser les premiers boutons ouverts gratifiant ainsi les patients d'un fort décolleté, certes agréable.

Elle se décida enfin à faire demi-tour et en entrant, aperçu un jeune homme allongé sur un des lits, l'air pensif. Elle se précipita vers lui, espérant qu'il n'attendait pas depuis trop longtemps.

- Bonjour !

Elle lui sourit doucement, puis commença à le faire se redresser doucement.

- Dites moi ou vous avez mal, ce qu'il vous arrive ?

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Assis sur son lit qui semblait aussi dur qu'un fauteuil, en lorgnant sur sa blessure discordante, Ryo entendit des pas, ou plutôt de grands coups de talon qui pouvait tout aussi faire trembler le sol, trêve de bavardage. Ryo ne réagit pas. Il observait avec curiosité le plafond en se demandant à quel point il pouvait jouer le malade. Il se prit dans ses bras,plantant ses griffes sur sa chair, d’un coup de griffe bien placé, la peau avait été entaillée et le sang coulait le long de ses bras en laissant de longs sillons vermeils sur son pantalon nylon jadis immaculée,ainsi que les beaux draps blanc. Ca piquait et ça faisait mal, mais bon, sa magnifique et extraordinairement sensuelle personne survivrait à cet affront digne du châtiment le plus terrible. Il poussa un soupir de beau gosse comme dans les pièces de théâtre et s’effondra à moitié sur le dossier du fauteuil, une main en travers de son front.

"Ah, diantre, comment vais-je faire si je perd mon charme absolument irrésistible ?" Il marqua une pause en entendant les pas se rapprochait, et d'un petit grincement la porte s'ouvrit, Il souffla, agacé par la douleur de la blessure: "Suis-je bête…" ce qui était plus quelque chose pour lui, couvrant ses blessures avec les draps, deja tâcher.

L'odeur du sang recouvrit la douce odeur féminine qui recouvrait la salle. Cette odeur fit perdre la tête à Ryo, grimaçant de douleurs, il mit une main sur son front. Voulant à tout prit s'échapper de cette endroit...quoiqu'il aurait aimer "la" connaitre. Le jeune homme voulut esquisser un geste pour se lever mais nauséeux il ne pouvait bouger du lit, une deuxième fois, mais finalement il se ravisa; il ne voulait pas se rabaisser à un tel niveau de stupidité, s'évanouir devant une femme, mais si quelqu’un voulait faire le boulot à sa place...il ne disait pas non…par contre l'infirmière finit par le trouver. Ryo ricana un peu et la dévisagea. On pouvait dire qu'elle était bien créer. Merci aux parents de cette fille. (xd)

"Oh ! une bonne...euh Bonjour Mademoiselle." Rattrapé de justesse, il s’était. Il avait froler la catastrophe s'il avait ajouter "bonne femme"...Ouf ! Le jeune homme s’apprêtait à ajouter autre chose pour répondre aux phrases de cette jeune fille, toujours tête baisser sur ces blessure "eh bien, comme vous le voyait, je me suis...blesser."

Très lentement, plus pour sa curiosité personnel, Ryo leva les yeux vers la nouvelle venue en combinaison blanche. Distrayant son attention…totalement. Il en oublia même ses bras blessées ramenées contre lui même, les laissant choir seuls sur les draps tachés, en regardant avec un sifflement mental d’admiration la fille qui venait d’entrer dans la pièce. Un…un véritable canon ! C’était elle, l'infirmière ? On aurait dit une gravure prête à être présentée pour un concours Allfanarts. Bien que la maturité qui s’affichait sur son visage de manière explicite ne fasse aucun doute, elle semblait avoir à peu près son âge; mais elle était de petite taille et, comme tout ce qui était petit était mignon (enfin…presque xD Hum ->), ses prunelles azur soulignées de deux traits délicats et rosés s’accordaient parfaitement à l’ensemble de son apparence. Ses cheveux, assez étrange, c'etait une couleurs entre le rouge et le rose, variant surement au soleil, étaient assez long et se terminaient en un dégradé sur ces fines épaules (bien que non visible pour le moment) qui offraient un contraste saisissant. Sans conteste, elle se mettait en valeur; le galbe plongeant de son décolleté laissait deviner une peau hyaline, lisse et satinée, prolongée par une hanche voluptueuse que moulait une étoffe légère, d’un blanc nacré.
Sa voix, coulait comme de l’eau claire, ponctuée par intermittence du tintement de ses boucles d’oreilles qui se balançaient en rythme dans son sillage. Mais cette voix, si belle soit-elle, ne s’éleva que pour lancer une remarque absolument professionnel à Ryo. Ryo haussa un de ses fins sourcils en signe d’étonnement, Il commençait déjà à ébaucher une manière de l'amener à son "but" la dessus quand ses hormones, comme toujours, ne lui laissèrent pas le choix, et il regarda la nouvelle venue cligner des yeux, ses longs cils sombres effleurant ses joues dans un mouvement séducteur. Absolument charmant…tout le contraire des propos qu’elle venait de prononcer d’ailleurs. Ce n’était pas la première fois qu’il s’entendait dire qu’il était un couard en une soirée, il lui fit un de ses sourires colgates à tomber, l’éclatant feston de ses dents étincelantes,ce sourire fit apparaitre de délicieuses fossettes sur ces joues,celles qui faisaient craquer les femmes.

"Eh bien. En fin de compte j'aimerais bien quelque choses pour mes blessures."

Certes, ces blessures ne lui faisait plus mal, mais au moins cette aide-soignante va se rapprocher de lui, et il aura la satisfaction d'avoir une assez bonne vue,la belle inconnue avec une pose charmeuse. Mais à vrai dire Ryo n’en avait pas grand-chose à faire; les belles, les moches, les crétines, les intello, tout était bon pour finir dans son lit. Ryo sourit de plus belle et sortit de sa poche son paquet de cigarettes, en prit une et la coinça entre ses dents,il prit ensuite son briquet et bien évidemment alluma la cigarette. Du coin de l’œil, il observa l'infirmière, lui offrant tout de même un sourire en coin.

"Vous pouvez prendre votre temps. Moi, j'en ai du temps..."

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Kami observa l'homme allongé dans le lit de l'infirmerie. Il avait les bras recroquevillés contre lui même, et les draps tachés de sang indiquaient clairement les blessures causées. Il semblait pourtant aller plutôt bien, supportant ces blessures bien qu'il ne puisse pas trop se relever apparemment.

Il était entaillé sur chaque bras. Qui donc lui voulait du mal ? Rapidement une idée traversa l'esprit de la jeune femme. C'est que, beau comme il l'était, sûrement qu'il s'était battu pour une demoiselle, ou avec une demoiselle tout dépendait. Elle devait se forcer à se concentrer sur son travail et non observer ce corps d'Apollon qui avait atterri dans l'infirmerie. Rien d'intéressant le soir ? La vieille avait tort et Kami se réjouit d'avoir eut une après-midi de la sorte si au soir elle avait de tel patient.

- Quel est votre nom ?

La curiosité la démangeait, il était très attirant et peut-être que le connaître un peu plus ne lui déplairait pas. Elle lui arracha sa cigarette de la bouche ainsi que son briquet. Une chose qu'elle ne supportait vraiment pas c'était les fumeurs.

- C'est interdit ici. Et enlevez votre T-Shirt s'il vous plait.

Pas de méchanceté, peut-être un peu de déception et d'exaspération. Encore un qui fumait et l'idée d'il y avait quelques minutes dans la tête de Kami, à savoir quel goût les baisers d'un tel jeune homme pouvait avoir, fut réduite en cendres. Elle ne lui rendit pas la cigarette, la jetant immédiatement dans la poubelle. Elle posa le briquet sur son bureau et partit chercher quelques bandages et produits désinfectants dans la réserve.

Elle avait un peu trop abusé en se servant de son statut de 'soignante' pour faire se déshabiller le jeune homme ? Non. Elle avait le droit, et puis elle voulait voir ça de plus près. Elle fouilla un instant dans les armoires, très peu de temps d'ailleurs, ne voulant pas que son patient ne fui, bien que ce ne fut apparemment pas son intention.

Elle réapparu ensuite dans la pièce où le jeune homme se tenait toujours, torse nu à présent.

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Life is like a boat. Ryo et l'infirmière sont dans un bateau et... Hum bref.

- C'est interdit ici.

Lui avait elle dit, d'une voix douce et à la très professionnel. Pourtant,Ryo y décèla une pointe d'amertume ?! ou alors était elle déçue ? Ryo poussa un profond soupire en regardant la jeune fille lui prendre sa cigarette. Tandis que la fumée s'élevait en volutes opaques, dessinant une chorégraphie indolente et hypnotique. Finalement, il glissa une main dans l'une de ses poches et en sortit un paquet de chewing-gum. Il en prit deux, les mit lentement dans bouche , tout en dévisageant l'infirmière. Lui offrant tout de même un sourire en coin, un de ses sourires charmeurs qu'il utilisait souvent...Pourtant, ce qui suivit laissa Ryo un peu surpris, même plus que surpris.La suite l’intéressa cependant, il fronça les sourcils, intrigué.

-...Et enlevez votre T-Shirt s'il vous plait.

Hein ? Elle voulait deja le voir torse nu ? Ses propos amusèrent Ryo, et la bouche aux lèvres pâles de celui-ci se fendit d’un sourire éclatant, qui rendait son visage encore plus charmant à regarder. Il fit une moue faussement sceptique qui aurait fait craquer n’importe quelle fille et fit ce que l'infirmière venait de demander. Ryo, enleva lentement son T-shirt, prenant même le temps de regarder l'infirmière d'un air aguicheurs. Sa découverte… sa fabuleuse découverte… halala, quelle histoire…
Ryo en était encore tout content et l’idée neuve, rutilante, qu’il venait de produire ne cessait à présent de trottiner dans son esprit; il savait qu’elle représentait un choc si important, qu’elle resterait probablement fichée dans un coin de son crâne, omniprésente, sans qu’il parvienne à l’oublier, pour un bon petit bout de temps encore.
Intérieurement, Ryo était attendri par sa réaction et mort de rire à la fois; la situation était cocasse, la grande et terrible infirmière, et le coureur de jupon qu'était Ryo, nouvel arrivant depuis pas si longtemps...Voila qui facilité la tâche, si cette même infirmière voulait deja le voir nu.Oui bon, Ryo savait pertinamment qu'il se faisait des films, quoique...faute de preuve. Heureusement qu’il n’était ni sadique ni malhonnête, car une âme plus malveillante que la sienne se serait empressée de colporter l’information à des sources rivales...ou à la vieille infirmière toute ridée qui risque de la virée.
Comme pour lui faire comprendre qu’il se trompait vraiment. Le tombeur se redressa lorsque l'infirmière stagiaire partie chercher on ne sait quoi dans l'autre pièce jointe à l'infirmerie. Il se servit de ce temps, pour y délaisser son T-shirt sur le lit ainsi que répondre à la première question qu'elle lui avait posée. Il prit une voix veloutée, douce, sur de lui.

- ..moi c'est Ryo. Enchanté de faire votre connaissance.

Il prit un sourire charmeur quand l'infirmière, revint tout près de lui,s’approchant de lui, en savourant le contact du bras gracile et fin de l’adolescente, observant sans pouvoir s’en détacher le tombé lisse de ses cheveux, ses prunelles implacables, sa beauté attirante. Elle lui épongea tout d'abord le bras, histoire de nettoyer la plaie. contre toute infection. Le produit chimique piqua sa blessure, comme s'il venait de se brûler le bras, pourtant Ryo s'y habitua rapidement, Ou simplement parce que voir l'infirmière près de son torse, de lui. L'excita assez. Pendant qu’elle s’exécutait, le jeune homme risqua un regard franc dans sa direction. Les yeux de l’inconnue, dissimulés sous un tas de mèches colorées coiffées, se voyaient à peine. Il ne savait pas trop comment l’aborder en fait, ce genre de fille à l'air mature, trop professionnel...n’avait sûrement pas du tout l’habitude de se faire draguer et il arrivait que, pour leur Première Fois, les filles deviennent rouges comme des pivoines et s’enfuit en courant. Tiens, ça serait marrant pour cette petite de tester sa réaction; jouer avec les vierges étaient aussi une de ses occupations préférées…en outre vu sa taille elle ne devait pas avoir guère plus de 16 ans. Et puis c’étaient devenu un réflexe chez lui: dès qu’il voyait une fille, belle ou moche, jeune ou vieille, il ne pouvait s’empêcher de la courtiser. Ryo ouvrit la bouche pour lui parler, …Allons bon, il fallait juste y allait doucement, il en avait maté des plus coriaces.
C'est ce qu'il fit donc, il s'y risqua. Ryo approcha lentement sa main pâle, celle que l'infirmière stagiaire ne diagnosticker pas. Le tombeurs, du bout des doigts poussa lentement les cheveux colorées de la jeune fille, pour finalement voir totalement son visage. Ryo eut un grand rire, dévoilant l’éclatant feston de ses dents blanches et parfaitement régulières, ses longues mèches sombres dansant dans son mouvement quand il rejeta légèrement la tête en arrière pour rire. Ses joues se fendirent de deux adorables fossettes qui auraient fait fondre sur le champ la plupart des filles. C’était bien agréable d’avoir des groupies, peut-être que celle-ci n’allait pas tarder à rejoindre le lot.

- J'aime beaucoup votre visage...

Ryo hésita tout de même, si elle commençait déja a se poser des questions sur le genre de gars qu'il était, ca va pas être du gâteau. Hésitant, il reprit tout de même, ce qui étira son sourire.

- Heum...je vous prie d'excusez mon geste. Mais pourrais-je connaitre votre nom, jeune fille ?!

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Kami se rapprocha de lui et commença à désinfecter les blessures. Rien de bien grave mais enfin, c'était l'occasion d'observer ce bel homme de plus près. Il était loin, mais alors loin d'être laid. Son visage aux traits fins abritait deux jolies prunelles bleues foncées. Ces cheveux foncés dansaient sur sa tête, suivant ses gestes et mouvements.

Kami s'attarda sur la plaie. Quoi que le travail serait vite fini. Une compresse et un bandage. Alors qu'elle finissait le premier, elle sentit la main de son patient, tout près. Le sourire qui fendit son visage par la suite, l'éclat de son sourire envoûta assez facilement la jeune infirmière.

Pourtant il fallait garder son calme, ne pas céder à une quelconque pulsion qui amènerait à aller trop vite. Et puis ce jeune homme allait peut-être la dénoncer à la vieille peau. Elle ne le connaissait pas, mieux valait être prudente, qui savait si tout ça n'était pas qu'un jeu.

Enfin, pour un jeu, Kami l'adorait. Ryo, c'était donc le prénom de ce beau jeune homme ? Que lui demander d'autre. Elle voulait en savoir plus mais l'homme semblait plus être avare en sentiment qu'en information.
Serait-ce prématuré de verrouiller la porte ? Après tout, de la sorte il ne sortirait pas en courant pour tout raconter à la vieille les idées qu'elle avait. Non. Pas maintenant, mais profitons de chaque instant.

Aussi elle passa doucement de l''autre côté de lui et plongea son regard dans le sien.

- Et moi j'aime beaucoup votre sourire et vos yeux, et votre corps.

Elle reporta son attention sur la seconde blessure, presque identique à la première. C'était des griffures... d'ongles ? Certainement pas de griffes en tous cas. Elle désinfecta donc la seconde blessure.

- Je me nomme Kami. Qui vous a fait ça ?

Mêlé vie privée et professionnel, elle adorait ça. Finalement la réponse à sa question se fit claire dans la tête de la jolie infirmière lorsqu'elle observa les ongles de Ryo.

- Pourquoi veniez-vous à l'infirmerie Ryo ? Si finalement vous n'étiez pas si malade.

Un problème ailleurs peut-être ? Ou une libido trop débordante à satisfaire ? Kami afficha un adorable sourire mêlé de curiosité et d'amusement. Jamais encore elle n'avait eut de faux patient.

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- Et moi,j'aime beaucoup votre sourire, vos yeux, et votre corps.

Eberlué, Ryo ouvrit grand la bouche, un air béta étalé sur sa belle face, mais heureusement la jeune infirmière ne le vit pas, elle avait déjà baissé la tête vers ces blessures. Une partie de Ryo pensait dur comme fer,que cette jolie infirmière se moquer de lui ; Tandis que l'autre pensait tout simplement qu'elle voulait s'amuser avec lui...comme toute les autres filles. Cela dit, ce n'était pas la premiere fois qu'une fille aimait son corps ou autre...au contraire c'etait d'une banalité. Pourtant il ne s'y attendait pas...
Celle-ci devait surement réprimer un sourire amusée, oui il le pensait car bien entendu il ne voyait pas totalement le visage de la jeune fille, surement amusée et à la fois concentrée sur sa tâche. Tandis que Ryo, très légèrement surpris mais surtout déconcerté, Ryo vit Kami s’éloigner de lui de quelques pas, comme si elle avait peur qu’il réitère sa tentative de la toucher. En fait il n’y avait pas le moindre risque, après une telle réaction le jeune homme préféra garder prudemment ses mains dans ses poches, car il était persuadé que si il récidivait il aurait droit à son genoux dans les parties ou son poing dans la face, au choix. C’était une des rares fois où une fille refusait ses avances avec une telle vivacité; puis il ne comprenait plus rien, un coup elle le branchait, l’autre fois elle larguait un gros blanc, et maintenant elle se ravisait… Evidemment, il ne pouvait en aucun cas deviner un passé pour le moins traumatisant qu’elle avait surement vécu, et même si ça avait été le cas, il ne l’aurait probablement pas compris, lui qui vivait dans un comportement diamétralement opposé à ce genre d’individu…à présent il voyait déjà son beau et singulier projet de coucher avec elle cette nuit tomber à l’eau et sifflota un air de rock en ne disant plus rien pendant une dizaine de secondes, préférant se concentrer sur les diffèrent accessoire qu'était utiliser dans cette infirmerie... Finalement, il sentit un regard peser sur lui, ce n'était autre que celui de la jolie Kami. Surpris, pour la second fois, venait- il de se tromper ? Bien sur que oui, puisque la jeune stagiaire nettoyer maintenant sa seconde blessure. Ryo plongea une nouvelle fois son regard dans les yeux couleurs azur de la jeune fille, il ne savait pas trop comment traduire ce regard...Le jeune homme fronça les sourcils; il avait cru tout d’abord que la fille ne voulait que le voir partir, mais comprit que ce n’était pas le cas. Finalement, il dévora des yeux, le corps tout entier de Kami,le regard profond...indescriptible, la posture sexy et très professionnel, prête à en découdre. Ryo esquissa un sourire,le voila amusé. Amusé par cette femme, cette fille; ne sachant pas trop comment la prendre...si bien qu'il ne savait même pas s'il devait la traiter comme une jeune fille étudiante ou l'infirmière elle-même. Car oui, Ryo savait draguer ces deux "types" de femmes. Mais finalement, Une femme reste une femme, non ? il la voulait tout à lui. Il jubilé en la voyant ainsi, il voulait la connaître en profondeur…Et la voir en cette instant si mignonne, si vulnérable, avec sa tentative dérisoire de se protéger derrière ses gestes, un détournement de visage ou évidemment ces regards trop aguicheurs pour lui…ne t’en fait pas ma poule, sur moi,rien ne marchent...

"Ah…" fit-il en simple réponse, mais un sourire attendri se peignit sur son visage. Il poursuivit en détournant pour la première fois son regard...ne sachant pas trop comment le dire.
Heureusement qu’elle ne l’avait pas vu à ce moment là, sinon elle aurait remarquée, la délicate et si impromptue teinte rosée qui envahissait les joues, dégradée dans l’opalin de son teint, comme un pétale posé là sur un épiderme en satin, lui rendant, oui, sans aucun doute…une belle part de mal à l'aise. Elle lui aurait sûrement sorti un truc du genre « c’est quoi cet air gêné sur ta face »… Finalement, il se décida à répondre. Il éclaira sa voix d'un quinte de toux. "Eh bien, Kami-san..." accentuant légèrement sur le "-san" ce qui le fit sourire ,

"Humm...Personne ne m'a fait ca. Non, au contraire. Et pour répondre aux questions que vous vous posez, je suis venu à l'infirmerie pour me reposer mais aussi pour rencontrer une jolie jeune fille comme vous."

Il avait dit cela avec un regard en biais pour la jeune fille. Les femmes, pensait-il, il en avait connu des plus belles que cette fille, était un peu intriguée par celle-ci, son image mystérieuse et complètement déroutante. Il n’avait jamais connu ça, et elle prenait peu à peu dans son esprit de tombeur l’image d’un nouveau défi qu’il ne pouvait se permettre d’ignorer. Et puis une fille était une fille, il fallait les traiter avec respect, les draguer doucement, faire naître en elles des sensations de plaisir extrême, puis s’envoyer en l’air, les jeter et recommencer avec une autre. Elles adoraient ça. Et lui aussi.
Par contre, avec cette jeune fille, elle, pour Ryo il la voyait comme une femme plutôt physique...dans tout les sens du terme. Ce qui arranger plutôt bien, ces affaires. Il fallait jouer avec elle. Elle était si amusante.

"Ok, devrais - je partir…"
fit-il d’un air perplexe et à la fois d'un ton amusé en se grattant le menton. Oh non il n'allait pas partir sans avoir reçu ce qu'il voulait,il y a parfois des moment où on succombe à l’instinct bestial en nous et qu’on savoure le plaisir de faire des choses immatures…et jouissives. En avant l’aventure, pensa t-il en s’élançant et posant discrètement une main sur la taille de Kami…On peut dire qu'elle a un corps dessiner par la main-même de Dieu, modelé parfaitement. Bref, elle avait surement grandit sans problème corporel...un corps qui donnait envie. Ryo fit approcher Kami prêt de lui, un sourire amusé sur les lèvres...Approchant son visage prêt du sien sans pour autant profiter du corps de la jeune fille, il n'allait tout de même pas la violer...au contraire chez Ryo, ce serait un outrage, et puis pour lui ce n'était pas si difficile de faire tomber une fille dans ces bras. Bref, son sourire s'étira, plongeant son regard dans celui de la jeune fille. Sans un mot, il l'a garda juste près d'elle, attendant une quelconque réaction de celle-ci.

[Hrp : Désolé pour le retard. Mais je n'ai pas vraiment eu le temps...je m'éxcuse une nouvelle fois x'( ]

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