WHEN CLASSES COME TO THE END.. [PV. Endô Kazuki.]

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Il était déjà dix-huit heures, et tout les élèves avaient rejoins leurs chambres, la cour ou autres, mais n'étaient sûrement pas restés en salle de classe. Seuls deux élèves, en ce jour de cours intensifs qu'est un lundi, étaient restés après les cours.

Raito, assis à sa table, avait pris une pose décontractée, un livre entre les mains. Il aimait rester au calme pour étudier, lire un cours ou se détendre devant un bon bouquin. Cela dit, il était très studieux et ne s'accordait que la perfection. Il détestait l'imperfection, perfectionniste dans l'âme, il devait même avoir des bonnes notes, au dessus de dix huit dans les matières qu'il n'aimait pas. Raito et ses manières, hein.

Aujourd'hui, il n'était pas seul dans la salle de classe. Il y'avait un jeune homme qui s'occupait d'effacer le tableau du cours d'aujourd'hui avec une éponge et de l'eau savonneuse. Le tableau était assez grand, et apparemment, il était de ménage.

- ...

Raito réfléchit quelques secondes et se leva, fermant son livre d'une main et le claquant. Il le déposa tranquillement sur sa table et s'avança vers le haut de la classe. Il s'appuya sur le bureau, s'asseyant a demi, et adressa la parole au jeune homme.

- Tu veux de l'aide, peut-être ?

Invité

Après le cours de science, le tableau, empli de notations et formules scientifiques n'allait pas se nettoyer seul. Et comme Endo était de service cette semaine, à lui de s'en charger bien sur. Après avoir mit c'est cahiers et autres dans son sac, il se dirigea vers le tableau plein de craie pendant que le professeur et les autres élèves s'en allèrent, sauf un... Lui restait au fond de classe, un livre en mains. Une fois devant l'imposant tableau, il dû chercher une éponge et l'évier. Après les avoir trouvé, il fit monter ses
manches jusqu'aux coudes et trempais ensuite l'éponge dans cette eau que personne n'osais boire... fallait le dire, cette eau n'arborait aucune confiance. Sa main glissait sur le tableau, comme du beur, et les écris s'éffacèrent d'un coup d'éponge. C'était vraiment pas compliqué à faire, ce qui était difficile a
faire parcontre, était de resté propre et sec... ce qu'il n'a pas réussi. En quelques secondes, Endo se focalisa sur ce qu'il fesait. Ne remarquant même plus ses manches mouillés et sa chemise tachtée de blanc. Il était tellement concentré qu'il vu le garçon près de lui bien trop tard, mais a quand même
put capter la phrase qu'il avait pronnoncé. Et c'est pour cela qu'il eu un petit sursaut.

- Euhm... non merci, j'ai presque fini...

Il regarda ensuite le tableau et prit concience qu'il venait de mentir. Il lui restait encore plus que la moitié. Il continua la discution en allant chercher de l'eau plus propre, vu que l'eau
qu'il avait dans le seau était devenu complètement blanc.

- Et en plus de ça... tu as vu mes manches et ... Oooh non, j'ai tâché mon pantalon ! Il était tout neuf !

Il essaya de secourire son pentalon avec un petit torchon qui pendait au l'évier. Puis, désespéré, il retourna au boulot. Remouillant ses menches de plus belle. Maintenant, ayant marre de cette tache, il regarda le jeune homme en coin pendant qu'il frottait n'importe comment, laissant de grandes ouvertures de craie.

- Tu sais... tu vas m'aider ! Et comme il n'y a qu'une seule éponge... tiens !

Il lui donna l'éponge mouillé et lui souleva les manches d'un geste rapide et claire.

- Voilà, amuses toi !

Il s'asseya sur le bureau et zyeutait le jeune garçon impassiblement.

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Le jeune garçon 'galérait', comme on dit, s'était indéniable, mais apparemment, il ne voulait pas lui montrer. Sa chemise toute tâchée de traces et de poussière de craie, ses manches trempées et son pantalon sali, il continuait à faire croire que ce qu'il faisait était facile. Ce l'était, mais quand il s'agissait de ne pas se salir, c'était autre chose. Il le regarda alors calmement, après qu'il aie gentiment refusé son aide.

Il amusait Raito. Il semblait dans une jolie galère mais préférait se débrouiller seul. Du moins, pour le moment. Alors qu'il commençait à paniquer en regardant ses vêtements tout tâchés, le jeune homme s'apperçut qu'il en avait encore pour pas mal de temps à terminer ça. Il fallait que ce soit nickel, le professeur de Chimie était maniaque, il paraît.

- J'ai vu ça.

Il lui sourit d'un air un peu narquois.

Alors que son vis-à-vis essayait inlassablement d'effacer ses traces de craie sur son pantalon, et ne faisant qu'involontairement les agraver, il prit conscience qu'au fond, i avait besoin d'aide. Il décida alors, un peu énervé, de refiler la tâche entière à Raito.

Lui ayant déjà relevé les manches, éponge en main, Raito regarda perplexe le jeune homme pendant un certain moment, avant de se mettre a rire discrètement.

- Non mais qu'est ce que tu fais ?

Son rire s'estompant, il garda un sourire amusé sur le visage, avant de se rapprocher d'Endo et de lui saisir la main, et de lui replacer l'éponge au creux de sa paume. Il lui saisit la main par le dessous et le poussa à se rapprocher du tableau. Il lui posa la main sur le tableau, et se plaça derrière lui, et guida sa main sur le tableau. Oui, ce n'était pas vraiment de l'aide, mais quand même un peu non ? Gardant une certaine distance entre eux pour lui montrer qu'il l'aidait, avant tout, il lui murmura discrètement.

- J'ai dit que je voulais bien t'aider, dit il en soulignant le verbe aider, Endo, termina t'il, connaissant déjà mystérieusement son nom.

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Endo n’eu le temps de réaliser, que déjà dans sa main il tenait l’éponge qu’il venait justement de refiler au jeune homme. Et rapidement il se fit prendre par une faible perplexité, qui s’accrut quand le jeune homme le cola au tableau, et se positionna juste derrière, laissant une faible distance entre eux. Gêné, il essaya de glisser en dehors de cette emprise, mais en vain, son hébétude ne lui laissa pas le choix. La gorge nouée, il essaya de sortir quelques mots, sentant sa gorge sèche, il toussota discrètement. Laissant échapper un cri furtif, qui le fit rire et en même temps le fit sortir de cet état d’inactivité.

Pendant qu’eux étaient là, dans une position des moins appréciées d’Endo, l’eau absorbée par l’éponge, quitta lentement sa place pour couler sur les doigts emmêlés des deux garçons. Une fois les doigts mouillés, les gouttes continuèrent leurs chemins scintillants et passèrent aux poignets, caressant sa peau avec une douceur et une lenteur qui n’égalait que la voix de l’homme prématuré à ses arrières. Il tourna donc son regard vers celui ci, ayant pour la première fois un contact visuel avec lui.

- Bah là, tu ne m’aides pas du tout. Dit-il en laissant glisser sa main d’entre l’éponge et la main ferme du gars. Nakajima Raito.

Il connaissait son nom, du moins depuis quelques minutes. Il ne faut pas nier qu’il jetait de temps à autre un œil sur lui pendant qu’il était seul devant. Ou plutôt sur ses cahiers, où d’une écriture très peu dyslexique était noté son nom.

Toujours les pieds cloués au sol, les bras pendu le long du corps, il décida d’aller prendre ses affaires et de disparaître. Il se retourna donc vers Naka et posa une main sur son torse, reprenant un petit air impassible, et le poussa délicatement, ne voulant pas le brusquer.

- Puis-je passer, s’il te plait. C’était plus une recommandation qu’une question. Merci.

Il le remercia sarcastiquement en passant par son côté. Soupirant un coup sachant qu’il allait se faire injurier par le professeur de Chimie. Mais valait mieux ça que rester obstruer avec un pervers, pour ne pas dire salace et vicieux. Comme on dit, la première impression est la plus importante. C’est vrai qu’Endo en fait peut-être un peu trop, d’une mouche un éléphant, mais valait mieux que tout soit claire entre eux.

Invité

Malgré les apparences et malgré ce que Raito pouvait laisser paraître, il n'aimait pas avoir une mauvaise réputation, et encore moins celle d'un pervers. Il est vrai que ses manières restent très 'tactiles', il n'apprécie pas trop la distance. Il est aussi vrai qu'il était plutôt extraverti, mais pervers, sûrement pas dans ce genre de situation. Il venait d'arriver, et s'en prendre une comme ça lui faisait un l'effet d'une claque dans son esprit. Ses gestes étaient-ils si déplacés ?

Finalement, il sourit. Endô l'avait bien amusé et son air frustré derrière sa flagrante timidité était plutôt amusante qu'offensante, bien que Raito aurait très bien pu s'en sentir vexé. Malgré tout, il n'en avait pas la moindre envie, très peu succeptible, cela aurait été dommage de s'énerver pour si peu, bien qu'Endô se fasse des idées sur lui. Il décida alors de rattraper sa 'soi disant' erreur.

Alors que le jeune homme, en plein ménage et effacage de tableau, tentait de partir après l'avoir brèvement insulté du regard et négligé dans la parole, Raito le suivit jusqu'a la porte et l'attrapa par le poignet.

- Endo, attends.

Espérant en un sens, bien qu'il fasse ce qu'il veut, que le jeune Endo allait l'écouter, il continua sa phrase.

- Ecoute moi.

Il parla le plus sérieusement du monde. Ce serait bête de perdre une première connaissance, de perdre un jeune homme rebelle, ayant une peur incertaine dans son regard, des envies refoulées dans le brillant de ses yeux. Raito ne voulait pas vraiment mal démarrer l'année.

- Je m'excuse si je t'ai paru un peu trop rapide. Mais ce que j'ai fait n'était aucunement déplacé, sans arrières pensées. J'essayais de te mettre a ton aise, à ma façon. Mais j'ai oublié que ce n'était pas la manière de tout le monde. Moi qui suis si fier d'habitude, je m'excuse si je t'ai offensé, ça me gênerait de démarrer sur de si mauvaises impressions, tu comprends ?

Il était sincère, après tout, que lui aurait valu de tels gestes a part une profonde répugnance, ou un rejet total ? Il n'était pas comme ça, surtout pas quand il cherchait à obtenir quelqu'un. Quand il s'appropriait quelqu'un, l'autre le voulait, aussi inconsciemment que possible. Les avances ne sont qu'inutiles, ici même, Endo n'avait pas a se faire de souci. En tout cas, il espérait que celui ci prendrais ses paroles en comptes, aussi sincères étaient-elles.

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Blasé, il retournait à sa place, tout derrière dans classe. Il y avait que son sac a dos qui l’y attendait encore. A chaque pas, il s’en approchais, et une fois devant il remarquait un petit écris sur le tissu, qui le fit immédiatement sourire. Il y était écris ‘Omaho ♥ his Endo…’ avec un marqueur noir. Il avait écrit ça cela faisait un bon bout de temps. De temps en temps il repassait dessus, façon à ne pas le laisser s’effacer. Pendant un bref moment qui paru pour lui bien plus long, il le fixait pensivement. Il se demandait quand est ce qu’il pouvait revenir. Oui, parce que les collégiens étaient partit en voyage scolaire. Il espérait qu’il s’amuse. Les voyages scolaires n’étaient pas ce qu’il aimait en général. Il dû rire a cette pensée, mais rapidement il reprit son sérieux en se rappelant ou il était en se moment. Sans réfléchir il soupirait. Il s’abaissait pour ramasser son sac à dos et le mit sur ses omoplates.

Il positionnait une main sur son épaule et l’autre la gardait le long de son corps. Il fit marche arrière en fixant le plafond, ne voulant pas croiser le regard du jeune homme devant.

Il passait en caressant les bancs qui longeaient son chemin. Du bout des doigts Il effleurait la matière dur de ces matériaux. Il laissait son doigt glisser encore et encore, jusqu’à ce qu’il y en ait plus. A ce moment là, il se retrouvait devant la porte qu’il ne devait pas ouvrir, car elle l’était déjà. Ou du moins elle était entrouverte. Il pensait sortir sans lui adresser un mot, ni Naka à lui. Mais juste quand il allait franchir le seuil de la classe, quelque chose le retint. Une main, un bras, une personne. Naka se tenait derrière lui, son bras dans sa main. Sur le coup il voulait se détacher violemment. Quelqu’un qui vous déplaisait déjà qui vous attrape brusquement par le bras, je pense bien qu’il aurait eu raison de se comporter ainsi. Bref, Il se retournait et le fixait, et rapidement, comme si il voulait se justifier, Naka lui sortit tout un blabla qui concernait sa fierté suivit d’excuses.

- Je comprends… Mais ce n’était pas une façon de m’aborder…

Il restait le fixer d’un air ‘Je n’accepte pas tes excuses.’. Mais en y pensant plus longuement, il ne pouvait laisser un nouveau dans ce lycée dans la galère. Et en un clignement, un sourire apparue sur son visage.

- Bon… J’accepte tes excuses à une seule condition ! Que tu nettoies le reste du tableau.

Ce n’était pas une condition a en couper le souffle, mais en était une quand même. Sur le moment il n’a pas pu trouver mieux. Du coup il mit sa main sur celle de Naka et la détacha délicatement en lui souriant niaisement.

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Raito l'avait retenu, et était au fond satisfait d'avoir convaincu Endo de ne pas partir sur de mauvaises bases. Il n'aimait pas du tout mal paraître et se savait des fois, très maladroit dans sa façon d'agir, bien qu'au fond il soit très perfectionniste. C'était un point qu'il n'avait pas encore parfait, chez lui.

Tenant toujours la main d'Endo, il le regarda se retourna assez brusquement et lui poser une sorte d'ultimatum pour que celui ci accepte ses excuses. Il retira alors doucement sa main et lui rendit calmement son sourire, content de voir qu'il avait accepté cette trêve. Au fond, Raito n'était pas si méchant... en tout cas, là, avec Endo, il n'en avait pas envie.
De plus, il voyait que celui ci ne se laissait pas faire et préférait ça. Après tout, les proies naïves sont faciles, mais les récidivistes sont plus difficile a obtenir, mais plus amusantes. Cela dit, aucune envie de compliquer les choses pour le moment.

- Bien. J'accepte, mais à une seule condition.

Il lui lança alors un sourire concret et défait de tout vice.

- Si tu t'enlèves de la tête que je suis un pervers, et que tu acceptes qu'on déjeune ensemble un d'ces quatres, histoire de faire connaissance. Je viens d'arriver et je ne connais pas grand monde.

Il espérait vraiment qu'Endo ne refuserai pas. De toute façon, dans cette demande, il n'y avait rien de déplacé ni d'arrière pensé. Il voulait juste faire connaissance.

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