Joshua Hops.

« Hops, Joshua »

'xxxxxIdentité.

• Âge : 18 ans. • Classe : • Lieu de Naissance : York. • Statut : Étudiant, travaillant de nuit comme serveur.

'xxxxxDescription du personnage.

• Description caractérielle :

Je ne saurais vraiment définir cet être. Il est très changeant, dans son comportement, dans sa façon d'être. Ça lui est égal de surprendre, de perturber. Il s'amuse du désarroi qu'il cause. Se délecte du malaise des autres. Dans un certain sens, il est très sadique, aimant voir les gens souffrir par sa faute. Surtout des gens qui tiennent à lui et que lui, de son côté, aime. Est-ce une façon de se protéger ? Peut être bien. Il est rare qu'il laisse quelqu'un l'approcher. De toute façon, Josh' n'aime pas la vie en communauté. Il la supporte parce qu'il le faut, parce que quelque part, on a tous besoin de sentir au moins une présence humaine au tour de nous, mais pour le reste... Il n'a besoin de personne. Tout comme personne n'a besoin de lui.
Il est, aussi, très arrogant. Il méprise les autres, se montrant avec eux, impertinent, provocant. Les poussant à bout, cherchant à connaître les limites des gens, à deviner leurs points faibles. Il se prend souvent des coups, mais au moins, comme ça, il se sent vivre. C'est une drôle de manière d'exister. Il y en a qui recherchent l'amitié, l'amour. Lui non. La haine lui suffit.

Ce que les gens pensent de lui le laisse complètement indifférant. L'opinion des autres ne compte pas. De toute façon, ce ne sont que des médisances sur son compte, puisqu'en vérité, peu de gens connaissent vraiment Joshua.
De plus, il y a souvent très peu de logique dans ce qu'il dit. Enfin... Pour lui, il y en a. Il saute d'une idée à l'autre, se contredit tout le temps. Il n'est, cependant, pas forcément inintéressante de parler avec lui.

• Description physique et vestimentaire :

Ce qui attira mon attention la première fois que je l'ai vu, ce furent, tout d'abord, ses yeux. Oui, ses yeux, d'un bleu océan et encadrés de long cils noirs, si étranges, mais pas moins magnifiques. Je crut un instant m'y noyer, me retrouver prisonnier de ce regard glacé et droit. Dans sa condition, j'aurais crut qu'il fuirait l'affrontement visuel que je lui imposais, mais non... Il me fixa sans ciller, sans se détourner et cela me plu. Je fini par porter mon attention sur le reste de sa physionomie et je put aisément constater que son regard n'était pas son seul et unique atout.
Son visage figé dans une expression de froideur à la limite du dégout était tout bonnement parfait. Ma vision des choses n'est peut être pas très objective, car, comme on dit, chacun ses gouts, mais le fait est que je ne peu m'empêcher, même à cet instant, de me dire qu'il était splendide. Sa chevelure de jais, aux mèches rebelles, encadrait un visage fin, dont le petit menton pointu était brandi en avant avec défiance et suffisance. Ses lèvres semblaient êtres deux pétales de rose, si belles et si délicates. En avaient elle la douceur ? Je ne serais le dire, n'ayant pas osé les toucher, mais ce qui est sur, c'était qu'elles étaient pulpeuses à souhait... Ni trop, ni trop peu... Mais bon, comme je vous l'ai déjà dit, cet avis ne concerne que moi. Le reste de son visage se composait d'un nez droit, discret, ainsi que de sourcils finement dessinés. Quand à sa peau, elle était d'un blanc immaculé. Aussi douce que du velours ? Peut être bien...

Pour le reste, cet Adonis anglais mesurait dans les un mètre quatre-vingt. Il avait un corps fin et athlétique. Ses jambes, d'une belle longueurs, lui procuraient une démarche souple, presque féline, dont il n'en avait surement pas conscience. Son buste, quand à lui, se caractérisait par des épaules assez larges, juste assez pour lui permettre de s'imposer, de se démarquer des autres. Je pu cependant constater un peu plus tard que malgré la perfection des ses formes, sa peau était loin d'être dépourvue de la moindre imperfection. Son buste était parsemé de petites cicatrices, qui loin de lui enlever tout son charme, donnaient au garçon une allure virile de celui qui avait vécu et cela, malgré ses 18 ans.

• Histoire :

~1.~

Un rayon de soleil passe entre les épais rideaux blancs qui masquent la fenêtre, grande ouverte. Un petit vent les fait valser légèrement, tels des voiles. Ce mouvement est le seul perceptible dans la pièce. C'est une chambre entièrement blanche, aux murs lavés à la chaux et au carrelage lisse et froid. Au milieux de celle-ci se trouve un seul et unique lit entouré de quelques machines aux signaux lumineux et aux courbes étranges. Le lit n'est pas vide. Sous les draps immaculés, on y voit une forme roulée en boule cherchant à se cacher, devenir invisible. Mais rien n'y fait, sa silhouette est toujours perceptible. Elle essaye de bouger le moins possible, contrôler ses tremblement... C'est dur. Elle ne peut plus rester dans cette position, qu'elle a adopté quelques heures plus tôt. Une tête brune finit par immerger de dessous les draps. C'est une femme. Son visage est fin et délicat. Sa lèvre inférieur tremble imperceptiblement, tandis que ses yeux bleus parcourent l'endroit méfiants et apeurés. Elle est en sueur, sa chevelure ébène lui colle à la peau, elle redoute quelque chose.
Elle doit s'échapper d'ici! Mais comment ? La jeune femme rejette maladroitement la couverture puis s'assoit. Elle est en progrès, elle arrive maintenant à se lever. Sa bouche s'étire en un sourire las, ce qui fait craqueler ses lèvres mal cicatrisés et un peu de sang vient colorer sa dentition parfaite. Elle a bien fait d'arrêter d'ingurgiter leurs médicaments. Son pied se pose sur le sol, puis l'autre. La chambre tourne étrangement et son cœur bat à une vitesse surprenante. Elle ferme les yeux: « Calme toi ! Calme toi ! Tu vas y arriver ! ». Elle essaye de s'en convaincre de toutes ses forces, pourtant au fond de son cerveau engourdi une voix sadique lui crie « Tu ne leur échappera pas ! Jamais ! ». Qu'elle se taise ! La femme entrouvre un œil, puis l'autre, ça va mieux. Elle fait quelques pas, mais son avancé est freinée par les fils qui la relient à l'une des machines. Si elle les enlève ils le seront, ils seront qu'elle essaye de partir comme la dernière fois. Comment éviter ça ? D'une démarche incertaine, elle retourne près du lit, cherchant une solution. Son visage s'éclaire, l'appareil est posée sur une table à roulettes. La femme s'accroupit avec difficulté et débloque les roues. C'est une bonne idée, elle va pousser ça, comme ça personne ne sera qu'elle n'est plus là.
Sa respiration est saccadée, elle est déjà fatiguée alors qu'elle n'a même pas encore atteint la porte. La jeune femme bouillonne de rage, ils ont fait d'elle une épave ! A cause d'eux, elle est devenue un être sans force, sans volonté, incapable d'agir seule. Ils vont le payer ! La voix sadique revient la hanter. « Oui, oui, oui ! Ils le payeront de leur vie ! Oui, oui, ou i! Ils le payeront, c'est promis ! Oui, oui, oui! Que ma vengeance soit accomplie ! », fredonne la voix. Pour une fois, la femme ne cherche pas à la faire taire, car c'est ce qui va se passer. Il faut juste qu'elle sorte d'ici et qu'elle reprenne un peu de force.

YOUYOUYOUYOUYOU ! L'alarme s'est déclenchée. Comment est ce possible ? Elle est toujours branchée ! Paniquée, la fugitive regarde au tour d'elle, cherchant l'origine. Lorsqu'elle comprend, son corps se raidit d'horreur, la prise s'est débranchée. Il faut faire vite, ils vont bientôt être là ! Mais avant qu'elle n'ait entreprit la moindre action, la porte s'ouvre à la volée. Trois homme se tiennent dans l'encadrement. L'un d'eux est vêtu d'une blouse, les deux autres portent une tenue d'infirmier. L'homme à la blouse a une mimique déçu, puis ordonne aux autres de remettre la femme dans son lit, ce qu'ils font avec empressement. Ils entourent les mains et les pieds de la demoiselle avec des lanières pour l'empêcher de bouger. Elle se laisse faire, impuissante face à ces gorilles. Leur tache achevée, ils s'empressent de sortir, laissant la jeune femme seule avec le médecin.
L'homme est âgé, il doit avoir dans les soixante ans. Son visage ridé aux lèvres fine peut paraître doux, mais ses yeux aciers ne laisse place à aucun doute quant à la cruauté du personnage. Désapprobateur, il pose son regard sur la jeune femme. Elle détourne la tête.

-Keith, ce n'est pas bien ce que tu as tenté de faire la ! Ce n'est vraiment pas bien ! Tu ne te plais pas ici ?

Keith garde le silence, mutine, malgré la voix douce de l'homme. Comment peut il oser lui demander ça ? Bien sur que non, elle ne se plait pas ici ! Elle veut partir, fuir cet endroit. Pourquoi ? Pourquoi la garde-t-on ici? Elle n'a rien fait de mal.

-Écoute, c'est pour ton bien que l'on te grade ici ! Pour ton bien et celui du bébé ! Tu ne voudrais quand même pas qu'il naisse dans de mauvaises conditions! Nous serons en prendre soin après ton accouchement.

Le regard de la jeune femme s'est assombrit. De la rage et de la colère se lit sur son visage. Il a touché un point sensible. La voix se met à chantonner dans sa tête « Le bébé, ne sera plus le tien ! A qui sera-t-il donc ? Le mien, te tien, le sien ! Hahaha ! ». La femme essaye de lutter, pour enfin exploser!

-C'est MON bébé ! Vous ne l'aurez jamais ! Vous n'avez pas le droit !... pas le droit ! Je m'en occuperais moi même !
-Calme toi, ma petite Keith ! Pense au bébé ! Le stresse n'est pas très bon pour lui.
Tu sais très bien que tu es malade, tu ne pourras pas t'occuper d'un enfant !

Des larmes coulent sur ses joues. Il ment, IL MENT ! Elle va bien. C'est lui, c'est lui qui la drogue et qui la rend folle ! C'est lui qui fait naitre cette voix dans sa tête, rien que pour la torturer. Keith s'apprête à crier tout ça au médecin, mais une douleur se fait sentir au niveau du ventre. La jeune femme suffoque. Non, non pas encore ! Elle ne veut pas. Une autre contraction survient, l'homme a deviné ce qu'il se passe. Quelques instants plus tard, des infirmiers et infirmières sont là. Elle ne comprend rien. Le regard voilé, le cerveau brumeux, la femme écoute ce que l'on lui dit. Les gens lui crient « Pousse ! Pousse ! », c'est ce qu'elle fait tel un automate.
Un ultime cri, une ultime poussée et le bébé et là. C'est un garçon, un magnifique petit bonhomme qui regarde, sereine le monde qui l'entour de ses yeux bleus comme ceux de sa mère. Le vieux médecin, se penche à l'oreille de la mère pour lui demander de donner un nom à son fils. Keith murmure « Joshua » avant de fermer les yeux. C'est la fin...

~2.~

« Je viens d'apprendre à Joshua que sa mère est morte en la mettant au monde. Cela ne provoqua chez lui aucune réaction. Est il trop jeune pour le comprendre ? Je ne sais pas... Il fait pourtant preuve d'une grande intelligence malgré ses six ans. Peut être qu'il ne ressent rien, car il ne sait pas ce qu'est vraiment une mère. Cela me parait plausible. Il vit à l'institut depuis sa naissance, parmi des malades. La chaleur humaine lui est inconnue, tout comme l'amour. Je ne comprend pas que mon prédécesseur n'ait jamais eut l'idée de le placer dans une famille d'accueil. Énormément de gens rêvent d'avoir un enfants sans y parvenir, et ce petit garçon pourrait être une bénédiction pour eux. Il est magnifique, calme, éveillé pour son age, capable de faire preuve d'une grande intelligence et de compréhension. C'est décidé, dès demain je me met en quête de quelqu'un.
J'espère que la famille trouvée ne sera pas effrayée par les antécédents psychologiques de la mère du petit. Enfin, je pourrais leur certifier que Joshua n'a aucun problème sur le plan mental. Je vais tout de même étudier son dossier ainsi que celui de Keith avec un peu plus d'attention. Il ne faudrait pas qu'il arrive quelque chose! Ça me donne matière à réflexions. »

J. Adam (réflexions jetés sur un calepin.)

« Une famille a était trouvée. Ce sont des gens charmants, se préparant à partir pour le Japon. Ils rêvent d'avoir un enfants depuis tellement longtemps. Je suis heureux de pouvoir réaliser leur rêve.
Lorsque j'ai apprit la nouvelle à Joshua, il parut effrayé. J'ai dut discuter avec lui un bout de temps pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas avoir peur, qu'il sera bien mieux avec ces gens la, que dans cette clinique. J'ai cru qu'il allait se mettre à pleurer. Josh' s'était accroché à mon bras l'air suppliant. J'ai faillit céder devant ces yeux mouillés. Sa bouille est un bon moyen de persuasion et de manipulation. Heureusement que je le connais, et sais comme agir avec lui. Il finit par accepter l'idée et rencontrer ses nouveaux parents. »

J. Adam (réflexions jetés sur une calepin.)

~3.~

Cette nouvelle vie qu'Adam avait espéré pour le garçon fut loin d'être ce à quoi il s'attendait. Les parents si aimants au départ de l'adoptions changèrent du tout au tout. Les câlins et baisers firent place à la violence et au dégout. Chaque instant était là pour rappeler à Joshua qu'il n'était qu'un petit bâtard, qu'un fils d'une folle, qu'il n'avait personne pour le protéger, aucune épaule sur laquelle pleurer. Vous vous demandez surement pourquoi ce revirement de situation... Sait on vraiment ce qu'il se passe dans la tête des Hommes ? La folie est partout. Ce besoin de se sentir supérieur aussi. Peut être que malmener leur fils était une manière à eux d'atteindre cette puissance que tant de gens recherchent. Dominer ! Le mot qui résume au mieux les envies de cet homme et de cette femme. Quand à Joshua... Il subissait.
Bien sur le jeune Adonis n'accepta pas longtemps cette situation. Il comprit assez tôt qu'il n'était pas fait pour être soumis à qui que ce soit. Sa soif de vivre le poussait à réagir, à riposter et enfin de compte à partir. Rester ne lui aurait rien apporté de bon. Il serait mort. Peut être pas physiquement -quoiqu'au vu des coups qu'il se prenait- mais mentalement. Cette petite voix qu'entendait sa génitrice commençait à se manifester chez lui et ça, il ne pouvait l'accepter.

C'est donc tout naturellement que le garçon quitta la maison. Une nouvelle ville. Une nouvelle vie. Un travail. Et un petit appartement miteux. La solitude, sa meilleure amie et l'espoir de ne plus jamais être déçu.

• Raison de votre arrivée à Shimizu :

Joshua s'est retrouvé à Shimizu car les frais d'inscription n'étaient pas très élevés et il était possible pour l'étudiant de travailler.

'xxxxxAutre.

• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? 2-3 ans.
• Comment avez-vous connu le forum ? Google est mon ami.
• Avez-vous un double compte ? Nop.
• Personnage de votre avatar ? Je sais plus.
• Quel est le code règlement ?

Spoiler: