Fraiche baignade[Tsukasa Hanasawa]

Tsukasa s'était réveillé tôt et coucher tard comme toujours. Par manque de sommeil, comme toujours. Il avait donc décidé d'aller à la piscine pour changer un peu du toit. Tsukasa s'était changé dans les cabines comme tout le monde. Il portait un maillot de bain noir et une serviette sur ses épaules. Il la déposa sur le porte serviette. Il remarqua la présence d'une seconde serviette et il en déduit qu'il ne serait pas seul dans la piscine. a cette pensée, il soupira. Mais il continua d'avancer, un bruit d'eau vint à ses oreilles et il regarda le bleu de l'eau de la piscine sous lequel il regarda une silhouette se dessinée puis émergé enfin de la surface. "salut" avait-elle lancé. Il s'agissait d'une fille. Tsukasa la salua d'un léger signe de tête tout ne répondant:

Salut...

Il inspira profondément et passa de l'eau derrière sa nuque puis sur son torse ou le filet d'eau suivit les courbes de ses muscles forgés avec la danse qu'il pratiquait ainsi que le sprint. Tsukasa se redressa de toute sa hauteur et exécuta un plongeon discret dans l'eau. Le garçon ressortit de l'eau en rejetant la tête en arrière légèrement. Il avait pied là ou il était ce qui n'était pas étonnant puisqu'il se révélait être assez grand. Il passa ses mains dans ses cheveux noirs mouillés. Le battement de son cœur s'était apaisé dès qu'il était entré dans l'eau tiède. L'eau lui procurait une sorte de paix intérieur qu'il ne connaissait plus depuis quatre ans. Ses yeux noirs se reposèrent sur la jeune femme. Il ne la connaissait pas, comme la plupart des personnes ici. Depuis qu'il était arrivé, pas un sourire n'avait tiré les traits de Tsukasa. Il était comme ça. Il ne souriait jamais. Son visage se bornait à rester neutre, sans aucune expression. Personne ne comprenait son attitude légèrement dépressive surtout dénue de toutes émotions visible. Tsukasa s'approcha du bord et il se mit face au léger mur qui retenait l'eau. Il croisa ses bras sur le rebord et appuya son menton dessus. Un léger soupire le saisit pour une raison inconnue.

Tsukasa.

Il avait lâché cela avec douceur. Tsukasa venait de se présenter très rapidement car souvent c'est ce que l'on fait lorsqu'une personne est seule avec vous. Il ne la regarda cependant et ne lui sourit pas. Au premier abords, Tsukasa pouvait sembler un peu asocial, un peu dépressif mais il était en fait le typique brun ténébreux. Ses cheveux mouillés lui tombaient parfois devant les yeux alors qu'il fixait le carrelage mouillé de la piscine.

La jeune femme l'avait regarder un instant. Tsukasa était toujours sur le rebords, il venait d'énoncer son prénom et il attendait que la jeune femme réponde comme cela se devait. La réponse suivit dans les minutes qui suivait, surement que les mots de Tsukasa étaient banals et passaient donc inaperçu. Elle s'appelait Naoko et elle était en 2.B. Le regard du garçon dériva du carrelage sur la jeune femme qui s'immergea dans l'eau afin de faire une ou deux longueurs sous l'eau. Il était clair que c'était une bonne nageuse, elle semblait vraiment à l'aise dans l'eau. Elle sortit de l'eau et replaça une mèche de cheveux. Elle était plutôt jolie. Tsukasa répondit lentement à la première question:

Idem...

Cela voulait bien sur dire qu'ils étaient du même âge. Ses yeux noirs regardait toujours la jeune femme. Tsukasa se retourna vers le centre la piscine, un léger bruissement d'eau se fit entendre simplement. Si Tsukasa ne nageait pas c'était surement parce qu'il estimait que nager en compagnie n'était pas la meilleure façon de se relaxer enfin, cette règle s'appliquait à lui seulement surement. Il se laissa tomber en arrière doucement, immergeant d'abord ses cheveux mi-long puis ses épaules enfin son visage et pour finir tout son corps. Le garçon se laissa tomber au fond de l'eau, avec un calme parfait sur son visage. Il atteint le fond presque rapidement et il resta là pendant quelques instants au fond de la piscine, le dos appuyé sur le carrelage immergé. Tsukasa avait toujours eut une bonne apnée. Il avait tout de suite développé la faculté de rester longtemps sous l'eau, ce n'était pas pour autant qu'il nageait comme un poisson mais, il savait retenir sa respiration longtemps. Mais ne poussons pas les limites de l'impossible, il était temps que Tsukasa remonte ce qu'il fit. Il sortit sa tête de l'eau puis une partit de son torse. Tsukasa avait beau être grand, ce n'était pas non plus un géant. Ainsi debout, l'eau lui arrivait au niveau des pectauraux. La blancheur de sa peau se reflétait lentement dans l'eau, son dos ressemblait à un rocher au milieu de la mer. Tsukasa écarta les bras, mettant les paumes de ses mains à plat sur la surface de l'eau bleutée. Un soupire s'echappa de nouveau de lui.

Dis, Naoko, tu viens depuis combien de temps ici le dimanche, à cette heure?

C'était une question comme les autres, comme pour remplir le silence qui s'était installé et paré à la gêne qui risquait de faire surface dans le cœur de Tsukasa. Son visage ne souriait toujours pas, neutre, impassible, triste.

Le regard de Naoko allait et venait sur l'eau et lui. Tsukasa ne savait pas vraiment pourquoi mais au fond, lui faisait pareil. Presque par automatique, son regard était posé sur la demoiselle enfin quand elle ou il n'était pas dans l'eau. Elle était plutôt jolie, jolie oui. Elle semblait énergique comparé à Tsukasa qui transpirait le calme et la tristesse mais chacun son mode de vie hein? Elle répondit qu'elle venait ici lorsqu'elle avait besoin de se changer les idée, qu'elle n'était venue qu'une fois ici depuis son arrivée. Naoko venait ici lorsqu'elle avait besoin de calme. Ce qui était un point commun entre les deux jeunes. Elle lui retourna à son tour la question en prononçant son prénom. Le prénom de Tsukasa sonnait presque avec gaité dans la voix de Naoko. C'était assez étrange et le garçon se figea çà l'entente d'une telle animosité, d'un tel entrain. Tsukasa leva ses yeux de ses mains pour vérifier ce qu'il avait entendu. Lorsqu'il vit le sourire radieux de Naoko , Tsukasa ne comprit pas. Il resta figé. Il en comprenait pas tant de bonheur, un tel sourire sur un tel visage. Souriant ainsi, elle n'était plus jolie, elel était belle. Tsukasa ne comprenait pas la source de ce sourire, la raison de ce qui fendait les lèvres de Naoko. Lorsqu'il prit compte de son silence qui durait maintenant depuis une minute environs, Tsukasa secoua la tête de gauche à droite et il la regarda de nouveau normalement en répondant:

Je viens ici aussi en recherche de calme. L'eau m'apporte la paix je crois...

C'était vrai, l'eau lui apportait une paix intérieur et effaçait durant quelques instants les souvenirs qui forgeaient ces cicatrices dans son cœur qui refusaient de disparaitre. Il ferma les yeux durant quelques secondes pour ensuite reprendre la réponse qu'il avait entamer sans finir:

je ne viens ici que tôt le matin ou tard le soir, quand il n'y a personne ou peu de monde.

Il hocha la tête. ce hochement de tête avait en fait pris l'habitude de remplacer un éventuel sourire qui n'apparaissait plus sur ses lèvres. Tsukasa luis avait ce que cela signifiait mais les autres non. Ils ne savaient pas que lorsqu'il inclinait ainsi, doucement la tête ça voulait dire qu'il esquissait en fait un léger sourire. après tout, ce sont des choses que l'on ne devine pas non?

La jeune femme semblait livré un combat entre deux partie d'elle même. Se retenant de faire une remarque qui risquerait d'énerver ou de blesser Tsukasa. Le garçon la fixait gentillement attendant simplement qu'elle " crache le morceau" comme vous dites. De son côté, il savait ce qu'elle allait lui demander. c'était en fait une des seules choses qui clochaient chez lui. Son sourire ou plutôt l'absence de son sourire. Naoko semblait être une jeune femme compréhensive et plutôt ouverte d'esprit. C'était son sourire qui disait cela pour elle. Tsukasa se rendit compte quel impression il devait dégager, lui qui ne souriait pas. Il devait sans doute dégager une impression de tristesse, de refus de bonheur, a la limite du dépressif, étrange même, mystérieux surement, torturé en tout cas. Il soupira à cette pensée. Lui, il savait qu'il n'était pas que ça. Qu'il n'était pas que torturé, pas que triste, pas que étrange. Il était légèrement vieux jeu, triste bien sur, galant bref il avait des qualités comme les autres mais sans le sourire qui allait avec. Enfin, la jeune femme lui demanda pourquoi il ne souriait jamais, elle lui laissait cependant le droit de ne pas répondre et s'était excusée avant de sa curiosité. Tsukasa leva les yeux vers le plafond le temps de réfléchir à la réponse qu'il allait lui donner.

J'ai oublié...

Cette phrase ne devait pas être complète car il l'avait arrêter en plein milieu. Son regard noirâtre se posa sur Naoko. Tsukasa ne semblait plus vraiment triste, un peu mélancolique, pas fâché non plus. En fait, Tsukasa venait de se rendre compte de l'idiotie de sa réponse enfin c'est comme ça qu'elle devait paraitre pour les autres parceque pour lui c'était un probleme réel. Il continua cependant l'air un peu plus détendu qu'au début.

J'ai simplement oublié comment c'était sourire. Oublié comme on souriait. Oublié ce que cela voulait dire. J'ai oublié d'être heureux pendant quatre ans et donc oublié de sourire.

Il laissa un silence et détacha son regard de Naoko afin de la laisser esquisser un sourire moqueur si elle le souhaitait. Lui, passait une main dans ses cheveux mouillés pour ensuite la laisser retomber dans l'eau tiède de la piscine. après tout, c'était son droit de rire à Naoko, c'était idiot de dire qu'on ne savait plus sourire ni être heureux, Tsukasa le savait bien mais c'était son probleme. Pas le seul mais un de ses problèmes.

Naoko fuyait son regard et Tsukasa l'avait bien vu. Il la regardait cependant comme si de rien n'était oui, la discrétion était innée chez lui. Elle attendit simplement sa réponse comme intéressée vraiment intéressée ce qui était rare chez les gens. Elle lui répondit ensuite sans avoir marqué un temps de réaction que elle ne lui demanderait pas pourquoi il avait été triste et continuait à être triste au bout de quatre ans mais que si il voulait en parler, il pouvait. Tsukasa la regarda:

merci mais je crois que l'on m'a déjà trop aidé.

Il la regarda et s'approcha d'elle, il lui prit les épaules et la regarda. Les remous qu'il avait produit firent un clapotis agréable à l'oreille. Sa voix dit comme presque heureuse:

Regarde ce que je sais faire déjà!

Il semblait tellement enjoué que personne n'aurait résister à cédé à ses moindre requêtes mais ça Tsukasa e le savait pas. Et pour en revenir à ce qu'il voulait lui montrer, il suffisait de regarder son visage ou plutôt ses lèvres qui tentaient en vint se dresser pour former un sourire sans trop y parvenir. On voyait cependant, qu'il faisait des efforts pou que cela ressemble à un sourire. Il semblait cependant heureux d'arriver à produire l'effet d'un sourire, d'arriver à esquisser l'ombre d'un sourire. Ses yeux restaient fixer dans ceux de Naoko espérant peut-être les croiser pour une raison inconnue. En fait, Tsukasa lui même ignorait pourquoi il avait ressenti le besoin de lui montrer ses début dans le ré-apprentissage de sourire, il ignorait pourquoi il l'avait prise par les épaules. Sa voix reprit toujours avec le même entrain:

T'as vu?! je souris!

Il retenta l'expérience n'arrivant cependant toujours pas a sourire convenablement, n'arrivant toujours pas a exprimer un sourire entier, heureux, un vrai sourire.

La jeune femme avait comme partagée le bonheur de Tsukasa en lui disant que c'était génial même si cela ne ressemblait pas vraiment à un sourire. Elle lui dit aussi que en souriant il était plus beau. Hein? Plus beau? Ça voulait dire quoi ça ? Il la regarda, il la sentit se heurter contre son torse puis reculer violemment, Tsukasa la regarda et il la prit dans ses bras. Sa voix murmura tandis que ses bras bras mouillés emprisonnaient Naoko contre lui :

toi aussi tu es plus belle quand tu souris

Il demanda ensuite suite à l'immobilité de Naoko. Il semblait plutôt inquiet, il la regarda tout en mettant ses mains sur ses épaules:

Oh! Tu t'es fait mal? tu es blessée? Tu es rouge! T'as de la température?

Tsukasa mit sa main sur son front tout en disant cela même si c'était un peu ridicule de demander cela car avoir de la fièvre alors qu'on est dans l'eau ça parait un peu bizarre. Enfin Tsukasa se baissa afin de mieux la regarder. En fait, il réfléchissait en la regardant. C'était une jeune femme charmante et très belle. Tsukasa secoua la tête, non, il ne devait pas penser cela. méchant Tsukasa! Méchant Tsukasa! Il la regardait cependant toujours car si elle arrivait à fuir son regard, Tsukasa lui, ne pouvait pas faire autrement que de la regarder. Chose étrange non? En bref Tsukasa la trouvait resplendissante. Surement parce qu'elle souriait facilement et que son sourire était...Un des plus beaux qu'il n'ai jamais vu pour dire la vérité. Enfin bref, cela faisait tout un tas de raisons pour que Tsukasa sentent ses idées se brouillées en présence de cette jeune femme.

Il s'inquiétait tout de même de son état. Quoi c'est vrai! Elle était toute rouge, elle venait de se cogner. Comment ça c'est pas inquiétant a ce point? Bien sur que si.

Ca...va...?

La jeune femme était restée immobile tout ce temps, ouvrant la bouche de temps à autre pour émettre un son qui refusait catégoriquement de sortir. Tsukasa l'observait. Au bout d'un moment, elle sortit de l'étreinte de Tsukasa, se débattant vainement. Le garçon la laissa faire au bout d'un moment. Même si c'était presque à regret. Il la regarda alors se mouver dans l'eau puis d'un coup s'enfoncer dans l'eau. Tsukasa la regarda espérant la voir remonter rapidement mais niet. Il fit alors un pas ou deux et porta Naoko. Il la portait comme les princes portent les princesses dans les contes pour enfants. Pour les autres c'était peut-être vieux jeu mais pour Tsukasa, c'était tout a fait normal. Sa voix dit lentement alors qu'il fendait les yeux.

Je te sors de l'eau.

En effet, le brun marchait paisiblement vers le bord ou il y avait des escaliers. Il soupira. Comment ne pas s'attirer d'ennui? Premièrement, ne pas venir à la piscine à cette heure. Deuxièmement, ne pas tenter de faire connaissance avec une fille. Troisièmement, fuir. Tsukasa avait tout fait de travers. Après cinq pas, il dut vérifier si il portait bien toujours Naoko car il ne sentait plus rien. Il constata qu'elle était belle et bien dans ses bras. Bien que l'eau allège les poids, Tsukasa doutait que Naoko fusse lourde car il avait simplement l'impression de porter une poupée. Tellement petite, tellement légère, tellement belle...Il détourna les yeux à cette pensée. Non! Non! Et non! On secours la jeune femme et après on fuit! Il déposa sur une marche de l'escalier qui était sous l'eau mais Naoko pouvait ainsi ne pas mourir de froid puisque toujours dans l'eau et aussi respirer et ne pas se noyer. Tsukasa l'observait en silence, il s'était assis à ses côtés sans trop savoir quoi dire.

Tu m'as fait peur!

Il avait dit ça comme ça, juste pour dire quelque chose surement. Il avait prévu de fuir cet endroit dès que la demoiselle serait en lieu surs (elle y était) mais maintenant, il ne s'en sentait pas le courage et décidait donc de rester sagement. Visiblement, Tsukasa s'était déjà habitué à la présence de Naoko et s'y était attaché sans trop se l'avouer. Il attendant simplement un signe de vie espérant surtout ne pas la voir s'écrouler dans l'eau sans vie. De sa main, il dégagea une mèche de cheveux du visage de Naoko afin de mieux l'observer. Son geste avait été tendre, exécuter avec extrême douceur, un peu d'hésitation aussi au début.

Tsukasa avait été surpris que Naoko pose sa tête sur son épaule mais se contact ne le gênait pas trop absorbé par la beauté de la jeune femme. D'ailleurs, comme si ses instincts qu'il croyait avoir perdu renaissaient, il passa un bras autour des épaule de la demoiselle pour une raison qu'il ne s'expliquait pas lui même. Au début, elle restait muette ce qui eut le don d'inquiéter passablement Tsukasa. Il la regarda de nouveau sentant quelque chose dans son cœur bouger. Heureusement que Naoko parla alors, le tirant ainsi du diagnostique qu'il commençait à faire de lui même. Ele lui dit que maintenant, il pouvait partir si il le voulait. Tsukasa sonda son cœur. Il ne voulait pas partir maintenant même si son esprit semblait crier "ennui ennui ennui!" comme s'il prévoyait des ennuis que son cœur ne voyait pas. Sa voix affirma cependant sure d'elle:

Non, je reste c'est certain.

Il regarda de nouveau Naoko. Son bras autour de ses épaules la maintenant proche de lui et ce contact plaisait à Tsukasa bien que son esprit criait que c'était des foutaises. Sa voix de manda de nouveau:

Sauf si tu préfères que je me retire...?

En fait, il espérait tout sauf ça. out sauf que Naoko lui dise que sa présence était insupportable et qu'elle souhaitait qu'il parte loin. car Tsukasa s'était attacher à la demoiselle ce qui n'était pas courant enfin pas lorsqu'il s'agit de ce genre d'attachement. Quelle horreur si elle ne partageait pas ses pensées, si elle le détestait ? Oui, tout cela prenait une dimension énorme mais c'était Tsukasa après tout. Tout se décidait vite dans sa tête et là ça avait été encore plus vite. Il attendait juste que la jeune femme determine si il avait une chance ou pas

Elle avait dit que si elle avait demander cela c'était uniquement parce qu'elle voulait qu'il soit libre de ses choix et qu'elle avait sentit une hésitation dans son comportement. Tsukasa la regarda un peu étonner par ce raisonnement mais bon après tout, pourquoi pas. Il n'enleva pas son bras qui était autour des épaules de Naoko puisqu'il semblait être très bien là et que ça ne dérangeait visiblement pas Naoko. En réalité, c'est surtout lui que ce contact ne dérangeait pas. La jeune femme était très douce et Tsukasa avait l'impression d'être aimanté à elle. Comme si le monde ne s'était soudain résumé qu'à elle, Naoko et à rien d'autre et a personne d'autre. C'est lorsqu'il réfléchit à cela que quelque chose brula son cœur. Serait-il possible que...? Non...Pas après tant d'années. Instinctivement, il posa sa main libre à l'endroit de son cœur et il retins de justesse un léger "oh". Il venait de comprendre. Ce n'était pas une maladie. C'était simplement que son cœur commençait à se réchauffer. A se réchauffer après tant d'année de froid intérieur. Certes ce n'était pas la chaleur du bonheur intense mais cela commençait à ressembler à de l'amour. Amour qui commençait à réchauffer le cœur de Tsukasa. S'il avait réussi à retenir le "oh", il ne réussit pas à retenir cela:

Naoko...Tu es géniale!

Il avait bien sur dit cela sur un ton surpris comme s'il s'étonnait lui même. Ses yeux qui étaient auparavant fixer devant lui se trouvaient maintenant poser tendrement sur la jeune femme. Et il était persuader que si quelqu'un regardait ses yeux, il n'y verrait plus autant de tristesse qu'avant mais qu'il y découvrirait une nouvelle joie naissante. Il semblait tellement soulagé, tellement étonné qu'il prit soudain Naoko dans ses bras. Il dit ensuite sans pour autant la lâcher:

Excuse moi mais là jpeux pas m'en empêcher.

Sur ce, il ferma les yeux. Ses lèvres tournées dans un semblant de sourire nettement mieux que ce qu'il lui avait montrer. Cependant, ce n'était toujours pas un vrai sourire ni un sourire d'ailleurs, c'était juste plus ressemblant, plus sincère aussi surement. La jeune femme devait sans doute se demandait quelle mouche piquait Tsukasa sauf si elle avait réussi à décrypter la lueur qui brillait au fond de ses yeux.

La jeune femme avait dit qu'elle n'avait rien fait lorsqu'il s'était exclamé qu'elle était géniale. Tant pis, peut-être comprendrais-t-elle le tout plus tard, Tsukasa ne releva pas pour le moment. Il la prit dans ses bras, ne pouvait plus résister à l'appel de de de quoi d'ailleurs? Il avait en fait, simplement envie de tenir la jeune femme dans ses bras. Elle, elle n'avait pas protester contre ce geste ce qui eut l'effet d'une décharge électrique dans le cœur de Tsukasa. Enfin, ça ce n'était rien comparé à ce qui suit. La jeune femme entama une phrase en bégayant. Tout d'abord, elle l'avertit qu'il pourrait la détester après mais qu'elle ne pouvait plus se retenir. Tsukasa retint sa respiration là. Attendant, ne sachant pas trop à quoi s'attendre, encore trop heureux d'avoir découvert le sentiment qui le submergeait pour réfléchir correctement. Aussi, la perspective de lui dire le réjouissait un peu. Alors qu'il réfléchissait à cela, Naoko avait continuer à parler et un bout de phrase lui parvint "amoureuse de toi Tsu...ka...sa". Là, il effaça son sourire ou plutôt, son sourire s'effaça et il la regarda surpris:

Eh ?

Puis, il tenta de faire un retour en arrière rapide. Venait-elle de lui avouer qu'elle l'aimait ? Oui, surement. Elle tremblait, elle bégayait et puis cette bride de phrase. Aucun doute, elle venait de lui dire. Mais alors pourquoi avait-elle parler de se faire détester. C'était superbe au contraire. Quoi que un be mol. Tsukasa préféra détendre l'atmosphère et il dit comme s'il était embêté:

Tu vois...La seule raison pour laquelle je serais embêté ou je pourrais te détester c'est parce que tu m'as en fait devancée.

Il avait dit cela mais on voyait que trop bien que c'était faux. Enfin tout était faux sauf le fait que la demoiselle venait de le devancer. Mais ce n'était pas un problème. Puis que dans son cœur, une adrénaline allait et venait, comme une décharge électrique constante, comme un rayon de soleil sur la peau le matin. Tout ça, Tsukasa avait crut avoir oublier. Oublier ce que cela faisait. Il la regarda et dit de façon plus clair avec tendresse:

Sachez, chère demoiselle, que vos sentiments sont aisément partagés...

Ses lèvres se tirèrent de nouveau en une ombre de sourire. La sensation de chaleur dans son cœur était comme redécouverte et pour tout dire, ce n'était en aucun cas désagréable au contraire. Tsukasa posa sa joue sur la tête de Naoko après avoir embrassé son front délicatement.

Moi je ne crois pas, je suis sur que je t'aime.

Après que Tsukasa eut répondu à la déclaration de Naoko, celle-ci semblait plutôt surprise, abasourdi qu'il puisse partagé ses sentiments. Elle avait balbutier en demandant si il l'aimait aussi. Ça avait fait un peu bizarre de dire cela et de s'entendre le demander. Elle ne semblait pas trop y croire mais Tsukasa ne voyait pas trop ou était le probleme et ce qu'il y avait de si surprenant à ce qu'il soit tombé sous son charme. La jeune femme l'avait regarder lorsque Tsukasa avait dit qu'il était sur de l'aimer. Elle s'était ensuite penchée afin de l'embrasser délicatement. Tsukasa avait presque automatiquement fermé les yeux afin de placé sa main sous sa nuque. Leurs lèvres se détachèrent et Tsukasa la regarda longuement.

Je n'ai pas exactement détaillé la piqure dans le cœur de Tsukasa au moment du contact. Le palpitant s'était d'ailleurs emballé, battant à tout rompre. Il passa la main dans cheveux encore un peu mouillés de Naoko. Les lèvres de Tsukasa se retirèrent en un sourire approximatif. Il se pencha afin d'embrasser la joue de Naoko. Surement qu'il n'était pas encore très prêt a tenter des gestes démonstratifs après tant d'années resté seul. Disons simplement que cela devrais arrivé avec le temps. Il lui pris cependant la main avec toujours cette imitation d'un sourire. Jamais il n'aurait crut qu'il puisse retomber amoureux, que son cœur puisse être si chaud, qu'il puisse se sentir de nouveau heureux. Cela devait surement se voir au fond de ses yeux, une légère étincelle de bonheur dans des yeux ou la tristesse règne. Mais une étincelle tout de même, un espoir qu'un jour, tout s'arrangera.

Naoko?

Il la regarda un instant de coté. Il commençait à avoir froid et il venait d'avoir une idée. Sa voix calme poursuivit alors qu'il ne la regardait plus comme un peu gêné peut-être:

Et si nous allions autre part ? Mangé par exemple ?

Il devait être dans les alentours de midi. L'emploi du nous a Tsukasa avait provoqué comme une nouvelle décharge éléctrique dans son coeur.

Tsukasa s'était levé après qu'elle lui ait demander ou ils allaient. Il sembla réfléchir quelques secondes puis il dit doucement.

Nous verrons ça dans quelques minutes tu veux?

Il se pencha pour lui embrasser le front doucement puis doucement, comme naturellement, il l'entraina doucement vers les cabines de change. Arriver devant les cabines, il lui lança avec complicité:

Bon, le dernier qui sort de sa cabine prépare à manger d'accord?

Il refit son imitation d'un sourire bien pale et il se pencha pour embrasser délicatement les lèvres de Naoko provoquant de nouveau une décharge plus puissante que les autres dans le coeur du garçon. Si il avait eut des doutes sur l'existence du coup de foudre il était clair que cet avis était révolu. Car il était bel et bien amoureux de naoko. Amoureux. Tsukasa ne savait pas encore si c'était quelque chose de bien ou de mal. Il savait simplement que pour le moment, il était heureux. C'est donc, après l'avoir embrassé doucement, il qu'il entrer dans la cabine en face de celle de Naoko. Il passa rapidement la serviette blanche sur son torse perlé de goutelettes d'eau puis il se changea sans trop se presser. Après tout, si gagner faisait plaisir à Naoko, ça ne lui faisait rien de perdre. Son esprit vaquait donc doucement tandis qu'il enfilait son pantalon noir qu'il avait laissé dans la dite cabine. Les battements de son coeur s'étaient calmés après qu'il ait patieté un bon moment le dos contre la porte, la main sur sa poitrine. Cependant, ils risquaient de revenir lorsqu'il tiendrait de nouveau la main à Naoko. Alors qu'il venait d'enfiler sa chemise blanche, il releva la tête et observa son reflet dans le miroir présent dans la cabine. Il y avait quelque chose de changé dans ses traits. Tsukasa tenta en vain de deviné quoi mais il n'y arrivait pas. Il se détourna donc de son propre reflet aprèsa voir tenté d'arranger ses cheveux semi-mouillé. Sa main releva le loquet de la porte et l'ouvrit...