Bousculade en fin de cours [Kai]

A peine sortie de la classe Kaya était prise dans le flot bruyant d'élève au quel elle participait intensément. Elle retrouva un groupe de deux autres filles, ses amies de boisson à qui était plus âgées qu'elle mais qui avait eut à peu près la même histoire de vie que Kaya. Elles racontaient toujours leurs aventures de la veille. Kaya était contente d'être ici avec les filles. Elles se donnèrent rendez-vous pour le lendemain se laissant chacune quartier libre pour la soirée. Elle les embrassa bloquant tout le monde dans le couloir et leur dit au revoir. Kaya allait à contre courant. Pourquoi ? Première raison elle aimait ça. Deuxième embêter les gens était sa seconde nature. Troisième son casier était de l'autre côté du couloir.

- Pardon, excuse moi... Tu gènes là ! Ah salut ça va ?

Kaya tutoyait tout le monde et le monde la tutoyait en retour et tout allait pour le mieux. La jeune fille aux cheveux couleur sang en mini-jupe rouge et noire et chemise noire arrivait directement de la rue d'une grande ville japonaise. Un peu vulgaire mais jamais utilisant son vocabulaire étrange de la rue qu'elle n'avait jamais aimé Kaya était une jeune fille à l'aise avec tous. Enfin elle arriva or du couloir et se dirigea vers les casier. Elle ouvrit et mis son sac dedans puis se retourna. Devant elle se dressait un homme, il semblait attendre mais peut être s'était-il arrêter pour réfléchir, qui sait ? Peut-être son casier était-il voisin du sien ? Elle voulait le connaître comme ça pour savoir, parce qu'elle voulait connaitre tout le monde. La curiosité la piquait encore .Une fois de plus. Elle s'exclama de sa voix mélodieuse. Elle tendit sa main.

- Salut toi !Kaya Umisa

Kaya sourit et hocha la tête. "Kai" d'accord elle s'en souviendrait. Du moins elle l'espérait. La jeune fille vit qu'il s'apprêtait à lui dire quelque chose alors elle attendit avec un grand sourire. Kaya fut surprise par la question mais n'en paru pas moins ravie. Le ton serein qu'il employait était un véritable enchantement. Quel age avait-il ? Pour sur il était plus agée qu'elle mais étant naturellement immature ou mature celon l'envie. Souvent elle préfrait être immature car cela lui permettait de jouer l'innocente et de prendre les garçon dans sa toile. Mais il ne fallait pas se tromper sur son compte. La vie de Kaya avait toujours été dure. Fallait-il raconter des salades à ce jeune garçon ou bien répondre franchement ? La jeune fille n'avait pas envie de s'embarquer dans un long mensonge alors elle répondit tout simplement d'une voix amusée.

- Pas toute ma vie, non. Il y a quatre ans encore j'étais curieuse et timide. A ce moment j'ai rencontré des gens simples, ouverts avec qui je pouvais discuter comme avec toi et du coup et bien je suis devenue comme eux !

Quatre ans déjà qu'elle avait quitté ses arrières grands-parents où elle avait été éduqué dans le respects des coutumes oubliées. Bien que les marques avaient disparues le souvenir du baton était encore douloureux. Lorsqu'elle était partie loin d'eux avec sa mère elle avait découvert une violence sans raison, mais elle s'était retrouvée au milieu des siens. Elle avait perdu sa colère et était tombée dans le vice pendant un long moment. Puis on l'avait transportée là, au lycée il y avait un mois de ça.

- Si tu veux je t'apprendrais à être spontané ! Ca s'apprend ! C'est comme tout.

Déclara-t-elle avec un grand sourire. Elle dégageait de la vigueur, de la joie et de l'envie de connaitre des choses. Kaya n'avait pas changé depuis son arrivée au lycée. Ce qu'elle souhaitait faire plus tard ? Rien de précis. De toute façon elle s'en fichait elle avait ses repères à elle ses codes. Elle demanda aussi simplement qu'elle aurait demandé où était la direction vers la ville :

- T'as quelque chose de prévu ce soir ?

Kaya savait toujours ce qu'elle disait. Elle connaissait l'inconscience mais là elle n'en faisait pas cas. Ce Kai n'était pas le type d'homme à sauter sur les femmes en une soirée. Il devait prendre son temps, avoir des sentiments et tout. Kaya ne savait pas si elle devait être flattée par le "j'ai jamais vu ça". Elle n'était pas la fille qu'il attendait. Kaya se sentit véxée par son ton, pas la peine de la juger sur quatre réplique. la jeune fille n'était pas que cela. Elle ne voulait pas s'ouvrir au monde c'était tout.
Kaya ne jugeait jamais les gens, elle donnait à tous une seconde chance. Elle aimait les hommes et ils l'avait pourtant fait souffrir à de multiples occasion. Elle n'était pas hyperactive, ni rien de tout ce qu'elle voulait paraitre. Elle était juste une fille timide de la ville qui avait appris à grandir toute seule. Kaya détestait être prise pour une simple d'esprit. Avec lui elle arretait d'être une dragueuse. On l'attaquait bien qu'on l'attaqua avec les formes qu'il fallait. Son visage malicieux devient fermé et sérieux.

- Je ne souhaite pas te juger mais des malades, des mecs violents et pervers j'en ai connu. Et ils me l'on bien fait payer. Si je te propose de sortir ce soir c'est que tu me parrais plutôt sympatique et que ces temps-ci j'en aurai bien besoin de discuter avec quelqu'un qui n'essaye pas de me draguer. Alors elle te plait ma cinquième réplique ?

Elle le regarda, elle n'était plus vraiment celle qui l'avait abordé il y avait quelques secondes. Son ton mélodieux n'avait aucune colère aucun ressentiment. Kaya soutait juste être normale avec quelqu'un de doux et de timide et surtout d'inconu. A pratir du moment où elle connaissait les gens elle ne pouvait plus se dévoiler. Peut être ce Kai n'était pas le partenaire idéal et qu'elle l'avait pris de court mais que voulez-vous ? On ne se refait pas ! Elle rangea ses clefs dans sa veste.

- Bon je vais te laisser puisque qu'a l'évidence tu ne m'apprécie pas.

il n'y avait persque personne dans le couloir. Tout le monde avait déserté l'école à une vitesse maximum. Comme tout les jours. Seulement des groupes éparses trainaient devant les salles de cours. Elle se rendit compte que dans les cinq secondes elle saurait avec qui elle allait passer la soirée. Un inconu bourré dans un bar pour noyer l'affront que le jeune homme venait de lui faire à sa façon ou avec "Kai". Elle tourna les talons.

A la première interjection Kaya ne se retourna pas. Elle ne fit qu'arrêter ses pas. Elle savait bien qu'il n'avait pas dit toutes ces choses pour la vexer mais que voulez vous ? La jeune adolescente était tout de même impulsive de nature et ce n'était pas avec un grand sourire qu'elle le cacherai à vie. Kaya avait ses grandes colères et ses grands chagrins. Ils étaient rare car elle les cachait ou bien couchait avec un inconu pour oublier. Le problème de Kaya ? Elle ne voulait pas donner d'elle l'image de ce qu'elle était. Qu'on la voit déprimée et seule était sa plus grande crainte.
A la question de Kai elle se retourna avec un regard noir. Oh, même si il n'avait pas fait exprès il l'avait ennervée. Et une Kaya ennervée était une Kaya qui ne se contrôlait plus. Sa colère allait bientôt redescendre aussi vite qu'elle était montée elle le savait mais que voulez vous ? Une fille reste une fille. Bien sûr elle n'était pas toute comme ça. Il y avait aussi des chiantes qui était molasonnes et peureuses. Le courage de Kaya était le même que celui d'un garçon elle avait du apprendre à se battre pour que les gens prennent en compte sa féminité.
Elevée au départ comme un garçon ou une fille celon les mloments la place de Kaya n'avait jamais été bien définie. Arrivée en ville beaucoup de garçon lui avait fait comprendre qu'être une fille lui interdisait certains droits. Là elle avait remercié son éducation et était devenue un garçon manqué intrépide, elle avait coupé ses cheveux très courts (ils avaient repousés depuis lors) et caché sa blondeur en les teignant en rouge vif. Mais son côté fille qu'elle croyait perdu était toujours présent. Une fois montée en grade elle avait affirmé qu'elle était également femme. Cette lutte elle l'avait réussit et elle était souvent obligée de la rappeler. Pourquoi au lycée tout le monde la considérait comme un fillette innoncente et inconsciente ?
Après la petite tirade de Kai, aussi longue que son propre petit monologue précédent, la jeune fille sourit. Mais ce sourire n'avait rien de bien sympatique. Pourquoi Kaya ? Il s'était pourtant escusé. *Parce que je ne suis pas si simple que ça* Pensa la jeune fille. Ah la la... Kaya ne se rendait pas compte qu'elle n'avait rien à prouver ici. Le temps d'y penser elle regarda le yeux calmes du garçon, ses mains dans ses poches. Elle soupira. Elle ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un comme ça. Elle s'appuya sur les casiers.

- T'es vraiment pas simple toi. Si je me mets à causer t'a interet à dire des trucs. Je hais les silences pesants et le mutisme naïf.

Vrai ? Pas vraiment mais elle ne voulais pas être comprise si elle parlait. Elle n'avait tant souffère que ça mais son passé lui pesait lourd sur le coeur et son actuel confident était loin et le téléphone n'était pas simple. Elle avait vraiment besoin de parler, elle s'en rendait compte. Si son ami était là, elle n'aurait jamais pris la mouche comme ça. Elle n'aurait jamais piqué une colère pour rien. Elle soupîra une nouvelle fois et s'approcha du jeune garçon pour se retrouver face à lui. Enfin face il était plus grand qu'elle qui était dans la moyenne pour une fille.

Kaya était souriante. Aucune colère ni contrariété ne se plaignait sur son doux visage. Elle hocha la tête. Ce garçon avait quelque chose de gauche, il avait son petit caractère. En amour il devait avoir tendance à faire des filles tristes. Ce n'était pas le genre de garçon à savoir se débrouiller. Peut être était-il timide. Peut-être était-il triste. A chacun sa vie. Et puis surtout il était vraiment mignon. La petite puce toujours énervée qu'elle était devrait rapidement le mettre sur les nerfs. Mais comment ne pas jouer avec un homme comme ça ? Il n'était pas sympathique il ressemblait à un ancien ami de Kaya, pas de visage seulement sa voix basse, ce sourire léger. Elle avait montré une admiration pour ce garçon pendant longtemps, mais il était partit de la banlieue du jour au lendemain. L'adolescente à cette époque très jeune, environ 13 ans, ne lui en avait jamais voulu, il était comme ça. Kaya se souvenait des heures qu'elle passait à le regarder, à l'écouter raconter sa journée. Ce n'était pas de l'amour. Kaya ne s'avouerait jamais être tombé amoureuse de quelqu'un, elle, l'indépendante, la farouche. Qui disait où, quand, avec qui. Qui refusait l'autorité parce qu'elle en avait trop souffert étant jeune.
Le collier trop serré une fois rendue à sa mère à onze ans Kaya avait été livré à elle même. Les rencontres qu'elle fit ne furent pas toujours les bonnes. Kai était si étrange qu'il en devenait charmant.

- Viens alors !

Elle le pris par la main et avec un grand sourire aux lèvres lui fit traverser le couloir en courant, elle prit à gauche, puis ouvrit une salle de cours qu'elle savait toujours ouverte. Pour la bonne et simple raison qu'elle avait elle-même cassé le verrou en début d'année. Comment ? Elle avait oublié quelque chose à l'intérieur. Cinq bons coups de pieds avait suffis... La jeune fille referma derrière Kai qu'elle avait trainé jusqu'a là. Elle s'assit sur le bureau du professeur. Regardant la classe de haut. Regardant Kai avec un léger sourire. Elle se promit qu'il n'y aurait rien entre eux. C'était si bien d'être avec un garçon sans qu'il n'y ai d'envie, de sous-entendus.

- Assis toi ! N’Y a plus personne de toute façon. Ca te convient là ?

Demanda-t-elle avec un sourire sans attendre la réponse. Elle regarda autour d'elle. C'était sa chère salle de français. Un des seuls cours qu'elle fréquentait régulièrement avec le cours de musique. Au tableau tout un texte niveau lycée une traduction apparemment. Qu'importait tout ceci.

- Ce soir tu seras ma victime, mon exutoire. Tu sais depuis mon arrivée j'ai pas trouvé de personne à qui parler. Faut que j'en parle. Je suis sérieuse, j'en peut plus de tout le temps sourire. Mais je n'aime pas me plaindre alors c'est toi qui va en avoir plein la face. Parce que je ne connais pas, parce que tu es mignon. T'es d'accord ? Tu peux partir quand tu veux ce sera pas grâve.

Elle parraissait naturelle, pas sur exitée, une lueur de douceur, de tristesse s'était instalée sur son visage, malgré un sourire constent.