Un peu de repos sur un toit innocupé... [PV Sayo Kasaika]

Invité

Tsubaki était monté sur le toit du lycée sur l'heure des
cours. Aujourd'hui, il était de mauvaise humeur et ne voulait pas aller en
cours. Il réussirait bien à faire croire qu'il était malade et qu'il n'avait
pas le choix. Et puis, s'il allait en cours, il risquait de faire passer un
très mauvais quart d'heure à tous ceux qui auraient le malheur de croiser son
regard.
Il regarda sa chemise et, de colère, l'arracha. Quand il vit les cicatrices recouvrant
tout son torse, il regretta mais n'avait plus le choix que de se balader sans
haut pour le moment.
*Tant pis... J'ai une veste dans mon casier, normalement.*

Il regarda autour de lui et constata qu'il était seul. Il alla jusqu'à la
rambarde qui lui arrivait au niveau de la taille et regarda le sol. Le vide l'avait
toujours attiré d'une certaine manière et aujourd'hui, il se demandait encore
ce que ça pouvait bien faire d'être en train de flotter dans les airs. Il
commença à laisser aller ses pensées, sans trop s'en rendre compte. Il se pencha
un peu plus encore sur la rambarde jusqu'à ce que son coude glisse, lui fasse
perdre tout équilibre et qu'il passe de l'autre côté. Aucun cri ne sortit de sa
bouche contrairement à ce qu'il aurait pu croire. Juste une grande surprise. Au
dernier moment, il referma sa main sur un barreau de rambarde. Il n'avait
aucune force physique et ne réussit donc pas à se hisser pour revenir sur le
sol. Il resta pendu ainsi dans le vide, attendant que quelqu'un vienne, criant
de temps à autre un "au secours" pour qu'on le remarque au cas où.

*C'est bien ma veine....*
Vraiment, ce n'était pas son jour aujourd'hui...

Invité

Sayo marchait nonchalamment dans les couloirs du lycée, son I-pod dans ses oreilles, la tête baissée vers le sol. A vrai dire elle ne voulait pas aller en cours, le courage manquait. Elle s'arrêta brusquement, gênant au passage les élèves qui la suivait. Elle ôta sa musique, et fit demi tour d'un pas plus rapide. Elle avait besoin d'air. Elle était venue ici parce qu'elle le voulait, elle voulait donc s'amuser. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas amusée... Elle décida cependant de ne pas repenser aux mauvais moments qu'elle avait déjà subi ici. Envie de tout oublier.

Elle allait donc d'un pas rapide vers les jardins. Puis elle changea d'avis et donc de direction. La ville. En voilà une meilleure idée ! Oui mais non, elle était sûrement bondée de monde. Elle refit alors à nouveau demi-tour. Elle s'arrêta au bas des marches du lycée et l'observa. Là haut. Le toit.

Elle trouva des escaliers qu'elle gravit, dépassa largement les dortoirs et se retrouva donc sur le toit. Eh ben voilà une idée fantastique ! Elle observa la paysage. Enfin un sentiment de liberté ! Un sourire ravi s'étala sur les lèvres et elle commença doucement à faire le tour du toit. Quand elle entendit un appel au secours, elle ne mit que très peu de temps avant de trouver l'origine du bruit.

Elle vit donc un jeune homme, accroché à la rambarde qui délimitait le toit. Sayo aurait bien rit un peu mais elle jugea que ce n'était pas une posture très agréable. Elle se pencha à son tour, accrocha une main à la rambarde et tendit l'autre.

- Attrapez ma main ! Je vais vous aider !

Elle observa l'espace d'une seconde le sol au loin, sous l'homme. Elle faillit perdre l'équilibre mais raffermit sa prise, bien décidée à ne pas assister à un accident mortel.

Invité

Tsubaki se sentit un peu honteux de se faire aider par une
fille, mais n'avait semble-t-il pas le choix. Il saisit donc la main qu'on lui
tendait et se hissa comme il pouvait. Sa faible musculature ne permettait pas
grand chose, mais il s'en contenta. Quand il put attraper le bord de la rambarde,
il s'y accrocha fermement tout en plaçant ses pieds sur le bord du sol. Il y
avait suffisamment d'espace pour que les pieds puissent tenir sans risquer de
tomber. Là, il lâcha la main de cette fille qui l'avait aidé et saisit la
rambarde des deux mains.
Il se pencha à nouveau par dessus celle-ci, mais cette
fois, même s'il venait à glisser, il ne risquait pas de tomber dans le vide.

"Merci."

Contrairement à ce à quoi on pouvait s'attendre, sa voix était ferme et assuré.
Il n'avait pas eu suffisamment peur. De plus, la colère qu'il ressentait avant
l'empêchait d'avoir peur de quoi que ce soit pour le moment.
C'est seulement à ce moment là que son regard croisa celui de la jeune fille. Jeune
fille plus grande que lui d'environ 10 cm, qui portait une tenue assez affriolante
et dont les yeux d'un verts étrange étaient on ne peut plus envoutant.
Bien qu'il préférait de loin les garçons, Tsubaki en eut le souffle coupé. Il
passa de l'autre côté de la barrière pour se retrouver à côté de la jeune fille
et se mit à la remercier de manière plus digne.

"Excuse-moi... La surprise m'a fait oublier mes bonnes manières."

Il saisit la main de la demoiselle, se hissa sur la pointe des pieds et lui
déposa un léger baisser sur la joue.

"Merci infiniment d'être venue à mon secours, belle inconnue."

Il lâcha la main qu’il tenait et s’en alla lentement pour
aller s’allonger un peu plus loin. Il n’était toujours pas d’humeur à voir qui
que ce soit pour le moment.

Invité

Le jeune homme remonté, Sayo pu prendre le temps de le détailler. Plus petit qu'elle (et alors), des cheveux bruns tombant quelque peu sur des yeux bleus probablement, ou noir peut-être. Elle s'arrêta plus longuement sur son corps, marqué de nombreuses cicatrices, plus ou moins récentes apparemment.

Elle acquiesça donc d'un air de "y'a pas de quoi". Il serait tombé alors qu'elle était si proche qu'elle s'en serait voulu.
Le jeune homme s'était donc remonté sur le toit, aidé de Sayo et la remercia d'un bisou sur la joue.
La brune ne rougit pas mais commençait déjà à réfléchir à comment s'amuser... enfin, encore fallait-il que le garçon daigne accepter sa présence. Ce qui semblait ne pas vraiment être le cas. Il partit plus loin sur le toit et s'allongea, la tête tournée vers le sol, les rayons du soleil dardant sur son dos.

Un sourire revint sur le visage de Sayo après une bref moue. Elle n'allait pas le laisser seul. Elle s'avança doucement et s'assit doucement à califourchon sur lui. Elle ouvrit son sac et trouva une crème solaire. Elle espérait aller bientôt à la plage, elle avait donc tout prévu.
Elle se prépara à le masser, crème en main et décida de faire la conversation.

- J'ai moi aussi oublié les bonnes manières. Je me nomme Sayo Kasaika mais Sayo c'est amplement suffisant. Je peux connaître ton nom, bel homme ?

Autant ne pas se mentir, il était bien mignon.

Invité

Tsubaki fut très surpris par la venue de la jeune fille sur
son dos. Il n'apprécia d'ailleurs pas vraiment. Mais toujours son trop peu de
force physique qui l'obligea à rester coller au sol.

- J'ai moi aussi oublié les
bonnes manières. Je me nomme Sayo Kasaika mais Sayo c'est amplement
suffisant. Je peux connaître ton nom, bel homme ?

La colère qui l'habitait toujours lui faisait prendre à peu près tout mal. Et
c'était dans cet état-là qu'il pouvait être le plus amer, le plus désagréable.

"Un bel homme? Où ça?"

Soudain, Tsubaki se rendit compte qu'il était torse nu devant quelqu'un. Chose
qu'il ne supportait pas à cause de ses cicatrices. La haine lui donna une force
phénoménale, et il se releva brusquement, faisant tomber Sayo au passage. Elle
n'avait même pas eu le temps de commencer à lui mettre de la crème solaire.
Sa colère s'était légèrement transformer en panique. Il chercha des yeux les
lambeaux de sa chemise et finit par les trouver. Il les rassembla et mit ce qui
était mettable. Ce n'était pas grand chose, mais ça cachait le principal. Il
retourna ensuite auprès de Sayo, devant laquelle il s'inclina légèrement.

"Désolé... Je m'appelle Tsubaki...Tsubaki Fujiwara."

Il resserra le peu de tissu autour de son maigre corps en regardant Sayo droit
dans les yeux.

"Désolé, depuis tout à l'heure je ne donne pas un très beau
spectacle..."

Il détourna le regard, s'assit sur le sol, les genoux remontés sous son menton.

Invité

Sans prévenir, Sayo se retrouva sur le sol. L'homme sous elle l'avait soulevé et éjecté avec une force impressionnante et elle n'en revenait pas. Elle n'avait rien fait, ou du moins elle ne pensait pas, de mal. Elle se redressa lentement, essuya la crème sur un mouchoir et se frotta le bras sur lequel elle était tombée. Rien de grave, apparemment juste une éraflure mais c'était très vague.
Elle s'inquiétait plutôt de savoir quelle mouche avait piqué le jeune homme pour réagir de la sorte.

Il répondit tout de même à sa question. Il répondait donc au nom de Tsubaki. Elle ne pensait pas qu'un jour un garçon porterait ce prénom mais finalement... pourquoi pas. Enfin bon, elle se releva et se tourna vers lui. Il venait d'enfiler de morceau de chemise déchiré. Que c'était-il donc passé ? Il s'était battu ?!

A peine le temps de demander comment il allait que Tsubaki s'excusa de son comportement. Elle vit dans ses yeux bleus... de la souffrance ? Elle s'approcha doucement. Etait-ce la contact qui le mettait dans cet état ? Elle y ferait attention.

- Je me nomme Sayo... Tu... Tu vas bien ?

Mais à le voir recroquevillé sur lui même, le semblant de chemise serré contre lui, elle avait l'impression qu'il cachait quelque chose. Il ressemblait à un enfant que l'on aurait disputé, le menton sur ses genoux, les bars autour de ces derniers.

- Tu n'as pas à avoir... honte ou je ne sais quoi en fait.

Elle se mit en face de lui, et observa son visage. Une dernière cicatrice apparaissait sous sa lèvre inférieure, décentrée sur la droite. C'était ça le problème, les nombreuses cicatrices sur le corps de cet homme. Elle se mit sur ses genoux devant lui, sans le toucher et lui sourit doucement. Il fallait qu'il en parle peut-être, pour se sentir mieux. Il paraissait que se confier à un inconnu était plus facile, alors si Sayo pouvait aider...

Invité

Quand Sayo se présenta pour la seconde fois, Tsubaki voulut
le lui faire remarquer mais n'osa pas. Parler l'aurait forcé à bouger. Et il ne
voulait pas bouger, surtout pas. Puis, quand la jeune fille se mit à parler à
nouveau, Tsubaki osa tourner le visage vers elle.

- Tu n'as pas à avoir... honte ou je ne sais quoi en fait.

Sayo s'était ensuite installée face à lui, en observant la cicatrice sous sa
lèvre. Habituellement, les gens n'y faisaient pas attention: ce n'était qu'une
petite cicatrice qui aurait très bien pu être causée par une chute d'enfant. Ce
n'était certes pas le cas, mais personne ne s'était attardé là-dessus avant, et
cette réaction surpris Tsubaki. Puis Sayo s'installa sur les genoux, face à
lui, prenant bien soin de ne pas le toucher. Le jeune soupira et expliqua.

"Ce n'est pas le contact physique qui me dérange, Sayo-chan..."

Il n'avait jamais parlé de lui, et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait
commencer. Il voulait juste rassurer l'inconnue qui semblait compatissante
d'une chose dont elle ignorait tout. Compatissante envers une personne qu'elle
ne connaissait pas.

*C'est quelqu'un de gentil.*
Cette pensée traversa Tsubaki qui voulut remercier Sayo d'être comme elle
était, mais ne savait pas comment faire. La seule chose qu'il trouva fut de
tendre la main vers elle et la poser sur une des cuisses, partie du corps
de Sayo qui lui était le plus accessible sans l'obligé à trop bouger.

Invité

Sayo devenait inquiète au fur et à mesure. Tsubaki n'était pas décidé parler. Ni à elle, ni même tout haut tout fort. Elle avait peur que les cicatrices soient plus récentes que prévues, que le jeune homme se faisait battre ou elle ne savait quelle horreur qu'un être humain puisse faire à un autre, si c'était un être humain.
Elle ferma les yeux pour faire disparaître les images de violence qui apparaissait dans sa tête. Elle avait eut son lot et ne gardait qu'une cicatrice dans le dos. Un coup de couteau mal donné.

Enfin, il prit la parole, pour la rassurer certainement. Sa seule phrase eut pour effet d'ôter encore quelques horribles scènes de sa tête. Elle avait trop d'imagination. Elle sentit alors la mains sur sa cuisse et sourit à l'homme. Elle vint s'asseoir à côté de lui.

Ainsi, il ne parlerait pas plus. Gagner sa confiance ? Lui montrer qu'elle n'était pas une profiteuse, une truand qui allait aller raconter tout ce qu'elle savait sur tous les toits ? Oui. Enfin, elle aimerait bien mais c'était souvent un combat long et difficile.

Elle alla récupérer son sac et revint près de Tsubaki. Elle sortit de la sacoche un paquet de fraises tagada, friandises auxquelles elle ne résistait pas. Elle posa le paquet entre elle et Tsubaki, lui laissant le droit de se servir à volonté.

- Tu peux en prendre... Elle fit une pause durant laquelle elle mangea une fraise et regarda devant elle. La ville s'étendait loin. Alors... t'es en quelle classe ?

Invité

Tsubaki n'avait jamais aimé les fraises tagada. C'était même
de loin ce qu'il aimait le moins comme friandise. Mais il ne dit rien. Il n'en
prit pas pour autant non plus.

"Je suis en 2.B. Et toi?"

En réalité, Tsubaki se contre fichait de savoir quoi que ce soit sur Sayo. Pour
le moment, la seule chose qui l'importait était de savoir s'il allait pouvoir
aller jusqu'à son casier sans que personne ne voie de trop ses cicatrices.
Perdu dans ses pensées, il n'écoutait pas si Sayo répondait ou non. Il
réfléchissait à toute vitesse.
*A cette heure-ci, la plus part des élèves sont en cours ou en ville. Je ne
devrais pas croiser grand monde. Si je cours, on me remarquera peut-être, mais
on n'aura pas le temps de voir les cicatrices. Je ne veux pas planter Sayo ici,
mais je ne supporte vraiment pas ces fichues cicatrices...*

Il se leva, tourna son regard vers la porte de sortie et évalua mentalement le
temps que ça pourrait lui prendre de descendre en courant et remonter.

"20 minutes tout au plus..."

Il avait chuchoté ces mots malgré lui. Il se tourna ensuite vers Sayo et
s'inclina légèrement.

"Attends environ 20 minutes, je reviens dès que possible, je te le
jure."

Il se retourna et courut le plus vite qu'il put pour atteindre la porte.
Courir, il avait toujours adoré ça, et c'était sans aucun doute le seul sport
où il excellait vraiment. Il prit très vite de la vitesse et ouvrit la porte, tout en commençant à descendre les escaliers...

Invité

Sayo mangeait tranquillement une autre fraise tagada. Elle en raffolait vraiment.
Tsubaki était donc en 2.B, elle n'avait pas encore eut cours mais elle ne serait pas avec. Une chance de moins de connaître ce jeune homme... Elle soupira et répondit rapidement.

- Je suis en 1.B...

Elle observait la ville devant elle, s'étendre au bas du lycée. Elle ne savait pas trop quoi faire pour que Tsubaki accepte de lui parler. Ou au moins qu'elle le connaisse un peu. Un silence s'installa, et seul le vent qui soufflait doucement dans leurs oreilles cassait ce silence.
Puis Tsubaki murmura quelque chose, plus pour lui même certainement. Quoi qu'il reprit la parole peu après. Il partait. Pour vingt minutes. Mais où et pourquoi ?

La question n'avait pas eu le temps de franchir les lèvres de Sayo que Tsubaki était parti comme une flèche. Mais qu'est ce qu'il avait encore ? La brune soupira une nouvelle fois et alla se mettre sur le bord du toit. Ces pieds pendouillaient dans le vide tandis qu'elle se tenait à une rembarde attenante. S'il ne revenait pas, elle trouverait peut-être de l'inspiration. Ou au pire, elle prendrait l'air comme elle le voulait au départ et arriverait en cours en retard... Elle finit par s'allonger, les pieds dans le vide, les yeux fermés. Ou bien elle pouvait faire une petite sieste aussi.

Invité

Tsubaki courut jusqu'au bas du lycée, arriva devant son
casier, l'ouvrit à la volée et en sortit sa veste rouge. Il prit tout son temps
pour enlever les lambeaux qu'il portait sur le corps et passer l'autre
vêtement. Il se sentit tout de suite plus à l'aise. Une fois rhabillé, il prit
un peu plus son temps pour remonter les marches, sans non plus y passer des
heures. Quand il ouvrit de nouveau la porte du toit, il souriait.

"Excuse-moi, Sayo-chan..."

Quand il vit que Sayo n'était plus à l'endroit où ils s'étaient installés côte
à côte, il chercha tout autour de lui. Quand il la vit, un peu plus loin,
allongée sur le dos, les jambes dans le vide, il sourit de plus belle. Il
marcha à pas de loup et se baissa juste pour cacher le soleil sur le visage de
la jeune fille.

"Re-bonjour, Mademoiselle Sayo..."

Il s'assit ensuite, les jambes écartées autour de Sayo pour être au plus près
d'elle, tout en continuant de lui cacher le soleil.

"Je suis désolée pour mes manières de tout à l'heure... Courir m'a
calmé..."

Il leva la tête vers le ciel, et ferma les yeux.

"Où en étions-nous, déjà?"

Invité

Sayo ne s'était pas vraiment assoupie. Elle somnolait tout juste, perdue dans de tendres rêves, oubliant la réalité. Elle ne faisait pas attention à un bruit en particulier mais prenait garde aux rayons du soleil. Il chauffait son visage, ses bras, ses cuisses... Puis un nuage, puis le retour de l'astre solaire... Puis Tsubaki qui était revenu.
Elle n'ouvrit pas immédiatement les yeux et répondit doucement.

- Vous n'avez en effet pas été très long monsieur...

Un visage apparut sur son visage et elle ouvrit les yeux. Elle due s'habituer quelque peu à la luminosité de l'endroit bien que Tsubaki cachait le soleil à son visage, rendant possible son éveil.
Elle le sentit s'asseoir non loin d'elle, à vrai dire tout à côté. Ou peut être s'allonger. Elle ne bougea donc pas, se demandant encore quoi faire pour faire la conversation...

Mais tout avait changé après qu'il fut revenu. Elle avait observé qu'il avait revêtu une jolie veste rouge qui lui allait à merveille. Alors ces cicatrices étaient le centre de ses problèmes. Ma foi, chacun possédait des histoires, des secrets, qu'il ne voulait pas partager. Elle hocha la tête de haut en bas, bien qu'elle fut encore allongée et les yeux de nouveau clos.

- Ne t'inquiète pas. C'est déjà du passé.

Elle haussa les épaules à la question de Tsubaki. Il semblait déjà plus à l'aise et plus ouvert.

- Je n'en sais rien... Mais peut-être avait vous une idée, monsieur Tsubaki.

Invité

Tsubaki ouvrit rapidement les yeux, à s'en faire mal aux
yeux à cause de la luminosité. Ca y était! Il se souvenait! Sayo et lui ne
parlait pas vraiment! Il avait bien mis trois minutes à trouver cette réponse.
C'est pour ça qu'il avait beau chercher, il ne trouvait pas de réponse à sa
question...
S'ils n'avaient pas de sujet, il fallait à présent en créer un. Tsubaki se
rendait bien compte qu'il n'avait pas eut une attitude très correcte, mais Sayo
lui avait dit de pas s'inquiéter. Il soupira légèrement et regarda la jeune
fille. C'est vrai que quand il l'avait regardée tout à l'heure, il avait
remarqué qu'elle était vraiment superbe. Mais à mieux l'observée, il se rendit
également compte qu'elle avait un visage mignon, charmant. IL se demandait si
elle était vraiment réelle...

*Idiot! Bien sûr qu'elle est réelle, elle ne t’aurait pas aidé tout à l'heure,
sinon!*
Tsubaki secoua la tête pour s'enlever l'idée d'irréalité de la tête. Et prit
enfin la parole.

"Il ne me semble pas que l'on ait réellement commencé une conversation,
tous les deux... A part s'être présentés, je ne vois pas grand chose dans notre
discussion !! Alors, veux-tu parler de quelque chose en particulier,
Sayo-chan?"

Il sourit. Il n'appelait jamais les gens avec un quelconque suffixe. Mais il
trouvait que le "chan" allait à merveille à la jeune fille. Et puis,
cela laissait entendre une proximité qui n'existait certes pas, mais qui
finirait peut-être par naître...

Invité

Sayo attendait patiemment une réponse. Il faut dire qu'on pourrait qualifier sa question de piège étant donné qu'ils n'avaient pas vraiment commencer quelque chose. Ils avaient juste entamé un paquet de fraises tagada, enfin Sayo surtout...

Quand elle rouvrit les yeux, elle aperçut Tsubaki l'observant, elle lui sourit avant de trouver à lui répondre. De quoi pourraient-ils parler ? Ces cicatrices ? La curiosité de Sayo s'en trouverait satisfaite mais il n'était pas question de mettre Tsubaki dans l'embarras. Tout le monde a des secrets.
Bref, la question tournait et retournait dans la tête de Sayo avant de penser soudainement à une idée qu'elle qualifia de lumineuse.

- J'ai une question... Pourquoi t'étais pendu dans le vide ? Je veux dire... t'as pas l'air suicidaire... pourtant pour passer de l'autre côté de la rambarde...

Sayo s'était redressé et était à présent à genoux face à lui. Elle clignait beaucoup des yeux, aveuglée par la lumière. Elle ne voulait pas être blessante et espérait ne pas avoir touché de point sensible.
Finalement, elle considéra que sa question n'était pas top. Elle aurait voulu lui demander s'il avait plutôt une petite amie mais bon... elle se contenterait de ça pour l'instant.

Invité

- J'ai une question...
Pourquoi t'étais pendu dans le vide ? Je veux dire... t'as pas l'air
suicidaire... pourtant pour passer de l'autre côté de la rambarde...

La question surprit Tsubaki qui de fait ne répondit pas immédiatement.

*Suicidaire...?*
Il ne savait pas pourquoi mais l'idée lui sembla très drôle et il sourit de
toutes ses dents.

"Non, non je ne suis pas suicidaire, rassure-toi !! J'ai tout bêtement
glissé en m'appuyant contre la rambarde. Rien de plus stupide, c'est sûr mais
bon..."

Il éclata de rire en imaginant les idées qui avaient pu traverser l'esprit de
Sayo. Par ailleurs, il savait qu'elle avait forcément vu ses cicatrices. Cette
idée le calma immédiatement. Ses fichues cicatrices... Il voulait détourner
l'attention de Sayo de cette image, mais il n'était pas sûr d'y arriver. Elle
semblait curieuse et gentille. Deux qualités qui la pousserait à vouloir
savoir.

*Est-ce vraiment un mal? Ne serait-ce pas une bonne chose de se confesser à
quelqu'un?*
Penser aux cicatrices fit dériver son regard sur son poignet. Suicidaire... Il
ne l'avait jamais été, même pas quand il aurait pu avoir des raisons de l'être.
Jamais il n'avait prit de médicaments, jamais il n'avait eut l'idée de se
défenestrer ni même de s'ouvrir les veines... Il avait toujours souhaité la fin
de son cauchemar...
Tsubaki secoua la tête. Il devait arrêter de penser à son passé. Il ne voulait
pas se mettre à déprimer. Il sourit à Sayo en fermant les yeux pour chasser ses
idées noires.

"Et toi, pourquoi es-tu arrivée ici?"

» un peu de repos sur le toit
» Excuse moi... [PV Sayo]
» La timide extreme Sayo , jour
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