Sur le toit...(PV)

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Angel se tenait là, droit, son regard rouge sang plongé au loin sur le paysage, ne détaillant rien et tout a la fois, son long manteau noir voletant doucement par la brise de nuit qui secouait avec douceur les feuilles des arbres avoisinant le lycée, provoquant un bruit feutré et a peine audible. C'est la, qu'il avait décidé de passer une nouvelle de ses nuits en solitaire, sous son manteau, il n'était vêtu que d'une chemise noire aux manches arrachées, son jean noir lui aussi retenu par une ceinture noire avec une boucle couleur argent, et de grosses chaussures bardées de métal a ses pieds, remontant a mi jambe, comme des boots. Une épaisse semelle, des plaques de métal. Juste au dessus de sa cheville commençait son manteau couleur brune, avec un col non replié grimpant jusqu'a ses joues, il était ouvert, et l'on pouvait ainsi voir l'accoutrement du jeune homme. Ses cheveux d'un blond presque blanc s'agitant lentement sous la brise nocturne.
C'était là, sur le toit du lycée, qu'il avait décidé de passer une de ses nombreuses nuit, son regard perçant plongé au coeur des ténèbres de la ville dont les lueurs lui parvenaient au loin, tache aux milliers de petites lumières jaunes, ou sont regard immobile était perdu. Regardait t'il? Ou bien était t'il seulement plongé dans d'obscures pensées? son visage ne trahissait aucune émotion, si ce n'est une profonde réflexion...Ou bien une attente? Oui, mais une attente de quoi? De quelqu'un? quelque chose? Ou tout simplement...De la fin de la nuit? Un être seul sur le toit de l'école, sombre dans la pénombre faiblement éclairé par quelques lampadaires en contre bas...
Les songes du jeune homme restaient insondables, alors qu'il bougea simplement, un première depuis des heures, et il saisit le grillage de ses doigt fin et pâles, avant de se saisir d'un pan du grillage protecteur, et d'en défromer les mailles d'une main, sans, encore une fois, la moindre émotions peinte sur le visage...

"Au coeur de la nuit, Je préfèrerais les cauchemars...a cette triste patience..."

Le jeune albinos fit face a la grille et sauta avec élégance pour agripper le haut du grillage, une fine poutre en métal qui ne ploya même pas sous son poids, et avec une facilité déconcertante, se tint droit sur la fine barre, les mains dans les poches, le regard dans le lointain... O que la nuit lui était longue...Ses longues nuits en solitaires ...

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Je m'en doutais de toute façon. Je me demande bien pourquoi je ne suis pas allé à l'hotel quand j'en avais l'occasion. Toujours en train de se bécoter ces deux-là. Maintenant, ça sert à rien, la nuit est entamée, je vais pas arriver à cette heure dans l'hotel. Je partageais ma chambre avec Makino. On se disputait tout le temps parce qu'elle emmenait toujours son copain dans notre chambre le soir et souvent je vous laisse deviner comment ça finissait. Normalement, les chambres mixent sont interdites dans l'internat, mais elle n'avait que faire du reglement. Je ne pouvais rien dire puisque j'étais pire qu'elle. Les regles me sortaient par les trous de nez. J'ai toujours dit que les règles étaient faites pour être enfreindres. Alors, quand je les voyaient rentrés tout les deux dans notre chambre, j'avais pris l'habitude d'aller dormir à l'hotel. Je disais que c'était pour pas les déranger mais c'était plutot pour que j'ai la paix. Bref. Ce soir-là, je m'étais dit que peut-être si je restais, ils allaient s'abstenir. Tu penses....En pleine nuit j'ai été réveillée par les gémissements de miss Makino.

C'est pour ça, j'ai préféré sortir de la chambre et me trouver un coin tranquil. C'est pas ce qu'il manquait dans le lycée la nuit. Tout était calme et paisible. Quand je sortit du batiment de l'internat, je me retrouvais dans la cours. En regardant le ciel, je vis d'innombrables étoiles. J'eus envie de les voir de plus pres. Tandis que je montais les marches pour aller sur le toit, je pensais que j'étais bête. Monter là-haut ne me rapprochais pas beaucoup des étoiles. Qu'importe, j'étais sûr de ne trouver personne là-haut au moins. Il fallait que je me calme. Ma colère s'apésa quand j'aperçus un jeune homme aux cheveux argentés éclairés par la lune. Il était de dos et je ne vis que son long manteau marron descendre jusqu'à presque par terre. Moi, j'étais en simple chemise de nuit. Il me semblait ne l'avoir jamais vu dans le lycée. Je me trompais peut-être. Je ne voulais pas le déranger. Je m'apprétais à descendre quand je l'entendis dire :

- Au coeur de la nuit, Je préfèrerais les cauchemars...a cette triste patience...

Etait-il...dépressif ? Que faisait-il à cette heure de la nuit sur le toit? Je pouvais parler...moi aussi j'étais sur le toit. Ce jeune m'intriguais, je voulais en savoir plus. Alors je m'approchais. Pendant que j'avançais lentement, il sauta sur une des barres métaliques qui soutenaient le grillage. Il resta là, immobil. Comment faisait-il pour ne pas tomber? Et que comptait-il faire percher là-haut? Une fois assez pres de ce beau tenebreux, je laissa échapper un petit son rempli d'anxiété :

- Tu n'as quand même pas l'intention de sauter ?

Je me rapprochais du grillage, l'attrapa de mes deux mains et laissa mon regard se perdre au loin.

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Angel, était toujours plongé dans les méandres sombres de ses pensée, le regard portant au lointain sans que personne ne sache ce qu'il regardais vraiment, seul les petites lueurs provenant faiblement de la ville au loin pouvaient donner une vague idée sur quoi ses yeux étaient portés. Ses deux yeux, couleur rubis et flamme, aux reflets changeant sans qu'il n'aie le besoin de les bouger, cillaient a peine alors qu'une douce brise venait sagement lui agiter ses mèches de cheveux argentée, son long manteau ondulant doucement a sa base. Il cilla, fermant plus longtemps que nécessaire ses paupières, avant de les rouvrir.
Il n'était donc pas seul... Le son de pas lui venaient a l'oreille, mais il ne bougea pas. Les bruits se rapprochèrent, a un rythme régulier, puis marquèrent un temps d'arrêt, sans doute était t'elle assez proche pour l'avoir vu désormais? Oui, elle, car seule une demoiselle pouvait décemment porter un tel parfum... Très subtile odeur qui vint effleurer les sens olfactifs du jeune albinos sans qu'il n'en perde une goutte, un parfum floral et fruité, presque imperceptible mais bien présent, poussé a lui par le peu de vent présent cette soirée la.
Il ferma doucement les yeux en prenant une inspiration plus profonde et leva un peu la tête dans son geste avant de les rouvrir...Qui était-ce? Nul ne pouvais lui dire...En tout cas, elle avait repris sa marche feutrée, et s'approcha des grilles barrant l'accès au vide.

"- Tu n'as quand même pas l'intention de sauter ?"

Les pas s'étaient stoppé, et un silence agréable s'était doucement installé, brisé par une voix, sa voix, c'était donc, a n'en plus douter, une demoiselle. Angel, lui, pensais simplement a la séduisante idée qu'elle venait de lui énoncer...Et pencha doucement la tête pour admirer le contre-bas, une bonne vingtaine de mètres plus bas... Une chute rapide et...Mortelle. Quel effet cela faisait t'il? de voir le sol se rapprocher de plus en plus vite, hurler de peur avant de finalement toucher terre et mourir sur le coup...Une fin pour le moins banale malgré tout...Mais qui donnerais de terribles sensations...
Mais, ce n'était pas encore l'heure de sa mort, et il détourna bien vite le regard de cette funeste chute, et leva la tête vers les cieux, pas d'étoiles en cette nuit, mais un splendide quart de lune luisant d'une blancheur céleste.
Puis il sauta, pour se retrouver aux côtés de la jeune fille, séparé par environs un ou deux mètres, le jeune homme aux yeux couleur de feu n'avait, sur la jeune fille, toujours pas posé les yeux...De peur qu'elle ressente de l'effroi a la vue de ses iris. Malgré tout, il fini par doucement tourner la tête et son corps, pour adresser un sourire énigmatique a Cho, les yeux mis clos comme un père regarderais les premiers pas de son enfant.

"Je ne compte pas mourir ce soir, mademoiselle."

Il ferma doucement sa main gauche, qui était le long de son corps, avant de doucement relever le bras, et d'ouvrir doucement son poing, dans celui ci, une rose rouge s'épanouit comme par magie, avant que d'un coup rapide, il ne la fasse s'élever pour en attraper la tige de cette même main. Simple tour de passe passe, mais qui avait tout de même en certain charme...
Il tendis cette fleur a la jeune fille, le bras tendu, la tige entre son pouce et son médius, courbée a l'en rendre plus belle, tandis que la fleur pointait en direction du coeur de la demoiselle. Angel, le regard tendre, patienta ainsi, qu'elle daigne accepter.

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La nuit était d'une telle beauté tout de même. Apres ma question, je m'étais tu pour admirer les lumières de la ville, au loin. Il fesait sombre et la seule lumière que nous avions était les rayons de la lune. Je levais les yeux pour apercevoir le mystérieux ténébreux. Là-haut il semblait encore plus beau. Ses cheveux argentées virevoletaient sous la légère brise qui s'était levée. Avec son long manteau, il paraissait mytérieux, il m'intriguait. Je le vis regarder en bas, comme s'il pensait à la chute qu'il pourait faire. Il avait donc bien l'intention de sauter...Mais comment le retenir. Lui était en haut, moi bien plus basse que lui. Je ne pourrai pas l'atteindre. Je pensais à divers solutions pour le sauver mais rien de bien crédibles ne me vint à l'esprit. Je baissais la tête, en signe d'echec. Je ne voulais pas le voir mourir alors je fermais les yeux. Une larme coula sur ma joue droite.

Je patientais, me demandant quand allait-il sauter. Mais le seul bruit que j'entendit fut l'echo de ses chaussures sur le sol. Mon soulagement fut grand. Il n'allait pas sauter. S'il l'avait fait, j'aurais eu l'impression d'avoir un mort sur la conscience. Je fesais déja pas mal de bétise comme ça, alors pas besoin de ça en plus. Je me redressais en sechant ma larme pour ne pas qu'il voit à quel point j'étais pitoyable. Il était de dos. Je voulu m'approchais mais je restais subjugué quand il se tourna. Sa chevelure argentée cachait un si joli visage. Je n'en avais jamais vu un semblable avant. Ce sont ses yeux que m'intriguèrent le plus. Il était de couleur rouge sang. Ca ne le rendait que plus parfait. Je n'osais pas bouger. Je n'oosais rien dire. Sans doute par peur de gaché ce moment. Il m'adressa un sourire énigmatique comme personne ne m'en avait jamais fait. Je ne sais pas quoi en lui me désarçonnait. Habituellement c'était toujours moi qui prenait les devant avec les hommes. Avec lui, je crois bien que j'en était incapable. Je rougis en le voyant sourire.

- Je ne compte pas mourir ce soir, mademoiselle , me dit-il. Il m'envoyait ravie. Il ne semblait pas être comme les autres garçons. Il ne s'exprimait pas de la même manière, comme s'il venait d'une autre époque. Mais cela le rendait que plus séduisant. Personne ne s'était jamais adresser à moi de cette manière. J'étais comme tétanisée sur place. J'avais toujours le denrier mot. Je savais toujours quoi faire dans n'importe quelle situation. Avec lui, c'était différent. Il me fascinait.

Il fit apparaître une rose rouge dans sa main comme par magie. Je restais bouche bée. Une rose? Pour moi? Personne ne m'avait jamais offert une rose. Mais quel était ce drole d'être qui m'attirait tant? Je m'approcha un peu de lui et tendit la main pour prendre la rose. Je lui jeta un coup d'oeil et je ne pu m'empecher de rougir. Je laissais échapper un petit :

- M...Merci...

Son parfum me parvenait aux narines. Je la humais. Elle sentait si bon. Je fermais les yeux pour apprécier encore plus son odeur. J'avais peur d'ouvrir la bouche et de paraitre idiote.

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Elle parut étonnée de recevoir se présent, et comme il avait pu le deviner, elle eut un mouvement de surprise a la vue de ses yeux incandescents. Mais la belle accepta, et tendis la main pour recevoir sa fleur, rose rouge épanouie a la tige dénuée d'épines... Après un bref coup d'oeil jeté en sa direction, elle rougit imperceptiblement, ce que ne manqua pas l'albinos a la parure noire.

- M...Merci...

Elle huma avec délice la fleur aux senteurs subtiles, l'air comblée, et le jeune homme lui offrit a nouveau un sourire des plus énigmatiques, alors que le vent se fit un peu plus présent, et que le col de son long manteau tombant presque a terre s'agita faiblement. il dévia doucement son regard pour le porter au loin, sur les faibles lueurs de la ville qui ne s'éteignaient jamais... Ses yeux couleur rubis plongé encore une fois dans la plus grande des réflexions... Ou bien était ce simplement l'air qu'il avait constamment? On se pose plus de question sur Angel qu'il ne veut bien offrir de réponses... Après une longue attente, presque 5 minutes dans le silence le plus total, sans qu'il n'aie battu une seule fois des cils, il reporta son attention sur la demoiselle qui n'avais pas bougé, et s'adossa au grillage, ses yeux brillant doucement dans la pénombre, alors qu'une ombre cachait en partie son corps finement dessiné dessous ses vêtements...Soudain, sa voix perça le silence.

"Que fait donc mademoiselle sur le toit du lycée a pareille heure de la nuit?"

Question un peu osée tout de même, si on prend en compte le fait qu'il était la avant elle et que ce n'était pas sa première nuit passée à flâner sous les étoiles... Mais pourquoi? La petite demoiselle l'avais surprise en plein flag, puisque d'ordinaire il ne laisse personne même l'approcher, un soudain envie d'humanité? De...Conversation? dans tout les cas, si il n'avait pas voulu de sa présence ici cela ferais longtemps, très longtemps, qu'il aurais pris la poudre d'escampette... Et elle ne l'aurais jamais remarqué. La, ses yeux fixes ne cillant pas, pointé droit sur elle faisaient presque froid dans le dos si cette étrange tendresse ne s'y trouvait pas. Appréciait t'il sa compagnie? Ses simples désir n'étaient donc que de l'avoir sous les yeux? Ou bien lui parler? Le sombre et mélancolique Angel...Ferais t'il preuve d'un peu de ce que le commun des mortel appelle des sentiments? Le ténébreux Angel Kage...L'ombre de l'ange elle même...En aurais t'il assez, de sa solitude? Personne ne le savait, mais lui, au plus profond de ses yeux aux insondables couleurs avait une simple idée en tête...Et la gardais simplement.

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Le toit beignait dans la lumiere de la lune. Et le silence s'imposa quelques minutes. Le jeune albinos en face de moi ne bougea pas d'une semelle. Il avait l'air de nature tres calme.Tout le contraire de moi. Son regard se tourna sur moi. Il s'appuya contre le grillage et me demanda ce que je faisais à cette heure ici. Sa question me rappela pourquoi j'avais fui mon lit. Et ma colère remonta aussitôt. C'est vrai ca! Pour qui elle se prenait l'autre couètche à me tirer du lit avec ses gémissements à deux balles. Moi au moins, quand je jouissais, on y croiyait. Avec elle, on sait tout de suite si elle simule ou pas. Bref. Je croisais les bras, il fesait quand même froid là-haut. Je tournais la tête vers ce mystérieux jeune homme.

- Je pourrai te retourner la question, lui rétorquais-je sur un ton brut que je regrettais aussitot. Ce pauvre jeune homme ne m'avait rien fait. Il ne méritait pas que je lui parle de cette façon. Je me retournais pour me retrouvais dos à lui et je baissais la tete. J'étais tellement direct es fois que je pouvais blesser les gens sans le vouloir.

- Désolée, je suis un peu sur les nerfs, lui dis-je sur un ton d'excuse. Je me retournais alors et me dirigea vers le grillage pour y perdre mon regard. Je ne peux pas dormir tranquille dans ma chambre alors je suis venue ici, ajoutais-je. J'étaus juste à côté de lui et son parfum me parvenait jusqu'au narine. J'adorais le parfum des hommes. Ca m'attirait plus que tout. Ca me mettait dans des états. Je tournais la tête pour l'observais. Il avait l'air d'être bien bati et ses rouges sang lui donnait beaucoup de charme. Avec sa longue veste, j'avais l'impression qu'il venait d'une autre époque et sa manière de parler me subjuguer. C'est sur qu'il m'attirait beaucoup. Mais je devais garder mes idées perverses pou un autre moment puisque de toute facon il était impossible de faire quoi que ce soir dans ma chambre. Mais contre le grillage.....Bref! Je sortit de mes songes sexuels.

- Toi aussi ta chambre est occupé, lui demandais-je. Je ne savais vraiment pas quelle de reponse il allait donné parce que je ne savais pas a quoi m'attendre avec lui. C'est surement pour ca qu'il m'excitait autant.

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"- Je pourrai te retourner la question"

Paroles posée sur un ton abrupt mais pas agressif, le jeune homme au regard écarlate ne cilla même pas, ses yeux tout a fait immobiles fixant sans gêne la demoiselle se mouvoir depuis qu'il a posé sur regard sur elle. Lui répondre? Ne pas lui répondre...Angel était plongé en pleine réflexion quand a nouveau la voix de Cho brisa le silence et l'empêcher donc de faire son choix, et de lui répondre par la même occasion.

"- Désolée, je suis un peu sur les nerfs"

Vu le ton employé, cela paraissait évident, et le jeune albinos ne releva pas, préférant rester dans son paisible silence, seul ses yeux rouges bien ouvert et fixes témoignaient de son attention vis a vis de la demoiselle, il n'avait d'ailleurs toujours pas cillé a ce moment là, mais cette jeune fille semblais sincère après tout, son ton était juste et soulignait une réelle excuse. Elle avança vers le grillage, suivit lentement par les des deux yeux couleur sang pour qu'elle aille perdre son regard au travers des mailles du grillage protecteur, dans une parfaite imitation de Angel quelque minutes plus tôt.

"Je ne peux pas dormir tranquille dans ma chambre alors je suis venue ici"

Ayant déjà passé quelques nuits et matins dans sa chambre, et surtout entendu les histoires que les pensionnaires se racontaient volontiers parfois, Angel pouvais aisément deviner le pourquoi du comment de son problème...Lui même n'y étant jamais confronté mais songeant que si cela arrivait cela le mettrais certainement de très mauvaise humeur, voire en colère...
La jeune demoiselle semblais être attentive de tout ses sens a ce qui l'entourais, humant l'air avec beaucoup de soin et jetant parfois des coups d'oeil au jeune homme aux allures étranges dans le coin d'ombre parfaitement noire ou il se trouvais, seul une petite diagonale de son corps était visible, ainsi que ses yeux luisant étrangement dans la pénombre nocturne. Elle semblais partie bien loin du monde terrestre, son petit sourire en attestait, mais elle revint quelques minutes après pour poursuivre.

"- Toi aussi ta chambre est occupée?"

Cela semblais tomber sous le sens, une bonne explication qui justifierais sa nuit blanche et sa présence en ces lieux...Mais il ne saisit pas cette chance, et cilla pour la première fois de leur rencontre, très lentement, avant de répondre.

"Ma chambre est vide en ce moment, j'y vis seul."

Réponse simple et claire, énoncée avec aucun ton particulier, c'était a simple titre affirmatif qu'il lui avait dit, et n'avait aucune idée cachée quand a cette révélation, d'ailleurs, paupières mises a part, il n'avait encore et toujours pas bougé. Aussi, histoire de ne pas rendre la demoiselle trop mal a l'aise, et surtout pour lui faire comprendre qu'il était bien du pensionnat et non je ne sais quel maraudeur, il lui présenta une clef, l'anneau autour de son index pointé vers elle.

"Ma chambre es juste a quelques mètres de la porte que tu as empruntée pour venir ici, c'est la raison pour laquelle j'aime bien venir, les surveillant ne me voient jamais grimper sur le toit, et je peux être, en général, sûr de passer un moment seul avec dame solitude..."

Voila bien qui était inhabituel, prononcer d'une traite un si long discours, cela n'arrivait pas souvent de la part du jeune homme aux yeux rubis, et il attendis patiemment la réaction de sa belle de nuit.

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On aurait dit une statut. Il ne bougea que pour me montrer sa clé. Je suivis du regard l'anneau autour de son doigt quand il me dit que sa chambre n'était pas tres loin d'ici. Apparement, c'était un solitaire. Moi, la solitude me fesait peur. Le fait ne n'avoir personne autour de moi m'opresser au lieu de me liberer. Je preferais être dans une salle remplie de monde que dans un parc toute seule. D'ailleurs cette situation me génait. Nous étions, là, tout les deux sur un toitn seuls. D'accord quand je fesais l'amour, j'étais aussi seul avec un homme. Mais le fait de passer à l'acte me faisait oublier le duo que nous étions. Et sur ce toit, le silence régné. Donc, c'était un peu flippant. Apres sa longue phrase, il ne dit plus rien.

Une fraiche brise balaya l'endroit, alors je croisais les bras comme pour me proteger du vent. Ce qui ne servait strictement à rien évidemment. Je regardais mes bras. J'avais des frissons. Mais je n'ai pas penser à prendre une veste non d'un chien. Déja que j'étaus en nuisette. Je n'avais vraiment pas de tête. Mon regard se tournait vers le mysterieux albinos. Lui avait l'habitude. Il avait penser à prendre un manteau. Venait-il souvent ici? Et pourquoi voulait-il être seul? Il m'intriguait. Je voulais lui dire mais je n'osais pas. Et puis fuck !

- Tu viens souvent ici ? lui demandais-je. C'est vrai qu'en regardant autour de moi, je pu observer la magnificance de cet endroit. Je me demandais si la journée c'était pareil. C'est la premiere fois que je venais la-haut. C'est surement pour ça que je ne l'ai jamais vu, lui. Je m'avançais pour mieux voir ses yeux rouges sangs et je les fixais. C'était jolis. On aurait des yeux de vampires. J'aimais vraiment beaucoup. Il étaut vraiment de toute beauté.

- Pourquoi tu prefere être seul ? me lançais-je. Je baissais directement la tête pour ne pas qu'il voit que je rougisse. Il y avait peut-être une raison paticuliere pour qu'il prefere rester seul. Une raison qui faisait mal. Je ne voulais pas eveiller de mauvais souvenir.

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Une brise un peu plus fraiche que le reste du vent parviens jusqu'à eux.
La nuit devenais fraiche, ce qui ne semblais pas déranger le moins du monde le jeune homme dont le manteau sans forcément être bien épais semblait le préserver du froid mordant de la nuit.
Elle, en nuisette semblais ne pas être assez au chaud a son avis, la chair de poule sur ses bras en témoignais...Et ses grelottement ne pouvaient tromper les sens aiguisés comme des lames de rasoir du jeune Albinos.
Alors qu'elle semblais être en pleine bataille contre elle même le silence persista, mais, prenant son courage a deux mains et faisant fit de sa timidité a son égard, elle lui demanda.

- Tu viens souvent ici ?

La question était banale...
Que répondre? en restant franc, il y passais toutes ses nuits, du moins quand rien ne l'attirais a l'extérieur, et, comment définir le sens du mot "souvent"? Etre honnête et lui avouer ses penchant pour le nocturne et sa bien aimée lune, ou bien donner une réponse, non pas fausse, mais a côté de la vérité?
Il fut coupé dans sa réflexion par un pas en avant, elle le dévorais des yeux, enfin du moins elle scrutait ses yeux avec un intérêt un peu gênant aux yeux justement de son porteur aux cheveux blanc...

- Pourquoi tu préfère être seul ?

Ho....Voila la question qui lu brûlais tant la langue depuis tout ce temps....
Un sourire sibyllin se forma sur les lèvres fines du jeune homme aux yeux écarlates, avant qu'il ne fasse un pas en avant, son regard planté dans le sien. Il savait qu'elle ne bougerais pas, aussi certainement que son expérience le lui disais, son regard était pénétrant, sondeur, insoutenable. Et pourtant, l'on ne pouvais s'en détacher.
Alors qu'il se retrouvais a quelques centimètres de ses lèvres, un véritable sourire illumina son visage, tandis que les battements de coeur de la donzelle, il en était sûr, commençaient a s'affoler.
D'un léger mouvement d'épaule, son manteau lui tomba sur le bras, qu'il saisit de ses deux mains pour le faire doucement tourner et poser sur les épaules de Cho.
Il fléchis les genoux pour en poser un a terre et se mettre a son niveau, et sourire d'un véritable éclat, il souriait même des yeux.

"Auriez vous froid mademoiselle?" ^^

Il s'amusait d'elle, sans vraiment d'idées dans la tête, mais la faire tourner un peu en ridicule comme cela lui apportait un peu d'amusement, bien que ce ne soit pas méchant. De plus, il avais habilement "oublié" de répondre a ses question par la même occasion...
Sur les épaules de la jeune fille, devait se déverser une chaleur intense, comme celle dont irradiais en permanence le corps du jeune homme.

Invité

Certe, j'avais froid. Mais ce n'était pas ce qui primait dans mon esprit. Pourquoi ne repondait-il pas à mes question. Il était si mystérieux. Et j'avais l'impression qu'il voulait le rester. Tres bien. Mais je le saurai un jour ou l'autre. J'essayais de deviner ses pensées rien qu'en fixant son regard. Rien n'y faisait. Pas la moindre emotion. Même pas le moindre battement de cil. Son regard rouge sang était profond. J'avais du mal à m'en détacher. Nous étions tres proches l'un de l'autre. Je ne sais pas comment nous nous étions rapprochés. Je ne m'en étais pas rendu compte. Grace la proxomité entre nos corps, je sentais la chaleur humaine mais je continuais tout de même à frissoner. Avec beaucoup d'habilité, il enleva son manteau pour me le mettre sur le dos. Il se mit alors a genoux, comme pour une demande en mariage et me demanda si j'avais froid. Mais où avait-il appris ses manieres? Plus personne ne faisait cela de nos jours. Le faisait-il expres?

J'étais tellement occupée à penser sur l'étrange personne que j'avais devant moi que je ne m'étais pas rendu compte que je n'avais plus froid. Son manteau, beaucoup plus long que moi, m'avait rechauffé en un clin d'oeil. Je comprenais pourquoi lui n'avait pas froid. Mais maintenant c'est lui qui allait frissonner. Comme il était à ma hauteur, je n'eus pas à lever la tête pour m'adresser à lui.

- Merci...Mais ce n'est pas la peine...Vous allez attraper froid en chemise.

Je voulu lui rendre son manteau, mais quand je tentais de le soulever j'eus la surprise du poids de cette veste. Ca aussi je ne le l'avais pas remarqué. Son manteau avait un certain poids. Comment faisait-il pour ne pas flancher sous ce poids. Moi j'avais du mal en tout cas. Je souris en imaginant l'image que je donner. Peut-etre que ca l'amuser aussi de voir une fille pas tres adroite porter son long manteau trois fois trop grand pour elle. J'eus un petit rire moqueur envers moi. Je devais etre franchement hilarante. Je le regardais dans les yeux pour voir s'il partageait mon fou rire. Mais là encore, il était de marbre. Il fallait que je le mette sur la voix. Il n'avait peut etre pas compris pourquoi je riais.

- Je ne dois pas ressembler à grand chose accoutrée comme ça, non ?

Je lui pris les mains pour l'aider à se relever. Enfin, je ne l'aidais pas vraiment. Ses étaient toutes chaudes. Un vrai chauffage embulant celui-là.

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