Pique-Nique [PV. Hiruma Yoichi]

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Rare étaient les fois où Ayame utilisait le casier qu’on lui avait assigné au début de l’année. En fait, elle ne l’utilisait que l’hiver pour déposer son manteau car elle trouvait ridicule de le trainer dans ses classes en plus de son sac. De plus, de temps en temps où elle décidait de se faire un bon déjeuner pour le midi, elle allait déposer celui-ci pour qu’il reste intact. Justement, c’était ce qu’elle avait décidé de faire ce jour là et, comme l’heure du midi approchait, elle avait grandement hâte de goûter à son repas. C’était donc d’un pas léger qu’elle se dirigeait vers son casier, faisant attention de ne bousculer personne. Elle avait décidément vraiment hâte de manger son repas mais, d’un côté, elle se demandait si elle n’en avait pas trop fait…

Ce matin là, elle s’était réveillée beaucoup, beaucoup plus tôt que d’habitude. Elle avait prit soin d’éteindre son cadran pour que Yuuki ne se réveille pas pour rien et était partie vers la cuisine pour préparer son repas. Du riz en grande quantité, des sushis, du poulet, du bœuf et des fèves germées. Bref, elle s’était fait un repas pour deux sans s’en rendre compte. Un de ces repas qu’elle préparait lorsqu’elle faisait un pique-nique avec son colocataire ou quand elle lui en laissait un peu dans le réfrigérateur. Pourtant, cette journée là, elle était partie avec son gros bento, enveloppé dans une serviette bleue pâle avec des fleurs jaunes.

Bon assez parlé de la serviette, Ayame était à présent devant son casier, se préparant à sortir de sa cachette son repas. Une fois cela fait, elle tenta tant bien que mal de refermer la porte de son espace de rangement et réussit finalement après plusieurs prouesses. Assez fière d’elle, elle hésitait entre brandir son repas à bout de bras ou le garder jalousement contre elle pour éviter que des gens viennent lui piquer. C’était à elle, quand même ! Bref, Ayame, qui était toujours du genre à faire toutes sortes de choses en même temps, sortit de son sac son portable pour regarder l’heure. Peut-être par contre qu’elle n’aurait pas du. Des élèves semblant plus âgés qu’elle se mirent en travers de sa route, la forçant à s’arrêter…

« C’est un joli petit repas que tu a là, dit l’un deux.

Ayame, sur ses gardes, rangea son portable et serra les dents.

- L-Laissez-moi passer, s’il vous plait, répondit Ayame en ignorant leur sourire méchant.
- Justement, commença un autre, on a une fringale…
- Je croyais que les persécutions, ce n’était plus de votre âge, dit Ayame en espérant les résonner.

Pourtant, la jeune femme voyait que c’était bien intentionnel. Ils s’en prenaient vraiment à elle pour mettre la main sur son repas. Prise de panique, elle prit la direction opposée des élèves et partit en courant, déployant tous ses efforts pour ne pas un, bousculer les autres étudiants et deux, échapper son bento au sol. À bout de souffle, elle n’eut d’autre choix que de ralentir la cadence et elle cru bon de regarder derrière son épaule pour voir si la bande était à ses trousses. Voyant qu’elle avait ralentit, ils en avaient profité pour reprendre leur souffle mais continuaient tout de même à marcher…

- Ils ne me lâcheront donc jamais ?! Pensa-t-elle à voix haute, un peu trop fort à son goût. »

10:30 -
Hiruma sortit de chez un coiffeur. Eh oui ! Il n’est plus brun maintenant, il a les cheveux longs et rouge toute a l’opposé d’avant. Tout ça sur un coup de tête , ce qu’il lui arrive souvent se moment. Bref… Il se dirigea vers un magasin de vêtement, il entra, regarde la profondeur du magasin et soupira. Il regarda les différent marque, forme,… Il prit quelque vêtement au hasard et alla à la caisse. Il paya en liquide, se qu’il l’embêta un peu car il ne pouvais plus se payer de cigarette. Enfin bref, il sorti du magasin avec une tête d’enterrement. Il s’asseye sur un banc et se reposa un moment, pensant a un peu de tout, ce qu’il allais faire après les cours s’il y allais,etc.…

Peu de temps après, Hiruma regarda son portable pour y voir l’heure, 11:15. Il se leva et fit un petit tour de quartier. L’air pensif, il bouscula plusieurs personnes sans prendre la peine de s’excuser ou tout simplement en répondant par un petit « Grrr.. ». Il traversa quelques ruelles déserte ou peuplé de Yakuza ou de SDF, il marcha d’un pas vif sans s’arrêter pour ne pas se faire interpellé par un groupe de drogué voulant le dépouiller. Arriver devant une immense grille, il leva la tête et regarda tous les élèves s’amuser, parler ou se disputer entre eux, bref un truc qu’il ne plaisait pas beaucoup a Hiruma.

Il passa les grandes grille grise, traversa la cours toute en faisant peur a presque tout le monde sans rien quand passant devant eux. Arriver dans le couloir remplit de casiers bien ranger, une sonnerie abominable retentit. Hiruma se boucha les oreilles pour entendre le moins possible ce son horrible et se dirigea vers son propre casier. Il regarda son casier tout griffer, pleine de bosse, avec des inscription vulgaire, en gros un casier de délinquant . Bref la n’ai pas la question, il ouvrit son casier avec beaucoup de mal, tellement de mal qu’il dut frapper dedans pour qu’il s’ouvre. Il déposa ses achat dedans puis il referma son casier. Mais au moment où il voulut fermer son casier, deux gars qui pensait sûrement avec leur deuxième cerveaux ou je ne sais quoi, le bouscula. Hiruma se fit projeter dans son casier, il soupira puis regarda les deux imbéciles, ils étaient entrain de soule une fille avec un panier . Il les poursuivit en marchant tranquillement s’en se forcer. Quand il arriva derrière eux, Hiruma prit l’un des deux par le col et le jeta dans un mur , puis il prit l’autre et le mit dans une poubelle la tête la première

« La prochaine fois, faites attention de pas bousculer des gens… Imbécile! »

Hiruma regarda la fille puis prit une pomme dans son panier

« En guise de remerciement »

Puis il se dirigea de nouveaux vers son casier.

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Soudain, il sembla que sa pensée fut entendue.
Elle qui pensait ne pas avoir parlé trop fort pour que d’autres l’entendent, elle s’était sûrement trompée. Alors qu’elle priait intérieurement pour que les voyous ne lui mettent pas la main dessus, elle entendit un bruit violent qui la fit sursauter, instantanément, elle fit volte face et quelle ne fut pas sa surprise de voir les deux garçons qui en voulaient à son repas complètement sonnés et même un la tête dans une poubelle entrain de se débattre comme un beau diable… Certains élèves s’étaient arrêtés pour se moquer mais Ayame, elle cherchait autour d’elle qui avait bien pu faire ça, soit pour le remercier, soit pour partir en courant si c’était quelqu’un d’encore plus dangereux, selon elle.

Elle fut presque outrée de voir une main se diriger vers son bento et lui voler une pomme et faillit tapper violemment sur celle-ci. Pourtant, elle attendit de voir qui c’était. Peut-être était-ce quelqu’un qu’elle connaissait. En levant le regard, elle fut surprise de voir un total inconnu aux cheveux rouges et aux vêtements plutôt originaux, mais ce qu’il lui dit lui assura que c’était la personne qui venait de mettre au tapis ces deux brutes. Il n’avait pas l’air à vouloir s’en prendre à elle donc la jeune femme le laissa prendre ladite pomme pour aller plus loin. Pourtant, elle trouvait que c’était un bien médiocre gage de remerciement. Une idée lui traversa l’esprit et elle s’approcha du garçon qui se redirigeait vers son casier. Accélérant le pas, elle faisait son possible pour le rattraper.

« Euhm… Pardon de vous importuner, commença-t-elle, mais…Je me disais qu’une simple pomme n’était pas assez pour vous témoigner ma gratitude…

Ayame prit une pause. Elle tenait à ce que le jeune homme sache qu’elle voulait se racheter d’une autre manière qu’avec une simple pomme mais, en même temps, elle ne voulait pas trop insister. Elle reprit tout de même la parole après un moment, jugeant que s’il avait voulu répliquer, il aurait du le faire plus tôt.

- Et puis, mon repas est tellement gros que je ne pourrai le manger seule. Donc je me demandais si vous voudriez bien le partager avec moi… »

C’était tout ce qu’elle avait à dire. On voyait bien son caractère gêné qui refaisait surface alors qu’elle essayait d’éviter le regard de l’élève qui l’avait aidé. Elle n’était pas très à l’aise avec les garçons. Et ce même avec les garçons envers elle n’avait aucun sentiment. N’ayant vécu qu’avec sa mère pendant bon nombre des années de sa vie, elle n’avait pas l’occasion de familiariser avec les garçons et ne faisait que les regarder de loin puisque sa mère lui répétait que les hommes n’étaient que des menteurs et des êtres ridicules qui ne méritaient aucun respect. Pourtant, dès son entrée à Shimizu elle avait été confrontée au sexe opposé et elle avait du apprendre à s’entendre avec eux, même si elle restait un peu inquiétée par leur présence souvent trop imposante. Il était donc très difficile pour elle au début de créer des liens avec des garçons durant les premières années qu’elle avait passé à Shimizu. Malgré tout, elle faisait son possible, ce jour là, pour ne pas paraitre trop effrayée devant le jeune homme qui avait démontré de sa force pour l’aider. Pourtant, elle hésitait à le regarder en face. Elle fixait donc une mèche de ses cheveux rouges en attendant la réponse de son interlocuteur.

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