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 Cours philosophique

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Ryuu Koyama

Ryuu Koyama


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MessageSujet: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeLun 19 Oct - 22:17

Encore une journée de travail, mais courage le week end approche bientot... Ainsi il va pouvoir faire une petite "récolte d'information" de son frere (Entendez par la, de l'espionnage) c'est tellement amusant de voir comment il se comporte dans la vie de tous les jours, c'est son bonheur a lui ! Mais il faudrait peut etre qu'il prenne le courage d'aller lui dire que c'est lui son nouveau frere...

Enfin bon, on s'égare, on s'égare, mais faut aller en cours, la sonnerie retentira bientot, il ne serait pas sage pour un professeur d'arriver plus en retard que ses élèves apres tout... Non ? Bon, esperons que cette classe ne soit pas aussi trop gênante, car en effet, le cours qui va suivre est un cours assez particulier puisqu'il rassemble les eleves de tous rang, que ce soit premiere année de lycée ou troisieme année... Une sorte de cours particulier en faites. Et bien sur il fallait que ca tombe sur lui ? Pourquoi lui ? N y a t-il donc pas d'autre professeur de philosophie hormis lui ? Mais bien sur, comme par hasard sur le nombre de classe qu'il y a et le nombre de professeur de philosophie présente il fallait que ca tombe sur une classe mélangé et sur lui... Le sort s'acharnerait il contre lui ? Enfin bon, tout ce qu'il espere maintenant c'est trouver de mignon petits élèves, apres tous, il se peut que des collégiens participe au cours... Mais il espere tout de meme qu'il y aura quelques élèves turbulent... Il a envie de tester toutes les nouvelles punitions qu'il a inventé ainsi que de donner des heures de colles histoire de plomber la vie des autres, ca a des avantages d'etre professeur parfois (Non non... Il n'est pas sadique).

En face de lui 12 places... Et oui, qui dit cours particuliers et élèves mélangés dit aussi cours en petit nombre, une sorte de TD en fait. Mais bon ca lui convient, cela lui permettra de connaitre un peu mieux ses élèves... Bon, la sonnerie retentit enfin, le cours va pouvoir commencer, si les élèves n'arrivent pas dans les 5 minutes qui suivent c'est le retard, et aussi le repérage, observer qui fait preuve d'assiduité, le comportement exprimé si il y a retard, bref un tas de facteur et aussi une bonne occasion de jouer les profs sadi... Euh, de montrer une certaines autorité et impartialité. Bien sur, Ryuu, qui attendait ses mignons petits 12 élèves ne pouvait s'empecher de penser... profondement (Tres profondement meme...)


*Je me demande a quoi ressemble les eleves... Jusqu'ou s'étendent leur reflexion ? Est ce qu'ils pensent souvent a des questions ? Jusqu'ou vont leur pensée ? Comment est leur point de vue ? Comment voient ils les choses ? Sont ils deja soumis a une grande perplexité d'esprit a un si jeune age ? Pourraient ils definir leur existence ? Celle des autres ? Quel est leur notion de la vie ? De la mort ? Quel est leur but profond ? Qu'est ce que cela peut il leur apporter ? Est ce qu'ils connaissent mon frere ? Sont il proche de lui ? Si c'est le cas pourrais je les étriper ?*

Bref, ce genre de pensée ne menant a rien et n'ayant aucun utilité profonde a part peut etre montrer son coté "emporté", sa curiosité et aussi son complexe fraternel... Enfin bon, Ryuu vit entrer ses deux premiers élèves, deux jeunes filles qui s'asseyerent aux places les plus éloignés, l'une a coté de l'autre, on voit deja les bavardes, s'asseoir au fond permet de suite d'identifier leur types de comportement. Bref. Ryuu attendait toujours assis sur son bureau, les jambes et bras croisé attendant patiemment avec un petit sourire en coin de bouche.


[Sur les 12 places, 6 élèves sont des PNJ, vous pouvez les utilisez si le coeur vous en dit ^^ ]


Dernière édition par Ryuu Koyama le Ven 23 Oct - 21:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:23

J'étais arrivé dans l'établissement la veille. J'étais encore un peu touché par le décalage horaire mais le cours de philosophie de ce jour tombait à un excellent horaire. Je traînais dans mes draps, comme tout les matins. Le dortoir des 3B était beaucoup moins bien que chez moi mais cela ne me dérangeait pas. Ne pas avoir "d'esclaves" à la maison, quel bonheur! Le cours de philosophie ne m'enchantait pas trop, car je n'avais jamais été bon dans cette matière selon mon professeur - je n'en avais pas changé en trois ans. Peut-être ce professeur penserait-il ma manière de penser plus intéressante, qui sait? Je décida de me lever. Je pris donc dans mon placard mes vêtements puis partit prendre une douche. L'eau brulante ruisella sur mon corps svelte. J'entendis de petits ricanements, dignes de collégiennes. Cependant, ces collégiennes riaient bruyamment dans les couloirs et non dans notre dortoir, je ne pouvais donc pas leur dire deux mots. En sortant, j'essuya mes cheveux trempés et dégoulinants. J'enfila mon caleçon puis m'habilla de mon éternelle chemise et de mon pantalon noir. Je rajouta juste un pull sans manches à col V, car il faisait plus froid au Japon qu'en Italie. Je salua quelques personnes du dortoir puis retourna vers mon lit. Je saisis mon sac à bandoulière et le plaça sur mon épaule. Le week-end s'annonçait bientôt et je pourrais alors enfin me reposer de ce décalage horaire exténuant. Il fallait aussi régler quelques problèmes avec l'administration. Je sortis de mon porte-monnaie ma carte bleue que je fis tomber dans ma poche avant droite. Dans celle de gauche, je plaça mon téléphone portable, en mode "silencieux". Mes parents m'avaient déjà appelé deux fois depuis mon arrivée, et je n'en pouvais plus.
Je faillis me perdre plus d'une fois dans les couloirs du lycée, mais je réussis tout de même à retrouver la salle où j'avais cours. Un autre troisième année(PNJ) avec qui j'avais discuté s'approcha de moi. Je lui serra la main et nous rentrâmes dans la salle. Nous ne nous assîmes cependant pas à côté car il attendait un de ses amis. Je décida de m'installer au deuxième rang, vers la fenêtre. Il n'y avait que douze places, dont deux prises par des filles au fond, ma connaissance contre le mur, au premier rang près de la porte et moi, au deuxième rang à côté de la fenêtre. Il n'y avait donc presque personne. Je posa mes affaires puis sortit un papier que l'administration m'avait donné. Je me leva puis alla donner le fameux papier au professeur de philosophie. Il expliquait que j'étais un nouvel élève et blablabla. Je savais cependant que ce professeur n'en aurait rien à faire, vu que c'était un cours aux classes mélangées. Ceci fait, je retourna à ma place et sortit mes affaires: une trousse et un trieur, où étaient rangées toutes mes feuilles et qui allait accueillir mes cours.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeMar 20 Oct - 17:47

Yuki sortait d’une nuit pourvue de sommeil. C’était l’une de celles situées entre deux d’insomnie, elle était donc pour une fois pleinement reposée pour attaquer cette nouvelle journée de cours. Cette dernière allait commencer par un cours de philosophie. Etant encore au collège elle savait très bien que ce n’était pas obligatoire et que dans cette classe mixte il était possible qu’elle fasse partie des plus jeunes mais cela ne la dérangeait pas en soit. La jeune fille aimait la philosophie. Littéraire et envieuse de devenir artiste c’était une matière qui l’attirait énormément aussi elle n’allait pas cracher sur une occasion de la pratiquer. Surtout que si elle était réellement avec des personnes plus âgées elle, elles posséderaient sans doute une réelle réflexion, des pensées assez poussées pour que cela devienne réellement intéressant. La gamine s’était donc levée sans trop de difficulté. Elle était allée prendre une bonne douche afin de se réveiller totalement. Une fois que ce fut fait, elle enfila son pantalon noir, trop large pour elle avec de multiples poches. Elle ajouta à celui-ci un T-shirt qui fut de toute façon dissimulé par sa veste noir à capuche. Elle balança son sac sur son épaule, les mains dans sa veste elle quitta le dortoir. La jeune fille avait arrangé rapidement ses cheveux mais ne passait pas comme pas mal de ses camarades filles trop de temps dans la salle de bain à se faire belle, à modifier chaque détail de leur apparence afin de sembler parfaite. Ce n’était pas réellement dans ses habitudes. Ainsi elle erra dans les couloirs jusqu’à trouver sa salle de cours. Il était difficile de déterminer si elle était une fille ou un garçon. Certes son visage enfantin et d’une extrême pâleur faisait ressortir son côté féminin mais pourtant beaucoup la prenaient encore pour une personne de sexe masculin. De plus avec son prénom ambigu elle avait l’habitude qu’on se trompe. Cela ne la heurtait en aucun cas. Ce n’était pas quelque chose d’important à ses yeux.

Yuki entra alors dans la salle de cours qui semblait réduite en vu du petit effectif qu’accueillait le cours. Plusieurs élèves étaient déjà présents et elle constata que sa place favorite, deuxième rang et près de la fenêtre était prise. Elle décida donc de se mettre au premier rang, contre la fenêtre toujours. Elle avait besoin d’être proche de cette vitre, elle symbolisait sa liberté et il était hors de question pour elle d’en être trop éloignée. Elle posa donc son sac sur le sol, après avoir murmuré un faible bonjour à l’adresse du professeur qui était déjà présent puis elle s’assit sur sa chaise. Elle se lèverait quand tout le monde serait là si cela était nécessaire mais pour l’instant faire le pied de grue n’était pas nécessaire. La gosse avait le dos appuyé contre le mur, les mains cachées dans ses manches, elle observait discrètement la classe, les gens qui s’y trouvaient. Ils semblaient en effet tous plus vieux qu’elle. Elle soupira légèrement, priant pour qu’on ne la prenne pas pour une idiote à cause de son jeune âge. Enfin, elle n’avait pas l’intention de se torturer l’esprit. Elle se contenta donc d’attendre tout en restant naturel. Soit, si on lui parlait elle répondait en souriant, sinon elle attendait calmement. Elle n’était pas du genre turbulente de toute façon. Son regard s’attardait cependant avec plus d’attention sur le professeur. Ses iris bleu foncé étaient rivées sur cet homme qui allait leur livrer un enseignement dans les minutes qui suivraient. Elle espérait juste qu’il ne soit pas du genre casse pied et qu’il acceptait les raisonnements différents du sien. Elle n’était que trop habituée aux adultes refusant un point de vue différent du leur. Cela l’agaçant profondément et dans une matière comme la philosophie cela s’avérait tout de même important. La gamine attendit donc, réfléchissant et observant.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeMer 21 Oct - 20:01

Il faut dire que ce matin là je m'étais réveillée de bonne heure.
Il me fallait plus d'une demi-heure pour m'habiller. C'était un supplice... Rien qu'à l'idée de vivre une nouvelle journée était vraiment un supplice. Un cauchemard. J'aurais tellement aimé vivre dans mes rêves, à l'abris des regards, où tout serait réalisé. Mais non, retour à la réalité. Finit le gout sucré du rêve, retour au gout amer de la vrai vie. Ma maladie progressait chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde sans que je m'en rende compte. Je n'avais pas le choix, je devais vivre avec cette maladie! Mais... Pourquoi cette maladie m'a-t-elle choisi? Et puis, pourquoi est-ce si dramatique de tomber? Le plus important est de pouvoir se relever.
M'appuyant contre le mur, je me dirigea vers la chaise auxquelle j'avais disposé mes vêtements la veille. Une chemise blanche avec un slim. C'était simple mais je ne pouvais pas être à la mode. Je m'asseya sur le sol et je déboutonna une par une ma chemise de nuit. Cela avait beau être simple, moi il me fallait environs trois bonnes minutes pour déboutonner chacun des boutons. En gros, douze minutes pour déboutonner les quatres. Il me fallut environs dix minutes pour que je réussise à la soulever et à la retirer. J'enfila mon slim pas trop moulant, réussit à le zipper comme il le faut et à le boutonner. Pour moi, faire passer le bouton dans l'ouverture devenait compliqué au fur et à mesure que le temps passait. Puis enfin la chemise blanche! Heureusement, je n'avais pas à déboutonner des boutons ou quoique ce soit, il suffisait juste que je l'enfile. L'ouverture pour la tete était assez grande vu que ça faisait un petit décolleté assez discret. Mettre mes bras dans les manches n'étaient pas si difficile que ça.
Puis enfin je me rendis dehors, un manteau sur mes épaules, là où mon taxi m'attendait. Le chauffeur , Arekuchi,était devenu un vieil ami pour moi!

-Salut Ana! Comment vas-tu aujourd'hui?
-La routine.
-Roooh casse la chaine! Bref, je vais mettre ton fauteuil roulant dans le coffre et je vais t'aider à t'installer.

A ses mots, il plia mon fauteuil roulant et ouvrit le coffre afin de le mettre à l'intérieur, m'ouvrit la porte, m'aida à m'asseoir et à m'attacher la ceinture. Il retourna au volant et démarra.
En cours de route, il me demanda...

-Dit moi Ana... Une jeune fille comme toi devrait avoir un petit ami, non?
-Roooh ne dit pas n'importe quoi! Qui voudrait s'occuper d'une handicapée?
-Ton coloc'?
-C'est autre chose... Il m'héberge juste pour m'éloigner de Tokyo et essayer de me faire revivre la vie d'avant. Et puis, quand je serais extrêmement faible, je compte passer le restant de mes jours à l'hôpital de Nagoya.
-Arrête de dire des bêtises, Ana!
-Ce n'est que la vérité, Arekuchi. Et puis, ralentit, nous arrivons au lycée.

Il s'arrêta et descendit de la voiture, me fit descendre, déplia mon fauteuil et me fit asseoir à l'interieur.

-A ce soir, Ana! Passe une bonne journée!

Il s'en alla rapidement s'en me laisser parler.
J'entra à l'intérieur du lycée auxquel je fréquentais depuis quelques mois... Une des jeunes filles avec qui j'avais cours ce matin [PNJ] vint vers moi.

-Coucou Ana! Tu veux que je te pousse? On a cours de philosophie ce matin, et la classe se trouve à l'étage.
-Merci beaucoup. Tu pourras m'aider à monter les escaliers?
-Bien sûre!

Cette jeune fille ne faisait pas partie de mes amis, mais faisait parti d'une des plus généreuses connaissances. Elle me conduit jusqu'aux escaliers, prit mon sac et m'aida à me lever. Passant mon bras autour de ses épaules, elle m'aida à grimper chaque marche une par une. J'étais tellement lente...

-J'ai peur que nous arrivions en retard, dis-je. Je suis si lente...
-Ne t'en fais pas! Le professeur comprendra ton handicap, ne?
-J'espère...

Une par une, il me fallut environs un quart d'heure pour que je grimpe toutes les marches. Je regarda ma montre, moi et mon amie ne risquions pas d'arriver en retard. Une fois que celle-ci eut transporter mon fauteuil roulant, je me réinstalla dedans et elle me conduisit vers la salle de classe auxquelle nous mîmes peu de temps à trouver. Descendant de mon fauteuil, le laissant derrière la porte, mon amie déposé mon sac et alla s'asseoir à la table du fond, voir ses amis. Je m'assis là où mon sac se trouvait: au premier rang, près de la porte. La salle commençait à se remplir, il y avait environs douze places. Je sortis mon livre de philosophie et j'attendais que le cours commence... Oh sensei... J'espérais qu'il soit bon, loyal, qu'il accepte mon handicap ainsi que mon retard propre niveau étude.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeMer 21 Oct - 20:32

La veille dans l'après-midi, en entrant dans le lycée, Karasu était tout d'abord parti installer ses affaires dans son dortoir pour s'alléger de cette corvée. Puis, tout aussi silencieusement que d'habitude, non sans négliger l'air presque fantomatique, il s'était redirigé vers l'administration de son nouveau "chez lui" en l'occurrence pour regarder si des cours étaient prévus. Peut-être qu'en se remettant illico presto à travailler, il aurait l'esprit occupé à autre chose qu'au fait de ressasser les mauvais souvenirs. C'était alors à ce moment-là qu'il avait vu le papier indiquant qu'un cours de philosophie allait être lancé, seulement voilà ; les places étaient limitées. Ni une, ni deux, Karasu s'était inscrit derechef, de son écriture banale presque mécanique, au stylo noir, directement sur la feuille. Il n'avait eu plus qu'à attendre le lendemain.

Lendemain qui arriva très vite puisqu'il se trouvait que le lendemain était ce jour ! Karasu avait passé une agréable nuit dans son nouveau dortoir, certes quelques uns de ses voisins étaient bruyants mais c'était beaucoup plus plaisant d'être seul sans rien craindre dans son lit. Ce fut donc très tôt que le jeune garçon brun se leva, décidant de réquisitionner au plus vite la salle de bains avant de se retrouver face à une cohue de jeunes lycéens. Une fois fin prêt, et ayant enfilé un simple T-shirt à manches longues ainsi qu'un jean un peau large pour sa carrure, il s'équipa de son sac bandoulière et partit à la recherche de la salle tant convoitée pour son cours.
Parce que monsieur n'avait pas fait de tour du Lycée avant de s'inscrire au cours, bien sûr que non ! Certes il s'était levé bien trop tôt pour le début de l'heure, mais il pourrait passer des heures à trouver cette salle qui avait une numérotation plutôt incongrue. Et, puisque c'était à la mode d'arriver en plein milieu de l'année, Karasu n'avait pas dérogé à la règle, et le voilà bien paumé puisqu'aucune affiche n'était placardée dans les couloirs pour dire aux petits nouveaux "Eh, mec, la salle que tu cherches, elle est dans le bâtiment B, deuxième étage, aile A, sur ta gauche" ! Qu'à cela ne tienne, le jeune garçon voulait assister à ce cours de philosophie, et même s'il n'aimait pas engager la conversation à de purs inconnus, il fallait qu'il prenne son courage à deux mains !

Il marcha quelques temps puis vit deux élèves (PNJ) qui discutaient activement devant une salle à la porte entr'ouverte. Il s'approcha d'un air qui se voulait déterminé vers eux puis se ramollit au fil des pas. Une fois devant les deux garçons, il s'arrêta dans sa marche, paralysé. L'un des deux remarqua sa présence et haussa un sourcil avant de lui adresser la parole nonchalamment :

- Eh, mec, y a un problème ?


Karasu ne répondit pas, trouvant inutile d'essayer de leur adresser la parole, alors que quelques minutes auparavant il était prêt, prêt à hurler à qui voulait l'entendre qu'il était PERDU, bon sang ! Pris de panique mais ne le montrant pas, il tourna les yeux sur sa gauche et là, il remarqua un petit écriteau placardé sur la porte de la salle qui était à côté. La porte était à moitié ouverte, donc il dût s'approcher de celle-ci pour lire la feuille et il finit par rire de sa bêtise. Il adressa tout de même un bref signe aux deux élèves en guise de remerciement puis entra dans la salle, pas en retard du tout, adressant même un bonjour monocorde au prof (le dire d'un air tonitruant n'était pas son truc malheureusement). Karasu partit s'asseoir au premier rang, pour encore mieux suivre le cours et encore moins penser à autre chose. Puis il vit quelques secondes plus tard entrer les deux élèves qui discutaient tranquillement devant la salle, et qui d'ailleurs s'assirent au fond, près des deux filles très bavardes. Il espérait quand même que ces quatre zigotos n'allaient pas pourrir le cours.
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Ryuu Koyama

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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeVen 23 Oct - 21:19

Observation, il était fort étonnant de voir qu'aucun de ses élèves n'étaient en retard... En effet, a peine, les deux étudiantes qui venaient de s'asseoir au fond s'étaient assise que toute la foule arrive les uns apres les autres laissant plus ou moins une impression au jeune professeur. De ce qui se presentait en face de lui, chronologiquement, apres les deux filles au dernieres places, il y avait deux jeunes hommes au premier et second rang, tous deux sur les bords, l'un contre la fenetre l'autre contre le mur. Vu leur apparence, ils paraissaient etre de troisieme année de lycée. Ah, en pensant, il avait recu un paper de l'un d'eux... "Nouvel élève"... Bla bla bla, c'est qu'il s'en fiche un peu vu qu'il ne connait aucun des élèves de cette classe spéciale. Peu apres une autre fille... Ou bien était ce un garcon ? Non, il s'agissait bien d'une fille... arriva, qui sans prendre une place disponible a proximité d'elle alla s'asseoir a une place a coté d'une fenetre... Le genre reveuse surement, une qui a l'air d'etre interessante vu ses agissements.

Oh ! Ca va de surprise en surprise... Deux filles dont une handicapée... Alors comme ca il avait aussi des handicapés dans sa classe ? Bon, c'est bien de vouloir participer aux cours malgré son état, apres tout elle aurait pu avoir des cours particuliers chez elle, mais bon, qu'elle ne s'attende pas a un traitement de faveur de sa part. Etant arrivé ensemble, il pensait qu'elles se mettraient l'une a coté de l'autre... Mais non, apparemment ce n'était qu'une simple coincidence surement, puisque l'autre était aller rejoindre le groupe des filles.
Enfin un dernier groupe d'eleve arriva, trois étudiants cette fois, mais c'était parfait un groupe presque équilibré de genre, 5 garcons et 5 filles ! Ah, on dirait que deux d'entre eux sont allé rejoindre le groupe des 3 du fonds... Ah non... Ca n'allait pas du tout, ca fait trop de gens au fond...

Mais avant que Ryuu ne puisse agir, que la sonnerie retenta, le cours allait pouvoir commencer, le jeune prof se leva et marcha d'un pas lent vers la porte... Qu'il ferma rapidement mais sans la claquer. Sans dire un mot, il marcha pour arriver devant les bureaux se situant au fond... Puis dit avec sourire mais un ton sec:

"Vous ne trouvez pas que vous etes un peu beaucoup vers l'arriere ? Approchez vous un peu, je ne mord pas."

Puis sans prevenir, celui ci se mit a deplacer un bureau pour le mettre plus en avant sur le bord, pres de la jeune fille reveuse.
Il avait déplacé deux fille et deux garcons. Mais non au hasard mais des impressions données. Deja la fille qui avait accompagné l'handicapée allait rester au fond, c'est qu'elle avait l'air plus sérieuse que ses congénères donc elle ne devrait pas trop parler. Ensuite il deplaca une des filles sur le bureau qu'il avait bougé, elle l'avait mise a coté du garcon manqué a la fenetre, vu comment elle est bavarde elle reussira surement a sociabiliser avec cette petite reveuse.
Bon, les deux garcons qui étaient arrivés en dernier... Il les placa juste devant lui, entre le garcon au mur et le garcon "sérieux" (C'est qu'il a pris l'initiative de se mettre au premier rang lui !). Enfin, la derniere fille, il la placa pres de l'handicapée, histoire qu'elle ne se sente pas un peu seule.
Et voila comment on organise une classe en l'espace de deux minutes seulement. Les élèves n'avaient meme pas pu repondre ou quoi que ce soit. (C'est que malgré son sourire, son ton et l'atmosphere qu'il imposait était assez effrayante >< )

Celui ci, se retourna, retournant a son grand bureau, et s'assit, il allait des lors faire l'appel. [...]
Et sur 12 élèves, 10 avaient répondus "présent". Bon, il a pu modifier les places grace a cela au moins. Contentons nous des présents. Puis en se levant de son bureau, celui ci se leva et prit une craie. Il commenca a noter sur le tableau une petite présentation comme tout bon prof qui se respecte.

"Bon, alors, comme vous devez le savoir je suis votre professeur de philosophie, comme vous l'aurez deviné, il s'agit d'un cours spécial puisque les élèves présent ici sont mixées et choisis selon leur statut, leurs capacités ou pour la majorité, puisqu'ils viennent d'arriver."

Sur le tableau était inscrit le nom du professeur: "M.Koyama" (Sensei).

"Cependant, laissez moi vous avertir que je ne suis pas le genre de prof "soumis" comme on dit, je ne laisserai passer aucun debordement, est ce bien clair ? Vous avez le droit a la parole et a l'expression cependant. Je n'hésiterai pas a mettre des heures de colles, aux heures qui pourraient gacher vos emplois du temps. Apres tout, qu'est ce qu'une colle si elle n'est pas dérangeante ? Vous n'avez pas envie de gacher une apres midi de libre ou un samedi matin n'est ce pas ?"

Dit il avec un grand sourire (Un sourire sadique pour etre précis, ouh qu'il s'amuse bien le jeune prof).

"Bon, maintenant que ma présentation est terminés, laissez moi écoutez la votre. A tour de role, peu importe l'ordre. Nom, prénom, age, année de lycée ou collège, que pensez vous de la philosophie en général, qu'est ce que vous attendez de ce cours ? Connaissez vous mon petit fre... euh.. Ahem... C'est a vous."

Cette breve présentation allait permettre de connaitre un petit peu le comportement de ces élèves, a savoir si ils sont hésitant, relaché, rebelle, formel, fonceur ou autre. Il s'assit de nouveau a sa place, le sourire permanent au lèvres.

*Je sens que je vais pouvoir m'acharner sur quelques petits élèves, ca va etre amusant ! ♥*
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeSam 24 Oct - 12:10

Yuki pu remarquer que la classe se remplissait peu à peu et bientôt ils furent dix présents, sans compter le professeur. Tous semblaient s’être installés vers le fond, ce qu’elle comprenait dans la mesure où cette place semblait plus avantageuse pour posséder un minimum de liberté lors d’un cours. Pour elle ce n’était pas bien important, elle n’avait pas l’intention de discuter avec qui que ce soit, juste d’écouter ce qu’il avait à leur dire. La philosophie l’intéressait vraiment, elle ne pensait donc pas s’ennuyer mortellement durant les minutes qui aillaient suivre. La gamine prit tout de même le temps de parcourir ses camarades du regard. Ils semblaient en effet tous plus âgés qu’elle. Elle remarqua une jeune fille en fauteuil roulant. La pauvre, ce ne devait pas être bien pratique. Elle ne s’attarda cependant pas sur ce détail, c’était une jeune fille comme les autres, elle la trouvait plutôt mignonne d’ailleurs. Elle remarqua ensuite un groupe de jeunes filles bien bavardes, elle ne s’attarda pas spécialement dessus. Il y avait ensuite un garçon qui, de par son entrée, avait semblé être assez timide, elle le regarda quelques instants, elle le trouvait intriguant. Elle abandonna ensuite son observation et retourna son attention vers son professeur qui venait de fermer la porte de la classe. Il reprit alors la parole, signifiant qu’il n’allait pas mordre les élèves et qu’ils pouvaient se mettre au premier rang. L’adolescente sursauta alors, le jeune prof venait d’ajouter une table à côté de la sienne et déplaça une des jeunes filles bavardes à ses côtés. La petite brune lui sourit timidement, la jeune fille sembla la regarder étrangement mais elle n’y prêta pas attention et contempla de nouveau l’extérieur. Une certaine agitation régna alors dans la classe pendant que les changements de place s’effectuaient. Quand le calme revint enfin elle vit le nom de Koyama être inscrit au tableau. Elle écouta alors le détenteur de ce nom qui leur expliquait les banalités habituelles. Il leur demanda ensuite de se présenter. La jeune fille hésita quelques instant. Répondre tout de suite pourrait lui permettre de se débarrasser de cette corvée et en même temps, prendre l’initiative de la parole, comme ça n’était pas vraiment son fort. Elle hésita donc quelques instants mais fut devancée par sa voisine qui se présenta, un sourire légèrement cruche aux lèvres, de la manière des plus simple et basique qui puisse être. Elle la regarda ensuite se rasseoir et se dit que c’était peut être à son tour. Timidement donc, elle se leva de sa chaise et prit la parole.

« Kuro Yuki, 15 ans, je suis en dernière année de collège. La philosophie me passionne en général, c’est une porte ouverte sur la réflexion, l’analyse de l’humain, de ce qui l’entoure et de sa pensée, ce que je trouve très intéressant. J’attends de ce cours la possibilité de découvrir des modes de pensée différents, de pouvoir me créer le mien sur certain sujets ou tout simplement l’affiner. J’attends en fait de ce cours une ouverture de pensée me permettant l’expression… C’est… tout… »

Yuki se rassit rapidement et baissa la tête. Il fallait toujours qu’elle sorte trop de mots à la suite, elle allait passer pour une gamine prétentieuse qui se croyait plus intelligente que tout le monde. Sa timidité naturelle reprit alors violemment le dessus et elle rougit légèrement. Sur le coup, elle eut profondément envie de disparaître dans un trou de souris, ce qui n’était malheureusement pas possible. Sa voisine qui semblait amusée par sa réaction, lui adressa un léger sourire voulant la rassurer. La gamine la remercia du regard et reprit peu à peu son calme, attendant patiemment que les autres élèves se présentent à leur tour. Elle concentra son attention là-dessus. D’un côté cela lui permettrait de les connaître, de les cerner un peu et de l’autre cela l’empêchait de penser à sa propre intervention et de remuer de multiples pensées sur ce qu’elle avait mal fait etc. La gamine sortit alors une feuille de papier, elle voulait prendre des notes. Cela paraissait étrange dans un moment comme celui-ci mais elle aimait analyser le comportement des gens qui l’entouraient et avait décidé de se lancer dans ce petit exercice plus sérieusement. Aussi elle voulait tenter de dresser un portrait psychologique des gens de la classe à partir de ce qu’ils allaient dire. La petite brune était donc désormais entièrement plongée dans son nouvel exercice et dans ce qu’il se passait dans la classe ce qui lui permettait de rester calme et de n’afficher qu’un visage serein. Son regard cependant semblait toujours lointain, perdu dans des réflexions que nul autre hormis elle-même ne pouvait comprendre. Cela caractérisait bien la jeune fille dans son ensemble. Perdue dans un monde qu’elle seule comprenait et quand bien même elle laissait des portes ouvertes sur son esprit nul ne parvenait à comprendre réellement ce qu’il fallait voir. Un mystère… Elle voulait alors voir si ses camarades étaient aussi comme elle, s’ils étaient excentrique, calme, réservé… Elle voulait comprendre un peu plus cet être humain parsemé de vices.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeDim 25 Oct - 11:36

De nombreux élèves arrivèrent avant moi. Une jeune fille handicapée capta mon attention. Elle était vraiment très jolie... Elle s'assit au premier rang, près de la porte. Le professeur semblait nous observer. J'avais déjà vu un visage semblable au sien dans la cour... Avait-il un frère? Peut-être. Ou alors était-il tout simplement descendu dans la cour un jour. Il se dirigea vers la porte puis la ferma vite mais sans la claquer. Je ne savais pas comment il faisait: j'aurais sûrement du la claquer si j'avais été à sa place.

Vous ne trouvez pas que vous etes un peu beaucoup vers l'arriere ? Approchez vous un peu, je ne mord pas

Puis, sans crier gare, il déplaca de nombreux élèves car ils étaient tous groupés au fond. Par chance, personne ne fut déplacé à côté de moi. La classe fut donc redisposée en environ deux minutes top-chrono. Il se déplaça ensuite à son bureau, s'assit derrière celui-ci puis se mit à faire l'appel. Deux élèves étaient comptés absents sur les douze. Puis il se leva et alla écrire quelque chose au tableau tout en se mettant à parler.

Bon, alors, comme vous devez le savoir je suis votre professeur de philosophie, comme vous l'aurez deviné, il s'agit d'un cours spécial puisque les élèves présent ici sont mixées et choisis selon leur statut, leurs capacités ou pour la majorité, puisqu'ils viennent d'arriver. Cependant, laissez moi vous avertir que je ne suis pas le genre de prof "soumis" comme on dit, je ne laisserai passer aucun debordement, est ce bien clair ? Vous avez le droit a la parole et a l'expression cependant. Je n'hésiterai pas a mettre des heures de colles, aux heures qui pourraient gacher vos emplois du temps. Apres tout, qu'est ce qu'une colle si elle n'est pas dérangeante ? Vous n'avez pas envie de gacher une apres midi de libre ou un samedi matin n'est ce pas ? Bon, maintenant que ma présentation est terminés, laissez moi écoutez la votre. A tour de role, peu importe l'ordre. Nom, prénom, age, année de lycée ou collège, que pensez vous de la philosophie en général, qu'est ce que vous attendez de ce cours ? Connaissez vous mon petit fre... euh.. Ahem... C'est a vous.

Assez intéressant. Même s'il s'était rattrapé, je venais de comprendre qu'il avait bien un frère. L'avertissement de son message était clair: vous êtes sages, j'vous fous la paix. Vous êtes chiants, j'vous fous la guerre. Je n'avais pas l'intention de me retrouver en situation de possible heure de colle, ainsi, je décida de me tenir à carreau. Une élève plutôt jeune se leva de sa chaise et prit, visiblement, timidement la parole, comme si elle avait peur du professeur qui nous faisait face. Je décida de me lever lorsqu'elle aurait fini de parler.

Kuro Yuki, 15 ans, je suis en dernière année de collège. La philosophie me passionne en général, c’est une porte ouverte sur la réflexion, l’analyse de l’humain, de ce qui l’entoure et de sa pensée, ce que je trouve très intéressant. J’attends de ce cours la possibilité de découvrir des modes de pensée différents, de pouvoir me créer le mien sur certain sujets ou tout simplement l’affiner. J’attends en fait de ce cours une ouverture de pensée me permettant l’expression… C’est… tout…

Comme prévu et puisque personne ne se levait, je me leva et prit la parole.

Orodento, Valentino, 19 ans, je suis dans la classe 3B au lycée. Je pense que la philosophie peut être intéressante si notre professeur écoute tout ce que l'on a à lui dire et qu'il ne reste pas seulement sur son point de vue. La reflexion est quelque chose d'ouvert à tous et c'est pour cela que je suis venu dans ce cours particulier, en espérant que vous comprendrez mon point de vue lorsque je m'exprimerais. Je crois avoir fini.


Je me rassis à ma place avec un léger sourire aux lèvres, plutôt fier de ma prestation en japonais, langue que je ne parlais pas encore parfaitement. Je m'adossa ensuite contre la fenêtre pour voir si d'autres personnes allaient se porter volontaire ou si le professeur allait devoir les interroger pour qu'ils se décident de parler.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeDim 25 Oct - 12:14

Juste après m'être assis à ma table, trois autres jeunes garçons entrèrent dans la salle. La sonnerie retentit, le professeur alla fermer délicatement la porte. Puis, il commença la conversation avec un...

"Vous ne trouvez pas que vous etes un peu beaucoup vers l'arriere ? Approchez vous un peu, je ne mord pas."

En deux minutes chrono, il déplaça tous les élèves aux premiers rangs sans les prévenir. Enfin, sauf mon amie qui est restée au fond. Il mit une jeune fille juste à côté de moi. Si il avait fait ça par pitier que je me sente seule, c'était râpé. Je n'avais pas besoin de compagnie. On était en cours, pas en récréation. Tous s'étaient laissés faire, comme si rétorquer et se plaindre allaient servir à quelque chose.

"Bon, alors, comme vous devez le savoir je suis votre professeur de philosophie, comme vous l'aurez deviné, il s'agit d'un cours spécial puisque les élèves présent ici sont mixées et choisis selon leur statut, leurs capacités ou pour la majorité, puisqu'ils viennent d'arriver. Cependant, laissez moi vous avertir que je ne suis pas le genre de prof "soumis" comme on dit, je ne laisserai passer aucun debordement, est ce bien clair ? Vous avez le droit a la parole et a l'expression cependant. Je n'hésiterai pas a mettre des heures de colles, aux heures qui pourraient gacher vos emplois du temps. Apres tout, qu'est ce qu'une colle si elle n'est pas dérangeante ? Vous n'avez pas envie de gacher une apres midi de libre ou un samedi matin n'est ce pas ? Bon, maintenant que ma présentation est terminés, laissez moi écoutez la votre. A tour de role, peu importe l'ordre. Nom, prénom, age, année de lycée ou collège, que pensez vous de la philosophie en général, qu'est ce que vous attendez de ce cours ? Connaissez vous mon petit fre... euh.. Ahem... C'est a vous."

Le professeur semblait strict. Un sourire sadique s'esquissa sur mes lèvres... Si c'était le genre de professeur qui s'amuse à torturer et à s'acharner sur des élèves vraiment faibles, il n'était pas question qu'il me vise en première. Sur le tableau, je vis le nom de Koyama. Laissez moi rire! Koyama signifique "colline, monticule" en japonais. Enfin, ce nom le lui va bien! Il a beau être le professeur, il se croit supérieur à tous. Il a une partie de juste, mais aussi une partie de tord. On a beau ressembler à une "colline", on peut très bien s'effondrer. Bref.
Ce fut l'heure des présentations des élèves. Le premier élève n'était autre qu'une fille habillée dans le style "garçon". Un garçon manqué. Mais bon, on s'en fiche du physique, le plus important c'est à l'intérieur.

"Kuro Yuki, 15 ans, je suis en dernière année de collège. La philosophie me passionne en général, c’est une porte ouverte sur la réflexion, l’analyse de l’humain, de ce qui l’entoure et de sa pensée, ce que je trouve très intéressant. J’attends de ce cours la possibilité de découvrir des modes de pensée différents, de pouvoir me créer le mien sur certain sujets ou tout simplement l’affiner. J’attends en fait de ce cours une ouverture de pensée me permettant l’expression… C’est… tout…"

Une timidité se percevait dans sa voix. Elle était adorable, et très intelligente. Puis un autre élève se présenta: un beau jeune homme qui capta mon attention. Son charme semblait unique...

Orodento, Valentino, 19 ans, je suis dans la classe 3B au lycée. Je pense que la philosophie peut être intéressante si notre professeur écoute tout ce que l'on a à lui dire et qu'il ne reste pas seulement sur son point de vue. La reflexion est quelque chose d'ouvert à tous et c'est pour cela que je suis venu dans ce cours particulier, en espérant que vous comprendrez mon point de vue lorsque je m'exprimerais. Je crois avoir fini.

Son accent était européen. Quelle origine? Je n'en savais rien... Mais son nom et son accent venait tout droit de l'Europe, j'en était sûre. De plus, je trouvais qu'il parlait bien le japonais pour quelqu'un tout fraîchement débarquer d'Europe.
Sentant des yeux me fixer, je me suis dis que c'était mon tour de me présenter. M'appuyant sur la table, me levant, mes bras tremblant un peu, je me présenta avec une voix claire et compréhensible...

I..Ikeuchi Ana. 19 ans, je suis en dernière année de lycée, en 3.B. La philosophie, pour moi, est une manière de vivre, une autre manière de penser et de voir le monde avec un peu plus d'optimisme... C'est l'amour de la sagesse... Chacun à sa propre vision de la philosophie et je pense que, lors de ce cours, nous pourrions tous la partager et voir combien la philosophie peut-être différente et remplit de chose que, peut-être, nous ne savons pas. C'est tout ce que j'ai à dire.

Je me rassis rapidement car je ne tenais plus vraiment en équilibre sur mes jambes. C'était comme un poid lourd en moi. Je baissa rapidement mes yeux, n'osant pas regarder les autres....
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeVen 30 Oct - 16:37

Si Karasu l'avait vraiment voulu, il aurait adopté un air nonchalant à la petite menace du professeur. Car il se fichait de terminer en retenue, à vrai dire il ferait tout pour penser à autre chose qu'avant son arrivée à Nagoya. Le professeur était très saillant, et il se nommait Koyama-Sensei. D'après son look, on n'aurait pas dit qu'il s'agissait d'un prof de philosophie, et il était aussi très jeune, ce qui étonnait aussi le jeune garçon brun - mais sans pour autant qu'on le voie sur son visage. Généralement l'image qu'on avait d'un prof de philosophie était toujours le genre de professeur aigri, avec trois poils sur le caillou, une mauvaise haleine, et toujours à ressasser la même chose, pronant les citations des philosophes ou autres (parce que certains sont physiciens avant d'être des philosophes, bien entendu), et non la conscience personnelle que les élèves peuvent avoir. Si Karasu était là, c'était certes pour s'occuper, mais il aimait bien réfléchir à un problème et à le prendre sous tous les angles, à l'analyser, à l'étudier consciencieusement. Quand on étudiait la philosophie, c'était donc avant tout pour philosopher soi-même, et pas juste approuver ou désapprouver ce que d'autres ont déjà dit.

Bref, après tout, un prof qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, jeune et séduisant de surcroît, ne pouvait être qu'un bon point dans l'apprentissage des élèves. Karasu fixa son bureau avant qu'il n'entende la demande plus ou moins singulière de Koyama-sensei. Son fr...ère ? Bah, Karasu était arrivé la veille, alors il ne connaissait pas du tout un gars du nom de Koyama. Et il ne se souvenait pas avoir croisé quelqu'un qui lui ressemblait, donc, autant passer outre cette question. Puis les autres se présentèrent, tour à tour. Et à chaque fois que le jeune garçon voulait s'y mettre, quelqu'un le devançait, comme si tout le monde voulait se présenter vite fait bien fait, et retourner aux occupations diverses et variées qu'ils avaient entamées. Mais le jeune garçon restait neutre, presque calme. Quand enfin il put se lever tranquillement, il planta ses yeux bordeaux dans ceux rouge sang du professeur et articula posément :

" Karasu Rakuen, 18 ans. Je suis en 2.B et votre cours est ma première leçon dans cet établissement. La philosophie, pour moi, ça n'a rien de ce que tous les philosophes de Platon jusque Nietzsche aient pu dire jusqu'à présent. Si vous voulez, vous ou moi pouvons être des philosophes attitrés, dans la mesure où nous arrivons à aborder un sujet d'une manière précise et assidue. La philosophie, c'est la capacité de penser à une chose, de réfléchir à son sujet, de la décortiquer. C'est comme une science, mais les formules en moins. C'est en partie ce qui sauve l'Homme de l'idiotie et de l'ignorance, mais c'est aussi ce qui le plonge - parfois - dans des croyances infondées. La philosophie, c'est savoir peser le pour et le contre, mais c'est une matière très personnelle. "

Il n'avait pas débité ceci dans un rythme très rapide, au contraire, il avait bien appuyé sur certains de ses mots, d'une voix mécanique, sans vouloir choquer ni même provoquer. Il avait essayé de synthétiser au maximum ce qu'il pensait. Il hocha la tête à l'attention du professeur en guise de marque de respect puis se rassit, regardant en coin quelques élèves (PNJ) qui ricanaient dans leur coin. Il évita un maximum d'y prêter attention. Son cerveau était tellement programmé sur la fonction "OUBLI" qui s'affichait en lettres lumineuses devant ses yeux qu'il en avait déjà oublié les présentations des autres, même leurs noms. Super début d'année d'études à Shimizu !
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeVen 30 Oct - 21:54

Un par un, tous les eleves se leverent a tour de role pour se présenter et repondre aux questions que leur avait demander le prof, on put remarquer tout de suite qui semblait les plus vif d'esprit, les plus hésitants mais aussi ceux qui ne prenaient pas un cours au sérieux... Alors d'abord fut une des filles qu'il avait déplacé... Une présentation des plus simples et plus courtes mais sans hésité cependant, un ton plutot confiant, ca l'aidera dans sa vie sociale ca. Puis ensuite c'était a sa voisine et contrairement a celle ci sa présentation était tout de meme... plus interessante va-t-on dire. Et bien, elle a beau etre la cadette de la classe, elle a l'air d'etre plus sérieuse et ouverte d'esprit mentalement que certains de ses camarades, c'est bon a savoir... Meme si elle avait l'air assez timide et gênée lorsqu'elle en avait fini. Le jeune professeur sourit:

"Ha ha ! C'est bien Kuro !"

Puis il tourna la tete vers l'élève suivant qui se leva... Il avait remarqué d'ailleurs que Yuki avait sortit de quoi prendre des notes... Et bien... C'est qu'elle perd pas de temps, ca rend la vie facile au profs d'avoir des élèves aussi sérieux. Alors... Le prochain élève était... europeen ? Il ne savait pas trop mais il lui semblait bien que c'était un accent europeen, alors comme lui il s'agissait d'un immigrant, c'est bon a savoir, il se sent un peu moins seul. Apparemment tout ce qu'il souhaitait était une "liberté d'expression" et une ecouté de sa part. Bien, il espere pouvoir lui accorder cela au moins.
Puis fut le tour de l'handicapée... Ikeuchi. Elle ne parlait pas bien fort, et semblait assez hésitante... Il lui faudrait plus de confiance en elle et il va s'arranger pour qu'elle ait cette confiance, si elle est deja fragile physiquement il faut faire en sorte qu'elle ne le soit pas psychologiquement.
Enfin vint le tour de... Rakuen... Oui c'était bien cela son nom. C'est qu'il a donner une belle image de la philosophie, en voila un autre qui semble sérieux.

C'est que le cours va etre drolement pénible si tous les élèves sont aussi sérieux... Mais heureusement, ce n'est pas vraiment le cas, il entend quelques rires apres quelques presentations... Un des garcons qu'il avait deplacé et la fille qu'il avait aussi deplacé a coté d'Ikeuchi. Il les fixa avec un sourire en coin de bouche.

"Vous qui avez l'air de si bonne humeur pourquoi ne pas vous levez et faire vous présentez a votre tour ?"

Aussitot dit, les deux élèves se leverent en meme temps... Mais en ne sachant pas qui commencé... Du coups, ils étaient debout laissant un gros silence dans la classe..... Puis s'étaient entremelés les pinceaux en parlant en meme temps avant enfin de finir par se presenter vite fait. Puis se rassirent l'air gênés... Alors, est ce agréable d'etre en proie a une moquerie ? Bien sur que non, en esperant qu'ils comprennent la lecon. Et ainsi, les présentations continuèrent.

Une fois que tous les élèves avaient finis leurs introduction, Ryuu tapa des mains, histoire de montrer le debut de son cours. Ca y est ca allait commencer. Ne perdons pas trop de temps, apres tout, le temps est une chose qui passe vite, du moins, elle passerait vite pour lui, la notion du temps est une chose assez subjective elle aussi. Et c'est toujours le sourire aux lèvres que celui ci commenca a parler:

"Bon ! Alors, commencons par quelque chose qui est suceptible de vous interesser, bien que peut etre a l'eau de rose m'enfin bon. Je vais commencer par interroger l'un d'entre vous."

Qui interroger tel était la question... Bien que la réponse fut rapidement trouvé. Son regard se porta vers une fille, une troisieme année, hésitante, fragile, bref vous l'aurez deviné, il s'agissait de la jeune Ikeuchi, pourquoi elle ? Et bien, deja il voulait interroger une fille en premier comme on dit: "Les femmes d'abord", il avait hésité aussi avec Kuro et la jeune fille du fond. Mais son choix fut portée sur elle, apres tout ce n'est pas parce que l'on a des problemes de santé que l'on a droit a un traitement de faveur.

"Bon, tu n'as pas besoin de te lever, juste j'aimerais ecouter ton opinion."

Puis il se retourna, prit la craie et commenca a écrire quelque chose au tableau... Bien que son écriture n'étaient pas vraiment... parfaite... C'est dur a écrire le japonais... Il aurait du s'entrainer d'avantage... Sur le tableau était écrit:

Code:
Qu'est ce que la notion d'"aimer" ?

Puis tout en continuant a écrire il rajouta a l'oral:

"Voici quelques pistes pour vous donnez une idée de quoi répondre."

Code:
Quel est le sens d'aimer le plus important pour vous ? Pourquoi ? Quel est son importance dans notre existence ? Peut on vivre sans éprouvé de l'amour ? Cette notion peut elle etre définie ? Aimer est elle associé a notre coeur ? Y a t-il quelqu'un ou quelque chose que vous aimez ?


Puis il s'arreta d'ecrire, il avait interroger Ikeuchi, pour connaitre son avis en premier et obtenir ensuite de la part des autres élèves esperons le, il regarda la classe et rajouta:

"J'aimerais que vous participiez, si vous etes ou non d'accord avec ce qu'elle dira, bien sur toutes réponses necessite justification. Bien sur ce ne sont que des pistes, vous libre de choisir de repondre a ces questions ou non, aimer est un sujet tres vaste, si vous avez autre chose a rajouter sur ce sujet vous etes libre de le faire."

Puis il commenca a marcher autour de la salle, d'un pas lent, l'esprit penseur, le ton assez fort typique des professeurs...

"Par exemple, je peut deja dire que j'aime certains d'entre vous ♥ Mais pas forcement de la manière dont vous le pensez."

A ces mots il fixa les élèves sans vraiment désigné quelqu'un du regard... Quoi que son regard s'attarda legerement plus longtemps sur la cadette de la classe... Kuro... Elle était en derniere année de collège... donc... Elle connaissait peut etre son frere ! Vous avez la l'exemple abusif d'un amour fraternel un peu trop fort, a tel point que n'importe quel sujet est bon pour ramener tout a celui ci. Enfin, il se tut, retournant a sa place d'origine. Laissant place au silence, afin d''écouter ce que l'intérrogée avait a dire. Et par la suite entendre l'avis des autres sur sa propre pensée.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeSam 31 Oct - 19:40

Karasu Rakuen, 18 ans. Je suis en 2.B et votre cours est ma première leçon dans cet établissement. La philosophie, pour moi, ça n'a rien de ce que tous les philosophes de Platon jusque Nietzsche aient pu dire jusqu'à présent. Si vous voulez, vous ou moi pouvons être des philosophes attitrés, dans la mesure où nous arrivons à aborder un sujet d'une manière précise et assidue. La philosophie, c'est la capacité de penser à une chose, de réfléchir à son sujet, de la décortiquer. C'est comme une science, mais les formules en moins. C'est en partie ce qui sauve l'Homme de l'idiotie et de l'ignorance, mais c'est aussi ce qui le plonge - parfois - dans des croyances infondées. La philosophie, c'est savoir peser le pour et le contre, mais c'est une matière très personnelle.

D'après ce mini-discours, ce Karasu semblait être bien intelligent. Quelques ricanement retentirent donc un était juste à côté de moi: l'élève [png] que le professur avait déplacé à côté de moi.

Après avoir fait les présentations, le professeur frappa dans ses mains afin de commencer son cours. C'était ridicule.

"Bon ! Alors, commencons par quelque chose qui est suceptible de vous interesser, bien que peut etre a l'eau de rose m'enfin bon. Je vais commencer par interroger l'un d'entre vous."

Son regard pesa sur moi. Des rougeurs apparurent sur mes joues. Pourquoi moi? Juste parce que je suis handicapée et qu'on veut tester mon Q.I afin de voir si j'ai une cervelle de moineau? Il aurait pu interroger Kuro, c'était la plus petite de la classe.

"Bon, tu n'as pas besoin de te lever, juste j'aimerais ecouter ton opinion."

J'aurais bien voulu lui dire "J'vous emmerde". Enfin bon, au fond je suis une véritable petite garce mais si j'avais pas ce corps fragile, je l'aurais bien dit. Mais non, je suis une jeune fille gentille et il valait mieux ne pas m'attirer d'ennuis. La colline [Koyama-sensei si vous avez pas compris] se retourna et écrit au tableau "Qu'est-ce que la notion d'aimer?". Son écriture était pas terrible, était-il vraiment Japonais? Surtout que le kanji d'aimer contenait une faute mais on s'en fout. Puis il écrivit quelques soit-disant "pistes" pour nous aider à répondre. Il se re-retourna et dit..

"J'aimerais que vous participiez, si vous etes ou non d'accord avec ce qu'elle dira, bien sur toutes réponses necessite justification. Bien sur ce ne sont que des pistes, vous libre de choisir de repondre a ces questions ou non, aimer est un sujet tres vaste, si vous avez autre chose a rajouter sur ce sujet vous etes libre de le faire."

Puis il commença à marcher autour de la salle et de continuer son mini-discours...

"Par exemple, je peut deja dire que j'aime certains d'entre vous ♥ Mais pas forcement de la manière dont vous le pensez."

Stupide exemple, j'avais envie de dire. Je soupira discrètement avant de répondre à sa question.

Pour moi, aimer est un sentiment qu'on ne peut décrire. Aimer est un verbe qui peut nous faire sourire ou souffrir. Quand on a vraiment aimé une personne, et que celle-ci vous déçoit, cette amour va se transformer en souffrance. Pour moi aimer doit contenir plusieurs verbes comme: soutenir, aider, rire, sourire, compatir... Sans certains de ces mots, le verbe aimer n'a plus aucun sens et on se demande qu'est-ce qu'aimer. Aimer est associé à quelque de plus profond que le coeur... L'âme? Peut-être bien mais le verbe aimer est encore remplit de mystère pour moi. Je n'ai jamais connu de "grand amour" et je n'ai pas vraiment d'amis. Le seul amour que j'ai pu avoir est celui de ma famille. Et la seule chose que j'aime, c'est ma vie. J'ai beau être malade, je suis contente d'être en vie. Etre malade n'est pas une malchance, c'est juste un inconvénient.

Que dire d'autre? Je préféra m'arrêter là.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeLun 2 Nov - 20:20

Plusieurs élèves firent leurs présentations à ma suite, mais je retins surtout la présentation de la jeune handicapée et de ce "Karasu Rakuen". La jeune handicapée s'appelait Ana Ikeuchi... Elle avait mon âge... Je ne cessais de la regarder depuis le début du cours. Pas parce qu'elle était handicapée mais parce qu'elle m'attirait. Son handicap n'était qu'un détail futile. Les mots qu'elle avait prononcé étaient restés dans ma tête.

I..Ikeuchi Ana. 19 ans, je suis en dernière année de lycée, en 3.B. La philosophie, pour moi, est une manière de vivre, une autre manière de penser et de voir le monde avec un peu plus d'optimisme... C'est l'amour de la sagesse... Chacun à sa propre vision de la philosophie et je pense que, lors de ce cours, nous pourrions tous la partager et voir combien la philosophie peut-être différente et remplit de chose que, peut-être, nous ne savons pas. C'est tout ce que j'ai à dire.

Le suivant m'intéressait car il semblait très intelligent et ouvert. Sa présentation m'avait intéressé et de lui aussi je me souvenais chaque détail. J'avais une excellente mémoire malgré les apparences. Lorsque j'écoutais ou regardais quelqu'un, je pouvais remarquer tout ses "tics", qu'ils soient corporels ou oraux.

Karasu Rakuen, 18 ans. Je suis en 2.B et votre cours est ma première leçon dans cet établissement. La philosophie, pour moi, ça n'a rien de ce que tous les philosophes de Platon jusque Nietzsche aient pu dire jusqu'à présent. Si vous voulez, vous ou moi pouvons être des philosophes attitrés, dans la mesure où nous arrivons à aborder un sujet d'une manière précise et assidue. La philosophie, c'est la capacité de penser à une chose, de réfléchir à son sujet, de la décortiquer. C'est comme une science, mais les formules en moins. C'est en partie ce qui sauve l'Homme de l'idiotie et de l'ignorance, mais c'est aussi ce qui le plonge - parfois - dans des croyances infondées. La philosophie, c'est savoir peser le pour et le contre, mais c'est une matière très personnelle.

Je me semblais presque idiot à côté de lui, même si je n'étais pas sûr de sa véritable intelligence. Toujours était-il que "Ana" occupait mes pensées et que mon attention visuelle n'était concentré que sur elle. J'écoutais le professeur, bien sûr, mais ces mots n'avaient aucune importance à mes yeux. Je ne semblais vouloir que connaître la jeune fille. Le professeur avait réussi à ridiculiser deux élèves qui rigolaient commes deux idiots. Ils devaient d'ailleurs l'être mais... je ne ferais pas de remarque là-dessus. Après que les présentations soient terminées, le professeur tapa dans ses mains pour annoncer le début de son cours. Je trouvais cela totalement stupide. Pourquoi ne pas l'annoncer à l'oral? Bref, je n'allais pas faire une étude philosophique sur les manières de mon professeur. Lorsqu'il prit la parole, il ne m'intéressa d'abord pas...

Bon ! Alors, commencons par quelque chose qui est suceptible de vous interesser, bien que peut etre a l'eau de rose m'enfin bon. Je vais commencer par interroger l'un d'entre vous.

Mais il m'intéressa beaucoup plus lorsque celui-ci ce mit à parler d'Ana. Il décida de l'interroger, et oui... Je me demandais ce qu'il allait lui demander et à vrai dire, je serrais un peu les dents...

Bon, tu n'as pas besoin de te lever, juste j'aimerais ecouter ton opinion.

Une voix en moi me disait de me lever et de lui dire "connard!"... C'était une élève comme les autres après tout. Ce n'était pas cette "faveur" qui me dérangeait, mais la manière et le ton dont il l'avait dit surtout qui me choquait. Il se retourna et écrivit au tableau "Qu'est que la notion "d'aimer"?". Il me sembla déceler une faute d'orthographe dans les kanjis mais ne parlant pas encore très bien le japonais, je préféra m'abstenir de toute remarque.

J'aimerais que vous participiez, si vous etes ou non d'accord avec ce qu'elle dira, bien sur toutes réponses necessite justification. Bien sur ce ne sont que des pistes, vous libre de choisir de repondre a ces questions ou non, aimer est un sujet tres vaste, si vous avez autre chose a rajouter sur ce sujet vous etes libre de le faire.Voici quelques pistes pour vous donnez une idée de quoi répondre.

Il continua d'écrire ses "pistes". J'aurais préféré qu'ils n'en mettent pas: nous étions sans doute tout à fait capables de comprendre la notion d'aimer, et nous aurions pu l'interpréter de la manière dont nous voulions dans ce cas. C'était aussi ça la philosophie. "Quel est le sens d'aimer le plus important pour vous ? Pourquoi ? Quel est son importance dans notre existence ? Peut on vivre sans éprouvé de l'amour ? Cette notion peut elle etre définie ? Aimer est elle associé a notre coeur ? Y a t-il quelqu'un ou quelque chose que vous aimez ?"... Voilà ce qu'il écrivit au tableau pour nous guider soit disant...

Par exemple, je peut deja dire que j'aime certains d'entre vous ♥ Mais pas forcement de la manière dont vous le pensez.

Pour moi, aimer est un sentiment qu'on ne peut décrire. Aimer est un verbe qui peut nous faire sourire ou souffrir. Quand on a vraiment aimé une personne, et que celle-ci vous déçoit, cette amour va se transformer en souffrance. Pour moi aimer doit contenir plusieurs verbes comme: soutenir, aider, rire, sourire, compatir... Sans certains de ces mots, le verbe aimer n'a plus aucun sens et on se demande qu'est-ce qu'aimer. Aimer est associé à quelque de plus profond que le coeur... L'âme? Peut-être bien mais le verbe aimer est encore remplit de mystère pour moi. Je n'ai jamais connu de "grand amour" et je n'ai pas vraiment d'amis. Le seul amour que j'ai pu avoir est celui de ma famille. Et la seule chose que j'aime, c'est ma vie. J'ai beau être malade, je suis contente d'être en vie. Etre malade n'est pas une malchance, c'est juste un inconvénient.

Tout à fait d'accord avec la demoiselle que je n'avais pas cessé de regarder depuis le début du cours. Des centaines de question se bousculaient dans ma tête. Comment l'aborder, cela la gênait-elle d'être fixée sans cesse... et aussi les question débiles du prof et une autre qui le concernait "Comment allait-il réagir à la tirade de la jeune handicapée?"
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeSam 7 Nov - 17:13

Yuki écouta avec attention les présentations de ses camarades. Elle avait été contente d’apprendre que sa prise de parole avait satisfait son professeur. Les autres élèves exprimèrent des points de vue en général assez intéressants aussi elle les nota scrupuleusement, comme si chaque détail était une piste de réflexion qui pourrait lui être fortement utile dans un futur proche. Une fois que ce fut fait, le professeur décida de lancer un nouveau sujet de réflexion. Il commença donc à inscrire des pites au tableau… L’amour… La jeune fille en avait entendu parler bien des fois, elle avait eu droit à toutes sortes de théories concernant la chose et avec le temps, elle était parvenue à se faire une idée très précise sur le sujet. Cependant M. Koyama décida d’interroger Ana, la jeune demoiselle handicapée. La gamine se tourna donc vers elle et écouta avec attention son discours. Sur certains points elle était d’accord avec elle pourtant ce qu’elle disait ne synthétisait pas clairement son opinion. Aussi, la jeune adolescente recopia ce que son professeur avait écrit au tableau sur son petit carnet afin de pouvoir remettre tout en place dans son esprit et prendre la parole de manière intelligente.

~Quel est le sens d'aimer le plus important pour vous ? Pourquoi ? Quelle est son importance dans notre existence ? Peut on vivre sans éprouver de l'amour ? Cette notion peut elle être définie ? Aimer est elle associé a notre coeur ? Y a t-il quelqu'un ou quelque chose que vous aimez ?~

Yuki lu et relu ce qu’elle venait de tracer de manière soigneuse et consciencieuse. Sa voisine elle pouffa de rire et commença à déblatérer sur sa dernière histoire d’amour, son dernier copain etc. Cela n’intéressait pas la gamine. Elle avait autre chose en tête. Un besoin oppressant de dire ce qu’elle pensait. Les idées se bousculer dans son esprit et il n’était pas spécialement évident pour elle de garder tout au clair. Pourtant, après un petit instant elle y parvint et se décida enfin à intervenir. Elle prit une grande inspiration pour combattre sa timidité naturelle, cette boule qui se formait dans son estomac dès qu’elle se devait de prendre la parole en publique. Pourtant elle se décida enfin et prit la parole d’une manière claire et largement audible. Une lueur étrange brillait dans son regard, l’envie, la motivation et la conviction. Elle voulait s’exprimer et se faire entendre, au diable ce qui la bloquait, au diable que qu’allait penser les gens, elle s’en fichait royalement, l’important était qu’au moins, elle ne se contenterait pas d’acquiescer bêtement et d’accepter toute idée qu’on tenterait de lui faire assimiler.

« Pour ma part je pense que l’amour est une pure invention, qu’elle est le résultat d’un besoin compulsif de l’homme de se sentir aimer, de se trouver une utilité quelconque. Quand un amour est partagé, la personne se sent utile à l’autre, quand il ne l’est pas, il trouve une motivation, un but à sa vie. Dans notre société le mariage est un pur produit marketing, regardez l’argent que se font toutes les personnes sur les fêtes telles que la St Valentin ou les célébrations de mariage. On stéréotype la vie parfaite par celle d’une personne mariée et avec des enfants. L’amour est un motif de succès.
Cependant, je ne nie pas le fait que l’amour puisse être sincère. Même s’il s’agit d’un produit à la base surfait, il est vrai, qu’avec le temps, il a laissé place à un véritable sentiment, qui comme tous les autres, ne peut pas être expliqué. Chacun sait que nulle personne ne ressent jamais la même chose et une quelconque définition serait inutile. Hormis peut être pour les psychologies de bas étages et les êtres encore jeunes et naïfs qui pensent que tout est véridique quand s’est inscrit dans un bouquin ou que ça passe à la télévision.
Aux vues de tout cela, je ne pense pas qu’une vie sans amour soit possible. Même si certaines personnes n’en ont pas conscience tout le monde aime. Et la haine est une forme d’amour. L’amour n’est pas seulement celui d’un couple mais aussi l’amitié, l’envie de partage et la haine la plus profonde. La haine est l’incapacité de sortir quelqu’un de son esprit, c’est une réaction forte qui est due à un attachement suite à une déception. Amour et haine sont liés et par conséquent, même les personnes dont, ce qu’on nomme le cœur est emplie de noirceur, sont pleines d’amour.
Maintenant, si nous nous axons sur l’amour d’un couple, je dirais qu’il est important de ne pas le séparer du désir. Les plus romantiques vous diront que l’amour est aveugle mais l’amour reste physique. Quelqu’un sait qu’il aime aux battements de son cœur, aux frissons qui le parcourent et autres qui sont en soit des réactions purement physiques. Le désir accompagne en permanence l’amour, même enfant, l’envie d’un baiser est toujours présent. L’acte sexuel n’est bien sûr par le seul fruit de ce désir. Ce peut être un désir plus simple, celui d’un simple contact physique tel qu’une étreinte.
Pour conclure je dirais que l’Homme s’est créé une raison d’avancer, une motivation universelle qui lui permet de s’intégrer dans une société mais aussi qui explique certaines de ses pulsions, de ses envies parfois inexplicables par les scientifiques et autres intellectuels se croyant capable de comprendre le monde car ils ont cru lire dans un bouquin ce qu’était que l’être humain. L’amour est inexplicable, factice et réel à la fois. L’amour ne sera jamais expliqué, même par le plus fin des psychologues, il peut être théorisé mais on trouvera toujours un contre exemple. L’amour est unique et universel, comme l’être humain, l’esprit et la pensée. »


Yuki s’arrête alors de parler. Elle avait prit le temps de regarder toute la classe pendant sa prise de parole mais à la fin, ses yeux s’étaient posés sur son professeur. Son cœur battait à tout rompre, elle avait légèrement rougit mais elle ne comptait pas flancher cette fois. Elle attendait.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeSam 7 Nov - 21:47

Karasu regarda la jeune fille qui était handicapée se faire interroger par le professeur. Etait-ce une ironie cruelle du sort qui lui avait soufflé cette idée d'interroger une handicapée au sujet de l'amour ? Si c'était le cas, le professeur était bien vil. Pour lui, il ne fallait pas se moquer des personnes à mobilité réduite, et encore moins avoir pitié d'eux. Enfin ce n'était que son opinion, mais là n'était pas la question. Karasu réécrivit les questions du jour sur une feuille qu'il avait préalablement sortie de son sac. Il n'avait peut-être pas beaucoup de matériel, mais au moins il ne venait pas en touriste. Et puis il arrivait à enregistrer énormément de choses, pour mieux les analyser ensuite, alors en principe il n'avait déjà pas besoin de feuille de papier, le bouton ON de son dictaphone intérieur était déjà pressé.

Et voilà pourquoi il semblait plus qu'absorbé dans ce qu'Ana disait, puisque de toute évidence il retenait déjà ses mots à la virgule près.Cependant, quelque chose le chiffonait méchamment. Alors qu'elle était bien partie pour se classer dans ceux qui seraient du même avis que lui, elle partit en dérapage contrôlé (ou non), et cela le fit froncer les sourcils. Que disait-elle là ? Bon, personne n'avait raison évidemment, aux les questions que Koyama Sensei avait écrites sur le tableau, on ne pouvait que répondre subjectivement, c'était certain, mais il n'était pas d'accord avec la jeune Ana. Certes, et comme il l'avait dit peu de temps auparavant, tant qu'elle avait un bon raisonnement qu'elle était en mesure d'argumenter, elle pouvait philosopher, mais lui ne voyait pas les choses sous cet angle. Il lança un regard furtif vers les autres élèves et remarqua que Valentino regardait Ana d'un air on ne pouvait plus absorbé. Il détourna son regard et regarda les autres élèves (PNJ) dont quelques uns discutaient déjà d'autre chose que le sujet proposé, puis son regard tomba sur Yuki, qui se mit à parler à son tour.

Karasu n'était pas du genre à interrompre les autres pendant leur discours, mais force était de constater que le raisonnement de la plus jeune d'entre eux se tenait et forçait le respect. Les élèves se taisaient peu à peu (ou avaient au moins baissé le ton de la voix), et elle ne parla pas que cinq secondes ! Elle avait d'ailleurs très bien commencé, le jeune garçon brun se surprit même à hocher la tête dès qu'elle eut prononcé les premiers mots de son discours. Cependant, il trouvait encore quelque chose à redire, mais la jeune fille avait beaucoup de matière en ce qui concernait son raisonnement, elle pouvait être très fière d'elle. Karasu en était presque admiratif, d'ailleurs.

Une fois qu'elle eut terminé de parler, un silence se fit sentir pendant quelques secondes, sans doute histoire de voir si elle n'ajouterait pas quelque chose après cela. Après cela, et voyant que les autres élèves ne levaient pas la main, il se permit donc de lever la sienne et de renchérir :

" Je voudrais donner mon point de vue. Hmm, Ana-san, c'est bien cela ? J'ai bien aimé votre présentation, mais je ne suis absolument pas d'accord avec vous, j'ai plus tendance à penser comme Yuki-san ici présente mais avec quelques variations notables. L'amour n'existe pas. Enfin, le mot, avec un petit a, existe bel et bien, il est dans le dictionnaire, est traduit dans toutes les langues, apparaît à tous les coins de rue et est réitéré dans les livres et les films, mais je crois que l'amour véritable, avec un grand A n'est qu'une belle illusion créé par l'être humain pour se rassurer. Un peu comme Dieu, vous voyez, le nom existe, les histoires existent, les croyances aussi, mais personne n'a vraiment réussi à le toucher et à le saisir. En disant cela je pense aussi à la Création de Michel-Ange, où Adam ne touche pas tout à fait Dieu, si vous voyez de quoi je parle. Bref. Comme l'a dit Yuki-san, l'amour ne va pas sans le désir. Mais là, je trouve que quelque chose cloche, dans la mesure où le désir peut exister sans amour, et que l'amour serait en fait une forme de désir déguiser. L'amour, et un peu être comme un paon. On dit qu'on est amoureux et on se pavane fièrement avec sa conquête, que l'on désire parce qu'on n'en a pas vraiment le choix. Quant à la haine, c'est pareil. Quand on déteste quelqu'un, on ne le garde pas pour soi, on le fait savoir à son entourage, c'est encore un moyen de se faire remarquer. L'humain a dans l'esprit de faire avancer l'évolution, de toujours découvrir plus et de toujours conquérir plus. Comment faire pour supporter le stress de la vie sans y trouver une échappattoire, comme l'amour par exemple ? Bon, soyons clair, je parle de l'amour avec un grand a, parce qu'on peut parler d'aimer un objet, ce qui est différent, ça c'est dans les goûts et les couleurs, ça n'a absolument rien à voir avec l'amour que je vise présentement. L'amour est factice comme l'a si bien dit Yuki, et ce n'est qu'un voile de folie supplémentaire dans la raison de l'être humain. L'humain ne pense toujours au fond qu'à lui et à lui seul. Il ne pense qu'à se satisfaire, quand il dit à quelqu'un qu'il l'aime, c'est forcément pour en profiter quelque part. "

Il avait lancé des regards par-ci par-là, se donnant le courage de soutenir ceux des autres tandis qu'il parlait. Une élève (PNJ) se riait de lui sans doute lorsqu'il avait dit que l'amour était inexistant, sans doute parce qu'elle coulait des jours heureux avec son petit ami, qui sait ? Mais à la fin il planta son regard vide dans les yeux de son prof et ajouta :

" Vous devez sans doute penser que mes motivations ici sont uniquement celles de rabaisser tout le monde, mais sachez qu'il y a encore quelques temps, je croyais en cette idée de l'Amour. La philosophie c'est aussi composé de ça, n'est-ce pas ? On appelle cela la théorie empiriste si je me souviens bien, on argumente en nous appuyant sur le vécu. Il est possible que mon point de vue change un jour où l'autre, mais voilà mon point de vue actuel. "

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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeMer 11 Nov - 16:17


Et bah... C'est qu'il y en avait des réponses... Et pas de simple réponses courte, normale ou se contentant de suivre les pistes que Ryuu avait donné. Mais des pensées bien dévélopper et argumenté... C'est qu'il est pas tombé sur une classe normale... Heureusement cela ne concernait que... un quart de la classe... L'autre quart semblait plus "normal" allait on dire, par exemple les personnes qui parlait de tout autre chose "ca" pour lui, c'était des élèves qui semblait normal... Mais ceux qui avaient pris avec sérieux les questions... Il se demandait si ils pensaient un peu a s"amuser un peu a etre plus "enfant" allons t-on dire... Mais bon... Ne nous en faisons pas trop pour cela, pour une fois qu'il a des élèves interessants... Si jeunes mais pourtant tellement porté sur la reflexion... Ou alors c'est juste qu'ils sont sérieux... Ou bien le sujet les interessent enfin bref, on ne va pas s'attarder sur ces petits détails... Le prof commenca a parler.

"Eh bien eh bien ! Voila quelques avis bien intéréssant a écouter, vous savez bien vous exprimer et argumentez presque sans effort."

Alors, premiere chose, il semblerait que la jeune Sadiqueuchi Ana n'ait pas l'air si "fragile" que ca, c'est bien, elle a cette attitude qui montre qu'elle est fière d'etre la, contente de vivre, des gens appreciant ce que la vie leur a donné malgré les malheurs qu'elle a pu lui apporter, c'était une optique qu'il aimait bien. Mais passons il faut continuer le cours.

"Alors, des avis s'opposant avec d'un coté Ana disant que l'amour existe bel et bien, et de l'autre coté, ceux disant que l'amour n'est pas vraiment réel... Je ne vais cependant pas prendre parti, si j'ai demandé votre avis ce n'est pas pour ensuite vous imposé le mien par la suite."

Avait il dit toujours avec un sourire, que voulez vous ? C'est un professeur qui aime sourire (Enfin pas vraiment...) ou plutot qui sourie pour éviter de montrer sa vrai nature, de se montrer d'une maniere qui ferait qu'on ne le considererait pas vraiment comme un bon professeur en fait... MAis bon, apres tous, les eleves, ca hait les profs de par nature... Du moins en grande majorité...

"J'aimerais juste vous posez une question."

Dit il en fixant par la meme occasion Yuki et Karasu mais s'attarda plus principalement sur Karasu.

"Si l'amour n'existe pas, si l'amour n'est qu'une invention... Que peut on penser de la joie ? De la tristesse ? Comment explique t-on par réaction physique les effets physiques qui réagissent par la joie ? Le sourire ? La tristesse et les larmes ? Ne sont elles que purement physique également ? Prenons comme exemple un logiciel... On ne peut le toucher mais pourtant on sait qu'il existe."

Puis celui ci appuya son dos contre son bureau et commenca a rajouter a l'annonce de toute la classe... Ah non... Attendez, il y a des élèves qui n'étaient pas attentifs... Il se racla la gorge un peu histoire de montrer qu'il attend quelque chose... Seuls quelques élèves comprirent... Il dut des lors adresser les mots directements aux élèves concernés.

"Orodento si vous pouviez tourner votre attention sur le cours plutot que sur votre charmante camarade je vous en remercierai. Et si vous, jeune fille, pouviez cesser de glousser vous m'en verrez ravi également."

Avait il dit en fixant l'espace d'un instant Valentino et la jeune fille (PNJ) assise a coté de Yuki. Puis une fois le silence revenu, il commenca a reprendre parole.

"Bon, il est bien beau d'avoir a écouter les dires des autres cependant, comme vous le savez il n'en est pas forcément de meme pour les examens. Certes, toutes opinions justifiés ne sont pas comptés comme fausse, cependant il y a certaines notions qui doivent etre utilisé et que vous devez connaitre pour montrer que vous avez certaines connaissance acquise durant les cours et le programme fixé et savez les réutilisé, c'est pour ca que je suis ici. Alors par exemple, pour corriger certains dire, si je m y prenais comme dans un véritable examen, prenons le cas de Kuro. Malgré que ce vous dites est pleine de reflexion, poussé et argumenté il y a cependant certaines erreurs a faire attention, en particulier celle des contre sens et opposition."

Il commenca a marcher autour de la classe, pour faire regner le silence parmis les eleves et parce que quand il parlait il se sentait d'autant plus a l'aise en marchant, un peu comme le font certains professeur en examen par exemple. Il en avait profiter pour reprendre du souffle afin de parler et ne pas faire de trop longue tirade (Et eviter un gros bloc de parole =3 ) :

"Exemple de contre sens, vous dites que l'amour n'est qu'une invention, a but marketing, a se sécuriser, or par la suite vous dites que vous ne niez pas a ce qu'il puisse réelement exister, qu'il est a la fois factice et reel. Meme si cet argument et profonde et judicieuse, sur une copie, ca ne passe pas, on attend de vous un avis posé suivi des arguments. Nous ne cherchons pas a trouver une these suivi d'une anti these comme le francais. Mais on peut vous demander de poser une question pouvant pousser d'avantage a la reflexion de savoir si l'argument peut il encore etre valable."

Il fixa certains élèves, qui prenaient des notes... D'autres non.. Il va falloir qu'il écrive au tableau histoire que ceux qui n'en ont rien a faire du cours puissent avoir encore quelques notions inscrit sur leurs cahiers... Puis, il reprit sur les arguments de Yuki et Karasu une nouvelle fois.

"Ensuite, passons a la notion de la haine, et vous pourrez etre sur que vous allez avoir du rouge sur vos copies. Elle est opposé a l'amour, la haine n'est pas une forme d'amour, mais elle peut en resulter. Prenons l'exemple d'une personne qui en s'incrustant dans votre groupe commence parler de choses stupides et futile et qu'ils recommence encore et encore.... Petit a petit vous allez vous mettre a le detester, mais sans avoir spécialement ressenti de l'amour pour celui ci."

Il s'agissait la surtout d'un contre exemple vis a vis de Kuro. Mais elle n'avait pas completement tort non plus, en effet, on peut trouver des contre exemple a tout et surtout...

"Mais, votre derniere tirade était tres bien pensé, la notion "universel" est une notion souvent utilisé en philosophie et elle vous permettra de gagner des points. Enfin, pour finir si je devais noter comme a un examen, je dirais que Kuro aurait été la mieux notée malgré certaines incohérence suivi de pres par Ikeuchi, hélas par manque d'argument et un peu de hors sujet et enfin la meme note pour Rakuen qui a été également un peu hors sujet et comme il l'a dit lui meme, peut etre un tantinet peu trop subjectif. Apres ce n'était qu'oral certes, je suis a peu pres sur que sur une copie vous ne ferez pas ces erreurs."

Apres tout, Karasu avait bien dit que c'était son point de vue actuel mais cela voulait aussi dire que son avis avait changé et qu'il aurait aussi pu bien argumenter sur cet autre point de vue. Potentiellement parlant ce serait Karasu qui serait le mieux évalué suivi de Kuro et enfin Ana.
Celui ci sortit d'une pochette plusieurs feuilles. Et demanda enfin.

"Bon, voila pour aujourd'hui, des questions ? Orodento, veut tu bien distribuer ces feuilles s'il te plait ?"

Il lui tenda les feuilles comme il était le plus proche de celui ci. En attendant que les autres parlent si il avaient quelque chose a dire avant de mettre fin au cours. Sur la feuille qu'il avait demander de distribuer on pouvait lire ceci:

Code:
Ryuu Koyama

Professeur de philophie - Responsable de sortie pédagogique

Le XX/1X/20XX (C'est une date ca =3 ) sortie pédagogique prévue.
Demande d'autorisation de sortie prévu a cet effet. A signer aupres des parents ou dans tels cas, a signer par le bureau d'administration du lycée.
Je participerai a la sortie: Oui Non[/center]


Je ne participerai pas a la sortie: Oui Non


Ryuu esperait que certains des eleves viendrait.



[Si vous participez a la sortie, cela entrainera votre participation a un prochain Rp =3 ]
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeSam 14 Nov - 2:37

Yuki écouta avec attention la prise de parole de Karasu. Ce qu’il disait était intéressant aussi elle recommença à prendre des notes de manière frénétique dans son carnet. Chaque détail lui semblait être une mine d’or de futures réflexions, de questions qu’elle pourrait se poser au cours d’une de ses nombreuses nuits d’insomnie ou tout simplement dans un moment de contemplation du ciel avec juste de la musique. Oui, c’était le genre de choses qu’elle faisait et qui la poussait à s’interroger de manière assez existentielle sur le monde qui l’entourait. Bientôt le professeur reprit la parole, apparemment il était surpris que ses élèves aient autant participé. Cela amusa la jeune fille, au fond elle était plutôt fière d’elle. Non seulement elle avait vaincu sa timidité mais en plus elle avait pu exprimer son opinion. Cependant M. Koyama décida de reprendre ce qu’ils avaient dit et de dire ce qui n’allait pas. En soit, une bonne initiative. Elle écouta donc la première remarque mais n’était pas d’accord. Ne pouvant pas se permettre de l’interrompre, elle cracha son raisonnement sur son papier, écrivant ce qu’elle pensait quand à sa théorie tentant à montrer que si l’amour était une invention, les autres sentiments aussi.

~ Tous les sentiments sont réels et factices à la fois. L’homme ressent des choses certes seulement il est le seul à les interpréter. Il n’y a que lui qui a mis des mots sur cette envie de pleurer, cette boule dans l’estomac ou cette énergie positive qui le fait sourire. Rien de théorique ne peut expliquer ses sentiments. L’homme ressent mais il crée quelque chose et après il classe afin que chacun puisse comprendre, selon des critères prédéfinis, le fonctionnement de son corps. Ainsi, chacun se rassure, on ressent comme les autres, donc on est vraiment humain. Pour l’amour c’est pareil. L’homme ressent réellement des choses mais il interprète, c’est en ça que les sentiments sont factices. La tristesse pourrait en fait être positive si on nous avait appris les choses différemment. L’amour pourrait avoir un sens totalement différent. Alors peut-on dire qu’elle existe dans la mesure où elle n’a en fait pas d’identité claire ? Quand aux choses qui existent sans que nous pussions les voir, comme un logiciel, il s’agit de quelque chose de technologique, d’explicable par la science et autres. Cela n’est donc pas comparable.~

Quand Yuki releva la tête de son carnet, le professeur venait de faire des reproches à certains élèves qui s‘avéraient peu attentifs. La jeune fille trouvait cela navrant mais elle ne fit aucun commentaire. Le professeur annonça alors qu’il allait prendre sa réflexion comme exemple quant aux corrections que l’on pourrait apporter. Son attention fut alors d’autant plus mobilisée. Cela l’intéressait fortement. D’un côté elle voulait savoir quels étaient les problèmes mais de l’autre elle voulait aussi tester sa capacité à répondre aux éventuels critiques, à contrer un refus de son raisonnement par une logique implacable. Elle écouta donc sa première remarque qui visait à dire qu’elle se contredisait en avançant tout d’abord l’idée que l’amour n’était que factice et ensuite dire qu’elle était réelle. Il avoua que même si elle pouvait avoir raison, on n’attendait pas cela. Ce fut alors plus fort qu’elle et de nouveau, elle écrivit à la suite, dans son carnet.

~L’amour est une invention à partir de réactions qui existaient. En soit, l’amour a été surfait, catégorisé. On a créé des clichés, des choses que l’on nomme comme « obligatoire en amour ». C’est en cela que ce n’est que factice. C’est à cause des réactions physique c’est réel. Maintenant on arrive à montrer les limites des examens et de l’enseignement. Si l’on demande à des élèves un avis entièrement tranché, on leur empêche une véritable réflexion et on pousse à l’extrémisme ce qui mène à une fermeture systématique au débat. Le monde ne s’explique pas par une thèse. Ni même une anti-thèse. La philosophie enseignée au lycée, en plus d’être prétentieuse se montre absurde… ~

Yuki avait écrit de manière rapide car déjà le professeur reprenait la parole. Là, indéniablement, sa main se serra autour de son crayons. Ses phalanges devinrent encore plus blanches qu’à la normal. Il faut dire que cet argument était celui qu’elle connaissait le mieux. Elle pourrait en débattre des heures sans être à cours d’explication et qu’on vienne à la contredire l’énervé légèrement. Cependant elle resta parfaitement calme et décida d’écrire de nouveau ses pensées pour éviter tout débordement. Elle écrivit donc rapidement sur son cahier, on sentait qu’elle appuyait plus sur le stylo, comme avec une colère mal dissimulée.

~Il y a une nette différence entre détester et haïr. Détester quelqu’un ne signifie pas être prêt à s’autodétruire juste pour le faire souffrir. La haine est plus profonde, plus violente. Lorsque l’on hait, la personne nous hante, comme lorsque l’on aime, on pense sans cesse à ce qu’on aimerait lui faire subir, comme l’on pense sans cesse aux moments que l’on voudrait passer avec celui qu’on aime. La haine et l’amour se rejoignent car ils prennent au cœur, ils se saisissent de nous, nous empêchent tout raisonnement clair et logique, nous aveuglent. Une vengeance accomplie envers une personne haït ne soulagera jamais. Parce que la personne que l’on hait, on l’aime en silence.~

Yuki serra son crayon encore et encore alors qu’elle venait de finir sa phrase et fut tirée de ses pensées par une feuille qui avait atterrit sur son bureau et qui parlait d’une sortie. La jeune fille marqua déjà qu’elle participerait et décida qu’elle irait le faire signer par l’administration plus tard. Etant interne, ce n’était pas sa mère qui s’occupait de ce genre de papiers. La jeune fille essaya alors de retrouver son calme mais elle avait un peu de mal. Elle ne cessait de relire la dernière phrase qu’elle venait d’écrire. Une vérité qui la rendait folle, lui broyait le cœur lentement. Sans réfléchir plus longtemps, elle rangea ses affaires brutalement, mit son sac sur son épaule et se leva. Elle avait remit sa casquette sur sa tête, dissimulant son visage derrière ses cheveux. Elle passa alors devant le professeur, lui mit la feuille de son carnet qu’elle avait arraché pour qu’il puisse lire les remarques qu’elle avait écrites suite à sa correction puis sortit de la salle d’un pas rapide. Elle se sentait oppressée et avait besoin d’air, vite.
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MessageSujet: Re: Cours philosophique   Cours philosophique Icon_minitimeDim 29 Nov - 20:17

Inutile de le lui annoncer ou même de brandir un panneau portant comme inscriptions "Attention à toi", Karasu savait que le professeur trouverait quelque chose à redire. Mais il était certain que son raisonnement n'était pas parfait, il l'admettait, de toute façon, il était loin d'être le meilleur. Lorsque Koyama Sensei se mit à parler, et à annoncer qu'il aimerait lui poser une question, Karasu hocha la tête d'un air presque désinvolte, prêt à écouter les critiques. Il était vrai que beaucoup de sentiments (ou ressentiments) étaient purement physique, c'était indéniable. Ce genre de réactions, le jeune garçon brun les rejetait en bloc. Mais pour l'amour, il était question d'un rejet tellement plus fort... Il secoua la tête presque imperceptiblement. Il n'était pas mal à l'aise, non, mais le fait de penser que tous les sentiments puissent être uniquement physiques et dans l'intérêt des autres le débectait. Il lança un regard furtif vers la dénommée Ana qui soutenait que l'amour existait bel et bien et soupira longuement. Il était forcé que tenir un jugement sur la question soit subjectif. On ne pouvait qu'argumenter grâce à notre vécu, pas vrai ? Enfin, c'était ce qu'il pensait. Si cette fille avait affirmé que l'amour existait et qu'il était beau, alors c'était qu'elle en avait reçu énormément de son entourage, même dans les pires moments. Inversement pour moi, pensa-t-il avec un goût amer dans la bouche. Il ne pouvait qu'approuver ce que le prof lui avait dit, finalement, enfin, même si Koyama Sensei ne pensait pas ce qu'il disait, c'était le point de vue de Karasu. Cela expliquait sans doute le masque de marbre qu'il arborait en toutes circonstances.

Une fois que le prof eût cessé de lui adresser la parole, Karasu en profita pour prendre en main un stylo et une feuille et prendre quelques notes, intitulant sa feuille "Remarques de Koyama Sensei". Oui, parce que ça ne se faisait pas de noter quelque chose quand on te parle u__u". Donc il nota un récapitulatif de ce que le professeur avait dit quelques secondes plus tôt, puis il ajouta petit à petit les notions techniques qu'il citait en marchant dans la salle. Force était également de constater que le jugement de Yuki se tenait mieux que n'importe quel autre dans la classe. De toute manière, il se fichait de la note qu'il aurait eue comme de son premier bavoir. La philosophie ne devrait même pas se noter, selon lui. Après avoir apposé sur sa feuille le point final de ses notes, il reboucha son stylo et le posa sur sa table, au moment où Orodento distribuait les feuilles que le professeur lui avait données. Une fois qu'il en obtint une, il la lut avec calme.

Un voyage ? Pourquoi pas ? Il empoigna de nouveau son stylo et décida de compléter la feuille :

Citation :
Ryuu Koyama

Professeur de philophie - Responsable de sortie pédagogique

Le XX/1X/20XX, sortie pédagogique prévue.
Demande
d'autorisation de sortie prévu a cet effet. A signer auprès des parents
ou dans tels cas, a signer par le bureau d'administration du lycée.

Je participerai a la sortie: Oui Non
Je ne participerai pas a la sortie: Oui Non

Karasu, Bélial, RAKUEN

Il était en train de relire les quelques lignes au sujet de l'autorisation. Il n'était pas majeur mais il était hors de question de demander à sa mère de signer ce papier. Encore moins à son beau-père d'ailleurs. Il le ferait signer par l'administration. Et alors qu'il pensait ça il entendit une chaise bouger brusquement, et releva la tête calmement. Il s'agissait de la jeune Yuki qui ne semblait pas dans son assiette. Karasu griffonna à la suite "A faire signer au bureau d'administration" et décida, après avoir adressé un regard au professeur et lui avoir tendu la feuille, de la suivre.

[C'est court, sorry :3]
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